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Critiques de Olivier Py (41)
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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

Superbe moment de lecture qui mêle conte et tragédie sous une forme théâtrale.



Pièce qu'il serait peut-être présomptueux de proposer à jouer en entier à des écoliers mais quelques scènes bien choisies: sans aucun doute.



L'histoire est cruelle et belle: dans un temps moyenâgeux, un pauvre homme ne voit plus d'autre issue que de pactiser avec le diable, lequel, superbe de cruauté et de fourberie, s'empare par la ruse de sa fille. Là commence un long chemin pour cette jeune fille...sans mains ( oui c'est rude mais n'a-t-on pas dit que le diable était cruel).



En dehors du fait que tout s'arrange à la fin, le plaisir de lire réside dans la qualité et la richesse des répliques: souvent cinglantes, parfois philosophiques, avec aussi des phrases alternant le sensé et le déstabilisant.



J'ai noté quelques références à Shakespeare (pour le côté fantastique) et à Ionesco (le côté déstabilisant).



Un bon moment pour les adultes aussi.











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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

"La Jeune Fille, le Diable et le Moulin" est une pièce simple et cruelle.

Sobre, simple, efficace, dramatique.

Adaptant un conte de Grimm pour le théâtre, donnant à ces personnages un langage extrêmement simple, Olivier Py fait ressortir l'incroyable et l'audacieuse cruauté de ce conte pour enfants où il est question, entre autres, de père qui estropie sa fille pour devenir riche.

Olivier Py réussit, par de beaux contrastes à opposer l'innocence de la jeune fille à la cruauté de son père, la bravoure et le sens de l'honneur du prince à la lâcheté et à la mesquinerie du Diable.

Et il défend, face à la mesquinerie, à la haine, à la cupidité, à la violence du Diable, à son besoin de souiller ( il lui arrive de trouver la jeune fille trop innocente !... ), à sa façon de considérer la femme comme un objet ( il n'hésite pas à nouer un pacte pour que le père de la jeune fille lui donne celle-ci contre de l'argent !… ), face à la cupidité d'un père cruel, les valeurs chevaleresques, d'amour, de bravoure, de respect, défendue par d'autres personnages. Dans notre monde actuel, où la cupidité règne, où l'être humain n'est vu, par certains, que comme un moyen de l'argent, c'est un appel, c'est un plaidoyer.

Une pièce remarquable, tout en sobriété !...
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L'Eau de la vie

Un Roi...se meurt, entouré de ses trois fils où l'un des trois décide de partir à la recherche de 'l'eau de la vie" pour tenter de guérir son père, lors de son voyage il rencontrera un mendiant, un ange.....

Inspiré des contes de Grimm, Olivier Py nous entraîne dans un conte initiatique où la mort, la vie cheminent et se côtoient tranquillement . Le sens de la vie, le questionnement récurrent et éternel de "l'homme pensant". Une touche de poésie saupoudre cette pièce plaisante et facile à lire.
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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

Lya lyse: J'ai ressenti un peu de peur et de la joie. Le moment que j'ai préféré c'est quand elle doit avoir les mains coupées: j'ai ri . J'aime bien la façon dont l'auteur a choisi les mots . Ce sont des mots qui ne sont plus utilisés. J'ai pensé à ma sœur qui me suit partout comme le diable suit la fille.



Thibault: Le moment que j'ai adoré c'est quand le père donne des surnoms poids de rien ,poids de ruse ,mord la foi ,œil de trou , avale qui pue.

Ces expressions m'ont fait rire.



Alexis Le diable a pris une lettre et a changé les mots. je repense à une histoire que j'ai lue.

J'aime bien ce livre parce qu'il est parfois joyeux et parfois, il est triste.



Corentin : Quand le diable et le père font un pacte, je pensais que le père serait riche mais en lisant le livre, c'est triste car il doit couper les mains de sa fille.



Lucie: J'ai préféré le moment où l'ange gardien et la jeune fille prenaient une poire car j'aime

les anges qui sont des personnages gentils .L'histoire était très bien car il y avait de l'action .



Valentin: Moi je n'ai rien aimé , parce qu' il n' y avait ni action ni aventure ni rire.



Matheo: J'ai préféré le moment où le diable faisait le pacte avec le père et la fille. Elle était

derrière le moulin tranquille en train d'étendre le linge mais le père ne le savait pas. Cette partie me fait penser au livre le monstre poilu.



Gregory: Quand le diable a voulu partir avec la jeune fille, le père a reçu plein de richesses.

C'est le moment intéressant du livre car j'aimerais être riche comme le père.



Yoann J'ai aimé le passage où le père fait des compliments à la jeune fille.



Logan Quand le diable voulait leur prendre leur fille, il reprochait toujours quelque chose au père. Le père ne savait pas que c'était sa fille qui était derrière le moulin. C'est la partie que j'ai préférée.



Estelle J'ai compris que le diable était méchant. J 'ai préféré la partie où le diable change de corps. Le père lui donne des noms bizarres.



Leo Le moment que j'ai préféré c'est le moment où le diable dit qu'il sera riche.



Logan Un moment , j'ai vu des écritures italiques. Elles expliquent le lieu et le décor de la scène .



Allonzo J'ai bien aimé parce que le Père ne savait pas où était le diable. J'ai préféré le moment où la fille chantait car c'est un moment joyeux. Cette histoire me fait penser à Roméo et Juliette.



Marwin et Maxence Ce que j'ai aimé c'est quand le diable a dit des noms bizarres

poids de rien

Roi de ruse

Mord la fois

Œil de trou

Avale qui pue



Kenzaura:

Le diable n'est pas trop méchant alors que dans les autres livres le diable est méchant.

C'est ce que je n'ai pas aimé.



Anthinéa

J'ai aimé cet extrait qui est un compliment:

“Me voici jeune fille tu es belle comme de ranger sa chambre un soir d'hiver.”



Athena :J'ai bien aimé une partie du livre car il ressemblait à Blanche Neige.

Il doit ramener les yeux et la langue du bébé.



Léa: J'ai bien aimé une partie du livre quand le diable dit:” si tu me jures de me donner dans trois ans ce qu'il y a derrière ton moulin”



Adrien:J'ai bien aimé le livre, car il y avait de l'action.



Théo:Ce qui m'a attiré c'est quand le diable dit au père qu' il veut ce qui est derrière le moulin.

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Les Parisiens

J'étais ravie de trouver le livre dans ma boîte aux lettres, une couverture somptueuse, aguichante... et je me suis plutôt bien vite sentie comme le 'ravi' de la crèche. Les bras au ciel, mais point d'extase. Les bras m'en sont tombés. Je n'ai pas tout compris, j'ai lutté pour trouver un sens. Olivier Py se veut-il ironique ou est-il prétentieux ? Il règle ses comptes, et abuse de son érudition. J'ai essayé pourtant de suivre ses personnages, le bel Aurélien salamandre, Lucas le chercheur d'absolu, et toutes les autres reines de la nuit (putes en folie, trans', vieux mécènes, hommes politiques visqueux). Je me suis ennuyée. Toujours les mêmes mots, 'Rastignac', 'Miséricorde', 'Faune', dans les bouches de tous. Comment des personnages si différents peuvent-ils disserter sans fin toujours de la même manière ? Le théâtre imprègne et trempe le texte. Mais quel intérêt dans tout ce vomi de lyrisme ? C'est impressionnant de débit, de connaissances, Olivier Py impressionne, mais ennuie. Il est finalement terriblement parisien, et moi, 'en région', je trouve tout cela vain et narcissique.
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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

J'ai lu ce texte il y a plusieurs années et il m'a laissé un grand souvenir: une histoire d'amour sous fond de tragédie, dans une ambiance de conte aux accents fantastiques... mais une histoire qui finit bien!

Je le re-parcours ce soir avec bonheur et le langage me plaît toujours autant. Un style soigné et délicat avec des notes parfois humoristiques parfois poétiques.

La construction de cette pièce est très efficace pour nous plonger en plein désarroi avant de nous faire rêver. On imagine une douce musique avant un vilain ricanement, une lumière bleutée puis un flash rouge effrayant...

Les personnages sont suffisamment bien trempés pour être joués sans demi mesure.



Un texte à ne pas oublier!
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Les mille et une définitions du théâtre

Comme le titre l’indique, le metteur en scène, comédien et dramaturge Olivier Py propose mille et une définitions du théâtre, certaines longues, beaucoup d’autres courtes, certaines poétiques, et nombre d’entre elles qui donnent vraiment à penser. J’ai d’ailleurs mieux compris sa mise en scène de l’opéra Manon grâce à ce livre. Quelques analyses sur Hamlet, exemple récurrent, sont également intéressantes.



De tout cela, on peut retenir plusieurs idées principales, plusieurs fois développées, assez révélatrices de ce qu’est le théâtre contemporain. Ce sont d’ailleurs des tendances qui ne satisfont mal quand je vais au théâtre : tout d’abord, le théâtre est immanence, célébration du présent, du moment. En cela, c’est un remède à la peur de la mort.

Ce n’est pas un art (Py insiste beaucoup là-dessus), ni un discours, mais une expérience. Il ne faut donc pas chercher à comprendre une pièce, mais se laisser entraîner, envoûter, ensorceler, que sais-je encore. Ne rien comprendre à une pièce serait normal, voire plaisant !

À cela, Py ajoute une forte dimension catholique, à travers des métaphores filées omniprésentes : le jeu du comédien est pensé à travers l’Incarnation, ou même le sacrifice christique, spectateurs et acteurs entrent en communion, le sens se cherche et se trouve en Dieu, et l’homme est présenté sans cesse comme à la recherche du pardon, de la pureté originelle, etc. Soit.



Il y a donc bien des choses intéressantes dans ce livre, mais il est trop long ! Beaucoup d’idées sont répétées, voire ressassées. De même un nombre considérable de définition repose sur des oxymores de ce genre : « Le théâtre est l’inséparable qui vient dans le séparé », ou « Le théâtre est l’indicible qui vient dans le dire ». Ce procédé est si récurent qu’un précédent lecteur de mon exemplaire s’est exclamé, en marge de la définition 920 (« Le théâtre est l’inconnaissable qui vient dans le connu. ») : « c’est fini, oui ? », et l’on ne peut que partager un peu de sa lassitude. On en vient à souhaiter parfois qu’au lieu de s’inspirer des Mille et une nuits, Olivier Py ait plutôt regardé du côté des 101 Dalmatiens et resserré son propos.

Au final, malgré ses qualités, le livre donne une impression de grandiloquence ; c’est, pour détourner une définition du théâtre proposée par Olivier Py lui-même, « une parole amoureuse d’elle-même, qui se découvre et s’admire ». Il y a dans le livre des tentatives d’humour mais il fait rarement mouche, notamment dans les dialogues fictifs, souvent oiseux.



Ce livre peut donc se comparer à un spectacle qui montre quelques scènes brillantes, mais bien trop long, car le metteur en scène aime trop sa propre œuvre pour rien en retrancher.

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Les Parisiens

Je ne suis pas parvenue au quart du livre que je m’ennuyais déjà. Le style ampoulé alourdit l’ensemble des propos. Sans doute trop intellectuel pour ma petite cervelle provinciale. Les Parisiens, tel un phénomène de foire, ne rend grâce qu’à l’hypocrisie. Une lecture fatigante, non achevée.
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Excelsior

Lu en avant première cet été, je suis passé totalement à côté de "Excelsior".

Ecriture compliquée, chapitres inégaux et souvent peu convaincants (en ce qui me concerne), j'ai eu un mal fou à terminer le livre.



J'y ai cru jusqu'au bout mais je n'ai pas adhéré.
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Les Parisiens

J'avais ce roman depuis trois ans dans ma longue liste en attente. Quelle déception ! Quelle horreur ! Lecture abandonnée après une dizaines de pages. J’aime beaucoup ce dramaturge mais dans ce roman il s’overdose de mots. Dès la première page : “Aurélien pisse contre un platane. Un clochard qui joue du tam-tam sur un vieux bidon d’huile, mythiquement abîmé dans l’amour de sa crasse, semble faire battre le poul de la ville.” ??? Dix pages de ce style ! 537 pages ! Je suis très déçue.



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Hamlet à l'impératif

Ici, Olivier Py aborde la question de l’universalité de ce récit et de sa traduction. En allant plus loin qu’une première lecture, on découvre la portée de ce chef-d’œuvre, avec une mise en évidence de thèmes tels que le pouvoir, la mort, l’amour et la vengeance. A mesure que les questions se résolvent, « Hamlet » demeure néanmoins un mystère. Refusant tout périmètre, cette tragédie reste sujette à maintes supputations, avec des avis qui caracolent dans toutes les directions. Il ne s’agit pas seulement d’une vision personnelle ni éthique, mais du besoin de savoir de quelle façon cette tragédie à réussi à marquer durablement les esprits, au point de faire entrer certains monologues dans le langage commun. To be or not to be … tout le monde connaît !
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Les Parisiens

La première question que l'on se pose en refermant le dernier roman d'Olivier Py est : Mais à qui diable s'adresse-t-il ? A quelques happy few d'un quelconque sérail parisiano/culturo/branché peut être mais sans doute pas à un lecteur lambda, dont il se contrefout, même si celui-ci peut trouver plaisant de se goberger des personnalités célèbres qui transparaissent des personnages de ce roman à clé.

Ce parcours d'un beau jeune homme à la recherche d'amour, de gloire et de richesse, le propulsant au coeur d'un sordide jeu de cour pour la désignation de celui qui dirigera l'opéra de Paris, aurait pu être une version hard d'un Rastignac contemporain. Seulement, Olivier Py joue les divas littéraires dans une accumulation totalement vaine, voire clichetonneuse, d'envolées lyriques aussi prétentieuses que vides, dont la prétendue subversivité se bute constamment au ridicule. Quelques saillies peuvent parfois faire leur effet, courts moments où l'on entrevoit un regard aiguisé, observateur, perspicace. Mais elles sont noyées dans un maelstrom de sexe, de compromissions, de calculs et d'anus à sodomiser et ce jusqu'au ridicule.

Vouloir faire le portrait d'un monde où sexe, pouvoir et célébrité sont intimement liés pouvait être un joli challenge à condition peut être de n'y mettre aucun fard. Ici, c'est tout le contraire. C'est avec le maquillage outrancier d'un travelo hystérique que nous avançons dans ce qui devient au fil des pages, un lit de clichés des plus réducteurs. Pour Olivier Py, le monde est simple. Tu es un jeune mec, beau, tu sors ton sexe, tu écartes les fesses et tu vas exciter tous les gens de culture, des ministères ( qui sont ici tous des hommes) et tu les baises. La réussite tient à cela et à beaucoup de tractations occultes et perfides. Malgré l'outrance de ce qui peut passer pour un pastiche, l'image véhiculée par tous les homophobes, politophobes de notre pays se trouve, hélas, grandement confortée face à cet étalage trop facile.

La suite sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Les Parisiens

Les Parisiens m'a laissée froide.



La poursuite de ses désirs, qu’ils soient de chair, de vengeance, de domination, d’humiliation même, parce que certaines personnes ne se sentent elles-mêmes que dans la soumission, est dans ce roman la seule activité des Parisiens, quels qu’ils soient. Et s’ils accèdent à ces désirs, ce n’est que pour guigner un autre et un autre encore, pour se venger sur les autres et sur eux-mêmes de ce qu’ils ont échoué à devenir.

L’idée de départ sonne déjà creux – comment peut-on si bien s’enfermer sur soi-même pour n’être plus à l’écoute de ses propres désirs ? Pour oublier que le monde ne s’arrête pas aux limites de Paris ? Je ne suis pas Parisienne, je ne suis même pas Française ; je suppose que cette idée d’un Paris-monde éveille quelque chose pour certains de ses habitants, mais pour moi c’est surtout très prétentieux et ridicule.



Je ne suis pas faite pour goûter ce roman. Si la mélancolie peut m’émouvoir, la morbidité ne me fascine pas.

La vanité, dans les deux sens du terme, ne figure certes pas dans mes sujets de lecture favoris. Cette relation d’amour-haine avec la vie, avec Paris, avec tout, cet enfermement, cette cécité volontaire pour tout ce qui n’est pas futile et ridicule est écœurante.

Et le style ! Ces longs monologues oiseux sur la mort, sur le mépris de soi, sur l’absence de Dieu – Dieu qu’on retrouve pourtant à chaque chapitre si ce n’est à chaque page, et cette affreuse ponctuation boiteuse qui annihile le charme de la moindre phrase, et ces dialogues vides et sans vie…



Non, je n’ai apprécié ni le contenu ni le style. Mais il y a quelque chose dans ce roman que je perçois mais que je ne peux pas identifier. Je suis convaincue que quelqu’un de moins imperméable à ces notions de Paris-monde et de divinité fort présente pour une absente le trouvera moyen – mais pas bon, n’exagérons rien.

Pour moi, il est creux, vide, prétentieux et sans intérêt.
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Paradis de tristesse

Un garçon qui lèche les toilettes d'un boite parce qu'il aime le sperme, le caca, la drogue. Mmmh, ça donne faim.
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Les Parisiens

Histoire entre 2 jeunes à Paris: Aurélien, le rouquin aux yeux fauves, qui vient de province et de Lucas, Le brun. La trame de fond n’est pas sans penser à l’excellent roman Illusions perdues de Balzac et au très bon film de Xavier Giannoli (2021).

Les 2 protagonistes principaux m’ont fait penser aux fameux masques antiques du théâtre grec marquant les genres de la tragédie et de la comédie. Ceci en référence, semble-t-il, aux fêtes rituelles à Dionysos, celles ci mêlant joie de l'ivresse et apitoiement sur les difficultés de l'existence. Et voilà la musique!

Tout au contraire de Balzac, ce roman est plutôt lourd à lire.
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L'île que j'ai tant aimée

Parce que je suis une amoureuse de l'île d'Ouessant, j'adore apporter un roman en lien avec cette île surtout lorsque je suis en périple là-bas.



Afin d'être au plus profond de mon île de cœur, j'ai foncé sur ce roman qui retrace à travers des carnets et des dessins les souvenirs d'une jeune ouessantine au début du XXe.

Je suis assez triste que mon retour ne soit pas aussi enthousiaste que lorsque je me suis lancée dans cette lecture...

Ce qui m'a dérangée tout du long ce sont les notes en bas de pages pour expliquer des termes bretons, des noms de sites sur l'île ou des objets obsolètes pour nous. Ces notes sont tellement longues que l'on en perd le fil du roman: j'ai hésité à ne plus les lire afin de ne pas m'agacer dans ces explications.

A plusieurs reprises je me suis vue sur l'île parcourir le trajet décrit par Daleine: les descriptions sont telles que l'île est vraiment où les légendes sont très présentes (et là, merci la guide conférencière de l'île pour toutes ces sources!!). La vie sur l'île y est décrite mais il manque des détails pour imaginer la vie telle qu'elle est réellement, hormis la vie et l'absence des pêcheurs au rythme des saisons. J'ai vu un clin d'oeil et cela m'a beaucoup fait sourire quand elle évoque le monstre des mers que tous les animaux veulent tuer alors que ce n'est qu'un phoque: le lendemain j'étais en tête avec eux :-).

Le format du livre est quelque peu dérangeant: je me suis demandé si c'était des nouvelles ou une histoire qui se suit. A plusieurs chapitres je n'ai pas vu le lien entre. J'ai eu l'impression de voir un alignement de récits et d'en perdre la saveur.



Un moment de dépaysement mais pas totalement à la hauteur de ce que je pensais, en étant sur l'île, de par son format.
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Les Parisiens

En lisant la quatrième de couverture, j'attendais le "Bel Ami" moderne. C'est donc avec joie que j'ai reçu "Les Parisiens" d'Olivier Py. Malheureusement mes attentes n'ont pas été satisfaites...Derrière le projet intéressant, je n'ai trouvé qu'un style trop pompeux à mon goût et une absence de réelle intrigue. Les personnages sont creux et est ce la lecture de Vernon Subutex quelques mois auparavant mais j'ai trouvé que la veine du transgenre était un peu trop facile...

C'est dommage, j'attendais beaucoup de cette lecture...j'ai eu du mal à la finir et pourtant je suis une vraie boulimique de lectures...Au point de ne pas avoir le temps pour faire des critiques.



En résumé : une présentation alléchante, une réalisation décevante.
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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

Je trouve ce livre passionnant car au début le père est content de devenir riche mais il apprend que c’est sa fille qu’il échange contre la richesse donc il devient malheureux, comme quoi l’argent ne fait pas le bonheur. NOA

Je n’ai pas aimé ce livre car les personnages n’ont pas de caractère propre à eux.LOUIS.G

Je trouve étrange que les mains de la fille repoussent à la fin du conte et aussi qu’il y ait un ange et un diable.Le père préfère sacrifier sa fille, c’est égoïste.BENJAMIN

Je m’interroge :

Pourquoi le diable ne peut-il pas approcher et enlever la jeune fille ?

Le diable ne peut pas l’approcher car elle pleure sur ses mains ses pleurs sont ils bénis ? LILOU ET ELISE

Je pensais que le diable aurait plus de pouvoirs !!

J’ai aimé quand la jeune fille retrouve enfin son mari après la guerre où il était parti.

J’ai aimé quand la princesse eut son enfant.LILOU ET ELISE



Au début j’ai ressenti de la peine quand le père a coupé les mains de sa fille, mais à la fin j’ai ressenti de la joie quand la princesse et le prince se sont mariés. LAELIE

citation« Toute chose est à sa place

Sous les grandes ailes de mon moulin ».J'ai aimé

Car cette chanson est poétique et mystérieuse. LAELIE ET SARAH.

Nous avons eu un choc quand le père a coupé les mains de sa fille .

Ensuite nous avons été joyeux quand le prince et la princesse se sont retrouvés et se sont remariés.

Et j’ai été triste quand la fille est partie de la maison de ses parents et ça m’a fait de la peine car quitter ses parents cela fait mal au cœur.

Je ne savais pas comment elle allait pouvoir s’en sortir sans rien .

Nous avons aimé car c’est une belle histoire d’amour.BAPTISTE.DJEREMY.MANON

Nous avons aimé ce livre où nous retrouvons les éléments du conte :

L’ange (une aide), Le diable (un obstacle), Le prince et la princesse (les héros) ,et les éléments merveilleux ou fantastiques ,(les squelettes dansant) .

LEONARD ET GUILLAUME

On croyait qu’on reverrait le père dans l’histoire, ou bien que la fille reviendrait.

Le père n’a que deux rôles dans l’histoire et on ne parle plus de lui après. PAULINE ET LEA.



Je n’ai pas aimé, car ce n’est pas réaliste, par exemple : quand les mains de la fille repoussent, je n’y crois pas. Je préfère les livres d’aventures, car c’est plus réaliste. TIMOTEO

C’était ennuyeux, les personnages ne sont pas réels comme l’ange ou le diable. De plus, l’histoire est trop lente et irréaliste. Je préfère les livres d’actions, car c’est plus réaliste. LOUIS

Quand l’ange est arrivé pour aider la jeune fille à se nourrir, cela m’a plu et soulagée.LOU-ANNE

- Quand le diable apparaît dans l’histoire pour commettre des mauvaises actions, je n’ai pas aimé.CHLOE

Je n’avais pas beaucoup envie de lire ce livre mais dès que j’ai lu le quart c’est allé très vite mais sinon j’ai aimé l’histoire grâce à l’aventure de la jeune fille. GAEL

J’ai aimé car à la fin tout le monde est heureux alors qu’au début ils étaient malheureux. MATHYS

Le thème de cette histoire est la lutte entre le bien (La jeune fille et l’ange ) et le mal (diable) .

Grace à sa pureté et à son innocence, elle est récompensée et trouve l’amour. EVAN ET THOMAS

-Le livre est très facile à lire .

-Ce livre est très original parce-que il est en forme de théâtre , alors que c’est un conte . LILIAN ET TEO .
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Orlando ou l'impatience

Le personnage principal s'interroge sur sa filiation et la place du théâtre - de l'art en général- dans une société corrompue. Il pourrait être un double de l'auteur lui-même avec les thèmes qui lui sont chers : le mysticisme, l'homosexualité et le théâtre. La pièce se présente de façon classique en 5 actes : le père désespéré, le père révolté, le père exalté, le père déshonoré, le père recommencé dans une belle progression dramatique. A nous lecteurs d'imaginer la mise en scène!
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La Jeune Fille, le Diable et le moulin

Voilà une pièce de théâtre que j'ai eu l'occasion de faire partager à mes élèves et qui est fort bien écrite. L'auteur s'est inspirée d'un conte de Grimm : "La fille sans main".



L’histoire :



Un paysan très pauvre rencontre le Diable et décide de conclure un pacte pour accéder à la richesse ; il accepte de lui donner sa fille. Trois ans plus tard, lorsque le diable vient chercher la fille tant attendue, celle-ci résiste et finit par gagner laissant le diable repartir seul. Cette résistance lui aura coûté ses mains. Ne voulant pas être un poids pour ses parents, elle part sur la route et rencontre un ange ainsi qu'un jardinier qui lui permettront à leur tour de rencontrer un prince qui tombera amoureux d'elle et l'épousera. Cependant, le prince appelé par son devoir devra retourner à la guerre alors que le diable est là qui rôde. Il n'a pas oublié l'humiliation subie ...



Ce que j'en pense :





C'est un livre qui relève à la fois du conte car on y retrouve beaucoup des éléments traditionnels ce qui le rend particulièrement lisible mais en même temps très contemporain dans le sens où on s'en éloigne. Il est en effet rare de voir un personnage féminin prendre ainsi l'ascendant surtout sur le diable. Il est également surprenant qu'elle décide seule de prendre la route et fasse montre d'autant d'autonomie et de détermination pour l'époque. Ce livre est également intéressant car on y trouve beaucoup de métaphores mais aussi des images poétiques. Un livre extrêmement agréable à lire et à partager.
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