Je ne connaissais pas le livre « original » dont est tirée la BD mais j’imagine que l’on y retrouve les mêmes ingrédients : la mort , l’amour ,la trahison ,le vin ( et oui ,la mafia, l’église et le charme d’une jolie italienne sas’ oubli les petits flash backdoor qui expliquent le final du livre
En fait j’ai passé un bon moment en Itale
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Après deux enquêtes plus politiques, Tony Corso s’attaque à une affaire de meurtre dans le milieu du foot afin de sortir son ami Magdid du pétrin.
Lors des tomes précédents Olivier Berlion avait déjà laissé entrevoir des bribes du passé tourmenté de son héros. Ces passages donnaient de la profondeur à ce privé de la jet-set au look de playboy, à la clientèle de milliardaires et vêtu de chemises à fleurs. Dans ce nouveau volet, l’auteur va encore plus loin car l’intrigue sert ici de prétexte pour revenir plus en détail
sur le passé de Tony. Une vendetta personnelle et riche en révélations qui va lui permettre de tirer un trait sur une page sombre de son passé et qui livre un album moins jet-set et au ton plus grave.
Habitué aux répliques cinglantes et pleines de cynisme du héros et à une narration relâchée et amusante, le lecteur découvre un ton plus sombre, un héros meurtri et un polar plus noir que d’habitude. Et si le héros renoue avec son passé familiale, il retrouve également la tueuse Karen Novacek sur sa route. En revenant sur l’enfance de Tony et en renouant avec son passé de détective au fil de cette nouvelle intrigue parfaitement maîtrisée, le drame personnel prend lentement le dessus sur le travail de détective, donnant encore plus de caractère à l’ensemble.
Moins drôle, plus sombre, mais toujours aussi intelligent et efficace !
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Après une intrigue politico-financière sur fond mafieux, Olivier Berlion plonge à nouveau son détective privé au sein d’une enquête mêlant politique et finances à scandales. Tony Corso s’attaque en effet au meurtre d’un journaliste d’investigation qui était sur la piste d’une affaire de corruption impliquant les plus hautes sphères du gouvernement. Force est de constater que l’auteur livre à nouveau une enquête efficace et rondement menée qui tient le lecteur en haleine du début à la fin.
Les qualités de cette série sont nombreuses, mais ma préférence va aux dialogues jubilatoires. Au milieu du luxe, des plages, des soirées jet-set arrosées de filles, de coke et d’alcool, Tony Corso, détective privé en chemise hawaïenne, balances des répliques cinglantes. La nonchalance du héros, ses répliques pleines de cynisme et cette narration relâchée et amusante font vraiment mouche. De plus, l’auteur parvient à chaque fois à proposer une galerie de personnages aux caractères bien trempés, qui entretiennent ces dialogues remplis d’humour. Le taximan rasta du tome précédent fait ainsi place à un tueur cocaïnomane dont le calme n’a rien d’olympien et un collègue adepte de mot-croisés qui m’a bien fait rire.
Une autre qualité de cette saga est le développement parallèle du passé du héros. Au premier abord, on pourrait en effet craindre que notre ami ait un côté un peu trop lisse avec ses chemises à fleurs, son look de playboy et sa clientèle de milliardaires. Heureusement, il n’en est rien car l’auteur a l’intelligence de donner de la profondeur à son privé de la jet-set en levant le voile sur son passé turbulent et sur le mystère qui entoure la disparition de son père. En entretenant cette part de mystère l’auteur donne du charisme à son personnage et renforce son côté "voyou/rebelle".
Et finalement il y a le dessin de Berlion. Alors que je suis plutôt du genre à apprécier les polars qui emmènent les enquêteurs dans des ruelles bien sombres et dans des quartiers lugubres, je commence à prendre plaisir à enquêter sous le soleil de Saint-Tropez. Le graphisme d’Olivier Berlion est forcément plus flashy et plus tape-à-l’œil que dans "Histoire d’en villes" (aux
éditions Glénat), mais il colle parfaitement au cadre de l’histoire et est d’une grande lisibilité.
De plus la colorisation est d’une grande justesse et le côté ensoleillé colle parfaitement au ton relâché de la saga et de son héros et contribue à mettre le lecteur de bonne humeur. Pour cette nouvelle histoire, Berlion va également changer le décor de sa saga et, après un court séjour au Bélize, il emmène cette fois le lecteur au Togo. Des changements de décor qui permettent également de ne pas se lasser de l’ambiance jet-set de la côte d’Azur. Une nouvelle fois bien vu de l’auteur !
Divertissant, intelligent, drôle et efficace !
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En début de troisième tome, Berlion revient un peu plus en profondeur sur le passé de Tony Corso. Un retour en arrière qui permet d’en apprendre plus sur la disparition du père de Tony, sur le parcours turbulent qui l’a amené à devenir détective privé sur la côte d’Azur et sur les liens qui le lient à Saladin. Ce passage permet surtout de donner plus de profondeur à ce privé de la Jet-Set et de lui enlever ce côté trop lisse que laissent présager cette chemise à fleurs et cette clientèle milliardaire.
Pour cette histoire d’enlèvement, Berlion va également changer le décor de sa saga en emmenant le lecteur au Bélize. De plus, Tony Corso ne va plus opérer en solo, mais se faire accompagner par Magdid, cet ami de jeunesse qui renforce son côté "voyou", et se faire aider par un taximan rasta assez amusant. Les répliques sont toujours aussi cinglantes et cette intrigue politico-financière sur fond mafieux est à nouveau rondement menée et riche en rebondissements.
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Il ne fait décidément pas bon d’être escroc à Saint-Tropez ! Au milieu du luxe, des plages, des soirées jet-set arrosées de filles, de coke et d’alcool, Tony Corso, détective privé en chemise hawaïenne, vieille au grain.
Cette fois, Tony enquête dans le milieu du showbiz où une pseudo-rock-star issue de la télé-réalité est menacée de mort. L’intrigue est à nouveau rondement menée et notre héros dénoue les mystères de manière un peu plus crédible et moins aisée que lors du tome précédent.
Olivier Berlion ("Histoire d’en villes") va également nous en apprendre un peu plus sur le passé de Tony Corso. Et même si les retrouvailles avec son ami d’enfance, Magdid, ont un petit côté artificiel, cette rencontre permet de donner de l’épaisseur au héros. Ce père dont il n'a plus de nouvelles et cet ami avec qui il partage un passé de "hors-la-loi", alimentent le côté "voyou" et "rebelle" du personnage. Et c’est bien vu, car sinon, avec ses chemises à fleurs et son look de playboy, notre ami aurait été un peu trop lisse et pas vraiment intéressant à suivre. Ici, l’auteur conserve une part de mystère qui donne du charisme à son détective jet-set.
Alors que le tome précédent abusait encore un peu trop des longues réflexions en voix-off de Tony, l’auteur nous livre ici des dialogues efficaces et emplis d’humour. Cette narration relâchée et amusante conforte le côté fortement divertissant de cette bande dessinée. Et comme je sais que le fait de dire d’une BD qu’elle est ‘divertissante’ a parfois une connotation péjorative, un peu comme on dit d’un gars qu’il est ‘brave’ ou ‘bon’, je tiens à préciser qu’elle est divertissante, mais également intelligente, avec des dialogues soignées, une intrigue rondement menée, un graphisme efficace et lisible et un héros qui prend de l’épaisseur au fil des pages.
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Bon, je déteste les chemises à fleurs, ce qui explique probablement que j’ai mis tant de temps à attaquer cette série.
Et finalement, j’ai bien fait de m’y mettre car se premier tome propose une enquête efficace et rondement menée. L’auteur abuse parfois un peu trop des longues réflexions en voix-off de son héros et ce dernier dénoue les mystères avec un peu trop de facilité, mais au final j’ai bien aimé ce récit.
Au niveau du graphisme, je préfère les polars qui emmènent les enquêteurs dans des ruelles bien sombres et dans des quartiers lugubres. Ici, pas de chance, car notre Magnum français est détective privé à Saint-Tropez et cherche sa clientèle parmi la jet-set. Le graphisme d’Olivier Berlion est donc forcément plus flashy et plus tape-à-l’œil que dans "Histoire d’en villes" (aux éditions Glénat), mais il colle parfaitement au cadre de l’histoire et est d’une grande lisibilité.
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Sortie conjointement à la cinquième aventure du héros tropézien, cette intégrale en petit format reprend les quatre premières enquêtes du célèbre détective aux tenues estivales. Une initiative des éditions Dargaud qui permettra aux amateurs de polar, quelque peu récalcitrants à la mode des chemises à fleurs, de mettre de côté leur à priori et de découvrir à prix réduit les nombreuses qualités de cette saga.
Au premier abord, le look fleuri de ce playboy pourrait en effet faire craindre que le personnage soit beaucoup trop lisse et peu intéressant. Heureusement, Olivier Berlion a l’intelligence de donner de la profondeur à son privé de la jet-set en levant lentement le voile sur son passé turbulent et sur le mystère qui entoure la disparition de son père. En entretenant cette part de mystère, l’auteur parvient à donner du charisme à son personnage. Au milieu du luxe, des plages, des soirées gentry arrosées de filles, de coke et d’alcool, Tony Corso sort véritablement du lot et balance des répliques cinglantes au fil des pages. La nonchalance du héros, son répondant plein de cynisme et cette narration relâchée et amusante font mouche. De plus, l’auteur propose chaque fois une galerie de personnages aux caractères bien trempés, qui entretiennent des dialogues jubilatoires et remplis d’humour. Du taximan rasta passionné de foot au tueur cocaïnomane dont le calme n’a rien d’olympien, en passant par un malfrat adepte de mot-croisés, aucun protagoniste ne passe inaperçu, tandis que Madgid, l’ami d’enfance avec qui Tony partage un passé de "hors-la-loi", renforce le côté "voyou/rebelle" de cet enquêteur à la clientèle composée de milliardaires.
Les quatre enquêtes proposées dans cet ouvrage sont efficaces, riches en rebondissements et rondement menées. Passant avec aisance du milieu du showbiz et des menaces de mort à l’encontre d’une pseudo-rock-star issue de la télé-réalité à des affaires de corruption impliquant les plus hautes sphères du gouvernement, le scénariste propose des intrigues variées et divertissantes. Une variété qui se retrouve également au niveau des changements de décor et qui évite au lecteur de se lasser de l’ambiance jet-set de la côte d’Azur en parcourant le globe, du Bélize au Togo en passant par Rome. Sous le soleil de Saint-Tropez, bien loin des polars se déroulant dans des ruelles bien sombres et dans des quartiers lugubres, le graphisme d’Olivier Berlion est forcément plus flashy et plus tape-à-l’œil que dans Histoire d’en villes (aux éditions Glénat), mais il colle parfaitement au cadre de l’histoire et offre une grande lisibilité. De plus la colorisation est d’une grande justesse et le côté ensoleillé sied parfaitement au ton relâché de la saga et de son héros et contribue à mettre le lecteur de bonne humeur.
Divertissante, intelligente et drôle, cette intégrale qui respire l’été ravira les amateurs du genre en cette période estivale.
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Sympathique, l'ambiance d'une époque et d'un âge est bien rendue. Un peu long.
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