Citations de Olivier Föllmi (25)
La poésie ne doit pas périr. Car alors, où serait l'espoir du Monde ?
Léopold Sédar Senghor
(p. du 24 décembre)
Je suis fier de vous apprendre que j'appartiens à une religion qui a pour langue sacrée le sanskrit, dans laquelle le mot "exclusion" est intraduisible.
(Swami Vivekananda)
Il y a des milliers de vies dans une seule vie - Svami Prajnanpad.
Dans la vallée du Zanzkar en plein Himalaya nous avions une enfant qui est devenue notre fille adoptive. J’ai demandé à une vieille femme de faire une prière de longue vie pour elle. Cette dame était impotente, l’été pour survivre elle faisait l’épouvantail dans les champs afin d’effrayer les oiseaux. L’hiver elle servait la communauté en récitant des prières. En échange tu lui donnais de l’orge, du blé ou comme moi une motte de beurre. Elle a donc prié toute la matinée pour notre fille, et je lui ai déposé en plus un billet de dix roupies. 3 jours plus tard je la retrouve pour lui dire bonjour et merci, là elle me dit “ si jamais tu as d’autres bouts de papier comme celui que tu m’as laissé, c’est volontiers, car il est parfait pour allumer le feu.
"Seuls les artistes et les enfants voient la vie telle qu'elle est."
Seuls les artistes et les enfants
voient la vie telle qu'elle est.
Hugo von Hofmannsthal
Notre fonction n'est plus d'acquérir, mais d'être.
Rabindranah Tagore
« C’est seulement dans la réalité du présent que l’on peut aimer, s’éveiller, trouver la paix, la compréhension et que l’on peut se sentir relié à soi-même et au monde »
Jack Kornfield
J’avais, en fermant les yeux, cette dernière pensée :
même pendant que je suis inconscient dans le sommeil,
la danse de la vie continuera dans le champ silencieux de mon corps endormi, à la même cadence que là-haut les étoiles.
Le cœur battra, le sang bondira dans les artères,
et les millions d’atomes qui vivent dans mon corps vibreront en mesure avec la harpe qui frémit sous le doigt du Grand Maître.
Rabindranath Tagore
Un soir d'hiver, à la lueur d'une lampe à beurre, dans une pièce semblable à une cave, Danielle et moi avons lié nos destinées à celles de deux enfants promis à une vie paysanne: leurs parents Lobsang et Dolma, nous les confiaient pour les ouvrir au monde. Motup avait onze ans et sa petite soeur Diskit, huit ans. Notre karma commun devait nous réunir.
Après avoir été présentée au temple, après être passée par les mains de l'officiant qui l'a offerte à la statue consacrée, une partie de l'offrande est rendue au dévot qui la partage avec ceux qui sont autour de lui. C'est 'Prasad', la divine grâce, l'offrande consacrée.
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
Avec cet ouvrage, ils souhaitent contribuer à la reconnaissance de l'héritage tibétain, toujours avec le même souci d'harmonisation entre tradition et évolution.
Seuls ceux qui savent regarder un arbre, les étoiles, les eaux scintillantes d’un torrent, dans un état de complet abandon, savent ce qu’est la beauté. Cet état de vision réelle est l’amour.
Jiddu Krishnamurti
L'une des lois de la Nature est l'attraction universelle.
C'est l'amour mutuel qui lui permet de vivre et de persister.
Gandhi
Vénérer en chaque être le Bouddha à venir.
« Julley » est la salutation du Zanskar. Exprimé avec respect, « Julley » signifie : « Je vénère le dieu qui est en toi. » On joint alors les mains à la hauteur de la poitrine.
« Julley » signifie aussi « bonjour, au revoir, merci, bonne chance, c’est assez, s’il te plaît » suivant l’intonation avec laquelle on le prononce et la gestuelle qui l’accompagne.
Gestes et paroles sont intimement liés.
Si l’on offre ou si l’on reçoit un objet, on le fait toujours des deux mains, la gauche légèrement en retrait, car ce qui nous est offert est une grâce, ce que l’on donne à l’autre est une offrande.
Rien n’est jamais dû. Recevoir ou donner est toujours un privilège.
L’homme recherche le bonheur de façon erronée. Il se précipite sans cesse en cherchant à satisfaire ses désirs, croyant ainsi approcher le bonheur. Or, celui–ci ne naît pas de ce que l’on reçoit mais de ce que l’on donne. Plus on reçoit, plus on exige, Les désirs sont inassouvissables et l’insatisfaction, perpétuelle.
La clé d'une relation facile avec autrui,
c'est de ne pas imposer votre ego,
ni d'écraser l'égo des autres.
Svami Prajnanpad
La force ne vient pas des capacités physiques.
Elle vient d'une volonté invincible.
Gandhi
Le mental vit dans un cercle vicieux.
Il crée lui-même les problèmes et ensuite essaie de les résoudre.
Svami Prajnanpad