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Critiques de Nicolas Deleau (38)
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Des rêves à tenir

D'emblée, Nicolas Deleau nous offre une très belle description de l'ambiance hivernale et une belle lumière accompagne les descriptions des lieux. La magie d'une soirée humide qui appelle à rejoindre les univers clos à demi révélés par les fenêtres chichement éclairées.





Sur une terre du bout du monde, face à l'océan, ils se retrouvent autour d'un verre, alors qu'en bas de la falaise, les vagues se lancent indéfiniment à l'assaut des roches. Lorsque Job revient, le narrateur est le seul à s' apercevoir que quelque chose cloche. Les autres respectent son silence qui en dit si long. Les autres, ce sont les Partisans de la langouste , forts de leur union et en quête d'action sinon musclée , du moins visible. Pour lutter contre l'incohérence du monde.



Lorsque le narrateur capte le message d'un cargo destiné à la casse, et dont l'équipage a décidé de s'approprier pour secourir les migrants en détresse sur la Méditerranée, le groupe trouve sa raison d'être, plus vivante et fédératrice que des tags sur les bâtiments de la ville.



Nicolas Deleau nous propose un roman à tiroir. L'histoire de Job se démarque de celle du groupe, elle-même en marge de ce qui se passe sur le bateau rebelle.



J'ai aimé ces trois dimensions, qui se rejoignent sans se confondre.



J'ai aimé aussi la frontière ténue entre la réalité et le fantastique, accentuée par l'insistance de l'auteur pour se défendre de recours à la métaphore.



L'histoire de ces migrants secourus s'est ancrée dans la réalité peu après que j'ai tourné la dernier page alors que l'Ocean-viking se décrétait en état d'urgence . Loin du rêve d'un état flottant indépendant…



Si l'écriture est moins élaborée, moins éloquente que dans le premier roman de l'auteur, Les Rois d'ailleurs, elle gagne en authenticité.



Et je ne tiendrais pas rigueur à Nicolas Deleau d'avoir fait évoluer la barque à frites du Vorlen en café-bibliothèque! Quelle belle idée!



#Desrêvesàtenir #NetGalleyFrance


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Des rêves à tenir

«  C'est fascinant ,quand même , le destin de ce Job. Trente ans de disparition, à parcourir le monde, en tout cas , à disparaître , et d'un coup , ce retour, pour habiter chez son meilleur ami » ...



«  On ne déshabille pas l'âme des autres , ça ne se fait pas: et j'aime trop Job pour trahir sa confiance ».



Deux extraits de ce conte philosophique , fable, à l'image de ce personnage, ce vieux Job, personnage attachant, mystérieux , qui porte sur le visage, son histoire ....

Nous voilà un dimanche d'hiver , au coeur d'un petit port de pêche , Job réapparaît après trente an d'errance.

Sa vie va se mêler à celle des autres habitants .

Au bar local, sa présence silencieuse et son éternel verre de whisky chaud intriguent une bande de joyeux rêveurs , doux et pétris de bonnes intentions —-les partisans de la Langouste, ils cherchent comment sauver ces dernières —- et , par elles, l'humanité devenue folle .

Cette histoire nous emmène dans une aventure étrange au sujet d'un bâtiment qui surveille les migrants au coeur de la Méditerranée.

Ces idéalistes aident un capitaine à détourner un vieux paquebot pour secourir des migrants perdus en mer. Je n'en dirai pas plus.



Ce roman imprégné de brume, tout en poésie , délicatesse , amour et humanité , pétri de grâce incarne une sorte de fable universelle.

Faut - il croire en ses rêves ?

Faut - il essayer de les réaliser ? de l'action d'éclat au canular ? Un coup de pub? Gwen, la porte parole faisait l'unanimité. ....Et Irène, Loïc , Heckel , jeckel, Jeff , Bic et tant d'autres.



Au nom d'idéaux qui nous rendent dignes du nom d'hommes ?

Un roman espiègle et utopique ...

«  Dehors , le vent piaule et siffle dans les huisseries .

Au loin, les drisses cliquettent contre les mâts ... » ..

Des-rêves à tenir ?
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Les rois d'ailleurs

La chronique d’un roman dont l'écriture est magistrale est plus difficile qu’une autre. Les impressions du lecteur ne seront qu’un pâle rendu de l’ouvrage. Et c’est mon ressenti avec Les rois d’ailleurs. La magie a totalement opéré, Nicolas Deleau aurait pu m’embarquer dans un récit quelque soit le thème abordé, avec un tel talent. Ici c’est le voyage, de ceux qui essaient d’aller au bout de leur rêve, même si c’est pour découvrir que le but est le chemin même, et de ceux qui les vivent au travers des récits des autres, réels ou fictifs, réinventés au gré des ivresses partagées. De Dunkerque à Mourmansk, en passant pas Luanda, les destins se croisent et s’imaginent, avec au coeur du maelström le petit bar de Dunkerque qui focalise les liens amicaux:



« Et si Dunkerque n’est plus un port exsangue mais le havre d’un double fantôme et toujours mouvant de navires à couple, de départ de rencontres, d’une siamoise sans ruelles, ni géographie, ni quartier ni centre, ni faubourgs ; si Dunkerque n’est pas un port mais le placenta d’un superbe monstre à naître, tant mieux »





Le lecteur voyage aussi, sur un grumier ou l’écrivain s’efface pour mieux se faire adopter, sur un rivage malmené par la colère de l’océan, au point de révéler des promesses de richesse fatales, ou au coeur de la moiteur de Manille. L’aventure s’effiloche, perd son armature, et parfois son âme, mais les récits prennent corps. C'est le port d'Amsterdam ou celui d'Aznavour, au son des cris de goélands et de la corne de brume, scandant

la ronde éternelle des départs et des retours à l'image de la destinée humaine.
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Les rois d'ailleurs

Impossible. Malgré le recul, malgré l’envie. Toutes mes tentatives d’analyser Les rois d’ailleurs sont vaines. Il y a un je-ne-sais-quoi qui se dérobe au raisonnement, la sensation d’un roman atypique qui échappe à toutes les classifications, un récit qui brasse autant une poésie contemporaine que des figures lointaines, un vertige du temps qui convoque aussi bien des fantômes du passé que des personnages ancrés dans le réel derrière ces marins de cargo, pêcheurs de côte ou voyageurs épris de liberté.





Si on devait résumer l’œuvre, on pourrait se contenter de dire qu’il s’agit d’un roman dans lequel des voyageurs un peu rêveurs embarquent pour des ports lointains, afin de recueillir la vie d’ailleurs et ce qui anime les marins d’autres rivages via des enregistrements ou des lettres à destination d’un bar de Dunkerque. Le Bart t'abat, où ont échoué d’anciens marins et tous ceux qui ont gardé la mer en eux, collecte tous les récits de matelots anonymes ou non, réels ou fictifs.



Et pourtant ce roman est autre chose. Entre légendes et souvenirs de marins, il héberge des vies qui le dépassent, des hommes animés d’un idéal aussi grand que l’océan, fuir la déliquescence ambiante, tenter de capter la profondeur du monde, difficile à déterminer. Quoi qu’il en soit, les histoires vécues ou collectées de Valparaiso à Mourmansk, de Zanzibar à Manille, produisent un effet presque magique : en cristallisant les instants de beauté fugitifs comme les douloureux moments de désespoir, elles ont le pouvoir d’exalter les expériences de vie, au moins le temps d’un verre au Bart t’abat.



C’est peut être là l’essentiel.

Car rien n’est évident dans ce roman qui laisse le sentiment de naviguer entre deux réalités, de faire escale sur des rivages infinis avec l’étrange sensation que des choses nous échappent. On ne sent aucune détermination ni dans l’existence des personnages ni dans la trame littéraire, le récit se présente sous la forme d’une suite d’histoires éclatées qui finissent par s’entremêler, comme si le roman échappait à son auteur. L’écriture emprunte d’une suavité grave et lointaine ou d’une poésie intense donne à ce livre une atmosphère déconcertante : les voix deviennent entêtantes, les personnages d’histoires des dieux incarnés… ou des rois d’ailleurs.





Aujourd’hui encore je suis incapable de dire si j’ai aimé le roman. Une seconde lecture le déterminera peut-être. Mais je suis convaincue que Les rois d’ailleurs fait partie de ces romans qui vous hantent longtemps, comme si les personnages étaient des reliques d'un monde disparu.



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Des rêves à tenir

Job est de retour. Après plus de trente ans de mystérieuse disparition, le vieil homme rentre dans son village. Il va peu à peu se mêler à un groupe d’idéalistes, surnommés Les Partisans de la Langouste. Même si Job reste en retrait, le narrateur, qui fait parti du groupe d’amis idéalistes, va tisser de fort liens d’amitié avec cet homme.



Ce roman, aux allures de fable initiatique, est un beau voyage littéraire servi par la belle musicalité des phrases dont l’auteur manie le rythme à merveille.



J’ai trouvé ce petit groupe très attachant. Chacun a son trait de caractère, mais ils arrivent à former un ensemble soudé. L’amitié est très présente tout au fil des pages.



Ce roman est une invitation à la réflexion et à maintes reprises, j’ai eu la sensation de lire un conte philosophique. En peu de pages, l’auteur a su planter son décor. J’ai cependant un petit bémol à émettre quant à la description trop rapide des personnages. J’ai eu l’impression que l’auteur ne s’est pas arrêté à réellement les dépeindre.



La plume de l’auteur est très belle. Avec une très grande poésie, Nicolas a su créer un texte d’une grande douceur et non dénué de profondeur. Les chapitres ne sont pas très longs et cela rythme l’histoire. Le récit est raconté sous le point de vue du narrateur, et j’ai trouvé ce choix narratif judicieux.



Un roman aux allures de fable, empli de douceur et de profondeur et servi par une très belle plume. À découvrir.
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Maskime et les petites choses

Une histoire toute mignonne.

Maskime est un petit garçon comme les autres, ou presque. Maskime aime les petites choses. Il a du mal à voir les choses trop grandes pour lui, cela l'effraie et il se focalise sur les petites : une plante, une dent, une souris, un scarabée... Et il se questionne, philosophe sur les petites choses des petites choses des petites choses des...

Un jour en observant un scarabée, un éléphant l'interpelle. Maskime est bien un peu effrayé, mais Barouf (l'éléphant, c'est son nom) est quand même bien doux et gentil. Et voilà que le garçon se rend compte qu'il est la petite chose de Barouf! Mais comment faire entrer son ami dans son monde de petites choses à lui?

Une histoire tendre et sensible, sur le monde qui peut être effrayant quand on est petit, tellement il est vaste. Mais il faut savoir le regarder, réussir à l'appréhender différemment pour voir toutes les petites et grandes richesses.

Côté illustrations, elles servent bien le propos avec des couleurs simples (gris, bleu et jaune uniquement) mais avec de la nuance, des jeux que l'ombre et l'encre.
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Des rêves à tenir

Bon dimanche à tous, continuons dans la rentrée littéraire avec un conte, une fable " Des rêves à tenir" de Nicolas Deleau chez Editions Grasset et Fasquelle. Il est sorti le 2 septembre. Nous sommes dans un petit village en bord de mer. Les jeunes, idéalistes montent un groupe "Les partisans de la langouste" et cherchent comment les sauver et comment sauver le monde. Une utopie ? un rêve ?

Un vieux monsieur va revenir après 30 ans d'absence dans ce village et va intriguer. Sa vie va se mêler à celles des autres habitants pour faire d'un rêve une réalité, différente de celle imaginée au départ, mais une belle réalité. Faut-il croire en ses rêves, faut il essayer de les réaliser ? Un roman tout en délicatesse, en humanité, en amour et en poésie.

Quatrième de couv. : Un dimanche d’hiver, dans un petit port de pêche, Job réapparaît après trente ans d’errance. Au bar local, sa présence silencieuse et son éternel verre de whisky chaud intriguent une bande de joyeux rêveurs. Autoproclamés les Partisans de la langouste, ils cherchent comment sauver ces dernières – et, par elles, l’humanité devenue folle. A l’affût des échos du monde, l’un de ces utopistes bricole de vieilles radios sur lesquelles il capte des fréquences lointaines. Prêtant l’oreille aux échanges nocturnes de marins solitaires, il apprend l’existence d’une nouvelle Arche de Noé, une ZAD maritime géante… Le moment est peut-être venu d’incarner ses rêves. La micro-société des Rêves à tenir agrandit le champ des possibles, et son irrévérence réjouissante bouscule l’âpreté du réel. Avec une douce pudeur, elle tisse un écheveau de questions sur soi-même et sur l’autre, sur l’absence, et sur ce qui nous rend dignes du nom d’hommes. Une fable universelle, toute en humour espiègle et en grâce poétique.
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Des rêves à tenir

Une bien jolie fable aux allures de constat et rébellion, d'un monde à la dérive.

Une écriture poétique qui m'a énormément plu.

Un livre qui invite à la réflexion tout en humilité.

Un joli moment.
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Des rêves à tenir

En sélection pour le mois de septembre dans Version Fémina "coup de coeur", j'ai recommandé ce roman bouleversant.

Un court mais merveilleux moment de lecture avec des personnages attachants, une histoire d'amitié et de solidarité comme on aimerait en vivre une fois dans sa vie. Une fable, un conte qui vous donne envie d'embarquer avec Gwen, Gilles, Bic et leur compagnon pour essayer d'aider ceux qui n'ont pas la parole. Un roman qui fait du bien et qui fait espérer que cette arche de Noé puissent exister.... un jour !



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Des rêves à tenir

Je viens de finir la lecture « Des rêves à tenir » et j’ai beaucoup aimé ce roman car il sort des sentiers battus, il surprend. C’est un roman qui s’invente un chemin par sa forme nouvelle.

L’ écriture est exigente, sculptée, cisellée. On y rit (beaucoup) et on se questionne sur le mystère de Job : est-il un vrai personnage, un mythe ou alors l’incarnation de ce que nous devenons lorsque nous voyons partir ceux qui ont « Des rêves à tenir ». Un très beau moment de lecture en tout cas.
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Des rêves à tenir

J'ai eu la chance de recevoir ce roman en avant-première dans le cadre du jury "Coup de cœur" version femina. Décidément, cette rentrée littéraire 2020, dans laquelle rien ne me tentait, me réserve autant de belles surprises que de livres lus !



C’est avec un pincement au cœur que je ressors de cette lecture. Sans doute les embruns salés ont-ils atteint mon teint hâlé par un été trop chaud… Mon esprit chaloupe doucement entre cette histoire moderne et terriblement réaliste de ZAD maritime, et le mystère insondable du personnage de Job. Job, figure de la souffrance et de la résignation, mais qu’a-t-il bien pu endurer pour en revenir d’aussi loin ? Job, l'homme sans Histoire, mystère improbable, symbole de la connaissance absolue, guide, père, Homme…



Et mon esprit ne sait plus que vagabonder depuis que j’ai tourné cette dernière page, m’interrogeant sans cesse sur ce qui fait qu’un homme est un Homme, sur la place du son dans mon quotidien frappadingue, sur la valeur du souvenir dans le monde de l’obsolescence programmée, de l’immédiateté et du contentement immédiat…



La plume de Nicolas Deleau est belle et poétique, insérant avec délicatesse le lecteur dans une focalisation interne très efficace, alternant les couches oniriques avec les tranches de la vie quotidienne, instillant avec parcimonie une étrange nostalgie mélancolique dans l’esprit de celui qui la lit. Ce roman n’est pas pour moi un coup de cœur absolu, mais il aura teinté d’une pointe de spleen et de douceur ces toutes dernières journées de l’été.



Pour encore plus d'échanges, n'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram !
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Des rêves à tenir

On attaque ce livre en se disant qu'il manque peut être des chapitres, les personnages et les événements en cours semblent connus de tous sauf du lecteur.

L'histoire d'une bande au fin fond de la Bretagne qui souhaite lutter contre la mondialisation, le sort des migrants et la pêche intensive entre autre.

En parallèle le narrateur cherche à comprendre le personnage de Job débarqué après 30 ans d'absence. Un vieillard qui remplit des pages et des pages de son carnet et que le narrateur voit de plus en plus devenir transparent.

L'écriture est souvent simple, voire infantile.

Entre l'écriture et cette histoire dont je n'ai pas réellement compris le sens et où il ne se passe pas grand chose, malgré le passage permanent d'un sujet à l'autre, j'ai eu beaucoup de mal à finir ce roman.
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Des rêves à tenir

J'ai pu découvrir cet ouvrage grâce à l'envoi du magazine Femina pour le coup de cœur du mois d'août. Je l'en remercie. Toutefois, ce n'est pas un coup de cœur pour moi.

J'ai bien aimé la fable utopiste qui ne couvre au final qu'un quart du livre au sujet d'un bâtiment qui accueille les migrants au cœur de la Méditerranée. Son capitaine dit qu'en accueillant des migrants à cœur ouvert, tout se passe bien car chacun est intégré dans l'ouvrage collectif et qu'aucune violence n'existe sur ce bateau. Je suis un peu sceptique sur ce point quand je lis dans les faits divers qu'un homme en a poignardé un autre car on lui a refusé l'accès d'une discothèque pour non port du masque...

Concernant le reste du roman, je reste un peu sur ma faim car je ne suis pas réceptive à la poésie et il y en a pas mal. De plus, je suis peut être passée à côté mais je ne vois pas ce qu'apporte le personnage de Job dans ce récit. Si l'auteur avait fait sans, cela aurait été pareil pour moi. Seulement le livre aurait moins de 100 pages contre 200 actuellement... D'autant que le lecteur ne sait pas grand chose au final sur ce personnage : qu'a t il fait durant 30 ans? Où est il allé? Pourquoi est il revenu?
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Maskime et les petites choses

Maskime( et non Maxime avec un bonbon dans la bouche) est un timide.







Il ne le dit pas clairement, notre petit, mais on le comprend bien, dans ses confidences. Il a toutefois une façon toute personnelle et poétique de l'exprimer.



Maskime a sa façon toute mignonne et encore enfantine de tourner autour du pot, comme l'on dit, d'aborder le monde qui l'entoure en s'établissement une philosophie des petites choses qui absorbent son attention.



Les petites choses sont moins impressionnantes, plus abordables aussi Maskime a t-il le temps de les observer et de les analyser le nez baisser.







Les petites choses formeront un chapelet d'éléments, un chemin de curiosités jusqu'à la destination finale de ses itinéraires systématiques.



De chapitre en chapitre, Maskime nous développe sa théorie qui emprunte aussi les chemins de l'imaginaire, un peu.



Du coup, sa réorganisation demande qu'il se pose pas mal de questions.



Il fait preuve du coup d'un esprit curieux.



Les petites choses.



Un scarabée, c'est tout petit.



Plus petit qu'une crotte d'éléphant du zoo.



Et ses petites choses, au scarabée, qu'est-ce que cela pourrait être?



Y a t-il plus petit?



Maskime est un petit rêveur qui risque de se faire bousculer si il ne lève pas le nez.



Pourquoi parlions-nous de l'éléphant du Zoo?



Et bien parce qu'il est là, droit devant lui et qu'il est très très gros.







Les deux vont papoter ( si si) et Maskime va sympathiser.



Mais bon s'estimera t-il fin prêt pour accepter une énorme chose dans son monde de petites choses?



Il est évident pour nous que l'éléphant cache quelque chose d'encore plus grand: le monde.



Il faut encore réfléchir et notre petit Maskime nous amuse dans ses stratégies.







Les auteurs ont là une façon très originale et amusante d'aborder la timidité avec les jeunes lecteurs.



Une fantaisie douce et délicate.
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Des rêves à tenir

Quand j'ai vu 《Des rêves à tenir》 sur la plaquette de présentation de la rentrée littéraire de Grasset, je n'ai pas pu m'empêcher de le demander. Je pense même avoir été la seule instagrammeuse à oser mettre en avant mon goût pour la pêche en mer pour le solliciter.

Il faut dire que je suis bretonne, et que tous les étés depuis mon enfance, je baigne dans la pose de casiers à homard, dans la remontée de petits filets et dans les longues heures d'attente à la canne. Alors un livre sur un groupe de pêcheurs et idéalistes qui veulent sauver la langouste, tout de suite, ça me parle !

J'ai été embarquée par ce livre. Il mêle tout à la fois les questions très modernes de la surpêche, de la destruction des fonds marins, de l'immigration qui s'échoue dans la méditerranée mais aussi des questions plus philosophiques de voyage, de croyances, de souvenirs. J'ai été habitée par ce livre que j'ai lu presque d'une traite, en une soirée, sans pouvoir m'arrêter. Je voulais savoir, savoir si les rêves allaient triompher. Si l'espoir suffisait. Si les souvenirs disparaissaient avec les hommes. C'est sans doute une lecture assez spécifique mais je crois qu'avec un peu d'imagination, chacun peut se croire dans le bar, accoudé à nos personnages, ou à bord de leur navire, à voguer vers ses promesses de changer le monde.

C'est un livre qui m'a fait rêver et voyager...
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Des rêves à tenir

Comment être au monde ? Ce roman tente d'y répondre. A travers différents personnages, nous voyons les chemins que chacun d'entre-eux choisit face à une situation donnée : partir, rester, disparaître ?

L'histoire d'amour n'est en fait pas l'important. L'important c'est l'écriture qui nous apporte l'odeur iodée des embruns.

A lire absolument.
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Des rêves à tenir

Un vrai grand roman ! Une histoire d'aujourd'hui et de toujours, les questions qui comptent (à quelle distance faut-il se tenir de ceux qu'on aime, de ce à quoi on croit, pour ne rien abîmer et pour les respecter ? A quelle distance les perd-on ?), des personnages tous singuliers, si divers, qu'on croit pourtant reconnaître et dont les silhouettes nous hantent, des scènes inoubliables, des éclats de rire, des envies de se lever pour enfin faire ce qu'il faut... et cette omniprésence de la pudeur, de l'attention aux petites choses (lisez aussi Maskime et les petites choses, du même auteur !), de la volonté têtue de ne pas donner dans la fadeur du prêt à penser !

Ne ratez pas ce livre.

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Maskime et les petites choses

Maskime n'aime pas les grandes choses. C'est effrayant. Alors il contemple la vie à une échelle de petites choses. Jusqu'à sa rencontre avec Barouf l'éléphant.



Très philosophique, ce roman jeunesse est une petite pépite de douceur. La vie peut être effrayante pour les enfants. Tout est si grand, si immense, pour des yeux qui veulent tout voir en intégralité. Ça peut donner le tournis. Sauf si quelqu'un de bienveillant est là pour nous accompagner ou pour nous faire voir les choses sous un autre angle. Il faut savoir tout regarder : les petites choses comme les grandes. Elles peuvent toutes nous faire grandir. C'est un beau texte, avec une belle mentalité.



Petit plus, les dessins, aux tons très apaisants, sont très joliment détaillés et apportent une vraie complémentarité au texte.
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Des rêves à tenir

Un journaliste vient rendree visite a jos et gwen pour un reportage sur leur engagement. le retour de job , parti du vilalge voila des deceniies a la recherhce d un certain dimitri , allégorie de l aventure, du destin et de l absolu.Deux eveenemnts viennet bousculer le quotidien tranquille de ces don quichotte des temps modernes notamment le detournement d un paquebot , en mediterranee , destiné a la casse par son capitaine. TOUS veulennt se rednre utile, partir en mer , trouver leur place sur cette nouvelle ile de fraternité, rebaptisee shame of europe. Voici un roman plein de grace dont le style s apparentrait presque a la litterature jeunesse si le personnage mysterieux d ejob n y apporterait sa touche de fantastique et de metaphysique. Job ecrit sa vie dans un carnet et au fur a a mesure que les pages se remplissent , ses membres disparaissent aux yeux du narrateur. Job est en train de devenir transparant, se pourrait il que cet effacement ait un lien avec l introuvable dimitri et le sens de la vie?
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Des rêves à tenir

J'ai apprécié cette lecture qui m'a bercé, m'a rappelé que le bonheur tient à de petites choses et qu'il suffit d'aimer pour s'aimer.





Il est court, se lit vite, il ne faut pas s'attendre à un grand suspence à des etourdissants rebondissements, c'est un roman dont on apprécie la beauté par son écriture et sa douce philosophie.
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