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Citations de Oren Miller (119)


- Tu crois qu'on est au paradis, ici ?
- Un jardin merveilleux , des temples super blancs, des êtres tout-puissants qui se nomment archanges, de la magie, de l'énergie, de la pelouse sans mauvaises herbes...j'avoue , l'idée m'a effleurée.
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C'est mieux quand on a pas trop de pression, je pense. Tu aides les gens mais, à la fin, leur vie, ça reste leur merdier, pas le tien. Après ta mission, tu rentres gober les étoiles et eux vont bosser chez mcDo.
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Un problème ? chuchota-t-elle, tandis qu’elle ne voyait toujours personne. Je veux dire : un problème plus grave que vous ?
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Par nature, les victimes étaient confiantes. Là se trouvait leur plus grande erreur. On survivait parce qu’on était paranoïaque, jamais parce qu’on était innocent.
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- Je n’ai pas parlé à quelqu’un depuis très longtemps et ça me manque, avant je parlais beaucoup, répondit-il avec une franchise touchante. Comme je vais devoir te tuer assez rapidement, je condense les informations.
- Quoi ? gémit Emma, alors que sa mâchoire inférieure s’effondrait.
- J’ai trop condensé ? Tu veux que je développe ?
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[Orion à La Mort]
- Je vous félicite, fit Orion. Pas de sang sur les murs, pas de viscères en guirlandes sur les étagères. Ça tient du miracle.
- Pourquoi me serais-je fatigué ? Cet homme est à moi dans trois semaines.
- De quelle manière ?
- Embolie pulmonaire.
- Ah, c’est moche. Cela dit, je pense qu’on devrait commander son livre, ça ferait bien dans notre collection.
La culture n’était pas toujours à la portée de tous.
Contrairement à La Mort.
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- Sachez que je déploie beaucoup de génie à respecter la limite entre être odieux et insupportable. Le premier qualificatif relève du talent, le second de la stupidité.
- Alors bienvenue dans le monde des imbéciles, car je vous certifie que depuis au moins une semaine, vous êtes impossible.
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— Cessez de vous plaindre, vous êtes en vie, rabroua Évariste, en montant lentement les marches du perron, tandis qu’il soutenait Isabeau.
— Je n’ai pas ouvert la bouche depuis qu’on a quitté l’hôtel de madame X, rétorqua le jeune homme au moment où Georges apparaissait en bas de l’escalier. Depuis quand s’est-on débarrassé de la porte d’entrée ?
— Depuis quelques jours. Ça facilite les courants d’air. C’est bien mieux.
— Ah.
La progression jusqu’au salon, du moins ce qu’il en restait depuis la fusillade, fut assez douloureuse pour le jeune homme, mais il prit soin de ne rien en laisser paraître.
— Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
— Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
— Bien, Monsieur. Vous avez reçu un paquet. Je l’ai posé sur le fauteuil, car il n’y a plus de bureau.
— Excellent esprit d’adaptation, Georges.
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Vous ne posez jamais les vrais questions. Je pense qu'un jour vous ne vous êtes pas remis d'une réponse. Les questions sont comme des insectes dégoûtants. On les écrase ou on les évite.
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- [Évariste] Je croyais que nous étions tombés d'accord.
- Non, non, non, protesta Isabeau avec véhémence, vous avez parlé et encore parlé, puis vous avez conclu. On est assez loin de l'idée de "tomber d'accord".
- C'est pénible, cette manie que vous avez de jouer sur les mots.
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Frappé par l'incroyable chorégraphie du ciel et de l'océan autant que par l'explosion des couleurs et des lumières semblant tout droit extraites de l'esprit divin, Isabeau était hypnotisé. Le soleil rasant avait mis le feu aux nuages denses, et, tordus par le vent, ceux-ci ressemblaient au ventre d'un dragon accrochant presque par endroits le toit des villas.
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- N'y aurait-il pas eu un moyen plus simple et moins risqué de le faire ?
- On a déjà du mal à trouver qui a commis les meurtres, si en plus il faut jouer les auditeurs d'entreprises criminelles, on n'est pas sortis.
- Moi, j'aurais fait plus simple.
- Oui, mais nous sommes du coté des gentils, pas des sociopathes et des sadiques, on en a déjà discuté? Si cela peut vous contenter, quand nous découvrirons qui se cache derrière tout ça, vous pourrez leur expliquer qu'il y avait plus simple.
- Ce serait surement un peu déplacé, non?
- Vous êtes constamment déplacé, croyez-moi. Un peu plus ou un peu moins, personne ne le remarquera.
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- La vengeance est une créature cruelle, dit la prêtresse sur un ton de supplique. Elle finit par trancher la tête de ses propres soldats. Elle entre en toi, elle te fait croire que rien ne peut t'atteindre, et puis, quand tout est terminé, elle détruit ce qui t'entoure et te dévore de l'intérieur.
[...]
- Elle est déjà en moi, murmura-t-il, les lèvres collées au cou de la jeune femme.
- Je peux être plus forte qu'elle, répondit-elle avec détermination. Je t'en prie, ne la laisse pas t'entraîner trop loin dans son étreinte, sinon elle détruira ceux que tu aimes, et quand il ne restera que des cendres, elle t'étouffera avec.
[...]
- Parfois, finit-il par avouer, l'horreur et le déséquilibre sont tels qu'il faut accepter de perdre son âme pour servir une plus grande cause.
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- Je considère tout ceci comme parfaitement ridicule. On ne gagne jamais rien à diviser les populations et à faire des catégorisations. Humanoïdes d'un côté, créatures non identifiables de l'autre, femelles, mâles, transgenres, verts, jaunes, à rayures, à pois. Ça n'a aucun sens. Par nature, nous sommes tous différents et uniques. Même au sein d'une même race, ou d'un même genre, nous sommes uniques. Pourquoi ne pas plutôt parler de communautés d'intérêts, plutôt que de différences génétiques ? Ces femmes ne feront que stigmatiser leur communauté et l'enfermer dans une lutte qui devrait être plus globale. La dernière fois que j'ai vérifié, l'union faisait la force.
Jatalan l'écouta sans mot dire et la bouche ouverte. Après qu'elle se fut tue, il mit quelques secondes à réagir.
- Putain, si j'avais su qu'il suffisait de te brancher sur la politique et la sociologie pour t'arracher plus de trois mots, je l'aurais fait avant.
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- N'essaie pas d'être drôle, tu fais flipper à chaque fois.
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- Georges ! lança Évariste avec enthousiasme. Je commençais à m'inquiéter. [...]
- Monsieur, reprit Georges, je dois vous dire qu’en rentrant j'ai trouvé un homme sur le palier qui désirait vous voir. J'ai pris la liberté de lui signifier qu'il n'était plus l'heure de recevoir. Cependant , il a insisté.
Ça fait beaucoup de mots pour une si petite information, pensa Isabeau.
- Il a insisté, répéta Évariste dont les yeux brillèrent aussitôt de plus belle. Comment?
- Pardon, Monsieur?
- Comment a-t-il insisté ? En suppliant, en menaçant, en pleurant?
- Avec insistance, monsieur. Mais, si je puis me permettre d'ajouter, il l'a fait avec beaucoup de classe.
- Vous faites bien de le préciser, en effet. La classe fait tout passer. Au fait, vous aimez les huitres?
- Tout dépend de leur origine, monsieur, répondit le majordome sur un ton invariable d'employé des pompes funèbres.
- Alors je crains de devoir me fier au professionnalisme de la cuisinière, regretta Évariste.
Isabeau hallucinait. C'était la conversation la plus bizarre à laquelle il avait jamais assisté. [...]
- Que dois-je faire , Monsieur?
- Mon Dieu, je n'en sais rien, je ne suis pas spécialiste en huitres.
- Je faisais référence à l'homme qui souhaite vous voir et attend en bas.
- Et bien, faites le entrer. Je croyais ce sujet tranché.
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« il s’autorisa à se laisser aller à une certaine mélancolie. La Mort avait aussi ses mauvais jours. Celui-ci l’était particulièrement. Du genre qui vous faisait boire un verre de lait en plein milieu de la nuit quand le monde était sur le point de basculer. »
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« — J’ai interrompu votre conversation ? demanda-t-il sans toutefois sembler en éprouver la moindre gêne. Vous n’avez qu’à faire comme si je n’étais pas là.
Mais bien sûr, Votre Noirceur, se dit-elle avec la plus grande mauvaise foi.
Vlad lança un coup d’œil complice à Emma, avant de lui faire signe de reprendre là où elle s’était arrêtée.
— Oui, reprit la jeune fille, en essayant de faire abstraction du public. Je disais pour répondre à ta question, que justement demain, j’avais une soirée de prévue.
— Quoi ? Mercredi, en pleine semaine ? intervint sa majesté des Noirceurs.
— Jack ? soupira l’étudiant.
— Vlad.
— Heu, coupa Emma, franchement mal à l’aise, c’est pour la Saint-Valentin. C’est, enfin, c’est juste histoire de sortir un peu de mes révisions.
— Oui, ce n’est sûrement pas pour célébrer l’amour, nota Jack en jetant le dictionnaire dans la corbeille à papier.
— Je… bredouilla-t-elle, à court de réparties. »
— Parfois je ne comprends pas certaines symboliques historiques, réfléchit à voix haute le maître des lieux. Saint Valentin est très probablement mort vierge.
— Jack… fit Vlad, un brin constipé.
— Cessez de me répéter comment je m’appelle, je m’en souviens. »
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Cet étrange phénomène naturel consistait en une colonie de sporophores pérennants alignés en une formation plus ou moins circulaire qu’on trouvait généralement en sous-bois ou dans les prés. Il était annonciateur de grands bouleversements, car il était la trace visible de la tenue d’un conseil de fées. Et il était bien connu des initiés que les fées ne tenaient jamais conseil pour des questions sans importance.
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