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EAN : 9782958792114
273 pages
Editions PFH (10/09/2023)
4.06/5   9 notes
Résumé :
Capucine n’en revient pas. À 8 ans, elle découvre qu’elle a une grand-mère pas comme les autres.
L’ancienne institutrice, Rose, vit hors du temps avec les fantômes de ses élèves, sur une petite île en mer du Nord.
Après 20 ans de silence, sa fille Marguerite revient pour la placer en maison de retraite.
Mais, mère, fille et petite fille se retrouvent piégées sur l’île par une marée noire.
Avec patience, naïveté, la fillette au caractère b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La petite fille qui ne voulait pas pleurer de Paul-François Husson (Né à : LYONS , le 25/01/1963) 273 pages Editions PFH (10/09/2023) 3.8/5 5 notes (babelio)…
Rencontre sympathique avec L'Auteur à la Fnac le Puy. Bonne discussion. Il écrit d'habitude des polars mais là il s'est lancé dans le Feel Good… Voyons ce que ça donne. Les premières lignes sont accrocheuses.
Marguerite est la mère de Capucine, une enfant, une fois encore pas comme les autres. Mature, davantage. Avec déjà une petite idée de ce qu'est le vague à l'âme. Son institutrice demande s'il y a un homme à la maison mais Marguerite ne semble pas intéressée.
Capucine est très heureuse d'apprendre qu'elle a une grand-mère cachée, Rose.
Un petit livre « en famille » gentil et malin qui m'a fait du bien.
Bien sûr, on devine ce qui va se passer mais ça reste très agréable à Lire.
« C'est vraiment contagieux, le malheur, maman ? » (…)
« Bien sûr que non »
« Sa grand-mère n'était pas là, mais tous ses souvenirs vécus sur son île lui souriaient, les plus tristes, les plus beaux. »
Merci Paul pour cette dédicace ;-)
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Merci à Babelio et à l'éditeur pour cette Masse Critique.

J'étais dubitatif avant de commencer ce livre, alors que je sortais d'une période de lecture très "jeunesse". Parfois c'est dangereux de passer du coq à l'âne, parfois c'est bénéfique...

Le début m'a fait un peu peur. Je n'accrochais pas aux personnages bien que je ne pouvais dénier que le style était très original et bien écrit. Mais cette façon très cinématographique de passer d'un personnage à l'autre me perdait constamment.

La date de la remise de ma critique approchant dangereusement, je me suis planifié une soirée pour l'entamer pour de bon, et... je l'ai fini d'une traite.

Je lis peu de feel-good car je les trouve redondants, mais comme le quatrième de couverture annonce un "faux" feel-good, je ne sais pas si je peux le classer dans cette catégorie. En tout cas, c'est vrai que ce n'est pas aussi mielleux qu'un classique du genre. Les personnages sont perturbés, tristes, fous/folles. On ne comprend pas forcément leurs finalités, leurs buts. Une amnésie nous empêche de lier tous les évènements, pourtant on se doute de quelque chose.
Il y a une vraie réflexion sur l'évolution des personnages. Les situations/évènements servent le récit et apportent de la matière à construire une histoire.

Même si la fin ne m'a pas tellement ému, comme je m'attendais à l'être, je ne peux que recommander ce livre. Il m'a absorbé le temps d'une soirée et m'a fait vivre une superbe expérience de lecture.
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Ne vous fiez pas à cette couverture feel-good car ce roman est plus profond qu'il n'y paraît.

C'est l'histoire de 3 générations de femmes aux doux noms de fleurs : Rose, Marguerite et Capucine.
Capucine et sa mère Marguerite vont rendre visite à Rose sur son île pendant les vacances scolaires. Ce qui devait être une visite familiale où Capucine rencontrerait enfin sa grand-mère s'avérera tout autre. Car Rose, ancienne institutrice, vit dans son monde à elle, où elle voit encore ses élèves et partage des moments avec eux. Et Marguerite a décidé de placer sa mère en maison de retraite.
Dès le départ, on sent que les relations entre la mère et la fille sont difficiles. Capucine, grâce à sa pugnacité, s'attache à cette grand-mère pas comme les autres.
La tension s'accentue jusqu'à ce qu'une marée noire mette en péril non seulement l'île mais aussi tout le passé de Marguerite en révélant de douloureux secrets de famille.

Avec ce roman, l'auteur change complètement de registre et ça a fonctionné avec moi tant les personnages sont attachants et les descriptions très visuelles.
Une douce mélancolie m'a accompagné tout au long de ma lecture...

Bref, un très beau roman, très touchant, sur l'écologie, les relations mère fille et le pardon.
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Je suis sous le charme de ce roman bouleversant et addictif. Dans ce récit nous partons sur une île en mer du Nord en compagnie de Rose, Marguerite et Capucine, trois générations qui vont se découvrir et se redécouvrir. Capucine va rencontrer cette grand-mère hors du commun dont elle ignorait l'existence. Capucine est une enfant courageuse et pleine d'entrain. Elle va être la plus mature des 3 femmes malgré son jeune âge. Elle va donner une leçon à ces adultes qui restent stagner dans le passé jusqu'au moment où une place se libère pour la vérité.

Une plume agréable, fluide, toute en douceur, mais pas mielleuse, car cette histoire est profonde avec une belle évolution des personnages.

Les personnages sont bien décrits et nous montrent la tristesse, la colère et le poids du passé sur les antagonistes. Capucine, cette enfant mature pour son âge. J'aurais voulu lui faire des câlins. Marguerite est une maman pleine de colère et de tristesse. Par contre elle je l'aurais bien secoué. Rose cette femme mature qui préfère fuire le présent en vivant dans le passé. J'ai adoré ces trois générations qui vont montrer beaucoup de difficultés à cohabiter malgré l'amour qu'elles se portent, mais qu'elles ne savent pas montrer.

Les non-dits et le secret familial sont au coeur de cette histoire et nous montrent que si l'on ne crève pas l'abcès, plusieurs générations peuvent en souffrir. La vérité vaut mieux que le secret afin de pouvoir avancer. Ce feel-good intergénérationnel sur fond d'écologie et de marée noire donne aux lecteurs une belle leçon de vie.
La couverture est toute en douceur et montre notre Marie Poppins (Rose), Marguerite et Capucine ensemble comme une famille. Et le titre qui m'a surtout attiré lorsque l'auteur m'a proposé son roman en SP. Car pourquoi est-ce que cette petite fille ne veut pas pleurer? Je vous laisse découvrir le pourquoi par vous-même.
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J'avais lu il il y a quelques mois meurtre en cuisine de Paul F Husson. Aujourd'hui, je suis ravie de vous parler de son nouveau roman intitulé" La petite fille qui ne voulait pas pleurer".

Dans ce roman, nous allons faire la rencontre de trois protagonistes: Capucine, Marguerite ,sa maman et Rose la grand-mère. Alors alors que Marguerite se rend avec sa fille sur à Lille ou sa mère habite afin de de placer cette dernière en maison de retraite, une tempête empêche la famille de repartir. Marguerite redécouvre sa mère qui paraît folle et Capucine tente de trouver des questions sur ses origines...
Des réponses, des non-dits, du suspense....

Un roman qualifié de feel-good et qui pourtant nous fait passer par toute sortes d'émotions. Franchement, cet écrit m'a énormément plu , j'avais envie de surveiller la classe imaginaire de Rose, de discuter avec capucine , de rencontrer Marguerite .

On tourne les pages à une vitesse folle car on cherche les réponses, on veut comprendre l'animosité entre les personnages, on veut déceler de l'amour.
C'est un roman qu'on doit lire car il reflète la vie , tout simplement .

Ce n'est pas un roman qui nous fait réfléchir sur le sens de la vie, mais il nous donne envie de passer une apres-midi avec notre famille .

Ce n'est pas du tout le même style de roman que "meutres en cuisine" et pourtant Paul.F.Husson raconte avec beaucoup de grâce l'histoire de ces trois femmes !

À lire :)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
En rentrant à l’hôtel, aussi accablé qu'éreinté, James trouva son lit recouvert de poissons morts. Sur son mur on avait peint en grosses lettres baveuses : FIPOL GO HOME. Incapable, de réagir, protester, il se contenta d'ouvrir la fenêtre pour aérer, tira du placard une couverture et s'y enroula tout habillé à même le sol. Sans aucun lien avec ses mésaventures présentes, il se mit à sangloter, exactement comme jadis à l'orphelinat, lorsque, succombant à la bêtise de ses congénères, il se retrouvait banni du dortoir.
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« Sa grand-mère n'était pas là, mais tous ses souvenirs vécus sur son île lui souriaient, les plus tristes, les plus beaux. »
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Elle soupira. Changer de vie ? Vraiment ?
Pourquoi certains en arrivaient là ? C'est qu'ils devaient en avoir gros sur la patate.
Était-elle si malheureuse que ça ? Son métier, sa fille, son petit train-train.
Les femmes étaient-elles d'éternelles insatisfaites ? N'importe quoi. Il n'y avait personne de plus courageux qu'une femme.
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« C’est vraiment contagieux, le malheur, maman ? »
(…)
« Bien sûr que non »
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