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Citations de Paul Greveillac (186)


Aucun art, semble-t-il, n’a tout à la fois réifié, aimé, idéalisé, sanctifié les femmes autant que l’« art nouveau ». Il s’est épanoui dans une débauche de sensualité et de vie, avant que de pourrir dans l’horreur et la mort de la guerre. Comme si la balance de l’Histoire avait, sur un coup de tête, décidé qu’il était grand temps de mettre fin aux frivolités.
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Les liens qu’on se crée sont souvent les plus forts.
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L’accoutumance est la première des barrières dressées contre la folie. La désensibilisation est souvent la seule façon de vivre avec soi-même.
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Pourquoi, au fond, chacun voulait-il sa propre pierre tombale ? Les hommes laissaient-ils tous sur la terre une marque si indélébile, si personnelle, qu’elle dût être jetée à la face des générations futures ? Ou bien, justement, leurs sépultures étaient-elles des cache-misère ? Des cris de désespoir face à la splendide amnésie de l’Histoire ? Des poings dressés, contre le trop juste rouleau compresseur de l’oubli ?
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Il découvrait que la prise de risque était nécessaire à la création. Que tout était question de goût. Qu’il ne préexistait, au fond, aucune règle et qu’ainsi, ainsi seulement, s’expliquait le miracle du beau.
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Aucun art, semble-t-il, n'a tout à la fois déifié, aimé, idéalisé, sanctifié les femmes autant que" l'art nouveau" . Il s'est épanoui dans une débauche de sensualité et de vie, avant de pourrir dans l'horreur et la mort de la guerre. Comme si la balance de l'Histoire avait, sur un coup de tête, décidé qu'il était grand temps de mettre fin aux frivolités.
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Les roues, les carrosseries, les moteurs, étaient les pierres industrielles du Sisyphe prolétaire.
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Il faut bien, semble-t- il, appartenir, avant de prétendre être.
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Pousser la porte des modistes, lorsque ce n'est pas celle de service, requiert fermeté, conviction et allant.
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D'avantage qu'un simple lieu de passage, l'architecte envisagea la Caisse d'épargne comme le dépositaire du trésor de la nation. Il pensa l'endroit comme un coffre-fort géant. Il fut peut-être inspiré par l'atelier de son vieil oncle serrurier, sur l'etabli duquel il dessina d'ailleurs une partie des plans : car la raison d'être d'un coffre-fort est bien, en fin de compte, ses serrures.
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Les quartiers populaires. La déchéance et les pieds nus des enfants, été comme hiver,. Et le fléau facile de l'alcool. Et l'acceptation de son sort, ou la révolte mal placée. Et les effets des injustices de tous bords démultipliés par les coefficients du capital et les renflements obscènes de ceux dont les poches sont profondes et comme aimantées.
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Otto Wagner n'écrivait pas comme un architecte. Mais comme un artiste.
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Il venait de Buda, rive des vies de rien. Il gagnait Pest, rive des riches et des projets fous.
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Lajos Ligeti, inlassablement, apprenait en recopiant. Les projets des autres, il les utilisait comme un botaniste. Il procédait par hybridation. Il y faisait germer ses propres boutures. Il refaisait un étage par-ci, altérait une toiture par-là, modifiait les proportions ailleurs, affinait une tourelle, ajoutait ou au contraire retirait un avant-corps…
Il découvrait que la prise de risque était nécessaire à la création. Que tout était question de goût. Qu’il ne préexistait, au fond, aucune règle, et qu’ainsi, ainsi seulement s’expliquait le miracle du beau.
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Prise de panique, sans plus personne pour la tenir en bride, la haridelle qui tirait la carriole sur laquelle reposait le catafalque et le cercueil s'emballa. Elle fonça droit devant elle. Le mort eut la frayeur de sa vie.
(page 114)
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A l'équidistance du pont François-Joseph et du pont des Chaînes, le cabinet occupait le quatrième étage d'un immeuble récent. Il fallait attendre l'après-midi pour que la lumière naturelle éclaboussât les pièces. C'était alors un éblouissement. Les langues de feu du fleuve, en contrebas, se reflétaient dans les hautes vitres en venaient miroiter sur les moulures du plafond. Dans l'été indien, fumer sur les balcons devenait un plaisir du roi. On attendait que le soleil se couchât, sur l'autre rive, en caressant l'espoir fou que la mécanique céleste se déréglât, que le désir de soir fût suspendu au bon vouloir de Dieu.
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Pourquoi, au fond, chacun voulait-il sa propre pierre tombale ? Les hommes laissaient-ils tous sur la terre une marque si indélébile, si personnelle, qu'elle dût être jetée à la face des générations futures ? Ou bien, justement, leurs sépultures étaient-elles des caches-misères ? Des cris de désespoir face à la splendide amnésie de l'Histoire ? Des poing dressés, contre le trop juste rouleau compresseur de l'oubli ? Lajos Ligeti n'aimait pas les cimetières. Il était malhonnête, à son sens de construire pour ceux qui n'avaient plus droit de regard. Pour lui, toute sépulture était kitsch.
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Le rêve a la fragilité du miracle. Il n’est pas d’illusion si vacillante, ni si nécessaire. Les empires ne meurent pas de leurs blessures de guerre. Ils s’écroulent dès lors que la machine à rêve faillit.
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Si l’importance de l’architecte n’est pas encore pleinement appréciée, c’est parce que le langage qu’il utilise pour s’adresser au public est, dans la plupart des cas, complètement inintelligible.
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Si la respectabilité, dûment acquise ou pas, va souvent de pair avec un carnet de commandes fourni, il est en tout cas avéré que la mauvaise réputation éloigne systématiquement les affaires.
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