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4.02/5 (sur 83 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Ghoshpara-Muratipur, Bengale-Occidental , le 12/09/1894
Mort(e) à : Ghatshila , le 01/11/1950
Biographie :

Romancier et nouvelliste bengali, Bibhouti Bhoushan Banerji (Bibhutibhushan Bandopadhyay) est né à Murapitur, dans le Bengale-Occidental.

Il passa son enfance dans un village du delta du Gange avant de faire des études supérieures à Calcutta.

Tantôt enseignant en milieu rural, tantôt exploitant forestier, il partagera sa vie entre Calcutta et sa région et l’État voisin du Bihar.

Enfin, il publie en 1921 sa première nouvelle, Upekshita, dans Probashi, un des principaux magazines littéraires du Bengale de l'époque. Toutefois, il ne retiendra l'attention des critiques qu'à partir de 1928, avec la publication de son premier roman, "La Complainte du sentier" (Pather Panchali). Avec La Complainte du sentier Bibhutibhushan accède immédiatement au rang des grands noms de la littérature bengalie.

Elle a été adaptée au cinéma en 1955 par Satyajit Ray, ainsi que la suite L'Invaincu (Aparajito), dans la trilogie d'Apu.

Le film Pather Panchali, le premier du réalisateur bengali, est la révélation du Festival de Cannes 1956, cette œuvre possède la puissance documentaire du néoréalisme italien.

Le 1er novembre 1950, Bibhutibhushan décède d'une crise cardiaque lors d'un séjour à Ghatshila. Il est alors âgé de 56 ans.
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Source : www.lescinqcontinents.com
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Pather Panchali, film


Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Vous voyez cette forêt , cette jungle, c'est un endroit merveilleux. Depuis si longtemps, les fleurs s'y épanouissent, les oiseaux y chantent et les divinités, mêlées au vent, viennent y poser le pied sur le sol de notre terre. Elles ne demeurent pas là où l'on échange de l'argent, où l'on emprunte et où l'on prête, car l'air y est empoisonné.
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Après son départ, j'allai me poster à la fenêtre. La lune s'était levée au-dessus des arbres, une branche de tamaris se dessinait sur la lune. On eût dit une peinture d'Hokusai.
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(...) quand j'atteignis les rives sablonneuses de la Karo, l'énorme disque cramoisi plongea derrière une colline, à l'ouest. Au même instant, alors que je m'apprêtais à descendre la pente qui menait à son lit, la pleine lune se leva au dessus de la ligne noire de la forêt de Mohanpura, à l'est. J'arrêtai mon cheval et me tint là, absolument immobile à contempler ces deux visions simultanées. Sur cette rive inconnue et déserte, le paysage prit un aspect irréel.
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La raison de la si grande douceur de cette vie est qu’elle est pétrie de bien des rêves et des illusions. Qu’importe que le rêve soit trompeur, l’imagination vide de réalités ! Sans eux l’homme serait sans cesse harcelé par la nécessité. Ce sont les plus grandes richesses de la vie. Qu’ils viennent donc, que leur place dans l’existence soit éternelle ! Vile nécessité ! Vil profit !
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Un jour viendrait, peut-être, où les hommes de notre pays ne pourraient plus voir de forêt. Il n'y aurait plus que des champs cultivés et des usines de jute. La fumée des usines textiles serait partout visible. Ils viendraient alors dans cette région reculée comme en pélérinage.Puissent ces forêts être préservées, inchangées, pour ces hommes du futur ! (p. 288)
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Plus tard dans la vie il fit connaissance avec la terre baignée par l’océan azurée. Mais lorsque tout son corps frémissait du plaisir du mouvement, lorsque, du pont d’un navire de haute mer, la beauté toujours nouvelle du ciel bleu frappait son regard, qu’un plateau bleu planté de vignes tombât à l’horizon perdu de la mer ou qu’une plage aperçue vaguement au loin lui parût empreinte d’un charme doux et magique comme le don d’un créateur génial, c’est alors qu’il se rappelait, une nuit pluvieuse, les paroles d’une petite villageoise pauvre clouée au lit par la maladie, dans une chambre obscure d’une vieille maison : « Dis, Apou, quand je serai guérie tu m’emmèneras une fois voir le train ? »
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Tout en chevauchant au clair de lune, je me disais que c'était là une autre vie qui devait tenter ceux qui n'aiment pas rester enfermés entre quatre murs, que la vie de famille n'attire pas et qui ont des fourmis dans les jambes: en un mot, les gens hors du commun. Au début, quand j'arrivai de Calcutta, la terrible solitude et cette vie presque sauvage m'étaient intolérables; par la suite, elles me semblèrent préférables à tout autre. La nature rude et barbare m'a initié au mantra de la liberté et de l'indépendance; serais-je à nouveau capable de me laisser enfermer, comme un oiseau sur son perchoir, dans la cage de la ville ? (p. 74)
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Les histoires ne peuvent pas être écoutées n'importe où. Et elles ne peuvent pas non plus être racontées n'importe comment. Leur charme dépend beaucoup du cadre et des circonstances de leur écoute (...) (p. 34)
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France Bhattacharya, dans la Postface:
« L'histoire que raconte le narrateur est celle de la transformation d'un chômeur pauvre, mais éduqué, de Calcutta en une sorte de seigneur qui rend la justice et distribue des terres à des individus démunis. Dans les premiers chapitres, le narrateur souffre de son isolement et regrette amèrement les amis, les distractions et les facilités de sa vie à Calcutta. Mais, peu à peu, il est comme envoûté par la beauté de cette immense forêt, vierge de presque toute présence humaine. Son roman prend des accents lyriques, et il insiste sur la nécessité de préserver cet élément naturel de toute mainmise humaine alors qu'il est payé pour la détruire .
Une autre question d'actualité que soulève Banerji est la place des peuples autochtones dans les sociétés dominantes. (…) L'auteur nous présente de très curieux et très attachants personnages qui viennent rendre visite à l'habitant solitaire de la forêt. le lyrisme de l'écrivain donne à son propos des accents romantiques. Ce roman est un hymne à la beauté d'une nature encore vierge, préservée des laideurs qu'y apportent bien souvent les humains.» (p. 299)
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Matuknath était la preuve irréfutable que, même sans être jeune, on pouvait progresser. Le progrès ! Le voilà revenu sur le tapis.
Mais c'était inévitable. Je voyais de mes yeux que l'amélioration de la situation matérielle du pandit lui valait du prestige. Tous les employés de la katcheri qui n'avaient auparavant aucune considération pour lui, le prenant pour un fou, le respectaient à présent qu'il avait un grenier. En même temps, le nombre de ses élèves de son école avait augmenté. (p. 262)
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