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Citations de Nisargadatta Maharaj (484)


Nisargadatta Maharaj
L'imprévu est certain d'arriver, alors que ce qui est attendu pourrait ne jamais survenir.
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M: Détachez-vous de tout ce qui agite votre mental. Renoncez à ce qui trouble sa paix. Si vous voulez la paix, méritez-la.
Q: Tout le monde, assurément, mérite la paix.
M: Seuls la méritent ceux qui ne la troublent pas.
Q: En quoi est-ce que je trouble la paix ?
M: En étant l’esclave de vos désirs et de vos craintes.
Q: Même quand ils sont justifiés ?
M: Les réactions émotionnelles nées de l’ignorance ou de la distraction ne sont jamais justifiées. Recherchez un esprit clair et un cœur clair. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’une calme vigilance, de plonger dans votre nature réelle. C’est la seule voie vers la paix.
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« Qui suis-je ? Comment se fait-il que je sois né ? D’où vient cet univers qui m’entoure ? Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui est transitoire ? »
Nul souvenir ne persistera si vous ne leur attachez aucun intérêt ; c’est l’attachement émotionnel qui perpétue l’esclavage. Vous êtes toujours à la recherche du plaisir, à vouloir éviter la souffrance, toujours à la poursuite de la paix et du bonheur. Ne voyez-vous pas que c’est la quête même du bonheur qui vous rend misérable. Essayez l’autre voie : indifférent à la souffrance et au plaisir, ne demandant rien, ne refusant rien, donnez une totale attention au plan où le « je suis » est intemporellement présent. Très vite, vous réaliserez que la paix et le bonheur sont inhérents à votre nature, et que les perturbations viennent du fait que vous les recherchez au travers de certaines filières. Evitez les perturbations, c’est tout. Il est inutile de chercher ; vous ne chercheriez pas ce que vous avez déjà. Vous êtes Dieu, la réalité suprême.
Pour commencer, faites-moi confiance, ayez confiance en votre maitre. Cela vous permettra de faire le premier pas et puis votre confiance trouvera sa justification dans votre propre expérience. Dans la vie la confiance de départ est essentielle à toute démarche. Sans elle on fait peu de choses. Toute entreprise est un acte de confiance. Même manger votre pain quotidien est un acte de confiance. En vous souvenant de tout ce que je vous ai dit, vous réussirez en tout. Je vous le répète à nouveau : vous êtes la réalité omniprésente, transcendant tout. Conduisez-vous en conséquence : pensez, sentez, agissez en harmonie avec le tout, et très vite l’expérience réelle de ce que je vous dis se fera jour en vous. Aucun effort n’est nécessaire.
Ayez la foi, prenez appui sur elle. Je vous en prie, rendez-vous compte que je n’attend rien de vous. Je parle dans votre intérêt. Parce que vous vous aimez par-dessus tout, vous voulez pour vous-même la sécurité et le bonheur. N’en ayez pas honte, ne le niez pas. Il est naturel et bon que vous vous aimiez. Mais il faudrait que vous sachiez exactement ce que vous aimez. Ce n’est pas le corps, c’est la vie que vous aimez : percevoir, sentir, penser, agir, aimer lutter ; cette vie qui est tout. Réalisez-là dans sa totalité, au-delà de toute division et de toute limitation, et tous vos désirs se fondront en elle car le plus grand contient le plus petit.
Trouvez-vous donc, parce qu’en vous trouvant, vous trouvez tout. Tout le monde est heureux d’exister, mais peu en savent la plénitude. Vous parviendrez à la connaitre en demeurant dans l’esprit, dans le « je suis, je sais, j’aime », avec la volonté de pénétrer le sens le plus profond de ces mots.
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Quand vous ne demandez rien, ni au monde, ni à Dieu, quand vous ne désirez rien, ne cherchez rien, l'État Suprême vient à vous, sans que vous l'ayez invité ni attendu.
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Vous ne savez pas ce que vous êtes. Ce que vous pensez que vous êtes ne cesse de changer, sans votre autorisation ni votre connaissance. Alors comment vos émotions et vos promesses peuvent-elles rester inchangées ?
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Tenez-vous fermement dans la présence du « je suis». C’est le commencement et aussi la fin de toute entreprise.(...)Sans « je suis » il n’y a rien. Toute connaissance concerne « je suis ». Les idées fausses au sujet de ce « je suis » conduisent à l’esclavage, la connaissance juste conduit à la liberté et au bonheur. (...) Qu’aimez-vous actuellement ? Le « je suis ». Donnez-lui votre cœur et votre esprit, ne pensez à rien d’autre. Quand ceci est sans effort et naturel, c’est le plus haut des états. Dans cet état l’amour- même est à la fois l’amant et l’être aimé. (...) Dans tous les rôles où je peux apparaitre, dans toutes les taches que je peux accomplir, je reste ce que je suis ― le ≪ je suis ≫ immuable, inébranlable, indépendant. Ma nature est telle que tout se résume dans la joie.
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Au lieu de chercher ce que vous n'avez pas, trouvez ce que vous n'avez jamais perdu.
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Le mental crée l’abîme, le cœur le traverse.
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L’Absolu est !… Pour vous en donner une idée, considérez une région de l’Inde où vous n’êtes jamais allé, si on vous la décrit cela ne demeurera pour vous qu’une description, quelque chose d’imaginé. La conscience universelle, l’être, est tout ce qui peut être vu. La conscience universelle se manifeste en tant que phénomène, ce phénomène est cette forme limitée se croyant indépendante et ne l’étant pas. Le phénoménal n’est que manifestation de la conscience, tant qu’elle n’est pas manifestée la conscience est partout immanente.
Si vous pensez avoir compris, vous êtes dans l’erreur. Tout ce qui est susceptible d’être connu n’est pas la vérité. Le corps est construit à partir des cinq éléments et il se comporte d’après les combinaisons et proportions des cinq éléments qui le composent. Tant que vous demeurez identifié à l’essence de ces cinq éléments il vous est impossible de comprendre parce que ce qui s’efforce de comprendre n’est qu’une pseudo-identité. Le principal obstacle à la compréhension est le concept « Je suis une personne », ensuite la conviction qu’un concept, quel qu’il soit, puisse correspondre à la vérité.
C’est seulement lorsqu’est compris en profondeur, avec une grande conviction, qu’il n’y a pas de personne, pas d’individu, et que tout ce qui arrive n’est que le programme de travail de la conscience – un pur fonctionnement, sans entité qui en soit cause, sans entité qui en souffre – c’est seulement alors que la désidentification peut avoir lieu. En dehors de cela il ne se produit que des malentendus. Tant que vous n’aurez pas résolu l’énigme de « celui qui pense avoir compris », vous n’atteindrez pas la réelle compréhension. Est-ce que je m’identifie à la sécrétion qui sort de mon nez quand je me mouche ? La sécrétion qui est à l’origine de ma conception est-elle différente?
Je ne suis ni la matière à partir de laquelle ce corps s’est formé, ni la conscience immanente dans cette matière.
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A un moment donné, mon sentiment d’être n’était pas présent. J’en suis venu à connaître l’apparition du sentiment d’être. Je suis son témoin. La transition de l’état de non-être à l’état présent de connaître est en elle-même un miracle. Comment cette transition a eu lieu, c’est tout ce que j’ai vu. Cette transition s’applique à chaque être vivant. Mais rare est celui doté d’une forme humaine, qui connaît le secret de comment cela arrive.
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La naissance de chaque être vivant est l’apparition de l’état de veille, du sommeil et du sens d’être. Ceux qui ne peuvent pas comprendre ou accepter cette simple vérité sur leur origine vont d’un endroit à l’autre, en quête de connaissance. Ils imaginent des choses et tracent leurs propres destins ; et ils souffrent, en conséquence.
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Par le passé, il y a eu des centaines de guerre, y compris deux guerres mondiales. Avez-vous déjà vu la paix dans ce monde ? La lutte n’est pas seulement entre deux pays, elle est à l’intérieur de chaque pays, à l’intérieur de chaque personne.
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Tout vous viendra en chemin. Faites d’abord le premier pas.
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Le premier but de la méditation est de devenir conscient de notre vie intérieure et de nous la rendre familière. Le but ultime est d’atteindre la source de la vie et, de la conscience.
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La rivière de la vie coule entre les rives de la souffrance et du plaisir. Il n’y a de problème que si le mental refuse de couler avec la vie et reste cloué aux rives. Ce que j’entends par couler avec la vie, c’est l’acceptation, laisser venir ce qui vient et laisser aller ce qui va. Ne désirez pas, n’ayez pas peur, observez le présent tel qu’il est et quand il arrive, car vous n’êtes pas ce qui arrive, mais celui à qui il arrive. Et au fond, vous n’êtes même pas l’observateur. Vous êtes la potentialité ultime dont la conscience qui embrasse tout est la manifestation et l’expression.
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Connaître le soi comme la seule réalité et tout le reste comme temporel et transitoire, c’est la liberté, la paix et la joie.
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Ne pas perdre de vue votre véritable identité, c’est la méditation. Votre identité corporelle ne devrait occuper aucune place dans votre foi. Quand vous reconnaîtrez votre conscience comme le dieu de tous les dieux, vous vous trouverez aussi infini et illimité.
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Mon sentiment d’être, toutefois, doit disparaître un jour. A quoi sert tout cela ? Le sentiment d’être est apparu à partir d’un état de non-être. Si j’en étais conscient, je n’aurais pas permis au sentiment d’être d’apparaître. J’aurais gardé mes distances. Mais, sans que je le sache, il est apparu. Je dois connaître le pourquoi et le comment.
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Vous êtes Dieu, mais vous ne le savez pas.
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Q: Mais alors que suis-je ?

M: Il vous suffit de savoir ce que vous n’êtes pas. Vous n’avez pas besoin de savoir ce que vous êtes. Car tant que connaissance signifie description en fonction de ce qui est déjà connu,perceptions ou concepts, il ne peut y avoir connaissance de soi, car ce que vous êtes ne peut être décrit que comme une négation de tout. Tout ce que vous pouvez dire c’est Je ne suis pas ceci, je ne suis pas cela vous ne pouvez raisonnablement dire : « Voilà ce que je suis ». Cela n’a tout simplement aucun sens. Ce que vous pouvez désigner par « ceci » ou « cela » ne peut pas être vous. Pas plus que vous ne pouvez être « quelque chose d’autre ». Vous n’êtes rien d’imaginable.Cependant, sans vous, il ne peut y avoir ni perception ni imagination. Vous observez votre cœur sentir, votre mental penser, votre corps agir; le fait même de percevoir montre que vous n’êtes pas ce que vous percevez. Peut-il y avoir expérience ou perception sans vous ? Une expérience «doit appartenir à » Quelqu’un doit venir la réclamer comme sienne. Sans l’expérimentateur, l’expérience n’a pas de réalité. C’est l’expérimentateur qui donne sa réalité à l’expérience. De quelle valeur serait pour vous une expérience que vous ne pourriez pas avoir ?
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