Citations de Olivier Ka (106)
Je suis le seul enfant au milieu de vieilles personnes. On se penche, on me pince la joue, on me dit que je suis un gentil bonhomme...
Je m'éloignais des maisons de mes grands-parents, le plus possible, je voulais qu'elles disparaissent.
[...]
Je me mis à pleurer tout en pédalant, égaré, terriblement triste. [...]
Je ne pouvais que pleurer, pleurer et encore pleurer.
J'avais dix ans et le monde entier me tournait le dos.
Son peuple était devenu stupide, il lui était aisé de le gouverner. Des gens ignorants ne remettent jamais en question les paroles des puissants.
Tout en s’éloignant, Madeleine dit :
- Sauf votre respect, ô mon Roi, apprenez qu’à vouloir posséder, on finit étouffé sous ses effets.
A côté d’elle, Joséphine ajouta :
- Avec toute la considération de votre rang, Majesté, sachez que la beauté va de pair avec la rareté.
Et enfin, alors que les trois femmes étaient maintenant à bonne distance de la scène, Hildegarde conclut :
- Sans vouloir vous offenser, Sire, dites-vous bien que dans une seule fleur se trouve le monde entier.
- Oui. J’avais un beau costume gris, une coupe de cheveux impeccable et une grosse bagnole. J’ai visité et vendu des baraques, mon vieux, tu peux pas imaginer. Des palais. Je rêvais d’en dénicher une comme ça pour moi un jour. Avec piscine, terrasse, grand salon, véranda. Eh bien aujourd’hui, dans ma minuscule bergerie qui prend l’eau, je suis à l’opposé de ce que je projetais à l’époque. Et je suis heureux.
D'un bond,je quitte la baignoire,épouvanté par cette vision d'horreur. Devant le grand miroir,tout nu,je découvre que tout le haut de mon corps a subi le même sort:je ressemble à une statue de cire en train de se liquéfier.
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Tous les jours, à l'heure du thé, des soupirs de bien-être résonnaient dans la vaste salle à manger, s'écoulaient le long des nombreux couloirs et glissaient jusque dans les moindres recoins de l'immense bâtisse victorienne. En tendant un peu l'oreille, on pouvait même les percevoir depuis le jardin.
Ces gémissements d'extase, ces râles de bonheur, provenaient des gorges flapies de la cinquantaine de résidents qui, quotidiennement, avec une joie affichée, avalaient un chocolat de chez Gédéon.
Je ne regarde pas la télé. La lumière dans les arbres, l’apparition des bourgeons me suffisent. Je n’écoute pas les radios. Les chants des oiseaux, le brame du cerf, les aboiements des chevreuils me racontent mille histoires.
La confidence que Gabin est un fil tenu,fragile qui peut rompre à tout moment
Laureline dit ces quelques mots à Henrick pour le remercier. Ce passage m'a marqué car l'homme a été d'un grand soutien pour elle et Gabin dans leurs péripéties.
Et, même si par moments, il mêle mensonge et vérité, même s'il ne sait pas toujours distinguer le fantasme de la vérité, Gabin n'est pas un monstre.
le_roux
Monte dans le camion ! somme Laureline en poussant l'adolescent à l'intérieur. Elle file à toute vitesse derrière le volant, démarre. Rester ici ! Retenez votre chien s'égosille le vigile.
Et, même si par moments, il mêle mensonge et vérité, même s'il ne sait pas toujours distinguer le fantasme de la vérité, Gabin n'est pas un monstre.
Auteur
- Et en chemin il rencontre... un renard !
Petit Chaperon rouge
- Et ?
Auteur
- Et... le renard, lui demande s'il aime le fromage.
Petit Chaperon rouge
- Le fromage ?
Auteur
- Oui. Il revient de sa visite chez le corbeau, il lui a piqué son fromage, un bon reblochon bien fait, "mmmh", idéal pour une tartiflette, "mmmh".
Petit Chaperon rouge
- Et ?
Auteur
- Et, pour la tartiflette, il vous faut des pommes de terre fermes et une crème fraiche épaisse, bien normande...
Petit Chaperon rouge
- Je vous demande la suite de l'histoire ! (p. 23)
Auteur
- C'est bien, mais si vous voulez vraiment qu'on vous remarque, il faut devenir encore plus méchant que lui.
Petit Chaperon rouge.
- Encore plus méchant que le Grand Méchant Loup ?!
Auteur
- Oui !
Petit Chaperon rouge.
- Il me faudra manger des enfants ?
Auteur
- Encore plus méchant !
Petit Chaperon rouge
- Il me faudra manger des enfants et leurs parents ?
Auteur
- Encore plus méchant !
Petit Chaperon rouge
- Les grands-parents ? Arrière-grands-parents ? Arrière-arrière-arrière... ? Beurk, je vais vomir si ça continue.
Auteur
- Ha, vous voyez, vous n'êtes pas à la hauteur ! Seul l'auteur est à la hauteur ! C'est-à-dire celui qui raconte, c'est-à-dire : moi !
Petit Chaperon rouge
- C'est juste que je n'ai pas envie de manger des enfants. Parfois, les enfants ils sentent mauvais.
Auteur
- Dis donc, je vous rappelle que les enfants sont votre public ! (p. 9)
Peut-être que mes secrets montent dans les airs et volent pendant des heures, loin, très loin.
En se dressant les uns contre les autres, ils m'avaient piétiné. Ecrabouillé. Ils m'avaient fait disparaître. J'avais le sentiment de n'être plus rien, plus personne.
Elle [la grand-mère belge] leva le bras et abattit sa lame vers ma téta (L'autre grand-mère] qui l'esquiva de justesse.
- Assassin ! Malade mentale !
- Je vais t'éventrer, espèce de truie !
[...]
Elles hurlaient toutes les deux en tentant de se griffer le visage.
Puis Faten se releva, courut jusqu'à la cuisine, empoigna un tabouret qu'elle projeta à la tête de bonne-maman.
[...]
Il y eut ensuite des bruits de vaisselle fracassée, des craquements de meubles malmenés
Je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien les gens qui boivent. Ceux qui s’anesthésient l’esprit, pour calmer leur douleur ,pour endormi r leurs démons. Je les envie. C’est pas que j’ai moi aussi envie de boire , pas du tout. Je déteste l’alcool. Simplement j’ai le sentiment que les gens qui boivent ne sont jamais seuls. Ils ne sont jamais perdus. Pour moi ils ont toujours quelque chose à faire et un monde à atteindre , un univers intérieur dont la porte , secrète , ne s’ouvre que quand ils ont bu.
Je me bats toujours pour l'égalité : TOUT LE MONDE PAUVRE... ET MOI RICHE !
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