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Critiques de Olga Lossky (32)
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Risque zéro

Roman / dystopie, ce livre nous présente des mondes très différents. Bien structuré, avec des personnages originaux et attachants, il devient au fil des pages très prenant.

L'auteure a imaginé un monde plutôt réaliste au vu des inventions et des technologies déjà disponibles aujourd'hui (en pariant sur le développement commercial des voitures autonomes, qui fait encore débat pour le moment).

L'intrigue nous emmène à Paris, en 2040, au coeur d'une famille moderne, secouée par la garde à vue de la mère, Agnès, infirmière dévouée dans un hôpital où la médecine pratiquée n'inclut pas toutes les nouvelles technologies.

Pendant une opération, une patiente est décédée alors qu'Agnès était présente, et une enquête judiciaire est ouverte. Le mari d'Agnès, lui, travaille dans une société qui développe capteurs, jeux vidéo, immeubles, maisons de retraite sécurisées ... Une dystopie à découvrir
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La révolution des cierges

Emprunté samedi 24 février 2024 à la Bibliothèque Forney- Paris



***Lecture très intéressante mêlant l'histoire de la Russie et le monde créatif , traditionnel des icones !



Depuis 2 mois, en sus de la Bibliothèque spécialisée Buffon (* métiers du Livre), je vais aussi travailler à la Bibliothèque Forney spécialisée en Beaux arts, Arts décoratifs, Techniques & Artisanats.



Lieu qui propose un secteur mêlant " Littérature & Beaux-Arts...C'est dans cet espace que j'ai eu la bonne surprise de découvrir cette auteure d'origine russe et ce roman édité il y a déjà plus de 10 ans ( 2010)



Ce roman offrait de m'immerger à la fois dans le monde des peintres et dessinateurs d'icônes et dans un même temps au sein de l'histoire de la Russie à partir de la Révolution de 1917 !



Une vieille dame d'origine russe déniche et acquiert, chez un antiquaire parisien, une superbe icône, qu'elle souhaite offrir à l'occasion d'un mariage. Bien que non vernis ( donc plus fragile) elle ne résiste pas, et de plus, pense aussitôt à l'épouse du prêtre de sa paroisse qui pourra faire ce dernier travail de protection...de cette extraordinaire icône...Et nous voilà " embarqués", transportés dans la tumultueuse Russie de 1917....



La vie du protagoniste principal, le Père Grégoire, "Alliocha" , dans son ancienne vie, ayant perdu très brutalement son père adoré, a fugué, quitté tout jeune , sa famille, frère et mère. Il a erré sans fin ,ne rêvant que de mourir, jusqu'à être recueilli dans un monastère et son " directeur", le prend sous son aile...lui choisit son nouveau nom monastique de

" Père Grégoire " !



Dans les premiers temps, il rechignera à dessiner alors que c'était sa passion première, exclusive.Le temps passant et atténuant son désespoir, il s'y remit, et s'investira dans la fabrication des icônes du monastère !



Comme on peut le déduire, il n'est pas rentré dans ce monastère par vocation, mais par désespérance...il finira par y trouver une vraie place grâce à ses dons artistiques et à la création des icônes, qu'il parfait !



En parallèle, on suit les soubresauts de l'histoire de son pays, la Russie, traversant avec la Révolution de 17, la chute du tsar, et vivant un temps d'Espérance très vite envolé, les pires atrocités ressurgissant avec les Bolcheviks...simplement le camp des bourreaux et des victimes, s'inverse....



Plus aucun respect pour les moines et les monastères, qui pourtant continuent comme ils peuvent à nourrir la population affamée !

Tout s'est renversé, mais la faim, la misère, la violence, la cruauté sont toujours omniprésentes, simplement changeant de cases et de groupes sociaux...



En plus de la vie quotidienne du Père Grégoire, on suit celle d'une femme du peuple, Nadedja Ignatievna, très croyante, se battant comme une lionne pour nourrir sa famille: son mari, fils cadet, (l'aîné étant parti se battre,) ses 2 filles adultes et une petite dernière...,Sophie !



Les moments de réconfortde Nadejda, elle les trouve à l'église, à prier et contempler la beauté des icônes, instants trop brefs qui lui redonnent quelque courage..afin de tenir bon pour les siens et préparer au mieux le retour de son fils aîné, qu'elle espère vivant !



"La demi- heure de répit tirait à sa fin.Nadejda Ignatievna était bien consciente que ces instants de paix qu'elle s'octroyait étaient une folie, comme si elle avait mis chaque jour un rouble de côté en vue de s'acheter un diamant en sautoir, alors qu'il n' y avait plus de quoi mettre un bout de lard dans la soupe pour lui donner des yeux. Elle savait ce que Gochka pensait de ses escapades à l'église. Il lui reprochait de perdre son temps, de gaspiller du linge à frotter et des trousseaux à repriser.Oui elle mangeait ces minutes d'oisiveté sur le dos de ses enfants. Et cependant elle n'avait pas la force d'y renoncer. Ces moments passés dans l'église, à regarder les icônes et écouter la psalmodie des moines, remettait tout en place.Elle y trouvait presque du courage.Une fois franchi le seuil de l'église, la vie reprendrait son rythme de tambour infernal. "



Grâce à cette narration, rencontré l'un des noms parmi les plus prestigieux dans L Histoire des icônes : Andreï ROUBLEV moine et très célèbre peintre d'icônes du XVe siècle!





**** voir lien pour Andreï ROUBLEV

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Roublev







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Risque zéro

Nous sommes au milieu du XXIe siècle. La recherche a progressé et chaque patient a désormais la possibilité de souscrire au programme Providence dont le principal avantage, via la «plume d’ange» injectée sous la peau, est de recueillir en temps réel les informations sur l’état physique et pouvoir ainsi minimiser les risques. Tous les membres de la famille Carmini en sont équipés. Il faut dire que Victorien est l’un des architectes du système, chargé de la promotion du programme via le développement de jeux électroniques sensibilisant la population aux risques encourus.

Agnès, son épouse, est infirmière et prend quelquefois en charge des patients équipés de cette puce. Comme cette nuit où «ils s’étaient retrouvés autour d’une rate éclatée suite à une chute du deuxième étage». Un événement imprévisible par définition, mais qui va toutefois entraîner une enquête après le décès du patient. Akim Benarka, le chirurgien et Agnès se retrouvent en garde à vue, le temps de vérifier si leur prise en charge s’est effectuée dans les règles de l’art.

Entre les murs de sa cellule, elle va se repasser le fil des événements. Se dire qu’ils auraient pu s’acharner encore davantage, que Akim est peut-être parti trop vite pour une autre intervention, avant de se persuader que de toute manière, il était impossible de sauver le patient.

Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Victorien et son fils Ancelin sont entrés à son insu «en relation avec elle». Ils se sont en effet rassurés sur son état physique en consultant toutes les données que sa puce continuait d’émettre. Avant que Victorien n’imagine de profiter de cette expérience pour «sensibiliser le grand public sur la réalité d’une garde à vue vécue par une innocente.»

Agnès est finalement relâchée, mais les médias se sont emparés de l’affaire, pointant une faille du système Providence «incapable d’assurer à ses abonnés une prise en charge spécifique en cas d’urgence.»

Du coup, c’est le branle-bas de combat dans la société qui prévoyait d’assurer des millions de personnes supplémentaires.

Et c’est aussi à ce moment que le roman d’Olga Lossky va encore croître en intensité. Car de part et d’autre vient le temps des questions, des remises en cause. Jusqu’où le système entrave-t-il la liberté? Les réfractaires au système – parmi lesquels l’arrière-grand-père refusant tout système, même après avoir été retrouvé au pied de l’arbre duquel il a chuté – sont aussi convaincants.

Pour faire une pause digitale, Agnès décide de suivre Akim en Afrique du Sud où il a ouvert un dispensaire. C’est là que l’épilogue de ce passionnant roman va vous happer. C’est là que les questions vitales vont prendre tout leur sens. C’est là qu’elle va sortir définitivement de sa zone de confort. C’est là que toutes les certitudes vont voler en éclat. C’est là qu’Olga Lossky réussit son coup.
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Le revers de la médaille

Ce sont quelques mots lus en quatrième de couverture qui ont attitré mon attention sur cet ouvrage : artiste, hongrois et Budapest. Avec ces trois mots seulement, je savais d'avance que ce livre ne pouvait que me plaire et je ne me suis pas trompée. J'étais alors loin de m'imaginer toute l'horreur avec l'étendue historique qui est omniprésente allait me bouleverser à ce point mais il s'y trouve derrière tellement de choses merveilleuses que je ressors enthousiasmée par cette découverte. Je me retrouve aussi complètement désarmée car, tel l'artiste de cet ouvrage qui tend à la perfection sans jamais y parvenir, ne parvenant pas à introduire tout le sens de la vie dans ses œuvres, je sais que quoi que je puisse écrire, je n'arriverai pas à complètement décrire l'émotion que j'ai ressentie au fil de ma lecture. Que peuvent faire les mots ? Énormément, nous sommes tous d'accord là-dessus et bien, pour Pal, nottre jeune homme hongrois plein de fougue étudiant à l'école des Beaux-Arts, le modelage, le dessin et plus tard la réalisation de médailles est la même chose ! Rendre la vie plus supportable, réussir à capter l'instant afin, non pas de les figer à jamais mais au contraire, pour que l'on n'oublie jamais ces visages ! Obligé de fuir la Hongrie à l'approche de la Seconde Guerre mondiale de part sa judaïté, Pal s'exilera d'abord à Rome puis à Londres, abandonnant derrière lui ses frères et ses parents pour poursuivre son apprentissage et tenter de se faire un nom. Ayant réalisé des médailles à l’effigie des plus grandes personnalités, c'est celle de sa rencontre avec le pape qui l'aura le plus marqué et qui est largement décrite ici. Grâce à ses paroles, il apprendra plus ou moins à accepter l'inacceptable mais c'est avant tout grâce au soutien de sa jeune épouse Nicky, de vingt ans sa cadette, qu'il acceptera de se replonger dans son passé pour apprendre les terribles difficultés qu'ont traversé les siens durant cette période d'horreur...



Un ouvrage poignant, extrêmement bien écrit au cours duquel le lecteur ne s'ennuie jamais, sans cesse assoiffé de connaissances et surtout du pouvoir de l'art sur les hommes et sur le monde. Ce dernier est réellement beau mais encore faut-il tout simplement savoir, non pas seulement voir, mais regarder ! A découvrir et à faire découvrir !
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Risque zéro

Est-ce que cela vous est déjà arrivé de pousser un cri de rage/frustration en refermant un roman ? Probablement...

C'est ce qui m'est arrivé en refermant ce roman...Pourquoi ? Parce que je n'ai rien compris à la fin...Je l'ai relue trois fois, en espérant comprendre mieux...Mais non...Et c'est frustrant.



Je n'en dirais pas plus, surtout si vous n'avez pas encore lu le roman et que vous arrivez sur mon avis. Je ne veux pas vous décourager de le lire, car jusqu'au au dernier chapitre, j'ai passé un moment très intéressant.



Cette société n'est pas très éloigné de la notre, on essaye d'éliminer les risques de maladies etc...en proposant contre un abonnement payant, l'implantation d'une puce qui est reliée à votre smartphone. TOUT est analysé : ce que vous mangez, votre activité physique etc... Et gare à vous si vous dépassez tel ou tel chose, vous recevrez un malus !



Mais la contrepartie est qu'en cas de problème, vous pouvez être pris en charge rapidement. Alors ? Heureux ?!



J'ai apprécié la réflexion autour de cette problématique, car elle va se poser à nous. Les mots transhumanisme et humanité augmentée vous sont probablement familier. Mais à quel prix ? C'est bien là l'enjeu de la réflexion...
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La Maison Zeidawi

Une jeune femme Evelyne et son gamin, Charbel, arrivent dans un village des montagnes du Liban. Après avoir été rejetée du fait de sa grossesse elle revient et propose au chef du village un projet ambitieux : créer une activité de sériciculture qui pourrait donner du travail aux femmes et assurer la prospérité du village.



Un parisien au prénom arabe, Fouad, vient à Bayrouth, signer avec deux des cousins la vente, à un promoteur immobilier, de la maison familiale abandonnée . L'occasion pour lui d'en apprendre un peut plus sur le passé méconnu de sa mère Nelly, sur son passé



Pourquoi sa mère Nelly, née Zeidawi, a t-elle quitté le Liban, pourquoi a t-elle rompu toute attache avec son passé, avec sa famille ? Nelly femme de caractère aussi a su créer en France une affaire florissante...le séjour prévu pour durer quelques jour va durer une semaine, une semaine pour en savoir un peu plus en interrogeant Najla, la vieille femme de la famille, et se faisant accompagner dans Beyrouth en pleine mutation, en pleine reconstruction par Nicole, sa jeune nièce, en découvrant les ruines de cette maison.



Retours en arrière dans le passé de Nelly, dans celui d'Evelyne. Progressivement la saga familiale prend forme, le passé se construit, un passé qui passe par la guerre civile des années 70-80.



Le Liban qui se reconstruit après cette guerre civile et se modernise, démolissant ses vieilles bâtisses au profit de gratte-ciel, cette guerre civile elle-même auraient pu constituer un cadre intéressant du roman, mais sont, à mon goût, trop rapidement évoqués, en quelques lignes sur l'ensemble du roman. Druze, maronites, orthodoxes ne s'aimaient pas et se sont battus...on le savait, on n'en apprendra guère plus. C'est bien dommage.



La saga familiale, ses amours et ses haines prennent le dessus, la rencontre entre le quinqua Fouad et sa jeune nièce, l'emporte sur le contexte historique, c'est regrettable. Cette relation superficielle prend trop de place et m'a agacé. J'ai même eu peur d'un coté "eau de rose - fleur bleue", peur qui m'incitait à abandonner le roman.



La Maison Zeidawi reste le roman d'une famille et d'un vieux bâtiment en ruine, en partie démoli par les balles et obus de l'Histoire. Un roman au style agréable, que j'aurais aimé plus historique, plus complexe.



Un peu plus comme la très belle couverture.


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Le revers de la médaille

Quand j'ai découvert ce livre, sa belle couverture, les premières lignes de sa quatrième de couverture, je pensais, à l'issue de celle lecture, mieux connaître la Hongrie, pays proche de nous et trop méconnu, en savoir un peu plus sur le métier de médailliste, bref être dépaysé...Mais je sors de cette lecture qui m'a parfois ennuyé avec une impression relativement mitigée.

Pál, jeune artiste talentueux écarté d'un concours parce qu'il est juif, un juif dans cette Hongrie de la fin des années 30, décide de fuir son pays natal et de devenir un médailliste. Nous ne saurons rien de ses années de vache enragée, d'échecs et de labeur, nécessaires pour être reconnu. Il le sera et sera sollicité pour graver une médaille pour le pape, après bien d'autres encore, nous l'apprendrons au fil des pages. Nous apprendrons aussi comment se font les médailles, depuis la rencontre entre l'artiste et son modèle jusqu'au bronze final.

Le contexte historique de la Hongrie est rappelé, arrivée des nazis, chasse aux juifs, les Justes parmi les Juste, Horthy, les Croix Fléchés et leurs relations avec Eichmann, le régime communiste, tout ceci est mentionné, en quelques lignes, mais l'auteur ne va guère plus loin, reste superficielle en ne creusant pas ces aspects historiques, et c'est ce qui m'a manqué, beaucoup manqué.

Pál jeune homme est un personnage attachant. Vieillissant, il devient plus hautain, plus distant, bien moins attachant, sans doute parce qu'il est marqué par ses souvenirs, par ses questionnements. Quant aux autres personnages, leur rôle, leur action décrits en quelques lignes parfois parait trop facile.

Trop rapide parfois pour décrire des périodes de l'Histoire, trop rapide pour décrire ces happy-ends ou ces drames, ce roman m'a parfois ennuyé, m'a paru trop superficiel et m'a laissé en partie sur ma faim.


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Le revers de la médaille

Affronter le passé peut-être difficile et se contenter d’attendre qu’il frappe à votre porte une solution. Mais, lorsque la vie vous renvoie sur ses traces, et que même le Pape vous pousse à le regarder en face, il ne vous reste que peu d’échappatoires. C’est ce qu’aborde Olga Lossky dans ce très joli roman : Le revers de la médaille.





L’histoire est superbe et racontée avec talent. Voilà ce qui résume en quelques mots ma pensée, en posant ce livre. C’est un peu court pour le présenter, aussi je vous invite à découvrir l'article...



Les mots pour : Style, thème abordé, tempo du roman, chapitres courts.



Les mots contre : un petit bémol pour certains pans du métier du héros peu détaillés.



En bref : Une très jolie découverte avec ce texte revenant sur les instants tragiques des juifs de Budapest à travers les vécus de deux êtes flegmatiques. La dépression de Pàl, son deuil sur de longues années, fait de ce roman une œuvre appréciable et abordée avec une grande finesse par l’auteur.


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Le revers de la médaille

Tout d'abord je remercie Clélia et les éditions Denoël pour ce partenariat. Ce roman n'appartient pas à mon genre littéraire de prédilection, mais la couverture et le résumé ont aiguisé ma curiosité .



On découvre l'histoire de Pal , jeune artiste hongrois bien décidé à participer à un concours de monnaie, dans une Hongrie aux portes du nazisme. Mais sa participation à ce concours va le contraindre à fuir son pays , pour aller s'installer en Italie puis en Angleterre.



Les années passent et le lecteur suit les aventures de cet homme brisé, hanté par son passé . Soutenu par sa tendre Nicky qui met tout en oeuvre pour le confronter à son passé, il nous entraîne dans une partie sombre de l'histoire hongroise .



Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est la complexité du personnage de Pal , qui même s'il souffre beaucoup, refuse de se confronter à son passé, préférant l'espoir à la perte. Il est magnifiquement décrit par l'auteur , qui avec une plume fluide et puissante , nous entraîne à sa suite. Et que dire du personnage de Nicky , femme dévoué, dont le seul but est de redonner espoir et envie de vivre à son mari . Elle le porte littéralement à bout de bras.



La suite sur mon blog:
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Le revers de la médaille

Tout d'abord merci à Babélio et aux éditions Denoêl pour cette belle découverte.

Nous sommes à Budapest en 1938, lorsque Pal, éperdument amoureux d'Erzsebet, présente le portrait de celle-ci lors d'un concours de monnaie. Malgré l'excellence de son travail, il se voit refuser le prix , car il est juif.

Commence l'exil, la souffrance, la solitude, jusqu’à sa rencontre avec Nicky, sa futur femme.

J'ai dévoré ce livre, la justesse de l'écriture proche de la poésie m’a conquise.

Je me suis attachée plus particulièrement a Nicky, car malgré la soumission affichée, elle respire la joie de vivre, et la force. Son admiration pour Pal est sans limite, ce qui emmènera le médailliste vers la gloire, mais pas le bonheur. L'auteur nous fait partager cet amour dévorant de Pal pour son art. mais c'est un être est torturé, seul, introverti, égoïste auquel j'ai eu beaucoup de mal a m’intéresser. Les faits historiques nous révèlent une fois de plus, la barbarie nazi, qui jalonnent le récit.

Mais l'amour est présent, avec tous ses espoirs possibles...

Je recommande ce livre aux amoureux de l'art, de l'histoire et simplement de la lecture.
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La révolution des cierges

Olga Lossky nous emmène en pleine révolution russe, sur les traces d'une icône, la Résurrection. Au début du roman, de nos jours, Mme Dumontel-Antonioff, à Paris, Saint-Germain-des-Prés, fait l'acquisition de cette icône qu'elle destine à un cadeau de mariage.



Et nous voilà plongés en 1917, en Russie, période de l'écriture de cette icône, avec deux personnages principaux et leurs univers respectifs : celui de Père Grégoire, moine affecté à la rénovation et à l'écriture des icônes, et Nadejda Ignatievna, mère de famille débordée, assaillie par les ennuis et les chagrins, et surtout portée par le formidable espoir de voir son fils aîné enfin revenir du front.



Les univers des deux personnages se touchent : quand Nadejda vient aux offices, prier, et aime à se recueillir devant l'iconostase. Mais pas que. Les moines dirigent une usine de fabrication de cierges, et font tout pour maintenir les salaires des ouvriers malgré l'arrêt quasi total des ventes... Et nourrissent comme ils peuvent la population, avec leur distribution de soupe quotidienne. Le mari et les fils de Nadejda sont des rouges convaincus, et ne portent pas le clergé dans leurs cœurs.



Forcément ce qui devait arriver arrive, pas de grosse surprise là-dessus, mais tout de même une fin en clin d'œil comme je les aime avant le retour à notre époque aux côtés de Mme Dumontel-Antonioff.



J'ai bien aimé ce roman, j'ai trouvé très intéressant de voir cette période de l'histoire par les yeux de deux personnages un peu secondaires, "à part", qui subissent sans rien avoir demandé : la mère de famille qui affronte comme elle peut son quotidien et s'accroche à sa foi, et le moine qui tient bon jusqu'au bout, malgré les doutes et la peur.



Un bon roman sur une sale période !
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La révolution des cierges

Croire en Dieu et vénérer Lénine était-ce possible dans la Russie de 1917 ?

Dans ce livre passionnant, un bijou écrit dans une langue lumineuse et fine, des destins se croisent autour d'une icône d'une beauté exceptionnelle, mais qui, dans le tourment de l'Histoire n'a pas eu le temps d'être vernie.

Comment est-elle retrouvée des décennies plus tard chez un brocanteur parisien ?

En 1917, tout semble si calme dans ce monastère de Moscou où l'on fabrique des cierges. Pourtant la Russie, déchirée par la famine et les émeutes, dans une situation désastreuse après la guerre, plonge dans la révolution d'Octobre. Le peuple veut s'affranchir de la tutelle religieuse.

Aliocha, devenu "Père Grégoire", moine sans réelle conviction, est talentueux pour ce travail délicat que demande la création d'icônes. Entre sa vie monastique et sa peinture, il ne comprend pas l'hostilité envers les moines et la violence des grèves qui fait suite à l'embrasement des usines.

C'est aussi l'histoire d'une famille d'ouvriers russes, partagée entre respect des traditions et désir d'une vie meilleure en se joignant aux Bolcheviks.

Les moines qui emploient les ouvriers pour fabriquer des cierges et qui utilisent des feuilles d'or pour obtenir l'éclat de leurs icônes ne sont-ils pas aussi responsables de la misère du peuple ? C'est ce que pense Iourka, revenu du front. Pourtant ces mêmes moines distribuent la soupe populaire chaque soir !

Nadja Ignatievna, sa mère, très pieuse, très pauvre, fait un parallèle entre la " Résurrection " peinte sur l'icône et le retour de l'horreur des tranchées de son fils Iourka.

Olga Lossky oppose le stoïcisme religieux à la fièvre révolutionnaire.

Si au début les prières du moine et son impassibilité vous agacent un peu, n'arrêtez pas la lecture, le roman est de plus en plus passionnant au fil des pages, et le destin de cet icône, comme le dénouement, est captivant. Ce livre m'a énormément touchée.
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La révolution des cierges

Vivre les premiers mois de la révolution russe depuis l’atelier de l’iconographe d’un monastère moscovite. L’angle de vue est étonnant.

Nous pénétrons au cœur des interrogations d’un peuple au moment où il s’apprête à changer le cours de son histoire. Nous sommes en 1917, Lénine et les Soviets ont déjà sonné la fin du tsarisme mais une partie du peuple russe n'est pas prête. Les personnages vacillent, basculent et avancent étourdis par l’ampleur du chambardement. Tandis que les moines du monastère s’arcboutent sur leur foi, le peuple entame sa lente et irréversible conversion au communisme.

La conversion donne le tournis à ceux qui s’interrogent. : s’exiler ou pas ; faire l’autruche ; croire à la fois en Lénine et en Dieu ; toujours vouer sa vie à Dieu au péril de sa vie ; célébrer Lénine comme une nouvelle icône. Celles que le père Grégoire restaure ou imagine dans l’atelier de son monastère. Les saints ne sont pas de taille à lutter contre les Soviets... une icône chasse l’autre.



Olga Lossky connait le monde et la foi orthodoxe sur le bout des doigts. Son récit est rigoureux, ponctué de descriptions précises du travail d’iconographe ou de l’austère vie monacale. La rigueur du récit n’est pas un frein au plaisir de lecture. L’austérité pieuse des uns et l’intransigeance frénétique révolutionnaire des autres ne sont pas des thèmes facilitant la légèreté. Grace à une plume maniant l’humour discret et le sous-entendu souriant la romancière parvient à s’évader de la pesanteur historique du sujet. Les contradictions dans chacun des camps sont relevées avec un regard épicé qui facilite la digestion.
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Le revers de la médaille

Olga Lossky nous livre un roman émouvant, nous racontant la vie d'un homme proche du désespoir, miné par son passé, et trop effrayé par les réponses que le présent pourrait lui apporter.



Scindée en trois parties, on découvre dans la première - intitulée L'Avers - la vie de Pál, jeune homme d'une vingtaine d'années - approchant de la trentaine - motivé et ambitieux mais déjà empli de doutes. Elève d'un éminent professeur d'art, il prend seul l'initiative de se présenter à un concours national dont le résultat va bouleverser sa vie d'une manière inattendue.

On le retrouve dans la seconde partie - Le Revers - quelques années plus tard, ayant accepté une commande du pape. Marié à Nicky, qui le révère autant qu'elle l'aime, on découvre l'homme qu'il est devenu. Réservé et plongeant dans son art pour ne pas penser à son passé, on se rend compte au gré des évènements qu'il fuit le jeune homme qu'il a été.

La dernière partie - L'Infini - est une sublime finalité à ce roman, différente de ce à quoi je m'attendais. Les valeurs existentielles y côtoient les raisonnements du vieil homme qu'est devenu Pál, que l'on redécouvre une dernière fois avec une nouvelle facette de sa personnalité.



Au travers de références artistiques, de Schubert à Shakespeare, en passant par le grandes œuvres sculpturales et autres peintures, la seconde guerre mondiale tient une place importante dans ce récit. Elle est évoquée de manière prenante, presque comme une cause de regret pour le héros qui ne l'a pas activement connue, qui était éloigné de ses proches, accaparé par son art. Ce héros qui n'est pas systématiquement sympathique, ce qui en fait un homme vrai avec sa part d'orgueil, de mauvaise humeur, d'égoïsme; qui ne se dévoile que peu mais que l'on sent hanté par une rancune et une tristesse profondes.



Je découvre avec plaisir la plume de l'auteure avec ce récit percutant inspiré de faits réels (qui reste cependant pure fiction sans prétention autobiographique). J'ai aimé lire la quête d'un homme cherchant des réponses sans toujours les trouver, ou même sans vraiment vouloir les trouver. Olga Lossky m'a transportée dans les pensées et le cœur de cet homme, elle a su me transmettre une vision du monde différente de celle que je peux avoir (cependant, je me suis parfois curieusement reconnue en Pál), et j'ai pu découvrir ce métier passionnant auquel on ne prête que peu d'attention: celui de médailliste.

La belle histoire d'une vie, de la vie.
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Le revers de la médaille

Le revers de la médaille est un roman qui m’a beaucoup surprise, abordant des thèmes que je n’aurais pas vraiment imaginé à la lecture de la quatrième de couverture. Pour une fois, ce résumé en dévoile assez pour donner envie, sans nous conter les trois quarts du livre, permettant d’éviter au lecteur l’ennui des premiers chapitres.



Cette histoire se déroule sur une soixantaine d’années. Pàl est un jeune artiste hongrois, approchant la trentaine à la fin des années 30. Il s’intéresse tout particulièrement aux portraits, à la pureté de la ligne qui, sans trop en faire, permet de dire l’essentiel d’un visage. Il veut être médailliste et suit pour cela le meilleur enseignement de Budapest. Il trouve même le courage de présenter un projet au concours de la monnaie de Budapest, où seuls les meilleurs artistes osent se présenter. Mais il est juif à une période de l’histoire où il ne fait pas bon de l’être… Délaissant sa famille, ses projets et la jeune pianiste qui était son modèle, il part pour Rome terminer sa formation, puis finit par s’installer à Londres.



Des années plus tard, il est devenu un artiste reconnu et se voit demander par le Pape de frapper une médaille à son effigie. Les entrevues avec le Saint Père font par trop échos à son passé et réveillent des sentiments et des souvenirs en lui qu’il parvenait jusque là à faire taire. Inévitablement, les événements tragiques du siècle le rattrapent et il se voit bien obligé de reprendre contact avec le jeune homme qu’il a été.



Ce qui m’a marqué en premier à la lecture de ce roman, et ce que j’en garderai au fond de moi, ce sont les formidables digressions de l’auteur sur l’art. Sur la création artistique, sur l’art figuratif et l’art abstrait, sur les raisons qui poussent un artiste à créer. Depuis mes études – lointaines maintenant – à l’Ecole du Louvre, je n’avais rien lu de plus beau et vrai sur l’art et sur l’esthétisme. Pour Pàl, chaque attitude, chaque instant, est propice à une réflexion artistique, et les descriptions sont tellement bien faites sans être trop longues ou pompeuses qu’on se représente chaque instant du livre, mais surtout chaque médaille frappée par Pàl, chaque émotion sur ses portraits.



Ensuite, c’est bien entendu l’histoire folle qui nous est contée ici qui fait de cet écrit un très beau roman. Inspirée de faits réels mais qui n’a pour autant aucune prétention biographique, comme nous le dit l’auteur en début d’ouvrage, nous suivons le destin particulier de cet homme qui, pour se protéger, s’est enfermé dans sa création et a décidé de ne plus regarder derrière lui, le passé étant par trop douloureux. Mais quand celui-ci lui revient en plein visage, on comprend bien l’horreur à laquelle il va devoir enfin se confronter, celle du devenir de cette famille tant aimée qui a vécu le nazisme de plein fouet depuis sa Hongrie natale. Le personnage de Nicky n’en est que plus fort à cet instant, cette femme partageant la vie de cet artiste, faisant passer les besoins de cet homme avant les siens, qui va finalement connaître son passé après 20 ans de vie commune. Cette force de caractère qu’elle avait si peu mise en avant jusque là va se révéler dans toute sa grandeur.



Au-delà de la très belle plume d’Olga Lossky, ce qui fait la particularité de ce roman est certainement sa construction. Des sauts temporels assez importants structurent le récit, l’auteur revenant sur certains faits majeurs, mais nous laissant surtout apercevoir ce que sont devenus les personnages après tant d’années, sans aucune longueur dans la narration. Les passages plus lents de l’existence de Pàl et Nicky sont ainsi laissés de côté, l’auteur nous convie aux événements les plus frappants de leur vie, les débuts à Budapest, la rencontre avec le Pape 20 ans après et ce qu’il s’ensuit, et 30 ans après ces événements. C’est parfaitement dosé, et malgré l’histoire un peu difficile qui va nous être contée, on n’est jamais dans le pathos, ce qui en fait un beau roman.



Le revers de la médaille nous parle d’art et d’Histoire, de destins et d’humanité, et mérite d’être découvert.
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Risque zéro

Etes-vous adhérent de Providence? Si non, c'est bien dommage, vous risquez gros. Si oui, Providence veille sur vous, grâce à une puce surveillant en temps réel votre état de santé. Encore quelques décennies, et voilà un monde semblable au notre, où l'on peut circuler mieux, bénéficier d'une médecine sécurisée. Agnès Carmini a cependant choisi d'exercer comme anesthésiste dans un hôpital 'traditionnel' mais un jour une patiente décède, patiente pourtant adhérente de Providence. Victorien, le mari d'Agnès travaille au service multimedia de Providence concevant des jeux promotionnels flirtant au cours du roman avec sa propre réalité.



En lisant ce roman, je pensais qu'il permettrait vraiment bien aux récalcitrants au genre de s'y lancer. L'écriture est fluide, nous sommes au milieu du 21ème siècle, la technologie est franchement très proche de la nôtre, elle l'anticipe et la prolonge un peu seulement pour certains détails.



Des personnages crédibles et intéressants, pas trop de manichéisme, on n'a pas les gentils versus les méchants, c'est plus subtil que cela. Avantages et inconvénients d'un trop de technologie dans nos vies? Victorien et Agnès ne sont pas monolithiques. Le roman propose aussi d'autres façons de vivre, telle celle des grands parents d'Agnès, en autarcie dans une masure creusoise; ou évoque celle - non désirée- dans les townships. J'ai beaucoup apprécié l'idée du lien entre l'histoire et les mondes crées par Victorien.
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Risque zéro

Il est des livres dont le résumé vous intrigue et qui rejoignent très vite votre Pal. Et puis vous le reprennez quelques temps plus tard pour le lire mais l'envie s'est émoussée. C'est ce qui s'est passé pour ce livre. Je me suis quand même forcée, après tout je l'avais choisi. A sa lecture, je l'ai trouvé fluide et l'idée de départ m'a séduite. Mais en avançant dans l'histoire, j'ai trouvé les personnages un peu caricaturaux et une histoire dont on perdait de vue le point de départ. (l'arrestation d'Agnès suite à un décès d'une patiente adhérente de Providence).
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Risque zéro

Le dernier roman d’Olga Lossky explore les dangers d’une société hyperconnectée où santé et environnement seraient contrôlés à 100%.
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Risque zéro

Ce roman voit son intrigue se dérouler dans un futur relativement proche : dans les années 2040/2050. Le lecteur n’est donc pas submergé par des détails techniques. C’est un peu comme aujourd’hui, mais avec des avancées technologiques assez évidentes qui ne peuvent guère nous surprendre. Point besoin donc d’être un féru du genre SF pour se plonger dans ces pages. Cela reste de la littérature et la technologie un sujet qui permet d’aller plus en avant encore sur le questionnement humaniste qui est le cœur même de cette intrigue.

On aura beau mettre toujours plus de technologie partout, l’être humain reste ce qu’il est, l’humanité imparfaite.



Les personnages sont très attachants. On peut même facilement s’identifier à eux ou leur trouver des points communs avec nos proches. Cette particularité facilite encore plus l’immersion dans l’intrigue avec en prime une belle écriture fluide.



Alors oui, je suis rentrée dans ce livre par la grande porte, mais j’en suis sortie par la petite.

J’ai avalé les pages et dévoré les trois parties de ce roman, mais le final m’a laissé sur le carreau. L’auteur a utilisé des ficelles connues. Elle les a bien employées, le problème n’est vraiment pas d’ordre technique. Son écriture est restée agréable jusqu’au bout du bout, mais je pense que son roman pouvait se passer de ce tour de passe-passe justement. Pour moi, cela n’apporte rien de plus à l’intrigue. Au contraire, j’ai même trouvé que cela empêchait d’aller plus loin encore dans le raisonnement initial : une mise en garde envers une technologie trop poussée, trop présente qui priverait les êtres humains d’une existence plus riche, certes moins sécuritaire, mais plus en phase avec le principe même de la vie, c’est à dire fragile, précaire aussi, mais avec des fulgurances.


Lien : https://espace-temps-libre.b..
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Le revers de la médaille

Olga Lossky ne cherche pas à nous livrer un personnage attachant. Loin des êtres auxquels les lecteurs s'identifient trop facilement, elle nous confronte à un être complexe. Car Pál préfère ne pas savoir plutôt que de se confronter à la réalité. Nul doute pourtant qu'il tient profondément à sa famille, mais il s'agit chez lui d'un mécanisme de défense. Comment supporter, en plus de sa sensibilité extrême d'artiste, de faire face à un passé certainement douloureux ? Jusqu'à ce que cela finisse par affecter son art. Il envoie alors sa femme Nicky mener l'enquête auprès d'un nonce à la retraite. Ce roman est plein de digressions sur l'artiste et ça quête perpétuelle de la meilleure esthétique. Les interrogations de Pál montre ce qui l'habite, voire le hante. Sauf que, pour autant, cela n'en fait pas un personnage plus sympathique. Dès les premières pages, il apparaît comme quelqu'un prêt à sacrifier beaucoup pour son art. Il faut vraiment que celui-ci soit perturbé par l'émotion qu'il ne peut plus contenir pour qu'il accepte de chercher à savoir ce que ses proches ont pu devenir, sans attendre davantage que la vérité lui arrive sans effort. Et encore tout cela n'ira-t-il pas si facilement et n'arrivera-t-il que sur le soir de sa vie. Entre des passages lents décrivant en détail les sentiments de Pál et de grosses ellipses de temps, le lecteur a parfois un peu de mal à raccrocher le fil temporel du récit. Par contre, le décor historique est fort intéressant, entre l'arrivée au pouvoir des Croix fléchées et le destin de Raoul Wallenberg et sa distribution de passeports aux Juifs dans un programme de sauvetage. Je ne connaissais pas du tout l'Histoire de la Hongrie durant ces heures sombres que l'Europe a traversées et j'ai été passionnée par les détails fournis.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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