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3.41/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 11/03/1990
Biographie :

Olivia Tapiero est une écrivaine et traductrice.

Étudiante au Département de langue et de littérature françaises à l'Université McGill de Montréal, elle est gagnante du prix Robert-Cliche 2009 avec son premier roman intitulé "Les murs".

Les murs raconte l'hospitalisation d'une jeune fille pendant quelques mois, publié chez l'éditeur VLB.

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DIFFICULT WOMEN donne la parole à un choeur de femmes inoubliables. Dans un style vif et déroutant, Roxane Gay sculpte des visages qui restent longtemps gravés en nous. Deux soeurs sont inséparables depuis qu'elles ont été kidnappées et violées, enfants. Une femme fait semblant de ne pas se rendre compte que son mari et son frère jumeau se font passer l'un pour l'autre au lit. Une strip-teaseuse, qui doit payer ses études, repousse les avances d'un client riche. Un homme fonce dans le soleil et absorbe toute la lumière du monde… Autant de voix qui racontent au quotidien la passion, l'obsession, l'amour et la violence des relations. Roxane Gay creuse les bas-fonds de l'Amérique moderne au miroir de ces femmes puissantes. Traduit de l'anglais par Olivia Tapiero Née en 1974, essayiste, professeure et éditrice, Roxane Gay est l'autrice des best-sellers "Bad Feminist" ("Bad féministe" – Edito, 2018) et "Hunger" ("Affamée: une histoire de mon corps" – Edito, 2019). Son recueil de nouvelles "Ayiti" est paru en 2020 chez Mémoire D encrier. Feuilleter un extrait: https://rb.gy/d3h7vc
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Ce corps, et non mon corps car il n'est pas moi. Il est maigre et fragile tandis que l'intérieur est fiévreux, débordant, excessif. Ce corps, ce mur me cache, me coupe des autres comme je me coupe moi-même, il ne faut pas qu'ils puissent voir, qu'ils puissent même deviner le montre grotesque au visage rouge et déformé, le monstre derrière le rideau.
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Je tourne le dos à l'infirmière, des larmes commencent à couler malgré moi, mais je ne pleure pas, je ne pleure jamais, ce ne sont que des larmes, des larmes absurdes, c'est tout. Je les ignore, tout tombe, je regarde les cendres s'écraser avec les larmes et le vent et les feuilles, tout bascule, tout s'écroule, c'est la fin, je suis fatiguée, je n'ai plus la force de continuer. Il y a le froid et le ciel immense et c'est trop, c'est trop.
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Ce n'est pas un monstre d'enfant, caché sous un lit ou dans un placard. Il est dans ma tête, dans mon cœur, dans mon ventre.
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Nous n’étions pas assez intimes pour partager le même silence; nous l’avions coupé en deux.
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J’aurais dû savoir que c’est la mort qui permet la beauté, j’aurais dû, plutôt que regarder le monde, écouter la violence sublime de ses ombres.
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Aux rives, gonflées de méthane, les baleines échouées explosent sur les derniers commerces balnéaires, leur puanteur glorieuse s’incruste sous la peau pendant des jours. Les manifestations ont cessé depuis longtemps. Guettant une montée en grade, les surveillants assidus procèdent à des contrôles d’identité officiellement aléatoires. Les populations relocalisées se heurtent ailleurs, expulsées par d’autres autorités à titre d’arrivantes. Ceux qui restent deviennent le plus souvent malades comme cette ville dont le corps ne filtre plus, les boyaux à l’air, les organes toxiques, tout est désormais visible, des zones autrefois souterraines jaillissent prodigieusement. Grillages électriques, caméras et détecteurs de mouvements surveillent les territoires inaffectés, invitent à la transgression. Les ornements du Conservatoire giclent leur dorure sur les passants.
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Les diagnostics ne me consolent plus. Je lis, quelque part, que le vide est une chose bourgeoise. Plus tard je comprends que le vide n’a de valeur qu’à partir du moment où c’est un homme qui le parle – préférablement un humaniste mou qui a reçu une subvention pour écrire un livre de 500 pages, une épopée cosmopolite islamophobe ou un roman sur la mélancolie d’un prof de CEGEP, une idée de la littérature québécoise. Une amie me prévient : nous autres, on est privées de métaphysique.
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Olivia Tapiero
La scène provient du jour de l’attentat. Non pas du musée en flammes mais d’un immeuble lointain dont la cinquantaine d’étages est principalement réservée à des bureaux de banques. On ne voit pas l’homme qui s’écrase, seulement sa chute, et la vidéo est ainsi moins populaire que celles des tueurs de Dnepropetrovsk ou celle, encore moins récente, de l’agonie en temps réel d’Omayra Sánchez.
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Je suis la matière, sa dissolution, son débordement. Comme tout amour je nais d’un spasme premier, d’un battement entre le manque et l’excès.
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Avec lui je sens la légèreté qui précède les catastrophes. Je lui ouvre tout. Lui ne me laissera rien, pas même ce qui lui colle entre les dents. Il est ma fête, ma cathédrale, mon louveteau exquis. J’aime tout de lui, chaque détail, les paupières, la peau entre les orteils, l’enfonçure autour de l’annulaire. Je lui donne tout pour le voir jouir comme la pluie tremble
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