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Citations de Octavio Paz (560)


Octavio Paz
Je prévois un homme soleil et une femme lune. Lui libre de son pouvoir, elle de son esclavage.
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Octavio Paz
Mérite ce que tu rêves.
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Soleil


Soleil lion du ciel
toi qui la regardes
regarde-moi
Idole qui ne regarde personne
regarde-nous
Le ciel tourne et change et reste identique
où es-tu?
Je suis seul face au soleil et aux gens
tu étais corps tu fus lumière tu n’es rien
Un jour je te rencontrerai dans un autre soleil

***

Sol león del cielo
tú que la miras
mírame
Idolo que a nadie miras
miranos
El cielo gira y cambia y es idéntico
¿dónde estás?
Yo estoy solo frente al sol y la gente
tú eras cuerpo fuiste luz no eres nada
Un día te encontraré en otro sol
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Octavio Paz
Contre le silence et le vacarme, j'invente la parole, liberté qui s'invente elle-même et m'invente chaque jour.
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L'art et la poésie de notre temps vivent de modernité, mais en meurent aussi bien.
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Les uns et les autres pratiquèrent avec le même enthousiasme ce qu'on pourrait appeler l'esthétique de la surprise.
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La modernité est une tradition polémique et qui écarte la tradition régnante, quelle que soit celle-ci; mais elle ne l'écarte que pour céder, un instant après, la place à une autre tradition qui, à son tour, est une autre manifestation momentanée de l'actualité.
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Tradition hétérogène ou de l'hétérogène, la modernité est condamnée à la pluralité : la tradition ancienne était toujours la même, la moderne est sans fin différente
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Ce système américain ne veut considérer que la partie positive de la réalité. Dès l’enfance, les hommes et les femmes sont soumis à un inexorable processus d’adaptation ; certains principes, enfermés dans des formules brèves, sont repris sans trêve par la presse, la radio, les églises, les écoles et ces êtres débonnaires et sinistres que sont les mères et les épouses américaines. Prisonniers dans ces schémas, comme la plante dans son pot qui l’étouffe, l’homme et la femme ne sauraient se développer et mûrir. De semblables conditions doivent fatalement provoquer les révoltes individuelles les plus violentes. La spontanéité se venge de mille façons, subtiles ou terribles. Le masque bienveillant et poli, désert aussi, qu’on substitue à la mobilité dramatique du visage humain, et le sourire qui le fige presque douloureusement, montrent jusqu’à quel point l’intimité peut être dévastée par l’aride victoire des principes sur les instincts. Le sadisme sous-jacent, qu’on trouve dans presque toutes les formes de relations de la société américaine, n’est peut-être finalement qu’une manière d’échapper à la pétrification qu’impose la morale de la pureté ascétique. De même, les religions nouvelles, les sectes, ou l’ivresse qui libère et ouvre les portes de « la vie ». On est surpris par la signification presque physiologique et destructive de ce mot. Vivre veut dire : se dépasser, rompre les normes, aller jusqu’au bout (de quoi ?), « trouver de nouvelles sensations ». Faire l’amour est une « expérience » (et par là même, unilatérale et frustrée).
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VI
Je te parlerai un langage de pierre
(tu réponds avec un monosyllabe vert)
Je te parlerai un langage de neige
(tu réponds avec un éventail d’abeilles)
Je te parlerai un langage d’eau
(tu réponds avec une pirogue d’éclairs)
Je te parlerai un langage de sang
(tu réponds avec une tour d’oiseaux)


/ Traduction: Claude Esteban – Roger Cailloix – Jean-Claude Masson
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V
J’entre par tes yeux
par ma bouche tu sors
Tu dors dans mon sang
sur ton front je m’éveille
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IV
Parle écoute réponds-moi
ce que dit le tonnerre
la forêt le comprend


/ Traduction * Claude Esteban * Roger Cailloix * Jean-Claude Masson
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III
Odeur véhémence multiple
corps aux nombreuses mains
Sur une tige invisible
une seule blancheur


/ Traduction * Claude Esteban * Roger Cailloix * Jean-Claude Masson
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II
Comme le bois dans son lit de feuilles
tu dors dans ton lit de pluie
chantes dans ton lit de vent
embrasses dans ton lit d’étincelles


/ Traduction * Claude Esteban * Roger Cailloix * Jean-Claude Masson
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I
Noir le ciel
Jaune la terre
Le coq déchire la nuit
L’eau se lève et demande l’heure
Le vent se lève et te demande
Passe un cheval blanc


/ Traduction * Claude Esteban * Roger Cailloix * Jean-Claude Masson
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“sexe, érotisme, amour sont les aspects du même phénomène, des manifestations de ce que nous appelons la vie. Le plus ancien des trois, le plus considérable et fondamental est le sexe. C’est la source première. L’érotisme et l’amour sont des formes dérivées de l’instinct sexuel : cristallisations, sublimations, perversions et condensations qui transforment la sexualité et la rend, bien des fois, inconnaissable. ”
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Le Mexicain ne veut être ni indien, ni espagnol. Il ne veut pas non plus descendre d'eux. Il les nie... Il est fils du néant. C'est en lui-même qu'il commence.
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Les cormorans
sur une mare de lumière
pêchent leurs ombres.
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(...) Cet après-midi sur un pont
je vis le soleil entrer dans le fleuve
Tout était en flammes
brûlaient les statues les maisons les portiques
Dans le jardin des grappes de femmes
lingots de lumière liquide
fraîcheur de vaisselles solaires
L'allée des peupliers un feuillage d'étincelles
l'eau horizontale immobile
sous les cieux et les mondes incendiés (...)
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Complémentaires

En mon corps tu cherches la colline,
son soleil enterré dans le bois.
En ton corps je cherche la barque
au milieu de la nuit perdue"
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