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Critiques de Paul-François Husson (56)
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La petite fille qui ne voulait pas pleurer

La petite fille qui ne voulait pas pleurer de Paul-François Husson (Né à : LYONS , le 25/01/1963) 273 pages Editions PFH (10/09/2023) 3.8/5 5 notes (babelio)…

Rencontre sympathique avec L'Auteur à la Fnac le Puy. Bonne discussion. Il écrit d'habitude des polars mais là il s'est lancé dans le Feel Good… Voyons ce que ça donne. Les premières lignes sont accrocheuses.

Marguerite est la mère de Capucine, une enfant, une fois encore pas comme les autres. Mature, davantage. Avec déjà une petite idée de ce qu'est le vague à l'âme. Son institutrice demande s'il y a un homme à la maison mais Marguerite ne semble pas intéressée.

Capucine est très heureuse d'apprendre qu'elle a une grand-mère cachée, Rose.

Un petit livre « en famille » gentil et malin qui m'a fait du bien.

Bien sûr, on devine ce qui va se passer mais ça reste très agréable à Lire.

« C'est vraiment contagieux, le malheur, maman ? » (…)

« Bien sûr que non »

« Sa grand-mère n'était pas là, mais tous ses souvenirs vécus sur son île lui souriaient, les plus tristes, les plus beaux. »

Merci Paul pour cette dédicace ;-)

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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La mort est dans l'pré

Suite à une bavure policière, Rachida, lieutenant de police en région parisienne, est mise à pied par son supérieur. Durant cette période, elle part se ressourcer au calme dans la Creuse. Lors d'une promenade en pleine nature, elle découvre une carcasse de voiture avec le corps d'une femme en décomposition à l'intérieur. Après en avoir informé les autorités, elle mène l'enquête de son côté et apprend que la victime est une ancienne candidate de "L'amour est dans l'pré", une émission de télé-réalité. Convaincue que le meurtre est lié à cette émission, Rachida postule pour participer à la nouvelle saison.

"La mort est dans l'pré" est le premier roman de l'auteur publié en Live Novel, une méthode que je ne connaissais pas. Il s'agit d'écrire un récit en direct sur un support en ligne, en l’occurrence sur facebook, et de l'étayer progressivement [...]

L'histoire met en scène Rachida, une trentenaire célibataire au sacré tempérament [...] qui n'hésite pas à s'investir dans une enquête pour meurtre alors qu'elle se trouve au repos forcé.

La victime a participé à une émission de télé-réalité qui s'est déroulée dans la région. Le lien est vite fait avec une deuxième victime décédée dix ans plus tôt dans des circonstances identiques. Les points communs entre elles : toutes deux se prénomment "Rachida" et ont participé à la même émission.

Portant un prénom identique, la lieutenant de police pense avoir des chances de participer à la nouvelle saison, [...] Elle postule et est sélectionnée, elle arrive dans la ferme isolée de Jeannot.

C'est alors que l'enquête commence.

Le texte est écrit à la première personne dans un langage franc et direct qui ne manque pas de peps. Le ton est vif et certains dialogues sont assez bruts et ironiques. Le roman est bien construit, l'enquête est rythmée, bien ficelée et ne manque pas de rebondissements. L'issue est clairement dévoilée en toute dernière page [...]. J'ai trouvé les motifs du crime vraiment intéressants et des plus inattendus.

L'environnement et les personnages sont bien décrits. Le sentiment de solitude est palpable et, par moment, le ressenti de certains d'entre eux fait froid dans le dos. Puis, on entre vite dans le vif du sujet, le lecteur se retrouve rapidement propulsé dans le huis-clos de ce "polar rustique" (description de l'auteur). Le livre est très court et peut se lire d'un trait. C'est une lecture que j'ai vraiment appréciée tant par son originalité que par les thèmes soulevés. A découvrir !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Froide comme la mort

Angèle as une phobie, elle déteste le froid, pas de chance, son magazine l'envoie a Oslo, ou elle devras faire des photo pour de l'équipe de France de majorettes.



Sur place, plusieurs meurtres arrivent, elle aide les policiers, a retrouver le suspect, mais sans succès, bien au contraire, elle se mets dans une situation inextricable va t-elle s'en sortir ?



3éme opus de cet auteur, j'ai vraiment adorer retrouver son ton caustique et le suspens qui se tient vraiment tout au long du récit.



Juste une réserve sur les descriptions du froid, j'ai trouver que par moment ça m'ennuyait.



Mais j'ai beaucoup aimer la trame de l'histoire, et surtout une fin incroyable qui vous laisse sans voix.

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Crystale

Je n’ai pas réussi à tenir au delà d’une centaine de pages.

Ma lecture a été laborieuse, mais je ne saurai vraiment dire pourquoi.

Peut-être les scènes et les personnages trop stéréotypés à mon goût. D’ailleurs, j’ai trouvé tous les personnages antipathiques.

Peut-être le style qui se voulait trop littéraire avec son vocabulaire choisi. Riche mais plat.

Peut-être une histoire qui tarde à se mettre en place et ne m’a pas aidée à tourner les pages et à aller au delà des critères ci-dessus énoncés.

En bref, je suis passée à côté.

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Double exposition

Seconde plongée dans l'écriture de Paul-François Husson, après La mort est dans l'pré.

J'adhère totalement à ce concept de polars courts et intenses, avec des enquêteurs atypiques et hyper intéressants à suivre.



Dans ''Double Exposition'', on suit le commissaire Tourette (il doit ce surnom au syndrome de Tourette), qui vient de prendre sa retraite et qui s'ennuie. Lorsqu'il trouve, en brocante, une boîte de Banania pleine de photos apparemment prises sur des scènes de crime, il décide de se lancer dans une enquête officieuse...



Tourette est un personnage très attachant, un peu seul, mais aussi assez imprévisible : il est parfois pris de pulsions qui le pousse à invectiver tout le monde (y compris lui-même). Ça ne le rend pas moins sympathique, au contraire, puisqu'il m'a rappelé le capitaine Haddock de Tintin et ses Bachi-bouzouk (et j'adore Haddock).

L'intrigue est très prenante et nous emmène, à la suite de Tourette, dans différents endroits plus désolés les uns que les autres, et parfaitement adaptés à l'ambiance du récit.

Quant au dénouement, il est totalement inattendu.



Bref, si vous ne connaissez pas encore les oeuvres de Paul-François Husson, foncez vous les procurer !
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Première lumière

Chaque livre de Paul F. Husson est une surprise. Cette fois-ci, le héros est un jeune aveugle qui vient de recevoir une greffe de la cornée. Il n’a pas encore recouvré la vue et on ignore si cela va fonctionner.

C’est donc un récit tout en sensations et impressions qui s’offre au lecteur. « Derrière les bruits se cachent d’autres bruits. Un sens en moins, les autres se combinent. Des sons deviennent les odeurs de certaines formes. Certains sons ont leurs images, certaines images leurs souvenirs. Parfois, je les pense. Ma peau, ma respiration, et même mes inutiles battements de paupières aiguisent mon intuition. Les voyants, eux ne voient que ce qu’ils acceptent de voir. »

L’auteur installe ses personnages, et peu à peu une atmosphère inquiétante s’installe. Par petites touches, l’oppression s’impose au fil des pages. Comme une épée de Damoclès, un danger diffus plane sur les personnages. Un excellent moment de lecture.


Lien : http://chrisylitterature.jou..
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Première lumière

J'ai enfin pris le temps de découvrir cet excellent suspense et j'en suis ressortie époustouflée. Paul-François Husson est décidément doué pour donner la chair de poule à ses lecteurs !



Tout au long de ce roman court mais très prenant, j'ai douté. On sent quelqu'un ou quelque chose en veut à Mathieu, le jeune garçon malvoyant qui vient de subir une greffe de cornée, mais on ne parvient pas à déterminer de qui ou de quoi il s'agit. On en vient vraiment à soupçonner tout le monde. Le coupable est-il Julien, le père légèrement irresponsable de Mathieu ; Isabelle, la sœur de Mathieu, qui prend soin de lui mais oublie parfois son handicap ; Alice, la belle-mère chirurgien qui cache de nombreuses blessures ou encore Eugène et Françoise, ce couple mal assorti ? Mystère... Et il faut attendre la toute fin du roman pour le savoir, car il est impossible de deviner qui rôde autour du jeune garçon, tant l'intrigue est bien construite.



Un autre bon point réside dans le réalisme avec lequel l'auteur décrit le handicap de son jeune héros. Loin de tomber dans le mélodrame, Paul-François Husson raconte la cécité de Mathieu de façon très neutre : c'est un fait parmi d'autres dans la vie de ce garçon, mais ça ne l'empêche pas de vivre relativement normalement (même si l'intrigue tourne un peu autour de ce handicap). Mathieu est même, pour certaines choses, bien plus malin que son père ou sa sœur, qui voient pourtant parfaitement. J'ai bien aimé ce côté réaliste car, ayant des amis malvoyants, je sais qu'ils sont bien plus autonomes qu'on ne l'imagine et qu'ils n'ont pas toujours besoin des voyants pour se repérer dans l'espace ou pour pouvoir cerner la personnalité de leurs interlocuteurs. En cela, Mathieu est un bon représentant des personnes malvoyantes : ses autres sens sont tellement aiguisés qu'ils compensent l'absence de vision et qu'ils rendent ce garçon beaucoup plus réceptif aux changements d'atmosphère des lieux dans lesquels il se trouve ou aux sautes d'humeur des personnes qui l'entourent.



Lancez-vous dans ce roman sans hésiter ! C'est une parfaite lecture de vacances. Mais préparez-vous à quelques nuits blanches, car il est impossible à refermer.
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Double exposition

Le commissaire Tourrette est à la retraite, et s'ennuie vraiment énormément, sur une brocante, il achète une boite ou figure des photos de scènes de crimes, son sang ne fait qu'un tour, il décide d'enquêter.



4éme livre de cet auteur, j'ai retrouvé ce côté caustique qu'on retrouve dans chacun de ses livres, et j'ai beaucoup apprécier.

L'enquête est intéressante, et les personnages sont bien travailler et donne de l'intensité au récit.

Mais j'avoue qu'il m’a moins plu que ses autres livres, je l'ai trouvé un peu trop lent.

Mais c'est en aucun cas une déception, j'ai passé un moment agréable avec cette lecture.

Le dénouement est absolument inattendu, on s'attends pas du tout à cette fin.

Le gros plus de ce roman et sans aucun doute le personnage principal qui est vraiment énigmatique et un peu bourru, mais vraiment sa ténacité fait de lui encore un excellent enquêteur, et tout le poids de la trame repose sur lui.

J'aime quand dans des livres assez courts, il y a un personnage fort et auquel on s'attache très facilement.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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La petite fille qui ne voulait pas pleurer

Merci à Babelio et à l'éditeur pour cette Masse Critique.



J'étais dubitatif avant de commencer ce livre, alors que je sortais d'une période de lecture très "jeunesse". Parfois c'est dangereux de passer du coq à l'âne, parfois c'est bénéfique...



Le début m'a fait un peu peur. Je n'accrochais pas aux personnages bien que je ne pouvais dénier que le style était très original et bien écrit. Mais cette façon très cinématographique de passer d'un personnage à l'autre me perdait constamment.



La date de la remise de ma critique approchant dangereusement, je me suis planifié une soirée pour l'entamer pour de bon, et... je l'ai fini d'une traite.



Je lis peu de feel-good car je les trouve redondants, mais comme le quatrième de couverture annonce un "faux" feel-good, je ne sais pas si je peux le classer dans cette catégorie. En tout cas, c'est vrai que ce n'est pas aussi mielleux qu'un classique du genre. Les personnages sont perturbés, tristes, fous/folles. On ne comprend pas forcément leurs finalités, leurs buts. Une amnésie nous empêche de lier tous les évènements, pourtant on se doute de quelque chose.

Il y a une vraie réflexion sur l'évolution des personnages. Les situations/évènements servent le récit et apportent de la matière à construire une histoire.



Même si la fin ne m'a pas tellement ému, comme je m'attendais à l'être, je ne peux que recommander ce livre. Il m'a absorbé le temps d'une soirée et m'a fait vivre une superbe expérience de lecture.
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La petite fille qui ne voulait pas pleurer

Ne vous fiez pas à cette couverture feel-good car ce roman est plus profond qu'il n'y paraît.



C'est l'histoire de 3 générations de femmes aux doux noms de fleurs : Rose, Marguerite et Capucine.

Capucine et sa mère Marguerite vont rendre visite à Rose sur son île pendant les vacances scolaires. Ce qui devait être une visite familiale où Capucine rencontrerait enfin sa grand-mère s'avérera tout autre. Car Rose, ancienne institutrice, vit dans son monde à elle, où elle voit encore ses élèves et partage des moments avec eux. Et Marguerite a décidé de placer sa mère en maison de retraite.

Dès le départ, on sent que les relations entre la mère et la fille sont difficiles. Capucine, grâce à sa pugnacité, s'attache à cette grand-mère pas comme les autres.

La tension s'accentue jusqu'à ce qu'une marée noire mette en péril non seulement l'île mais aussi tout le passé de Marguerite en révélant de douloureux secrets de famille.



Avec ce roman, l'auteur change complètement de registre et ça a fonctionné avec moi tant les personnages sont attachants et les descriptions très visuelles.

Une douce mélancolie m'a accompagné tout au long de ma lecture...



Bref, un très beau roman, très touchant, sur l'écologie, les relations mère fille et le pardon.

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Froide comme la mort

Cher(e)s ami(e)s, huit mois après avoir chroniqué « La mort est dans l'pré » de Paul-François Husson, un court polar addictif et flippant à la fois où règne de la détresse, de l'angoisse, de la solitude, je vous retrouve, aujourd'hui, pour vous parler de son quatrième livre publié par Books on Demand le 28 août 2018.

Celles ou ceux qui me suivent régulièrement savent que, l'an dernier, j'étais ressortie conquise de ma première rencontre avec cet auteur et que je vous avais fortement conseillé de vous lancer, à votre tour, dans l'aventure.

Restant sur cet excellent souvenir, je m'empressai d'acheter dès sa sortie « Froide comme la mort » avec l'intention de le lire rapidement.

Les vicissitudes de la vie et une PAL monstrueuse, ont fait que j'ai manqué à ma promesse de lecture immédiate. Je m'en excuse auprès du romancier.

Courant janvier 2019, je décidais ou plutôt nous décidions avec @lireencore93420, ma chère comparse d'Instagram, de partir ensemble à la découverte de ce nouvel opus avec l'espoir de trouver un texte aussi entraînant, insolite et palpitant que le précédent.

Dès le début, nous pressentons que les éléments indispensables à une bonne, voire une très bonne histoire sont présents. Mais en toute sincérité et en toute franchise, j'ai eu du mal à rentrer dedans car l'action tarde à s'installer. Les cinquante premières pages ont été ennuyeuses. le froid, un univers glacial, des paysages hivernaux, un personnage non attirant… Je me demandais où l'écrivain voulait nous emmener. J'étais quelque peu dubitative quant à détenir un véritable thriller comme ce à quoi je m'attendais.

N'abandonnant jamais un livre, je continuais… Grand bien m'en a pris : le premier assassinat est commis. Des ingrédients inédits, de nouveaux mystères se font jour jusqu'à ce que l'intrigue se mette en place et rende l'investigation des plus agréable. J'ai su, à ce moment-là, que mon choix avait été judicieux. Je tenais dans les mains un bon bouquin qui augurait un plaisir certain. Ma patience allait être récompensée.

L'ayant fini il y a peu, je confirme qu'il mérite que l'on s'y attarde. J'ai apprécié même si, selon moi, il n'égale pas son devancier.

Dès la dixième page, sur un vol Paris-Oslo, nous faisons la connaissance d'Angèle héroïne principale de cette histoire tout autant macabre qu'originale.

Qui est-elle, me diriez-vous ?

Photographe de profession, la jeune femme, phobique du froid, est loin de se douter des soucis et du danger qui l'attendent en embarquant pour suivre l'équipe de France de majorettes qui s'apprête à disputer une compétition internationale au coeur de la Norvège.

Dans l'hôtel Europa cerné par la nuit de l'hiver scandinave, des concurrentes de diverses nationalités sont attirées et séduites par le papillon d'or…

Les unes après les autres, les naïves compétitrices sont victimes de meurtres hors du commun.

Soupçonnée, notre demoiselle est projetée, bien malgré elle, dans l'horreur, l'effroi et l'inimaginable.

Aux prises avec une accusation infondée, elle tombe dans les pattes de l'imposant commissaire Bjorn. Arrivera-t-elle à s'en dépêtrer ? A-t-elle perdu la raison ? Si oui, est-ce d'avoir rencontré Angie au sauna cette nuit-là ? Mais qui est cette nouvelle venue ? Surtout, qui est cet énigmatique papillon d'or ?

Bouleversée par ce massacre, paniquée par la cruauté monstrueuse de l'assassin, Angèle s'enfuit dans le Grand Nord avec leur guide Ymir, son géant viking à la belle chevelure…

Où vont-ils ? sera-t-elle en sécurité ? Reviendra-t-elle ? Sera-t-elle disculpée et l'enquête sera-t-elle finalement résolue ?

Vous souhaitez des réponses ? Jetez-vous dans ce décor rigoureux et dépaysant, vous saurez.

Cet écrit catalogué comme thriller en est effectivement un. Au fil des pages, nous retrouvons des composants propres à cette catégorie, à savoir : des comportements obsessionnels, des crimes sanglants, une enquête policière, une ambiance oppressante, un suspens que je qualifierai de minime. Je m'explique : par un nombre peu ou pas important de fausses pistes, de rebondissements, nous ne sommes pas dans l'attente angoissée de ce qui va se produire. Nous supputons rapidement le pourquoi du comment, si j'ose m'exprimer ainsi. A l'inverse, les scènes de paysages, les références climatiques en étant abondantes alourdissent le récit. C'est plaisant au début mais lassant à terme.

Cela dit, cet ouvrage est aussi un condensé d'aventure humaine. Dans le huis-clos de l'hôtel ou encore dans les pérégrinations enneigées, nous vivons une expérience intense de ce que sont les relations entre personnes. Nous avons une parfaite représentation du caractère, de l'attitude de chacun de nos acteurs en situation de peur, de drame, de contentement, de bien-être.

Dans leur ensemble, les protagonistes sont bien construits, attachants et je me suis prise d'affection pour certains d'entre eux. Comme j'aurais aimé pour mieux les cerner que leur passé respectif soit davantage fouillé.

Angèle m'est apparue comme une femme solitaire, perturbée, en manque de confiance. Au début, elle m'exaspérait. Sa terreur du froid, tout en étant compréhensible, est devenue à la longue excessive et énervante. Puis au fil des épreuves, j'ai appris à mieux la connaître et je l'ai beaucoup plus estimée.

J'ai eu un faible particulier pour le commissaire Bjorn. Cet homme bourru, blessé par la vie qui, pour les besoins de l'enquête, tente autant que faire se peut de combattre ses démons. Ses efforts seront couronnés de succès puisque, combinés à son expérience professionnelle et à une grande perspicacité, il démêlera le vrai du faux. Sa relation quasi-paternaliste avec Angèle est attendrissante.

Ymir est remarquablement représenté. Son côté attentionné, protecteur, serviable est touchant alors que son « autre » est ignoble, effrayant. Il ne donne pas envie de s'en approcher. Je ne sais que penser véritablement de cet individu. A part, que c'est son enfance tourmentée qui a fait de lui l'homme ambigu qu'il est devenu.

Style direct, atypique avec des passages relevant, à mon avis, du thriller psychologique (traques liées à des obsessions) mais aussi de la poésie (dans la description des paysages, des lieux, de l'atmosphère).

Le dénouement, quant à lui, ne m'a pas surprise. J'ai deviné assez tôt l'identité du coupable et le mobile peu après. Je le regrette car je trouve que c'est préjudiciable à l'intérêt du récit.

La dernière page se terminant par une fin ouverte, je m'adresse, ici, à P.F.H :

Serait-ce un appel à l'imagination du lecteur ou exige-t-elle une suite ?

En bref, sans approcher le coup de coeur, cette oeuvre se lit sans problème. Certes, elle n'est pas parfaite, elle manque de vivacité, de suspense, elle n'est pas à la hauteur de « La mort est dans l'pré » mais le cadre servant de base est singulier, rafraîchissant et vous donnera peut-être des envies d'évasion. le développement de l'intrigue est intéressant, plaisant à suivre même s'il pèche, à mon humble avis, par un trop plein de longueurs ou un manque de concision.

Mon conseil : Je ne peux que vous inciter à rentrer dans une librairie pour acquérir ce LiveNovel devenu livre grâce au travail, à l'abnégation, et à la patience de l'écrivain.

- Si vous ne connaissez pas ce Monsieur, c'est une occasion suffisante pour le découvrir. Vous serez probablement surpris par son originalité, son écriture sans fioritures et vous vous rendrez compte de son talent.

- Si vous l'avez déjà lu, vous aurez une confirmation de sa disposition à écrire. Quelques heures de détente vous sont promises.









































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La mort est dans l'pré

Comme vous tous, mes lectures ne sont pas toujours couronnées de succès et je dirai même que dans certains cas elles sont synonymes de déceptions. « Une simple histoire de chance » de Laure Allard-d'Adesky, lu récemment, en fait, malheureusement partie. Malgré les nombreuses louanges publiées par la communauté littéraire, je sortais de cette expérience avec un sentiment mitigé. Opus qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Vite avalé, vite oublié.

J'ai entamé ce livre pour deux raisons : Parce que ma chère amie Nathalou93 me l'avait chaudement recommandé et que c'était l'occasion de découvrir un nouvel auteur ayant un rapport à l'écriture non conventionnel. Je m'explique : Paul-François Husson, concepteur du « Live Novel » en ligne a d'abord rédigé son roman sous forme de feuilletons pendant soixante-dix-huit jours sur Facebook. A la suite du succès rencontré, il décide finalement de s'autopublier sur papier. « La mort est dans l'pré » est né.

J'attaquais donc cette histoire avec curiosité, envie et surtout l'espoir de retrouver du plaisir.

Après un bref mais non moins agréable moment, j'admets que je ne regrette pas mon choix qui s'est avéré être judicieux car il m'a réconciliée avec les bouquins. Je me suis amusée, j'ai été captivée. J'ai apprécié tout bonnement.

On rentre de manière fulgurante dans l'intrigue puisque, avant même le premier chapitre, nous faisons la connaissance de Rachida, jeune lieutenant de police dans la région parisienne, qui se retrouve séquestrée et ligotée sur sa chaise de torture dans une banale ferme de la Creuse.

Pourquoi en est-elle arrivée là ? Tout simplement parce qu'elle n'a pas hésité à se lancer dans une enquête non officielle à des milliers de kilomètres de son lieu de compétence.

Contrainte au repos forcé après une bavure, notre héroïne part se ressourcer dans un endroit calme et isolé du Massif Central dans la région Nouvelle-Aquitaine.

Comme le dit une célèbre expression « chassez le naturel, il revient au galop ». En découvrant, au détour d'une promenade, une carcasse de voiture accidentée, elle ne peut s'empêcher d'investiguer sur ce fait divers qui ressemble étrangement à un meurtre. Diverses pistes et hypothèses l'emmènent à soupçonner un ex-candidat de l'émission de téléréalité « L'amour est dans le pré ».

Lorsqu'elle apprend que ledit homme tente sa chance une seconde fois cette saison, elle décide d'envoyer sa candidature en espérant être sélectionnée…

Sera-t-elle retenue ? Dans l'affirmatif, comment va se passer la première rencontre ? Sera-t-elle éliminée rapidement ou au contraire réussira-t-elle à s'imposer ? Quelles seront ses relations avec les autres prétendantes et surtout avec le fermier ? Enquêtera-t-elle ? Que trouvera-t-elle ? L'énigme sera-t-elle résolue ?

Vous souhaitez des réponses ? Accompagnez donc notre chère protagoniste dans les méandres de cette aventure.

Court roman qui se dévore promptement. Un peu trop rondement, d'ailleurs, à mon goût. J'aurais aimé que le plaisir se prolonge davantage même si je tournais les pages avec avidité pour connaître la fin. N'est-ce pas la première qualité d'un bon bouquin ?

On ne s'ennuie nullement tout au long de ce récit rural, acerbe et caustique. On est happé inexorablement jusqu'au dernier mot. J'ai adoré !

On est précipité dans un huit clos où règne de la détresse, de l'angoisse, de la solitude. C'est addictif et flippant à la fois. On veut y échapper tout en souhaitant y demeurer.

L'auteur dépeint avec précision, réalisme et clairvoyance les coulisses ainsi que les travers de la téléréalité.

La narration à la première personne est un atout non négligeable. Elle insuffle de la vigueur, du dynamisme. On se rapproche ainsi énormément de l'actrice principale.

Les dialogues sont percutants, francs tout en étant humoristiques, sarcastiques.

Scénario intelligemment construit, complexe qui tisse son emprise sur le lecteur. Les apparences sont trompeuses et emplies de faux-semblant. Ne vous fiez pas véritablement à ce que lisez et croyez comprendre, au risque de vous faire piéger finalement. Je suis tombée dedans même si j'avais deviné certains détails. Cet écrivain, par son procédé de mise en scène et de chute, me fait incontestablement penser à Harlan Coben.

Texte enrichi par de nombreux bouleversements et autres rebondissements imprévisibles. Gage, selon moi, d'un bon thriller.

Plume fluide, tranchante qui sert parfaitement le rythme effréné de l'histoire. J'ai apprécié.

Il brosse un portrait tout en finesse de ses personnages. On s'identifie aisément à eux et au fil des pages on s'intéresse réellement à leur sort. On s'inquiète, on doute, on espère, on suppute en leur présence.

J'ai eu un faible pour Rachida. Cette célibataire au fort caractère qui se réfugie dans son travail pour échapper à un mal-être palpable est touchante, émouvante. Coincée entre les cultures française et algérienne, elle semble ne pas trouver sa place. Par son extrême solitude, elle donne vraiment le sentiment de ne pas être heureuse. Une relation sentimentale serait, à mon sens, des plus bénéfique.

J'ai éprouvé de l'affection pour Jeannot. Sa vie en vase clos avec sa mère l'inhibe de toute initiative. Il n'arrive aucunement à se soustraire à son autorité. Son sort est inexorablement lié à la susnommée. Je l'ai plaint par moment. Il apparaît comme étant un individu stupide, aux facultés intellectuelles amoindries. Je ne me montre pas du tout péjorative en le décrivant comme tel. Je constate tout bêtement. J'ai ri de son humour décalé.

J'ai détesté la maman. Je reconnais volontiers qu'elle a enduré d'énormes souffrances dans sa prime jeunesse. Mais cela n'excuse pas son comportement autoritaire et despotique. Son attitude est abjecte à la fin.

J'ai aimé rencontrer le Capitaine Meulard. J'aurais voulu le connaître davantage. Monsieur Husson, j'aurais bien vu Rachida en couple avec ce gendarme. Dommage !

Final que je n'avais pas imaginé. Il est dans la lignée des plus surprenant qu'ils m'aient été donnés de lire.

Le dernier chapitre est assez pénible, voire torturant. Il fait froid dans le dos. Âmes sensibles s'abstenir !

En résumé, j'ai eu entre les mains un ouvrage de grande facture, empli de suspens, traitant, sous couvert d'enquête officieuse mais pour autant policière, de sujets délicats et sensibles à traiter. Avec un épilogue imprévisible et une sortie magistrale. Bravo !

Mon conseil : Courez l'acheter ! Une intrigue palpitante, entraînante, insolite vous attend. Les personnages vous plairont sans aucun doute. le contexte est original. Les thèmes abordés inattendus et peu commun. le dénouement est étonnant. Vous ne serez pas déçus. Paul-François Husson a accouché d'un excellent petit polar dans lequel il revisite à merveille l'émission phare de la chaine de télévision privée M6. Quelques heures de détente vous sont promises.












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Première lumière

Je participe au challenge #theblacknovember et dans ce cadre j'ai commencer par lire pour cette première semaine de novembre #premiérelumiére de @hussonjeanfrancois.



Matthieu, un enfant as un accident avec sa maman, il perds la vue et sa mére.



Dorénavant, il vivras avec son pére et sa belle mére Alice, qui elle aussi as perdu son enfant, elle est chirurgienne et veut rendre la vue a Matthieu, donc elle tente, une greffe de cornée.



Pour son anniversaire, son pére as eu l'idée d'emmener toute la famille sur les lieu ou as été conçu Matthieu, un genre de pelérinage, et il pense que ça peut l'aider pour qu'il puisse enfin voir.



Il va leur arriver diverses aventures, et peut être au bout de ce chemin il y auras la lumière ?



Gros coup de coeur pour ce deuxiéme opus de cet auteur, il m'as fait penser un peu a RJ Elory, un auteur que j'adore, parce son livre est un vrai thriller mais tout en subtilités, on devine qu'il as un loup la dessous, mais il est jamais nommer, c'est juste dans les sensations qu'a le personnage principal, Matthieu.



Beaucoup de sensibilité dans ce roman, ou on accompagne véritablement Matthieu dans ce voyage vers la guérison, énormément aussi de rebondissements, on s'ennuie pas une minute, c'est haletant, j'ai vraiment adorée.



Hâte de lire son dernier opus.
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La mort est dans l'pré

Le lieutenant Rachida est en congé depuis une interpellation qui a mal tourné. Pour se ressourcer, elle est partie dans la Creuse. Lors d’une promenade, elle découvre une voiture dans un trou d’eau. Déformation professionnelle : elle s’approche de la carcasse et y découvre un cadavre décomposé dans la position du conducteur.

Elle se rapproche de la gendarmerie locale. L’identité du cadavre est établie rapidement. Il s’agit d’une jeune femme de la région parisienne prénommée Rachida. Or le fichier des disparus fait apparaître deux Rachida, célibataires d’origine algérienne décédées dans un accident dans cette région la même année.

L’intuition du lieutenant lui dit qu’il ne peut pas s’agir d’une simple coïncidence. Elle part sur les traces de la jeune femme restée dix ans dans le ravin. Le seul fait inhabituel dans la vie de cette dernière a été la participation à une téléréalité : l’amour est dans le pré. Elle décide de suivre cette piste.

Le roman



Ce n’est pas une dénonciation de la téléréalité, mais l’auteur se sert de la motivation des candidats qui est souvent la solitude pour créer un huis-clos surprenant, que l’on peut voir comme un hommage à Hitchcock pour certains points. Mais l’auteur s’est aussi emparé de l’histoire nationale, et les conséquences de la décolonisation de l’Algérie et ses répercussions sur le parcours d’individus lambda jetés sur les routes de l’exil.

L’intrigue est rondement menée. Et les personnages sont passionnants. On s’identifie à leurs détresses et leurs espoirs. L’auteur sait nous faire partager la tendresse qu’il a pour eux, comme Jeannot le héros de l’émission : « ce garçon qui a grandi coupé du monde, bercé par sa douce folie, ne demande qu’à se laisser aller. » même si au départ, l’empathie pour ce personnage n’est garantie : « Même si Jeannot dégage une immédiate sympathie, sa tronche n’est pas possible, au top-niveau des plus pittoresque du rural ancestral. »

Ajoutez à cela une bonne dose d’humour grâce au personnage principal : « Creuse profonde me voilà ! Cool… La verdure, les piafs, les vaches qui ont l’air de faire le trottoir derrière les barbelés… »

L’auteur Paul-François Husson définit ce roman comme un polar rustique, écrit au jour le jour sur Facebook et publié finalement dans son intégralité.


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Crystale

Une belle couverture attirante, un quatrième de couverture " alléchant ", un thriller écrit par un auteur français. L'action se passe dans le grand nord norvégien.



Les ingrédients étaient là, mais l'action a dû mal à se mettre en place, des longueurs dans le texte.On arrive peu à peu à l'histoire.





Angèle est reporter -photographe française, est phobique du froid, elle va suivre un concours international de majorettes à Oslo. Dès la première nuit , une majorette est assassinée dans l'hôtel. Puis peu à peu d'autres suivront, toutes de façon rocambolesque .Un mystérieux tueur en série décime les équipes.







Crystale laissera sur leur faim, les amateurs de polars nordiques.







Les personnages sont attachants . Ils ont un passé qui ne demande qu'à être étoffé. Le tout est un peu laborieux.



Paul-François Husson est issu du milieu du cinéma et le mode de narration est diffèrent. Il est chef monteur et réalisateur de courts-métrages.
Lien : http://passion-de-lectures.o..
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Meurtres en cuisine

Toujours aussi attachants et pleins d'humour, l'ancien commissaire 👮 et sa femme de ménage nous en font voir de toutes les couleurs. Deux caractères bien trempés à l'esprit vif qui s'associent dans cette nouvelle enquête 🔎



Paul François Husson prend le temps d'approfondir ses personnages ce qui nous les rends encore plus attachants et singuliers (j'ai tourné la dernière page 📄 avec regret en espérant très vite retrouver notre duo de choc 👫 dans un prochain opus).



Les "accidents" s'enchaînent à une vitesse folle et l'intrigue n'en est que plus intéressante. On cherche 🧐, on suspecte, on s'interroge 🤔... en vain !! Le mystère reste entier jusqu'à la fin.



Un superbe roman écrit par un auteur extrêmement talentueux et qui, en plus de vous donner quelques frissons, vous apportera de bonnes idées recettes 😉



Bref, ce gros pavé de 600 pages comblera votre soif de polar pour un bon moment. Fans du genre n'attendez plus, ce thriller culinaire 🔪 très original est fait pour vous 😉
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Meurtres en cuisine

⚠️ Je viens de terminer "meurtres en cuisine" de Paul Francois Husson que je remercie pour ce sp.





⚜️ Tout d’abord le titre m’a fait penser à la célèbre émission « top-chef », mais en version sanglante. Mon imagination a été fertile tout d’un coup et me montrait différents scénarii. Mais m histoire écrite par l’auteur a été au-delà de mon imagination pour mon plus grand plaisir.



🟣 Ce roman est un super coup de ❤️❤️❤️. Ça faisait longtemps que je n’avais plus lu un si gros roman et franchement tout était nécessaire. Il n’y avait pas de descriptions superflues.



🟣 Le personnage le plus touchant est le commissaire ????. Il est à la retraite et a embauché une aide ménagère (dont nous avons fait connaissance da's un roman précédent). Il est gentil, affable, courageux, déterminé et surtout il a un côté sensible. Son passé amoureux lui a laissé des séquelles qui vont jouer un rôle important dans ce récit. Le second personnage est madame Rjbak. L’aide ménage de notre commissaire. Elle a un passé lourd, difficile et pourtant elle a beaucoup de courage. Le troisième est le chef connu dans l’âme monde et qui possède un restaurant ultra spécial dans un endroit tenu secret. Et pour finir, le lieu où le gros du récit se déroulera sera un concours culinaire télévisée (hé oui, mon imagination avait raison sur ce point 😊). Attention d’autres personnages viendront se greffer tout au long de l’histoire pour la pimenter.



🟣 L’auteur a décrit énormément de choses (lieux, recettes, odeurs, personnages, sentiments, passé) dans les moindres détails. Souvent trop de détails (pour moi) alourdis l’histoire, mais dans le cas présent, c’est exactement qu’il fallait. En tant que lectrice, j’ai pu m’immiscer dans l’histoire et sentir les parfums, vivre leurs aventures et surtout apprendre à connaître chaque personnage. C’était presque intime. J’avais vraiment cette sensation de vivre le récit dans son intégralité. Je pourrais dire qu’il était vivant. Je sais, ça peut paraître étrange ce que je dis, mais c’est ce que je ressens.



🟣 Il est bien sûr question de cuisine, mais la noirceur de l’âme et de m esprit humain est vraiment au centre de l’intrigue. Le passé a refait surface et fait des dégâts dans le présent. Le cerveau humain malade peut être surprenant. Tout peut paraître si normal de l extérieur, mais tellement sombre à l intérieur. 😱



🛑 Mais l’imagination de Paul François Husson ne s’arrête pas aux actes, aux meurtres il met aussi en avant le fonctionnement d’un cerveau malade, mais sait donner le change. Sa réalité est tout autre que la nôtre. C’est hallucinant.



🟣 Et je tire mon chapeau pour la fin. Elle a été la cerise sur le gâteau. Jamais je n’aurais pensé à ça. J En suis tombée du canapé. Mais vous saurez de quoi je parle quand vous aurez lu ce roman.



🔴 En résumé, la plume de l'auteur est une vraie pépite imaginative, addictive et d une précision digne d un scalpel. J ai kiffé grave cette lecture très spéciale où l amour, le passé, l amitié étrange et pourtant sincère se mélange pour notre plus grand plaisir. Ça été un vrai bonheur de lire ce roman mais une vraie tristesse de quitter ces personnages haut en couleur. Actions, rebondissements, surprises et intensité sont au rendez vous alors foncez.
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Meurtres en cuisine

Bonjour à tous,



Aujourd'hui je vais vous parler de MEURTRES EN CUISINE de Paul François Husson, il nous a préparé une succulente recette,

En voici les ingrédients :

Une cuillère à soupe de poudre de rêves

Une pipette de suspense

Une cuillère à café de rebondissements

Trois gouttes de sang, complété pour faire un tout d'une tasse de génie et il y a un ingrédient primordial là-dedans c'est beaucoup d'amour.

Mettre au four pendant 30 minutes au thermostat 8 et vous obtenez ce beau livre de 605 pages de pur bonheur.

L'auteur encore une fois a sus me surprendre, j'ai eu beaucoup de sourire, mais aussi des craintes.

Sa plume toujours aussi subtile, acéré, tranchante et immersive.

Paul François Husson est un auteur de talent qui écrit de tres bon livres.

C'est un auteur qu'il faut absolument découvrir pour sa passion des mots et par ses idées vraiment rocambolesques, je le trouve toujours aussi impressionnant.

C'est aéré et des rebondissements jusqu'à la dernière page.

Nous retrouvons notre commissaire Tourette que vous découvrirez aussi dans ses autres livres tout aussi bien écrit, il n'y a pas besoin de lire les autres pour lire celui-ci.

Alors Ce commissaire va encore nous en faire voir de toutes les couleurs. Et ce n'est plus commissaire puisque maintenant monsieur est à la retraite. Il a du temps à partager maintenant avec sa femme de ménage ; qui elle est devenue une dame de compagnie, même si elle continue à faire le travaille qui lui est attitrée.

Il va avoir des choses palpitantes dans cette sublime aventure.

Je ne vous dévoile pas plus que ça, je vous laisse le découvrir par vous-même.



Mais il y a aussi des passages poétiques que je ne connaissais pas l'auteur, on a l'impression qu'il écrit à quatre mains, c'est beau, c'est bon.

C'est intrigant, plus je tourne les pages plus je me demande qui a fait toutes ces choses aussi horribles.

Une fin que vous n'attendez pas, j'ai adoré ce livre c'est une explosion de sentiments.



Je vous laisse découvre ce livre et je croise les doigts pour que vous découvriez ce livre.



Je remercie l'auteur pour ce service presse et je suis impatiente de découvrir un nouveau roman tres bientôt.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



Le commissaire Tourette s’ennuie toujours autant à la retraite, et sa femme de ménage madame Rybak est toujours aussi présente dans sa vie.

La passion mijote-t-elle à petit feu sous le couvercle de leur vie monotone ?

Lorsque madame Rybak veut participer à une célèbre émission de cuisine, ils relèvent le défi.

Lancés dans la compétition, ils vont affronter un chef sans pitié, et vivre les pires supplices car une malédiction s’abat sur les candidats.

Sauront-ils affronter leurs démons, et démasquer la folie destructrice d’un ennemi insaisissable ?
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Meurtres en cuisine

Au menu gastronomique de ce thriller culinaire, le chef-auteur Paul-François Husson vous propose:



AMUSES-BOUCHES :

2 personnages le commissaire Tourette et Mme Rybak, découvert dans le prequel Double exposition dont j'ai publié l'avis en début de semaine.



ENTRÉE :

Une émission culinaire type Top chef auquel Mme Rybak va participer. Les personnages sont savoureux entre un présentateur imbu de sa personne, une productrice que rien n'arrête, des candidats atypiques et caractériels et un chef mystérieux.



PLAT :

Une intrigue palpitante où les décès et les "accidents" s'accumulent. Tourette va mener l'enquête sur 600 pages et pourtant je ne les ai pas vu passer.



DESSERT :

Un final gourmand. Tous les sens sont en émoi. L'écriture de l'auteur est cinématographique, tous les sens en sont exacerbés. Vous en aurez l'eau à la bouche et ressentirez une forte envie de cuisiner.



MIGNARDISES :

Du suspense, de l'humour, les coulisses d'une émission de télévision, un ton parfois caustique qui ont fait de ce thriller culinaire un vrai régal !



Bon appétit ! (livresque bien sûr ! 😉)

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Meurtres en cuisine

« Meurtres en cuisine » de Paul-François Husson



Les 600 pages se dévorent, il n’y a aucun temps mort.



Je suis ravie de retrouver dans ce livre notre duo le commissaire Tourette ou plutôt ex-commissaire, profitant pleinement de sa retraite accompagné de sa femme de ménage, son amie, ou plutôt sa dame de compagnie, Mme Rybak. Un doux rapprochement se profile à l’horizon pour ce joli tandem.



le menu proposé par PF Husson est alléchant.

Marija Rybak décide de s’inscrire à un concours de cuisine télévisé, mais ce dernier ne se déroule pas vraiment comme prévu. Du matériel défaillant et des accidents mortels créés la panique sur les bancs des concurrents. Je n’en dirais pas plus, je vous laisse découvrir cette ingénieuse histoire.



J’ai dégusté une lecture pleine de saveurs, d’odeurs et de couleurs. Tout nos sens sont en éveil dans ce livre.



On se croirait dans un roman écrit à 4 mains, en effet, d’une écriture ironique, voire caustique, on poursuit avec celle plus poétique voire fluette. Bravo M. Husson, cette pirouette linguistique m’enchante, c’est une réelle prouesse.



La particularité première de l’auteur est de faire de son écriture un style visuel implacable, les images sont sous nos yeux avec ses descriptions des personnages, des recettes de cuisine, ainsi que de la nature, de la faune, de la flore (dont j’avais eu d’ailleurs le même ressenti dans double exposition).
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