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Critiques de Nine Moati (28)
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Le fil de la vie

« Le fil de la vie » est celui tissé par une jeune fille juive à la fin des années 30, Elisa, ayant fuit précipitamment Vienne à la veille de l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne pour échapper aux arrestations. Echouée en France pour finalement s’ancrer à Marseille, on suit les aventures d’une jeune femme muée par la volonté d’aider les réfugiés qui, comme elle, affluent dans la cité phocéenne…

Ce simple résumé pourrait constituer une approche séduisante du roman. Mais la vérité est ailleurs, dans le style, la forme et la valeur intellectuelle… car à la fermeture de ce livre, la première question qui se pose est comment un éditeur peut publier une fiction aussi mauvaise ?

La force d’attraction du thème s’effiloche très vite. On croise des personnages monolithiques dénués de consistance psychologique ou marqués par les stéréotypes et les incohérences. L’auteur nous inflige une écriture aussi lourde qu’une enclume, qui marque au burin les sentiments et les tempéraments de ses personnages. C’est par ailleurs un roman constitué d’une trame indigente et décousue qui écrase de tout son poids un thème qui aurait mérité un meilleur traitement. Et d’ailleurs quel thème aborde-t-il ? Là où la quatrième de couverture suggère une fiction historique sur la résistance ou l’exil, l’auteur nous égare avec une éventuelle quête intime d’Elisa qui se révèle très aléatoire et superficielle.

Malgré les défauts majeurs de ce roman, on pourrait saluer la volonté de Nine Moati de mettre en lumière le rôle occupé par la ville de Marseille dans l’évacuation des juifs d’Europe vers l’Amérique, l’Afrique ou l’Asie, ou encore la protection apportée par les Turcs aux persécutés. Seulement c’est peine perdue, la narration transformant ces faits historiques souvent ignorés en une célébration de l’amitié des religions et des peuples grotesque. On se rend compte rapidement que Moati ne théorise pas, ne fait pas dans la dentelle intellectuelle.



« Le fil de la vie » appartient à ces romans qui vous font douter des vertus stimulantes et envoûtantes de la lecture. Si ces précédents romans sont de même facture, j’invite vivement madame Moati à déposer la plume et s’occuper de ses petits-enfants qu’elle embrasse chaleureusement à la fin de ce livre. Exagéré ? Non, car il est toujours agaçant de consacrer du temps à la lecture de très mauvais romans et d’en priver les bons livres.

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Les belles de Tunis

Une fresque familiale bon enfant qui présente surtout l'intérêt de nous plonger dans la société tunisienne et sa population cosmopolite sur un siècle ( d'environ 1850 à 1950). Une période qui a vu notamment la lutte d'influence auprès du Bey entre italiens, anglais et français, la reconnaissance par celui ci du protectorat français en 1881, l'arrivée des premiers colons, puis l'autonomie et l'indépendance. On y suit plus particulièrement la communauté juive de Tunis au travers de trois générations de femmes. Les familiers de l'histoire tunisienne et de la ville de Tunis y retrouveront d'une façon agréable la mémoire d'une époque passée.
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La valise de Mademoiselle Lucie

Nine Moati, dans son quinzième roman, nous fait vivre, à partir de l'époque d'avant guerre, la montée des tensions en Europe et à paris en particulier pour le peuple en général et les juifs en particulier !

La valise de mademoiselle Lucie accompagne le récit jusqu'à son épilogue .

Un roman historique sans dramaturgie excessive, tout en nous replaçant bien dans le contexte.

je l'ai lu avec plaisir.
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Les belles de Tunis

De tous les romans de Nine Moati, Les belles de Tunis est sans doute le plus fouillé, le plus riche, le plus poétique ; elle y dresse le portrait de 3 générations de femmes juives en Tunisie tout en décrivant avec justesse, humour et poésie, le contexte culturel, historique et politique. Un roman poignant, qu'on ne quitte qu'à regret.
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Les belles de Tunis

Me voilà à peine sortie d'un très beau voyage qui m'a fait découvrir un pan de l'histoire tunisienne, de 1850 à l'Indépendance...

Ce voyage, je l'ai effectué en suivant le fil de la vie de quatre générations d'une famille tunisoise : Nessim, le caïd du Bey, Myriam, sa nièce née dans le ghetto misérable, Maya et ensuite Marie...



J'ai beaucoup apprécié ce roman tant pour l'histoire des personnages que pour la description de Tunis, ville cosmopolite où catholiques, juifs, arabes et Français ont tous contribué à sa grande richesse historique, économique, culturelle et politique.



Séduit, le lecteur le sera à n'en pas douter par les personnages: Myriam de par son combat pour la scolarisation des enfants de la Hara, Maya, grâce à sa douceur et son ouverture d'esprit et Marie au travers de son histoire d'amour magnifique mais impossible avec Fouad, l'Indépendantiste. Ce sont des personnages forts, charismatiques et courageux que vous allez avoir beaucoup de mal à abandonner, une fois la dernière page achevée...



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Le fil de la vie

Nine Moati à choisi de mêler fiction et personnages et lieux réels pour nous livrer une vision moins connue des rafles anti-juives de la seconde guerre mondiale. Elisa, mi autrichienne, mi tunisienne doit prendre son destin en main après la déportation de son père et la disparition de sa mère. Recueillie par son oncle à Paris, elle croise de nombreux réfugiés et s'installe chez Maya et Aldo Enriquez. Lors du départ de son oncle en Autriche, elle s'exile vers Marseille en zone libre avec les Enriquez.



À Marseille, elle s'engage auprès de Varian Fry, un américain venu aider les intellectuels juifs à fuir la France. Toutes les amitiés qu'elles nouent partiront vers d'autres pays. À chaque fois, elle se retrouve seule et s'engage davantage dans l'action, notamment avec le vice consul turc, Necdet Kent.



Ce livre rend hommage aux étrangers comme Varian Fry ou Necdet Kent, personnages réels qui se sont engagés pour délivrer des visas aux juifs réfugiés à Marseille, ont personnellement accompagné ces personnes au-delà des frontières. L'auteur a recensé en fin de livre une petite biographie des personnages réels, une continuité qui permet de savoir ce qu'ils sont devenus.



Toutefois, je regrette que l'auteur ait associé au récit historiques des faits réels, une fiction souvent trop romantique sur la vie d'Elisa. C'est une jeune fille adorable et courageuse mais ses rêves de prince charmant, ses réactions puériles donnent un ton mièvre à cette histoire pourtant tragique. Le ton est léger, le récit souffre de trop de raccourcis, de répétitions et quelque fois d'incohérences ( comme la tentative de fuite de ce vieux philosophe Walter Benjamin. L'auteur insiste sur sa vieillesse et son incapacité pour annoncer ensuite qu'il meurt à 48 ans).



Le sujet est intéressant et l'auteur est très documenté mais je regrette que la fiction créée autour de ces évènements historiques soit aussi sentimentale et naïve.



A noter, aussi, la très jolie photo de couverture de cette édition.




Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La valise de Mademoiselle Lucie

Lu il y a un paquet d'année ;) Ce que j'avais particulièrement apprécié c'est la description que fait l'auteur de la montée du nazisme. Sans être un chef d'oeuvre il se laisse lire... Surtout qu'à l'époque je l'ai lu en Tunisie, il avait donc une saveur particulière...
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Les belles de Tunis

Lu et relu de nombreuses fois ! Pour se retremper dans la vie de la "Tunis" d'autrefois, une page d'histoire vraie à peine romancée.
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Une terrasse sur le Nil

Je n'ai pas été tout à fait séduite par ce roman car raconter 25 ans en 300 pages oblige à tout survoler. Les événements historiques (période importante pour l'Egypte qui se libère du colonialisme anglais) perdent de leur intensité et les personnages sont presque caricaturaux.
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La valise de Mademoiselle Lucie

Paris 1936 - Une belle amitié se développe au sein d'un groupe de réfugiés mais la guerre éclate, séparant les uns et les autres, chacun suivra sa propre destinée... Au fil des paragraphes, la romance s'entremêle à l'histoire. La gaité, les rires feront place aux inquiétudes, aux angoisses et aux pleurs...

J'ai beaucoup aimé ce livre émouvant et très bien écrit.

Merci à Mme Moati pour ces bons moments de lecture.

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Perla de mogador

J'ai aimé suivre l'évolution des personnages, surtout celle de Perla qui, malgré des moments d'abattement bien compréhensibles, trouve toujours le moyen de retomber sur ses pattes, et de faire en sorte que son appétit de vivre prenne le dessus.

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Une terrasse sur le Nil

Mon sentiment est mitigé quant à ce roman. J'ai apprécié qu'il démarre très vite, qu'il n'y ait pas de fioritures, que le style soit fluide, que Sultana soit attachante. J'ai aussi aimé que cela se déroule en Égypte. Cela m'a quelque peu changé des romans français ou anglo-saxons. Il m'a plu de suivre l'évolution des personnages, surtout celle de Sultana qui, malgré des moments d'abattement bien compréhensibles, trouve toujours le moyen de retomber sur ses pattes, et de faire en sorte que son appétit de vivre prenne le dessus.



Cependant, certaines choses m'ont déplu. J'ai trouvé que l'intrigue se basait sur des éléments un peu faciles. Le «secret» de Raoul évoque de très mauvais romans à l'eau de rose. D'autre part, l'auteur fait attendre le lecteur bien trop longtemps avant de le dévoiler. J'espérais qu'il ne s'agissait pas de ce que j'avais deviné presque tout de suite... Malheureusement, c'était bien cela. Cela a rendu l'attente imposée par l'auteur d'autant plus dérisoire. Attendre pour découvrir un faux mystère... quelle chance!

D'autre part, la façon dont Sultana découvre le secret est un peu rocambolesque.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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La valise de Mademoiselle Lucie

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui raconte le destin de plusieurs femmes au cours de la seconde guerre mondiale. Je me suis laissée emporter et j'ai tremblé avec les personnages lors de l'avancée du nazisme. C'est un livre qui se lit vite, bien écrit. J'ai aimé ce moment avec Maya, Aldo et leur fille Lucie, Bella et sa fille Sarah, Zézette, Hannah, et Jeanne. J'ai tremblé pour elles, sourit et aimé avec elles, j'ai pleuré un peu aussi. Un roman plein d'émotions.
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Une terrasse sur le Nil

L’histoire en elle-même ne m’a pas passionnée, je l’avoue. Par contre, j’ai adoré le personnage de Sultana et son évolution au fil des pages. On passe tout de même plus de vingt ans à ses côtés, alors autant s’attacher à elle, non ? Sur 302 pages, ça peut paraître juste, mais les éléments importants sont là. La psychologie de Sultana est montrée tout en finesse. On sent les changements subtils qui s’opèrent en elle, à travers ses émotions. On la voit s’épanouir, tenter de faire son chemin, d’être heureuse. Parfois, elle pense que c’est impossible, puis elle fait preuve d’une détermination et d’un courage sans failles. C’est un personnage entier, qui doit se trouver, car elle ne connaît pas ses origines. Elle passe aussi de la pauvreté à la richesse en un claquement de doigt, s’y adapte sans perdre sa générosité et son humilité. Bref, Sultana, c’est la pépite de ce roman ❤



J’ai bien aimé les autres personnages, avec un attachement particulier pour la maman de Raoul, parce qu’ils ont tous leur part d’ombre. Souvent, dans les romans, il y a des gentils, des méchants, mais là, pas du tout. Tous sont décrits autant avec leurs qualités qu’avec leurs défauts. C’est peut-être l’avantage d’un narrateur omniscient ? (D’ailleurs, vous êtes plutôt narrateur à la première ou à la troisième personne ?)



Autre élément plaisant : l’invitation au voyage. Les descriptions des couleurs, des odeurs, des goûts, des tissus sont maîtrisées, jamais trop nombreuses (je n’aime pas les trop longues descriptions…) et nous envoûtent. Durant tout le récit, j’ai eu envie d’aller en Égypte, de découvrir ce pays si riche culturellement. Si différent du mien, aussi.



Parlant de culture, c’est un aspect essentiel du roman, tout comme l’Histoire. En effet, avec les informations que je vous ai données, vous vous doutez bien que nous traversons la Seconde Guerre mondiale dans le récit. On entend souvent parler des mêmes pays, notamment l’Allemagne et la France, donc j’apprécie les lectures qui me montrent les conséquences de cette guerre dans d’autres pays. Ici, c’est donc l’Égypte. Nine Moati nous explique tous les changements opérés dans le pays (et dans les pays voisins). Il faut savoir que les différents groupes religieux se côtoyaient sans anicroches. Vous vous en doutez, la guerre, antisémitisme ont changé cela. On observe également les coutumes culturelles, la mentalité égyptienne de l’époque, parfois troublantes, mais permettant de réfléchir et de comparer nos points de vue. Une immersion totale parmi la bourgeoisie égyptienne (mais pas que). Dont la vie n’est pas entièrement rose…
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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La valise de Mademoiselle Lucie

Où l'on suit le destin de femmes, voisines, déracinées, qui mettent en commun et en harmonie leurs différences. C'est vrai, le scénario est assez banal : tout commence bien, dans les années 30, puis tout se complique pendant la guerre, et enfin la vie reprend après. Ne vous attendez-pas à une analyse poussée psychologique, mais vous vous régalerez de ces portrait brossés à grands coups de pinceaux, aux couleurs bien choisies. L'après-guerre est un peu trop rapidement raconté à mon goût ; On dirait que Mme Moati voulait arriver rapidement à la fin, d'ailleurs assez prévisible. C'est le seul bémol à mon goût.



Alors, faut-il le lire ? Oui, c'est parfait si vous cherchez un moment de détente un peu émouvant pendant vos vacances. C'est plutôt un roman pour les femmes, voire pour les mamans qui réussiront à s'y plonger même si leur progéniture ne leur offre par un silence parfait...
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Mon enfant, ma mère

Nine Moati a écrit ici un très joli roman sur un thème que j'affectionne tout particulièrement : celui de la relation entre l'enfant et la mère. Ma PAL contient encore trois titres sur le sujet ! Et je ne saurais trop vous conseiller le magnifique roman autobiographique d'Albert Cohen, le livre de ma mère, qui est un de mes livres préférés.

C'est en donnant naissance à sa propre fille que Nine Moati replonge dans une époque lointaine, au moment du décès de sa mère qui l'a bouleversée. le passé et le présent s'entremêlent au fil des pages : le souvenir de la chaleur de cette mère tunisienne aimante vient rétablir l'équilibre brisé par sa mort. de très jolis passages ponctuent l'oeuvre, comme cette visite de Nine au cimetière où est enterrée sa mère, visite durant laquelle elle regrette de voir sa tombe à l'abandon et privée de fleurs.

Un roman autobiographique (le premier de Nine Moati) émouvant, triste, mais tellement beau…


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Mon enfant, ma mère

C'est dans le paradis perdu de son enfance que Nine Moati nous invite, un paradis sur lequel régnait sa mère, à qui elle vouait un amour absolu.

Mais, dans cette Tunisie parfumée de menthe et de jasmin, le bonheur prend fin brutalement. La mère de Nine Moati disparaît au moment même où le pays devient indépendant. La jeune fille d'alors décide de quitter les lieux de son enfance pour rejoindre Paris. Bien des années plus tard, quand Nine à son tour va donner la vie, le temps pour elle s'abolit : " Man, j'ai l'impression que je suis toi enceinte de moi.

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Le fil de la vie



Le sujet est intéressant et l'auteur est très documenté mais je regrette que la fiction créée autour de ces évènements historiques soit aussi sentimentale et naïve.

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Le fil de la vie

Quel gâchis ! Il y avait de là de quoi écrire un grand livre, si un vrai écrivain s' était emparé du thème ! Un style (?) déplorable, quelques fautes d' orthographe, des incohérences, de la mièvrerie qui édulcore le propos de l' auteur. Je suis très déçu et j' ai l' impression d' avoir vraiment perdu mon temps à lire cet ouvrage.
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La Maison aux Mirages

Voilà un magnifique roman que j'ai dévoré en quelques jours tellement que j'étais absorbée.

C'est l'histoire de Lucie, qui gère avec sa mère Marie une entreprise de prêt à porter avec des boutiques dans les quartiers chics de Paris, en province et à l'étranger. Mais des gros concurrents ont fait surface et les magasins sont désertés par les clients qui préfèrent payés moins cher que d'acheter les habits confectionnés au Sentier.

Du coup, Lucie est à Bombay et un fournisseur qui lui proposerait de la marchandises moins cher l'accueille. Lors de la visite de l'usine, Lucie s'évanouit et se retrouve à l'hôpital. Une gentille infirmière lui conseille de se reposer et de laisser un peu le travail de côté. Elle lui propose de rencontrer sa tante qui vit à Cochin dans le Sud de l'Inde.

Arrivé à Cochin dans son hôtel "Malabar", elle rencontre aussitôt Rachel la tante de l'infirmière. Elles s'adorent tout de suite et Rachel lui confit les clés d'une maison, et lui demande si ça de lui dérangerait pas de voir ce qu'il se passe là-bas. Lucie s'y rends, c'est une propriété où la nature à repris ses droits, mais qui cache un petit palais, une villa de 2 étages accompagnée de plusieurs minis villas. Voici la "maison aux mirages". Après avoir appris par une dame qui vit sur la lagune, que la maison appartient à la famille de Rachel, Lucie décide de faire venir Rachel dans cette propriété après des décennies d'absence, après quelques refus, elle ose franchir le portail et prirent toutes les deux l'habitude de s'installer à la véranda à discuter des journées entières. Quand elles n'étaient ni à l'hôtel de Lucie, ni sur cette véranda, les deux femmes se promènent dans l'ancien quartier juif de Cochin déserté après l'expatriation volontaire des juifs pour Israël.

Au fur et à mesure des discussions entre les femmes, on retourne dans le passé et l'on retrouve le passé de Rachel : ses parents et leur rencontre, elle et ses 3 soeurs, son enfance heureuse, son père médecin, l'extravagance des fêtes organisées par la mère de Rachel, puis quand vient le temps des amours pour les filles ou l'envie de liberté on découvre la déchéance de la famille, l'alcoolisme de la mère, les neveux et nièces .... Mais les soeurs resteront toujours souder et en contact.

En même temps, on retrouve l'histoire de famille de Lucie également d'origine juive mais du Magreb contrairement aux juifs de Cochin qui sont originaires d'Espagne.

Quelques fois on revient au temps présent quand notamment la mère de Lucie demande des nouvelles de sa fille qui pousse de plus en plus l'échéance pour rentrer à Paris.

Deux histoires de famille différentes, mais dont l'origine religieuse les lient quelque part. On découvre aussi la communauté juive de Cochin même si la famille de Rachel ne pratiquait pas beaucoup la religion.

Un superbe roman que je conseille vivement.
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