Citations de Omar Khayyâm (247)
XLI
Le bien et le mal qui sont dans la nature humaine,
Le bonheur et le malheur que nous garde le destin...
N'en accuse pas le Ciel, car, au point de vue de la Sagesse,
Ce Ciel est mille fois plus impuissant que toi.
Quiconque arrose dans son cœur la plante de l’amour n’a pas un seul jour de sa vie qui soit inutile.
NE PERDS PAS CET INSTANT
Tu ne sais aujourd’hui si tu verras demain.
Fou qui de l’avenir se préoccupe en vain !
Sois sage et ne perds pas cet instant de la vie
Car tu pourrais ne plus vivre l’instant prochain.
Je voudrais savoir pour la chanson, mon ami la rose celà viendra d'un poème de lui Omar khayyam que Céline caulier aurait repris j'aimerais connaître a quel poème est-il référé ?
Merci bien
Brûlez les bibliothèques, car leur valeur se trouve en ce seul livre (le Coran).
Puisque ma venue au monde
hors de moi fut décidée,
Qu'on est sûr en fin de compte
d'en sortir bon gré mal gré,
Debout, remplis ta fonction,
car je veux, enfant qui m'aime,
Dans le vin noyer la peine
de l'humaine condition.
Nul n'est admis aux secrets
qui se trament sous le Voile
Et de l'Ordre qui s'y crée
nul homme n'a le savoir ;
Mais il n'est point de repos,
sinon au sein de la terre.
Buvons : ce sont des mystères
qui font de longues histoires.
Ah, que de siècles sans nous
le monde continuera,
Sans nul souvenir de nous
ni vestige de nos pas!
Avant notre venue rien
ne manquait à l'univers;
Après nôtre heure dernière
rien non plus ne manquera.
« Je m’aventurai un jour
Dans l’atelier d’un potier
J’y vis le maître à son tour
Assidûment travailler :
Il pétrissait insoucieux,
Pour en former col ou anse ,
Le crâne vide des princes
Et les phalanges des gueux » .
Quelques vers réédités , traduits du Persan.
Ici bas, il vaut mieux que tu te fasses peu d’amis;
Ne sors de toi-même que pour de brèves entrevues,
Celui-là dont le bras te semble un appui,
Examine-le bien, et prends garde.
Pauvre sot, penses-tu être un trésor
Et que l’on te déterrera après t’avoir enseveli ?
Avant notre venue, rien ne manquait au monde.
Après notre départ, rien ne lui manquera.
Dans le journal "Le soir" du 03 mars 2023.
« Je m’aventurerai un jour
dans l’atelier d’un potier ;
J’y vis le maître à son tour
assidûment travailler :
Il paraissait besogneux ,
il pétrissait insoucieux ,
pour en former col ou anse ,
le crâne vide des princes
et les phalanges des gueux .
« Si la raison me tourmente encore, je lui cracherai au visage une gorgée de vin... pour qu'elle dorme ! »
XLVI
O toi don’t la joue est modelée sur le
modèle des roses sauvages !
Toi dont le visage est moulé comme celui
des idoles de la Chine,
Hier ton amoureux regard changea le roi
de Babylone
En un fou que le joueur fait manoeuvrer
sur l’échiquier.
LXXI
L’amour qui n’est pas sincère est sans valeur ;
Comme un feu presque éteint, il ne réchauffe pas.
Le véritable amant, pendant des années, des mois, des nuits, des jours,
Ne goûte ni repos, ni paix, ni nourriture, ni sommeil.
X
Ah ! malheur à ce coeur d’où la passion est absente
Qui n’est pas sous le charme de l’amour, Joie du cœur !
Le jour que tu passes sans amour
Ne mérite pas que le soleil l’éclaire et que la lune le console.
Comme l'essence de roses, je viens de Nichapour, ville de roses.
Pour parler selon le vrai, pas de métaphores,
Nous sommes les pièces d'un jeu, le Ciel est le joueur;
Nous jouons un petit jeu sur l'échiquier de l'existence,
Puis, un par un, nous rentrons dans la boîte de la non-existence.
La nuit n'est peut-être que la paupière du jour.