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Critiques de Paul J. McAuley (102)
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Le choix

Dans ce futur peut-être pas si éloigné que ça, l’écologie en a pris la gueule, les COP n’ont servi à rien, l’Homme a continué de polluer à mort.



Après une guerre, une apocalypse, la température qui augmente, une montée des eaux et toutes les joyeusetés qui vont avec, nous devons notre non extinction à des extras-terrestres.



Dire que les grands penseurs tels Calvin et Hobbes disaient que : "Parfois je me dis que la meilleure preuve qu’il y a des êtres intelligents ailleurs que sur Terre est qu’aucun d’entre eux n’a jamais essayé de nous contacter." Loupé !



N’étant pas face à un pavé mais plutôt face à une grosse nouvelle, toutes ces péripéties nous serons racontées vite fait et bien fait.



L’auteur nous décrit la vie au Norfolk, où survivent des gens tant bien que mal, vivotant et se nourrissant de ce que la mer leur offre, rêvant de bacon et de viande de porc.



Les adultes qui ont connu le monde d’avant rêvent de pareils mets, mais les ados, qui n’ont jamais connu que ce Monde là, pour eux, ça reste abstrait.



Le futur décrit dans ces pages n’a rien de réjouissant, il nous pendrait même au nez, si nous ne changeons pas (mais sommes nous prêt à changer ? Telle est la question), bref, il est d’un réalisme à faire peur, exception faite de la présence des Jackaroo, les "E.T téléphone maison", que l’on ne verra jamais, d’ailleurs.



C’est un dragon tombé du ciel qui va entraîner les deux amis, Damian et Lucas dans une histoire qu’ils ne soupçonnaient même pas en se mettant en route, dans le petit voilier de Lucas.



Si la balade est bucolique jusqu’à l’endroit où a chuté le dragon, cette rencontre aura des répercussions sur le reste de leur vie car il est des mauvais choix que l’on pose parce qu’on les pense bons, parce que l’on veut partir de là, ne plus rester près d’un père qui distribue les baffes comme des politiciens les tracts, quelques jours avant les élections.



Le passage à l’âge adulte n’est jamais simple, jamais facile et nos deux garçons vont y passer sans avoir eu le temps de se retourner.



Le choix de l’un ne sera pas celui de l’autre et le choix de l’autre se fera en toute fin de cette novella.



Si j’ai aimé le récit, la manière dont il est écrit, présenté, si je me suis attachée aux deux ados, je me suis retrouvée à la fin de cette histoire de manière un peu abrupte car je n’aurais pas craché sur quelques pages en plus.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le choix

Dans un futur relativement proche, la civilisation s’est partiellement effondrée mais des extra-terrestres ont offert aux humains des technologies, dont le moyen d’aller sur certaines planètes. Lucas est un adolescent vivant — ou survivant — près Norfolk avec sa mère, une ancienne activiste écologiste et anti-extra-terrestre. Alors que les eaux des océans ont monté et englouti les villes du littoral, il mène une vie frugale sur un îlot.



Un jour, il voit quelque chose tombé du ciel, sans doute un dragon extra-terrestre — un artefact — et en parle à son copain Damien qui l’encourage à aller voir. Car Damien, lui, rêve d’être assez grand pour embarquer vers l’espace et échapper à son père violent.



Et voilà Lucas et Damien naviguant sur le bateau de fortune que Lucas a construit de ses propres mains. Le voyage le long de la côte est long, froid, et le lecteur a vraiment l’impression de voguer avec les deux adolescents tant l’écriture est convaincante, mais ceux-ci tiennent bon.



Cette novella vaut surtout par son ambiance, ses descriptions d’un univers à la fois proche et étrange, et par les caractères des personnages, y compris les secondaires.



Cependant, ce serait exagéré de prétendre que l’histoire est mémorable, et s’il a une conclusion, il laisse sur sa faim quant à l’univers décrit (et notamment les extra-terrestres). J’ai appris, après sa lecture, que l’auteur avait écrit des romans complets dans cet univers, ceci expliquant peut-être cela ?


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Le choix

Une histoire qui pourrait au début faire penser à un côté fantasy avec cette histoire de dragon, on se rend finalement compte qu'il n'en est rien et que nous nous retrouvons ici dans de la pure SF de bonne facture.



Le personnage principal est bien développé au niveau psychologique, son "pote" également, il est dommage que la mère du jeune ado n'ai pas un rôle plus profondément développé (certainement pour cause de texte court) car je crois qu'il y avait là du potentiel.

Les lieux sont bien décrits et donnent envie de s'y retrouver (surtout la petite ile où vit notre héro et sa mère).

Nous sommes en présence d'un bon récit de SF sur fond de polar et avec une morale.



Ce court roman fait parti de la collection "Une heure lumière" aux éditions Le Bélial, une très belle collection de romans courts à ne manquer sous aucun prétexte si vous aimez la science-fiction.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Le choix

Dans un futur proche où l'humanité subit les dégâts écologiques causés par elle-même, McAuley nous raconte l'histoire de deux adolescents, Lucas et Damian, dont l'amitié et le destin va se jouer autour de la découverte d'un "dragon" échoué près de leur île rognée par la montée des eaux. Je vous arrête tout de suite : point de fantasy ici. Les dragons sont des "artefacts" extraterrestres jugés impénétrables, et mystérieux comme il se doit. Parce que, comme chez Genefort par exemple, dans Point Chaud, les ET's sont venus, ont apporté des techniques et des trous de vers qui permettent de rejoindre des planètes pour lesquelles, évidemment, le tout commun n'a pas forcément de ticket. C'est le cas pour Lucas et surtout Damian, battu par son père, qui rêvent d'un avenir plus... doré. Le Choix est avant tout une histoire gorgée d'humanisme (humanisme + question du passage à l'âge adulte, on comprend le Prix Sturgeon 2012), le destin de deux amis qui ne prendront pas forcément le même chemin de vie, jalonnée de jolies petites idées SF. Une SF douce, portée par la délicatesse d'une plume fort bien retranscrite en français par Gilles Goullet. La novella sortira le 11 février dans la nouvelle collection Une Heure-Lumière des éditions du Belial. Et sa lecture vous est chaudement recommandée.
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Divergences 001

Avec « Divergences 001 », Alain Grousset nous offre la toute première anthologie française consacrée à l'uchronie, terme rarement utilisé désignant un récit dans lequel l'auteur façonne une autre Histoire que celle que nous connaissons en en modifiant un événement capital. Que serait donc devenu le monde si Cléopâtre n'était pas morte en 31 avant JC mais avait triomphé d'Octave-Auguste ? Si Napoléon n'avait pas connu l'exil et était parvenu à conquérir le monde ? Si la première guerre mondiale ne s'était pas achevée en 1918 ? Neuf auteurs se sont essayés à cet exercice périlleux mais au combien fascinant : huit français jouissant d'une certaine renommée dans le monde des littératures de l'imaginaire tels Michel Pagel, Xavier Mauméjean ou encore Laurent Genefort, et un anglo-saxon, Paul J. McAuley, dont le récit est le seul à ne pas être inédit. Chaque nouvelle opte évidemment pour un point de divergence et une époque différents, de la Préhistoire au XXe siècle, le tout classé par ordre chronologique et se révélant bien éloigné de l'étiquette « roman jeunesse » attribué à l'ouvrage et qui me semble très incongrue.



Comme dans toute anthologie, certains textes se révèlent plus marquants que d'autres. Johan Héliot réussit ainsi parfaitement son coup avec « Pax Bonapartia », nouvelle mettant en scène deux soldats américains au service d'un Napoléon devenu tyran à l'échelle du monde. Les deux textes consacrés à la seconde guerre mondiale sont également intéressants, qu'il s'agisse de « Reich Zone » dans lequel Xavier Mauméjean met en scène l'industrie du cinéma américain sous la dictature nazie, ou de « De la part de Staline » dans lequel feu Roland C. Wagner relate l'inconsciente expédition de trois adolescents dans un monde où la France, et non l'Allemagne, se retrouve coupée en deux. Enfin, Jean-Marc Ligny signe avec « Exode » une nouvelle originale située à l'époque de la Préhistoire et consacrée à la rencontre des homo sapiens et des néandertaliens. L'ouvrage propose également, outre une excellente préface d'Alain Grousset, une postface signée Eric Henriet, le plus grand spécialiste de l'uchronie en France, qui nous propose de revenir sur l'histoire de ce genre littéraire qui séduit aujourd'hui de plus en plus d'auteurs et de lecteurs.



Une bonne anthologie qui a le mérite de mettre en lumière ce courant littéraire passionnant qu'est l'uchronie et de présenter des textes inédits d'auteurs chevronnés. A noter qu'à « Divergences 001 » devrait normalement suivre un « Divergences 002 » consacrée cette fois non plus à des uchronies basées sur des événements historiques mais plutôt sur des sujets tels que l'absence de technologie, l'arrivée d'une catastrophe naturelle...
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Les conjurés de Florence suivi de La tentatio..

Avec « Les conjurés de Florence » Paul McAuley nous entraine dans une Florence de la Renaissance bien différente de celle que l'on connait afin d'éclaircir le mystère de plusieurs meurtres ayant frappé le cercle des intimes de Raphaël. On suit ainsi l'enquête menée par le jeune apprenti Pasquale qui, aidé du célèbre Machiavel reconvertit en journaliste, se retrouve bien malgré lui embourbé dans des complots et des intrigues de cour à n'en plus finir. Si l'histoire est un peu longue à se mettre en place elle se fait toutefois captivante une fois le cap des cent premières pages franchi. Le rythme se fait alors de plus en plus effréné et ne décélère pas avant la fin : les rebondissements et les scènes d'action s'enchainent et il devient alors difficile de ne pas se laisser embarquer par l'auteur qui nous propose là une histoire bien ficelée.



P. McAuley nous dépeint également une ville de Florence du XVIe siècle plus que surprenante, où l'on peut d'ors et déjà trouver, grâce aux titanesques et précoces progrès de la science, des machines volantes ou à propulsion, l'ancêtre de la photographie ou encore de l'ascenseur... C'est donc avec plaisir que l'on se plonge dans cette cité en pleine modernisation où la concurrence entre les peintres et les artificiers fait rage et où les inventions plus innovantes les unes que les autres se multiplient. On croise également au détour des pages certains personnages historiques bien connus comme évidemment le retors Machiavel mais aussi Léonard de Vinci, non plus peintre de génie mais « Grand ingénieur », Raphaël, Michel-Ange, Copernic... Un roman original et divertissant qui se révèle donc être une très bonne surprise.



A noter que l'édition Folio SF propose également aux lecteurs de découvrir la nouvelle « La tentation du Dr Stein » se déroulant dans le même univers que « Les conjurés de Florence » et reprenant pour protagoniste le docteur Pretorious, personnage fascinant que l'on aperçoit brièvement dans le roman.
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Les conjurés de Florence suivi de La tentatio..

Je viens de rehausser mon appréciation pour ce livre, il obtient donc un petit 3/5. Pourquoi je n’ai pas aimé ce livre ? La raison est on ne peut plus simple, je n’aime que modérément être trompé sur la marchandise. J’aime la SF mais j’ai encore quelques manques sur certains sous-genres et avec ce titre je comptais aborder le « steampunk ». Depuis quelques années, il est dans toutes les « bonnes » listes SF et moi de mon côté j’affectionne la ville de Florence, donc tout semblait réuni pour une lecture agréable. Eh bien non, c’est une déception. Ce n’est pas parce que l’on croise 3 voitures à vapeur et que l’on change le cours de l’histoire que l’on mérite le qualificatif de « science-fiction ».

Par contre, j’ai apprécié l’ensemble des connaissances assemblées sur la renaissance florentine. Ce livre m’a permis de redécouvrir la peinture italienne du XVe et XVIe siècle : les Cosimo, Masaccio, Caroto… je tais volontairement les grands classiques de l’époque qui sont des acteurs importants du livre.

A lire pour sa dimension informative et non pour son côté SF très limité.

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Féerie

Des fées issues… du génie génétique !



Je suis très partagé à propos de ce roman : d’un côté, l’aspect Biopunk est assez magistral et novateur (ce qui justifie tout à fait les deux prix reçus, l’Arthur C. Clarke 96 et le John Campbell 97), et l’adaptation de tout le folklore traditionnel associé aux Fées (Poussière de fée, Changelins, etc) à un monde technologique futuriste est réellement digne d’éloges (tout comme l’est l’explication de l’origine des fées). On appréciera le joli twist à la fin qui fait oublier (à nouveau) aux gens l’existence des Fées, les reléguant (encore) dans la superstition et la la légende. L’aspect anticipation est franchement réussi lui aussi, avec ce 21ème siècle marqué par ses problèmes de déchets nucléaires, de changement climatique et de flux migratoires. Enfin, il y a une réflexion sur la perception de la réalité sans doute plus accessible que chez Dick ou Priest, car moins psychédélique que chez le premier et moins nébuleuse (volontairement) que chez le second.



D’un autre côté, sur un pur plan littéraire, McAuley retombe, comme à chaque roman, j’ai envie de dire, dans ses travers : longueurs, personnages secondaires (il va falloir m’expliquer l’intérêt de Mme Powell, par exemple) et scènes qui ne sont pas tous d’un grand intérêt, dilution de l’intérêt de l’intrigue alors qu’on partait sur de très bonnes bases, intrigue qui, de plus, est par moments plutôt confuse, fin bâclée (elle ne résout pas certaines questions, et toute la dernière partie a l’air d’un gros prétexte pour assouvir des fantasmes Shadowruniens du type « une Fée avec un gros fusil d’assaut »). En général, quand je suis tenté d’abandonner un livre ou que je commence à lire en diagonale et sans m’intéresser à ce qui se passe, c’est très mauvais signe.



Enfin bon, de toute façon, même si c’était le meilleur livre de SF de l’histoire, en VO, l’édition et la traduction françaises de ce roman sont d’une qualité tellement mauvaise qu’elles constitueraient de gros freins à la diffusion de la bonne parole à son sujet. Mon conseil : si vous lisez l’anglais et êtes intéressé(e) par Féerie, privilégiez la VO.



Vous trouverez une version détaillée de cette critique sur le blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Le choix

Sur notre terre à bout de souffle mais sauvée in extremis par une intelligence alien et sa technologie dépolluante, deux adolescents vont se lancer dans un périple maritime pour aller vérifier de leurs propres yeux la rumeur selon laquelle un dragon (sorte de machine extra-terrestre censée dépolluer les océans) se serait échoué non loin...



———



La force de cette nouvelle (son éditeur, le Bélial classe le récit dans les "courts romans". 74 pages vous vous ferez votre avis), c'est cette ambiance, cet univers, ce contexte sans âge au sein duquel l'Homme n'a rien fait — ou rien pu faire — pour sauver sa planète et a donc dû s'en remettre à une puissance extérieure pour assurer sa survie (moyennant d'obscures contreparties).



À côté de ça, vient l'histoire à proprement parler des deux adolescents, Lucas et Damian, en quête de réponses, de vérité, d'aventure, et d'un monde meilleur. Un poil caricaturaux (le sage et l'intempérant), ils sont toutefois bien dépeints, de même que leurs parents qui jouent un rôle certain dans les choix que nos deux jeunes vont faire.



Quant au style de l'auteur, il est facile à lire, sans être transcendant. Attention, les béotiens en navigation et en vocabulaire de la marine (comme moi) risquent bien de ne rien entraver sur une bonne partie du texte.



J'ai été un peu frustré de ne pas en lire plus sur cet univers (l'histoire des deux gamins ne m'intéresse guère). Reste à voir si Paul J. McAuley — que je ne connaissais pas — l'a développé par ailleurs.



En résumé : d'agréables découvertes, un joli livre avec une belle couverture (comme l'ensemble de ceux de la collection "Une Heure Lumière"), une collection intéressante, un éditeur à suivre (avec notamment le périodique "Le Bifrost").

Merci donc à Babelio et aux éditions Le Bélial pour ce récit et ces nouvelles perspectives.
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Le choix

Le choix est le roman le plus court à ce jour dans la collection Heure lumière aux éditions Le Bélial. Ce récit m’a beaucoup plu, et en moins de 100 pages, l’auteur a réussi à me faire me poser de nombreuses questions.

Son approche de l’écologie et la façon de protéger notre planète m’a bien plu. D’autre part, il aborde le thème du libre-arbitre, du passage à l’âge adulte, et des conséquences suite aux choix faits par les personnages.

J’ai également aimé le style d’écriture, direct, clair, et qui permet au lecteur de s’immerger sans avoir besoin de s’engager dans de longues descriptions.

L’histoire se passe dans un village en bord de mer, et on a droit à quelques scènes de traversées maritimes, ce qui m’a également fortement charmé !

J’ai été très surprise par la tournure du récit, et certaines révélations m’ont mis des claques !

Notez également le très beau travail d’illustration fait par Aurélien Police ! L’image prend son sens une fois le roman lu !



Récit court, découverte d’un univers SF accessible à tous, réflexion sur l’écologie de la planète, questionnement sur la vie extra-terrestre et décor type bretagne, ce roman va vous séduire à coup sûr !
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The Mammoth Book of Vampires

Les maîtres modernes du macabre bring the dead to life in this specially re-vamped edition of the classic compilation every horror fan will want to sink their teeth into.

From an award-winning editor who knows the genre backwards, here is the very best in vampire fiction: from tales of tempting sirens to contemporary serial killers; from the dark origins of fairy tales to a modern reinterpretation of the King of the Undead himself, Count Dracula.

This revised edition features over a dozen new stories, including Tina Rath's A Trick of the Dark and Kim Newman's Andy Warhol's Dracula, as well as classic novellas such as Hugh B. Cave's Stragella and Chelsea Quinn Yarbro's Investigating Jericho. There are contributions by Nancy Kilpatrick, Christopher Fowler, Paul Mcauley, Chelsea Quinn Yarbro, Tina Rath, Neil Gaiman, Harlan Ellison and Kim Newman.

Great collection of stories by a variety of authors. There are shorter stories that are very good, but the novellas made the book for me. There were only two stories that didn't interest me and I skipped. That's not bad for such a large book, and believe me, it lives up to its name, it is big!

- Human Remains - Clive Barker

- Necros - Brian Lumley

- The Man Who Loved the Vampire Lady - Brian M. Stableford

- A Place to Stay - Michael Marshall Smith

- The Brood - Ramsey Campbell

- Root Cellar - Nancy Kilpatrick

- Hungarian Rhapsody - Robert Bloch

- The Legend of Dracula Reconsidered as a Prime-Time TV Special - Christopher Fowler

- Vampire - Richard Christian Matheson

- Stragella - Hugh B. Cave

- A Week in the Unlife - David J. Schow

- The House at Evening - Frances Garfield

- Vampyrhhic Outcast - Simon Clark

- The Labyrinth - R. Chetwynd-Hayes

- Beyond Any Measure - Karl Edward Wagner

- Doctor Porthos - Basil Copper

- Straight to hell - Paul McAuley

- It Only Comes Out at Night - Dennis Etchison

- Investigating Jericho - Chelsea Quinn Yarbro

- Dracula's Chair - Peter Tremayne

- A Taste for Blood - Sydney J. Bounds

- The Better Half - Melanie Tem

- The Devil's Tritone - John Burke

- Chastel - Manly Wade Wellman

- der Untergang des Abendlandesmenschen - Howard Waldrop

- Red as Blood - Tanith Lee

- Laird of Dunain - Graham Masterton

- A Trick of the Dark - Tina Rath

- Midnight Mass - F. Paul Wilson

- Blood Gothic - Nancy Holder

- Yellow Fog - Les Daniels

- Fifteen Cards from a Vampire Tarot - Neil Gaiman

- Vintage Domestic - Steve Rasnic Tem

- Try a Dull Knife - Harlan Ellison

- Andy Warhol's Dracula - Kim Newman



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Le choix



"Ils sont amis depuis toujours, ils ont seize ans ou presque. Damian vit et travaille avec son père, éleveur de crevettes et cogneur d’enfants. Lucas s’occupe de sa mère, ancienne passionaria d’un mouvement écologiste radical clouée au lit par la maladie dans la caravane familiale. Le monde est en proie à un bouleversement écologique majeur — une montée des eaux dramatique et une élévation de la température moyenne considérable. Au cœur du Norfolk noyé sous les flots et écrasé de chaleur, la rumeur se répand : un Dragon est tombé du ciel non loin des côtes. Damian et Lucas, sur leur petit voilier, entreprennent le périlleux voyage en quête du mystérieux artefact extraterrestre, avec en tête un espoir secret : décrocher la clé des étoiles…"



J'ai remarqué que beaucoup d'auteurs de SF"utilisaient" des ados comme héros de leurs livres... j'ai lu pas mal de chroniques récemment, et ça ressort souvent. Moi, ça me pose question. Que je n'ose pas poser à mes collègues blogueurs SF. Ah. À moins que ce ne soit estampillé Jeunes Adultes mais en creux. Les codes ont changé. On ne dit plus ados, on a inventé Jeunes Adultes.



Ce livre, format poche, fait partie de la collection "Une Heure Lumière" qui est composée de romans courts, moins de 100 pages, (donc pas non plus des nouvelles). Et maintenant, ces romans courts s'appellent novellas. C'est à retenir aussi. Mais moi j'ai eu une irrépréssible envie de chanter le générique d'une télé-novela bien connue Santa Barbaraaa je ne sais paaas pourquoiiii j'ai le mal de vivreuh..🎶 Mais les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître... bon j'arrête de rire.



Ce bouquin m'a plu. Vraiment. L'auteur étant biologiste spécialisé dans la botanique, on entre dans un décor végétal et aquatique diversifié, mais le climat est assez apocalyptique. Le réchauffement climatique a noyé beaucoup de terres et Lucas et sa mère Julie, malade , vivent sur une île, montée dans la terre anglaise. Il travaille quand il le peut à l'usine d'élevage de crevettes toute proche, et pour cela, comme tous les autres, se déplace en barque. Il a même construit un voilier.



Ils vivent au bord du Flot, l'eau qui est montée d'un coup avec la fonte des glaces, et là y prospèrent quantité de végétaux, de hérons, canards, même des lièvres. Élevé en survivant comme les autres enfants, Lucas n'a qu'une arme : une fronde, et des billes de roulement. Il a appris à attraper des proies pour se nourrir, lui et sa mère. Il ne reste pas grand chose..



Les extraterrestres de tous bords ont échangé contre de l'art ou de la faune, ou même la formule secrète du Coca-Cola, des machines de précision pour lutter contre la pollution dont les gens d'avant sont responsables. Par exemple ces dragons. Qui sont faits pour sillonner les océans et les dépolluer. Justement, un dragon vient de s'échouer, à quelques kilomètres, dans un des bras du Flot....



J'ai beaucoup aimé cette ambiance post-apocalyptique, le décor si bien décrit, et le suspense (je l'ai lu d'un trait). La mère, militante anti-extra-terrestres qui motive via son blog ou ses tribunes sur Internet les actions et les manifestations, par contre n'aime pas trop les utopistes qui rejettent toute intervention non terrestre, et veulent rester "bio" elle en a fait le tour, et pense qu'ils se plantent.



Un petit bémol : lorsque le dragon émet son énorme son, sa plainte, l'auteur (ou le traducteur) se plante complêtement en disant que le son était plus ou moins en Si bécarre. Haha. L´oreille absolue, quoi. sauf que non. Ma grand mère l´avait, cette oreille absolue. Et dire que c´est un si bécarre c´est se planter dans les grandes largeurs. En solfège donc il y a la note si, la note si dièse qui augmente le si d´un demi-ton, le Si bémol abaisse le Si d´un demi-ton, et le bécarre qui remet la note Si à son ton véritable lorsqu´elle a été variée avant d´un bémol ou d´un dièse. Un si bécarre tout seul n´existe pas. c´est un Si normal. (je me demande si je suis claire, là..) un peu de solfège ne nuit pas.



Donc, je vais chercher d'autres romans dans cette collection, j´aime bien le format novella.



Le Choix - Paul J McAuley, Editions Le Belial' https://www.belial.fr , collection Une heure Lumière, couverture et conception graphique Aurélien Police, 2016, 7,90€
















Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Le choix

Je remercie Babelio et les éditions du Bélial pour m'avoir donné l'occasion de découvrir cette novella de 80 pages, qui est officiellement le plus petit livre de ma bibliothèque. Je l'ai lu en un après-midi et ait passé un très bon moment, en immersion dans le futur.



C'est une histoire à la fois triste et poétique, de deux adolescents confrontés à l'espoir d'une vie meilleure, au dilemme entre les rêves et la peur de perdre ce que l'on a, et qui se voient forcés de faire face à la cruauté et l'avidité du monde adulte. C'est de la science-fiction, mais cela aurait très bien pu se transposer dans notre présent, et le récit aborde des thématiques qui font réfléchir, ce qui est toujours agréable.



C'est l'histoire de Lucas et Damian, deux amis, des adolescents d'à peine seize ans. Lucas vit seul avec sa mère, Damian avec son père. Leur monde est bourré de technologies, certaines extraterrestres, apportées par des civilisations alien venues aider l'humanité à lutter contre les catastrophes écologiques, entre autre. Un jour, un dragon, une technologie maritime extraterrestre, s'échoue sur la plage. Lucas et Damian se rendent sur place. Lorsqu'une explosion propulse des éclats du vaisseau aux alentours et que Damian se retrouve blessé au bras par l'un des projectiles, c'est le début d'un engrenage tragique qui bouleversera la vie des deux garçons.



On nous montre, dès le début et tout au long de l'histoire, la différence subtile de point de vue entre Lucas et Damian : Lucas aime sa mère, immobilisée dans son lit par la maladie et qui lutte activement contre les interventions extraterrestres, préférant se contenter d'une existence sur terre et qui ne repose que sur ce que la planète a à offrir. Damian, lui, hait son père, un ivrogne qui le bat régulièrement. Il ne rêve que d'une chose : partir très loin, le plus tôt possible. Il voudrait quitter la Terre et se rendre sur l'une des planètes rendues accessibles par les extraterrestres.

A partir de là, ce fameux choix, qui se résume à partir ou reste, se met en place de lui-même, avec toutes les conséquences qui vont avec.



J'ai aimé le ton de l'histoire, l'impression d'enfance volée aux deux adolescents. L'enchainement des évènements montre à quel point Lucas n'a aucun contrôle sur ce qui lui arrive, lui qui n'a fait qu'aider son ami. La réflexion sur les liens familiaux, aussi, en particulier la relation entre Damian et son père, est très intéressante. Ce roman traite beaucoup, en fait, du passage à l'âge adulte, des responsabilités et des choix qui vont avec.



C'est un roman de science-fiction dans lequel on rentre très facilement, l'univers est mis en place très simplement, par évocations et explications bien distillées. Je ne suis pas un grande lectrice de SF, mais à aucun moment je n'ai été perdue dans ce petit récit qui se penche, surtout, sur ses personnages : leurs liens, leurs espoirs, leurs peurs et leurs dilemmes.
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Le choix

En Résumé : J’ai passé un sympathique moment de lecture avec cette novella qui, sans révolutionner le genre non plus, se révèle entrainante et offre des réflexions intéressantes. L’auteur a séparé son intrigue en deux, avec une première partie calme et posé permettant de mettre en place les bases de l’univers et une seconde partie plus énergique, où les choix de chacun vont se révéler important. L’univers est l’une des grandes forces du récit selon moi, principalement par les questions qu’il soulève sur notre humanité auto-destructrice ou encore sur l’ingérence de races aliens dans notre façon de fonctionner. Les personnages ne manquent pas de s’avérer humains, soigné et entrainant au fil des pages. La plume de l’auteur se révèle simple et entrainant ce qui fait que le lecteur tourne facilement les pages. Au final, même si une impression de déjà-vu reste persistante avec cette lecture, cela n’empêche pas ce texte d’être divertissant et intéressant à découvrir.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Le choix

Une trop brève incursion dans un futur saisissant, un univers très riche développé en très peu de pages... et qui semble un peu trop près de nous! 

 

Lorsque les deux amis, poussés par la curiosité et le désoeuvrement, entreprennent ce voyage en voilier, ils sont loin de se douter que leurs vies, déjà compliquées, s'en trouveront changées à jamais... Et leur petite aventure prend soudainement une dimension symbolique.

 

C'est une réinterprétation du pattern classique du voyage d'apprentissage, planté dans un décor post-apocalyptique futuriste, presque onirique; dans un avenir où, comme à toutes les époques, l'entrée dans l'âge adulte impose de faire des choix.



Très intéressant et bien écrit, mais trop peu! Même si tout est dit, j'aurais vraiment aimé pouvoir m'en imprégner davantage!
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Glyphes

Salut les Babelionautes

Ce roman de Paul J. McAuley m'a laissé un gout d'inachevé.

C'est un curieux roman que nous a concocté l'Auteur sous sa plume, pas vraiment de la SF ni du Fantastique, avec une organisation secrète qui dissimule un secret ayant le pouvoir de contrôler les humains.

En vérité c'est plus un affrontement entre divers services secrets (MI5, MI6, CIA) pour accaparer ce pouvoir des images sublimiques trouvées par des Archéologues dans les montagnes Kurdes.

J'ai aimé mais en ressentant une frustration de ne pas connaitre l'origine de ces Glyphes (E.T ou civilisation disparue).

Merci a Bernard Sigaud qui a effectué la traduction de ce roman.
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Les conjurés de Florence suivi de La tentatio..

En ce début de XVIème siècle, l’Italie a entamé sa révolution industrielle. A Florence, Léonard de Vinci est devenu le Grand Ingénieur, donnant vie aux machines qu’il imaginait. S’il a abandonné la peinture, d’autres contribuent à sa place à la richesse artistique de la ville, tels Michel-Ange, Raphaël, et de nombreux autres, moins connus mais néanmoins talentueux. C’est dans cet univers que Pasquale, jeune apprenti du peintre Rosso, associé à Machiavel, ici journaliste pour la Gazette de Florence, mène l’enquête sur le meurtre d’un apprenti de Raphaël, bientôt suivi de celui du maître lui-même…

Les conjurés de Florence est donc une uchronie. Celle-ci prend la forme d’une enquête policière dans le cadre de laquelle Pasquale se trouve au coeur de machinations opposant savonarolistes, qui militent et combattent pour la théocratie, et un sombre magicien, à la solde de la Couronne d’Espagne, l’objet de toutes ces convoitises étant un curieux petit objet volant. De ce strict point de vue, le ton du roman peut d’ailleurs rappeler ceux de Gaston LEROUX.

Mais la Florence de Paul J. McAULEY n’en demeure pas moins une ville des arts, et l’auteur semble se délecter aussi des longues descriptions qu’il fait des peintures et fresques qui parsèment la ville, ainsi que des techniques picturales qui permettent de leur donner naissance. A ce niveau aussi Pasquale est au coeur du récit puisque le jeune peintre est en quête du visage de son ange, son futur chef-d’oeuvre. Peut-être peut-on y voir d’ailleurs un autre hommage à Raphaël et aux anges de sa Madone Sixtine ?

Les conjurés de Florence est donc un roman riche. L’auteur y démontre sa parfaite connaissance de la Renaissance italienne, indispensable pour la reconstituer minutieusement comme il le fait. Il y fait également partager son goût pour la peinture de cette époque.

Bien sûr on peut regretter quelques longueurs dans le récit, de même qu’une intrigue par moment un peu trop touffue. On peut également reprocher à McAULEY de ne pas suffisamment relier les parties policière et artistique de son roman. Mais Les conjurés de Florence n’en demeure pas moins une oeuvre originale et de qualité.

Notons pour conclure la présence dans la présente édition d’une nouvelle se déroulant dans le même univers, dix ans avant les évènements décrits dans le roman : La tentation du Dr Stein (The temptation of Dr Stein, 1996, traduction de Marie-Catherine CAILLAVA). Cette nouvelle est un hommage au Frankenstein ou Le Nouveau Prométhée de Mary W. Shelley…
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Le choix

Cette novella nous présente un monde submergé par les dérèglements climatologiques, conséquences d’années de désintérêt écologique et de destruction de la Terre par les guerres et les intérêts financiers des dirigeants. Le monde est submergé, la technologie est moindrement présente, comme une sorte de post-apocalypse.



Nous rencontrons directement Lucas, fils unique d’une militante écologiste et dont le quotidien assez monotone est tout tracé. Son meilleur ami, Damian, vit dans une situation similaire, mais avec des envies d’évasion nettement plus marquées. Lorsque qu’un dragon, gigantesque concentré de technologie mi-humaine, mi-extraterrestre, s’échoue non loin de leur hameau, c’est forcément une attraction. Chacun veut voir de ses propres yeux si la légende et les rumeurs sont réelles, quitte à tout risquer… leur vie comprise.



L’auteur aborde intelligemment les thématiques de l’écologie, des dérives sociétales, de l’adolescence, décrivant un portrait très réaliste d’une vie ou tout est tracé et les perspectives limitées. Comme le titre de l’œuvre l’indique, nos protagonistes seront amenés à faire un choix, le choix, dont les conséquences sont nettes et où aucun retour en arrière n’est possible. Je trouve d’ailleurs intéressants de voir où cela mène, et j’ai été très satisfaite avec la fin proposée.



Cependant, malgré mon amour pour celui-ci, l’exercice du format court est périlleux, et ici, j’aurais réellement souhaité plus. Que l’on s’étende plus sur ce que représente concrètement ce dragon, que l’on s’étende plus sur le personnage de Julia, maman de Lucas, que l’on s’étende plus sur les aspects géopolitiques inhérents à cette situation post-apocalyptique. Je crois que je suis un peu restée sur ma faim.



En résumé : une novella très intelligente qui aborde des thématiques importantes et qui me sont chères. Une preuve supplémentaire que la collection Une Heure Lumière a une place importante dans le monde de l’édition de l’imaginaire. J’en aurais juste aimé un peu plus.




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Le choix

Je continue mon exploration de cette magnifique collection.



Une belle heure-lumière de lecture passée avec Paul, qui nous présente un monde post-catastrophe écologique intéressant et crédible.

Une œuvre très humaine et riche qui donnerait envie de poursuivre encore plus en profondeur. C'est plutôt bon signe après avoir lu une novella de vouloir revenir dans cet univers esquissé.

On sent la conscience écologique de l'auteur sans que cela ne soit trop oppressant. C'est plus un point de départ pour une vraie histoire de science-fiction.



Encore une belle expérience pour me donner de parcourir l'ensemble de la collection en espérant plus vite que les parutions de nouveaux tomes...

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Le choix

Très agréable lecture. Cette novella est un véritable roman court, un roman d’anticipation plein d’idées, qui évoque le proche futur, le monde d’après la montée du niveau des océans – ce n’est déjà plus de la spéculation, mais de la prospective. Mais il y a davantage : une histoire, des personnages intéressants (l’adolescent personnage principal, sa mère, son copain et d’autres encore…). L’auteur sait dire beaucoup en peu de mots, et stimuler l’imagination du lecteur. Je recommande chaudement !
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