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3.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Territoire de Belfort , 1955
Biographie :

Patrick Beurard-Valdoye
Poète, il vit à Paris et aux Sources, dans le Territoire de Belfort.
Il est l'auteur du Cycle des exils (sept ouvrages parus) : Allemandes (MEM / Arte Facts, 1985) ; Diaire (Al Dante, 2000) ; Mossa (Léo Scheer, 2002) ; La fugue inachevée (Léo Scheer, 2004) ; Le narré des îles Schwitters (Al Dante, 2007) ; Gadjo-Migrandt (Flammarion, 2014) ; Flache d'Europe aimants garde-fous (Flammarion, 2019).
Parmi d'autres ouvrages : Le cours des choses (MEM / Arte facts, 1989, dessins de Pierre Alechinsky) ; Couleurre (Le Limon, 1994 ; réédité en version numérique sur publie.net) ; Lire page région (Tarabuste, 2006) ; Théorie des noms (Textuel, coll. « l'œil du poète », 2006) ; Le messager d'Aphrodite (Obsidiane, 2009) ; Le vocaluscrit (LansKine, 2017).
Il a dirigé un dossier sur Kurt Schwitters et l'a traduit dans Europe 1061-1062.
En prolongement de sa démarche d'auteur, il enseigne à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon la pratique écrite et orale des arts poétiques.

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Bibliographie de Patrick Beurard-Valdoye   (12)Voir plus

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Avec Michèle Métail & Patrick Beurard-Valdoye Soirée conçue et animée par Fabrice Thumerel _____________________________ « La projection du mot dans l'espace représente le stade ultime de l'écriture » – Michèle Métail « En quoi consiste la lecture en public ? C'est un acte dans le poème écrit, et donc une action. Mais d'abord, le poème lui-même est un acte dans la phrase et la parole » – Patrick Beurard-Valdoye Publication orale de Michèle Métail, « Signe Multiplicatif » (nouvelle version d'une oeuvre ouverte commencée en 1994). _______________________________________ Performance de Patrick Beurard-Valdoye, « Ivan et Antonin, pilotes ». Michèle Métail et Patrick Beurard-Valdoye, deux voix majeures de leur génération, représentent deux voies importantes de la poésie contemporaines : pour la première, la publication n'est parachevée que par sa mise en voix et en espace devant un auditoire (cette esthétique du hors-texte explique la longue période pendant laquelle elle ne publie aucun livre) ; le second reprend à son compte cette notion de Publication Orale en 1983, avant de lui préférer en 1990 le terme de Ghérasim Luca Récital, puis d'adopter enfin le terme Performance, que tout le monde utilise le plus souvent à mauvais escient (notamment pour parler d'une simple profération debout immobile). C'est à l'enseigne de l'oroeil que nous aurons la chance de plonger dans l'antre/entre de ces deux extraordinaires poètes de la scène dont l'univers oscille entre poésie et musique, écriture et oralité, comme entre langues diverses. Michèle Métail. Depuis 1973 privilégie la diffusion orale de ses oeuvres, tout d'abord à travers les « Hors-Textes », dotés un numéro d'ordre car envisagés comme construction unique. Vers 1982 les « Publications orales » prirent le relais, illustrant le refus de toute publication papier durant une vingtaine d'années. Adolescent, Patrick Beurard-Valdoye hésitait entre poète et pilote de ligne. Est devenu poète de lignes. Cette performance, convoquant les pilotes Antonin Artaud et Ivan Illich, est conçue à partir de Lamenta des murs (à paraître, Flammarion), huitième et dernier volume du Cycle des exils. À lire, voir et écouter – Michèle Métail, le Paysage après Wang Wei, Lanskine, 2021 – Patrick Beurard-Valdoye, Palabre avec les arbres, éd. Corti, 2021.

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
la nuit revenaient les couplets bouleversants d’une chanson du pays filtrat de la cellule voisine et malgré les sbires menaçants les deux incarcérés rivés à leurs barreaux de fenêtre parvenaient à échanger quelques paroles réconfortantes en un langage crypté fait de dialectes et de mots inventés jungle verbale isolant leur sphère
cette solitude uniforme – pire supplice que la réclusion corporelle – de la parole désirée pourtant interdite affolait le prisonnier il était incapable de résister à la tentation de laisser échapper quelques mots des lèvres de la langue de la gorge des poumons ou du colon au besoin de remplir de sens son carcan d’émettre une voix contre le lamenta des murs d’insuffler une parole maternelle tout contre la barrière de langue étrangère le langage – prison adorée – était la limite de son atlas le réduire à néant revenait à anéantir ce monde engloutir la rivière parole par ses pertes
voilà pourquoi il ne pouvait promettre au gardien Schiller de garder le silence il ne pouvait donner sa parole de ne pas parler ni la tenir il ne pouvait se soumettre à être muré vivant dans le silence et si son voisin en venait à s’enfoncer dans le mutisme sa parole se destinerait aux minuscules silhouettes cloîtrées dans leur contrée même si elles n’entendaient que malentendu mésentente malparler incompréhension crainte que du Spielberg l’on se jouât d’elles en fomentant quelque plan d’évasion sinon s’adresserait aux hirondelles fonçant en piqué sur les briques du rempart ou à celles posées sur les pointes de grillages ou bien les krkavec la nuit les pustik ou ce couple de volavka popelavá circonvolant au-dessus de la cellule sinon aux charmes ou aux tilleuls ou aux troncs de hêtres plein d’yeux cicatrisés en dernier recours sinon aux six barreaux de sa fenêtre il fallait parler pour que les pensées puissent voler librement tout dire plutôt que parler à soi-même se coudre la bêche se taper la tête contre les murs la folie aurait été de parler tout seul maladie-du-narré programmée
et si les pierres parlent comment en traduire le sens ?
der Teufel vous le diable répond le vieux Schiller ne voulez-vous donc pas promettre ? et il jette sur la terre battue le trousseau de clefs ses yeux rougis se mouillent et il vient embrasser son prisonnier – aux mains de l’ami – qui ramassant les clefs maintient celle de son évasion tendue dignement vers Schiller pour la lui confier car l’évadé ne recherche pas une échappatoire dans la rhétorique se faire la belle c’est trouver la faille dans la langue de l’ordre alors parlez plus doucement entre vous pour m’épargner les réprimandes évitez d’irriter qui peut punir et le vieillard dont la fortune s’était jouée de lui en lui donnant nom d’un grand poète se retire rentrant chez lui en reclus laissant à son sort l’ombre d’un pantalon de couleurs grise à droite capucine à gauche un justaucorps selon le même principe un pourpoint aux couleurs identiques quoiqu’inversées des bottines en cuir brut à lacets sans parler d’une chaîne liant une jambe à l’autre dont les anneaux sont clos par un clou rivé sur l’enclume le 303 avait en tête cette phrase récurrente d’une mère bavarde comme une pie. Le pire encore serait qu’on m’empêche de parler
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Puis cendus de nave barge dévoilée nous
avons traversé, là
via la Leu rivée de traviole FÄHRE FÄÄHRI fauve phérie
d’odoriférantes teintures virant au cibachrome
TROISROSES
toutdoux toutdoux
rosibeuysien
grises grues RHENUS après la couleurie
eaux pleines de peaux et de papier-pierre
et le purpur qu’on ne peut fixer
pont-du-mitan en aval aniline passés TRIPOINT bois
sur bois branlant tourelle guérite
piles
pilots palplanches hachées
par les flots du renvers
si viridiant
trois arches arrachées
le 23 d’un juillet vieux d’un niveau tel
qu’on peut du pont se rincer les doigts dans l’eau impétueuse
en ôter le tan
rhinpartis déradés mouillés de chaud
il a fallu terrassés gravir d’arrache
pied ces dalles de grès
le contrefort aux rauraques
contre quoi le cours en plein effort se cogne
de la Pfalz le rudoyé se voit c’est vrai de
la Pfalz le rudoyé
et l’ourlet d’anciennes maisons sur le Rhin miroitant
vingt fois revint le Rhin
avec tant de citains
et en quelle écouleur
ville voilée
FÄHRIBÖDELI

cendus de nave nef dévoilée
ceux d’entre nous alphabètes
faisons nos écritures au verso des cartes
colorisées
turquoise d’un au-delà rhi brun du bac au beau milieu
tiré par un cheveu
une arche muette sous-tend les phonèmes
l’eau coite en nous lie les mots
il faut ne pas trop en dire
obvier aux remous
ça prend un temps fou
JE PENSE À TOI
se mettent en branle deux cloches de la tour Martin
couvrant les fers et bois des bruits à mains
détournant les flèches ennemies
do d’un bourdon dans du fa tout aigu
pas si run
la troisième papale en réserve
l’un de nous [qui ?] tambourine au portail martèle à
coups de heurtoir monotones
bronze miré qu’est-ce à dire
le temps habite après les nuages

c’est un jour sans l’accent du tocsin
méfaste pour un chroniqueur date sans histoire
époque sans faits notoires
où qui cerne l’anonyme
cité en reconstruction
peurs liquidées
pas de massacre pas de truciderie
ni typhus ni bûcher
ni famine ni larcins faramineux
d’écorcheurs
pas de tremblement de terre
les clochers s’écroulant
les cloches dissonant dans la nuit barbelée
folles eaux afflux de la Birsig venues retourner
le cimetière des Barfüsser squelettes solidaires chahutant
les encombrants
des choses pareilles ça ne devrait pas
les signes du ciel sont lisibles pour
qui ferme les yeux
une effrayante comète
annonçant d’innombrables décès au long du fleuve
une famine si grande que
les suppliciés sont arrachés du gibet
nouvelle éclipse de Dieu en allure d’épée
ne présageant rien de bon
suivie d’un énorme tremblement de terre
jour de la conversion de Paul
nouveau tremblement de terre à la conversion de Paul
puis le soir de la fête de Luc
Basilea ressent dix fois
dix fois les secousses
entre-temps pourtant les Tsiganes pétrifiés en maison d’arrêt
quant aux transperceurs d’hostie ayant
avoué sous torture l’empoisonnement des puits [ref?]
ils sont
c’est terminé
nul n’en conçoit la puanteur
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Le fay de Guillevic

DIGITALES hagenthal tintes
de cloches à travers orties
qu’on prétend parfois enfouies
en vaste champ on ne dit pas
une étendue pour un bois
ni une arbraie pour une forêt

sylve claire de vieux hêtres
aux flaques de soleil avec
l’envolée d’yeux sur
un tronc jusqu’à la cime

ceux de la crête sont souvent
scarifiés d’initiales doubles
un graphe une date entourée
le contour puéril d’une église
une stèle au blason illisible fixée
au fayard par un fil de fer
fay fayi fou fol faisant fi de la foi
conférence permanente

du complan d’éminence Guillevic
rêve et du poème qu’il grave
dans l’écorce au canif
vers serrés elliptiques qui
rassurent au réveil
confirment la démarche lapidaire
sans la violence faite au regard

pour dompter la langue de bois
ses broutilles sans lance
d’une griffure dans le haut fay
tel un vaccin dans la patte du géant

pour inoculer dans le flux des mots
la sève et la sensation
faire du poème un laps vertical où
la durée se rompt pour résoudre
la lutte des contraires

procession de noms en déclin
dans la clairière des parlers
en langues si vite courantes
pourtant toutes étrangères
science parlière aux
parages de la bise

hêtre aux oreilles contre les racines
introspection autour de l’arbre prostré

si loin du silence à répétition
soudain fayard par fayard
les premières trompettes de la mort

digitales tintes de cloches
à travers hagebutten
la cloche fêlée du soir
accueille les passants
le jeune Guillevic chantre en aube
n’a pas sonné les cloches
fondues traduites en pièces à canon

sa gendarmerie héberge à présent
des demandeurs d’asile

réfugiés en place des gardes mobiles
foyers d’incertitude
contre mobilité de raison
avec les étangs tout contre

quelques aimables armés de mots
au fond d’eux-mêmes
refouleraient bien leurs étrangers au bois
ombres migrantes utiles
guidant la cueillette dominicale
des trompettes de la mort
ou gommant à la main les graffiti d’écorces
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dans le petit séjour…


dans le petit séjour le poêle à tourbe
Waterford violacé sur carrelage rose
a dû fasciner feu Artaud fixant
l’oragérouge de turf derrière
la vitre aux cinq rais de fonte
séduit par la pâleur de la cendre
Artaud frappant du pied droit pour éloigner
les êtres de l’âtre tout un théâtre

COHEDIR TARF
A COEDIRA

avec bruit de cendre en bouche
quand la langue dépose le TAU dans les lèvres
car il va falloir brûler brûler
ce qui représente les choses
sous peine d’être brûlé tout entier
ou clapi dans le trou de la cheminée

faire qu’au lieu d’être les choses
se mutent en idées
iront-elles plus loin
que l’arbre et le toit de la maison
(...)
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Le cytise de Schwitters



ASSIS sur la butte herbeuse
comme Kurt Schwitters avec son
Erika devant la hutte en granit
merzée pour rêver vivre sur l'ile
ou s'exiler

tous avions le regard inondé
de bouts collés préservés formes plâtrées
reliques en bois flotte planches peintes
caisses de margarine et bris de nefs
et tous ces mots en allemand
norvégien anglais français
en italien en schwitters
imprimés en notre mémoire aussi

devant l'entrée l'arbre en beauté
avec ses lustres de fleurs pleureuses
jaunes de mai trônait magistral
auquel je n'avais pas prêté attention
lors du passage précédent
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Le citain n’est pas numérique
son cerveau ne s’aliène guère au circuit binaire
demandez-lui d’inverser la vapeur
il le fera pacifiquement
mais ne vous étonnez pas si les signes se brouillent
en lui comme saisi d’un court-circuit
qui opacifie la sente

qu’édiles et échevins entourés
de techniciens et d’architechniciens
veuillent inverser l’image négative
d’une prison proche du centre-ville
part d’une juste intention
mais qu’ils imaginent que le tour est joué
en renversant le lourd symbole gravé
en signe positif relèverait du trop de science

ici l’on transforme un camp de prisonniers de guerre
en maternité un autre en école des Beaux-Arts
là s’installe un camp de vacances
dans les baraques d’un camp
de concentration tsigane
ailleurs on métamorphose une décharge de
produits toxiques en base nautique

il faudrait s’étonner à demi
si les denrées alimentaires d’un supermarché
implanté sur un ancien camp de concentration
généraient des nausées

souvent l’urbaniste et l’architecte surfent
sur l’épaisseur du sens
qui s’évente depuis des lustres
ils lancent sans recours des bateaux de
plaisance aveugles aux fonds marins
où menace le tourbillon voire
quelque monstre inconnu
c’est peut-être un commerce avec nos fantômes
à moins d’une question d’énergie
qui nous mettrait en résonance
c’est à coup sûr l’affaire de notre inconscient
autant que notre lien à la mémoire
celle enfouie qui transpire du lieu
nous habite et s’engrave à nos dépens

se souvenir se dit aussi
revenir sur sans que nous saisissions
d’où sont les revenants
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c’est là que j’eus confirmation
qu’augurant aux points cruciaux
l’évasion de mon fantôme
l’oiseau se nommait bien HÉRON

sept ans allaient être nécessaires
pour payer ma dette à l’ardea cinerea
et traverser l’exil en colporteur de langues

sur les ruines de l’usine à prisonniers
fut bâtie une maison de la naissance
survolée par tel ou tel héron cendré
faisant peut-être office de cigogne

c’est ainsi qu’une amie des conjectures
apprit qu’elle mit au monde
sur cet hectare infernal où mille pioupious
la nuit s’étaient masturbés sans désemparer
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après l’antichambre Bittebarn dans la chambre du roi introduisez : la maquette du paradis
une chapelle d’angles hors d’atteinte un vase d’odeurs humides un caisson aux sons cachés du silence derrière son sillage le cœur d’une roche de cristal aux recoins aigus mêlée de planches à habiter le coffre blanc du trapu petit-poêle-à-bois au milieu les coffrages en bois des deux couchettes – enchâssant un hublot carré – entre penderie et coin cuisine avec étagères et la table adossée aux lambris les pans biseautés de plafond tout en pente denticulés reliés par planches plâtrées : valeurs de songe additionnées unroirampelà unroisecognetoutletempsici le petithomme se dit que la demeure est celle d’un grand-enfant-roi tout est à la mesure de l’enfance et du souvenir tout semble pousser ensemble et lui avec il se dit qu’il aimerait y demeurer il se retourne vers la porte blanche et sur le chambranle jaune une planche sacrebleue la voussure d’un relief une
découpe de rembleur un môle ondulant provenant d’un bateau le jaune se prolonge à l’angle d’un triangle oragé l’âme de feu du palais de l’esprit ponctuant l’espace rétréci dans la rongeuse pénombre de trois fenestrous
Bittebarn entre la tête dans la couchette – oreiller sac de couchage matelas gonflable – pour lire l’imprimé des papiers collés aux coins
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en visite chez mes parents
je découvre dans leur jardin
un cytise en fleurs auquel je
n’avais jamais prêté attention

que je vénère désormais avec ses
floraisons par grappes pendantes
rappelant l’ami de Schwitters
aux fatales samares

car la connaissance provient
d’un exil du regard aussi
parfois je rêve d’une Lingua
Tertii Imperii concernant les
administrateurs de la langue française
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)dire qu’un jour
jour de blanc de zinc faisant barrière faisant écran avant l’écran traversé de neiges
sentiers de traverse voies bordées de bancs de neige que soulève un cyan oxygéné sous ciel entier à cran
à Pâques la sortie au ski chaperonne l’annonce du printemps – le déclenche même – hères ragaillardis sur pentes veiges visages rembrunis après tant d’éteint : ode hâlée à la revie
des rues inondées de gens à ski en plein élan, bronze du visage aux yeux auréolés blanc titane, des impasses refuge de la gaieté du temps regénérant un jour contenant toujours la nuit
qui s’allonge à vue d’œil
un événement a perturbé Walter tari son plaisir au sommet l’œil sur les têtes d’épingles lacets filant vers la côte, quand de derrière la crête un zinc surgit du nord – mauvaise rencontre sans insigne apparent glissant plongeant en val ascendant retournant filant fondant disparaissant – un avion de reconnaissance relevant les recoins cartographiant l’endroit : et allemand
en cela irritant voir l’heimatlos Walter Fischer à l’abri grâce au Secours-Nansen
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