Citations de Paul C. Doherty (332)
Selon lui, la vie était le reflet de la nature et du Nil. Le grand fleuve s'écoulait, les saisons se succédaient.
Il était arrivé à Amerotkê de se demander si les dieux n'étaient pas de simples morceaux de bois ou d'argile, produits de l'imagination tourmentée des humains , désespérément en quête de réponse aux drames et mystères de l'existence.
Écrire est la meilleure des professions, elle procure plus de plaisir que le pain et la bière, plus de satisfactions que les vêtements et les pommades.
Certes la paix régnait, mais c’était une paix qui laissait suinter toutes formes de pêchés. Londres était à nouveau sous la coupe de la Couronne. Le Parlement siégeait à Westminster. Les Communes exerçaient leur autorité de la chapelle St Stephen ou de la vaste salle capitulaire de l'abbaye. Pourtant la Couronne, les puissants et les Communes, sans oublier les maîtres de la ville qui trouvaient refuge à l'échevinage, craignaient un nouveau danger. Un redoutable fléau dressait la tête, alors que, prétendument, la paix et l'harmonie faisaient leur retour.
Des arbres fruitiers, des palmiers, des dattiers,d es sycomores ombraient les eux, des canards caquetaient dans les buissons de papyrus et des oiseaux, taches noires sur le ciel, planaient ailes déployées pour aller se percher au sommet des arbres, des statues ou des tonnelles dorées dans les bosquets.
Vêtu d'une robe de lin d'un blanc éclatant frangée de fils d'or, le juge avait le crane rasé, à l'exception d'une longue boucle de cheveux noirs tombant, au-dessous de son oreille droite.
- Les brigands ne sont pas les juges, dit Amerotkê. Que compte une vie humaine pour eux quand ils sont occupés à mener leur plan à bien ?
- Les preuves sont comme les grains d'un collier, Shoufoy. Elles doivent toutes se tenir.
Seuls les dieux savent ce qui va remonter à la surface à présent qu'on a remué l'eau de la mare.
Des bateaux de pêche glissaient sur l'eau, semblables à des insectes, des lanternes clignotaient. La brise nocturne apportait les cris des pêcheurs, les clapotements de l'eau, le coassement incessant des grenouilles et l'appel des oiseaux qui, de temps à autre, s'élevaient pour planer gracieusement au-dessus des rives.
Un homme sans femme est comme un corps sans âme.
Les rumeurs sont comme la brise et circulent où bon leur semble .
Tu as toujours été un maitre dans l'art de poser des questions. Avec ta voix tranchante, tes yeux chafouins. Rien d’étonnant à ce que la pègre de Thèbes tremble à la seule évocation de ton nom !
j'ai rencontré bien des coquins à visage aimable. Les eaux calmes peuvent dissimuler les plus profondes maitrises.
[...] tous les assassins pèchent par arrogance. Comme leur ancêtre Caïn, ils pensent pouvoir échapper à l'oeil de Dieu et à celui de leur prochain.
Le sacrilège, mon cher inquisiteur, est affaire d'intention, comme tout péché.
Si Dieu avait voulu que nous déchiffrions Ses pensées, Il n'aurait pas passé son temps à mettre le plus de distance possible entre lui et nous !
Une femme ! [...] Qui femme a, noise a !
Drôles d'oiseaux que certains ecclésiastiques ! [...] Ils connaissent des secrets. Ils détournent le Bien à leur propre avantage. Pas tous, bien sûr, mais quelques-uns. Certains sombrent dans la cupidité, et ne pensent qu'à amasser des richesses. D'autres se glissent dans les draps d'autrui. Et un petit nombre vise plus haut : acquérir des pouvoirs magiques.
"Laurence descendit la marche et sa botte heurta quelque chose de dur. Il entendit, en une faction de seconde, un cliquetis,un claquement, puis de cruelles griffes agrippèrent sa jambe, s'y enfoncèrent profondément et la brisèrent."
Une histoire de déjà vu dans Le repaire du corbeau