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EAN : 9782843441424
90 pages
Le Bélial' (11/02/2016)
3.63/5   138 notes
Résumé :
Collection Une Heure Lumière - 04
Ils sont amis depuis toujours, ils ont seize ans ou presque. Damian vit et travaille avec son père, éleveur de crevettes et cogneur d’enfants. Lucas s’occupe de sa mère, ancienne passionaria d’un mouvement écologiste radical clouée au lit par la maladie dans la caravane familiale. Le monde est en proie à un bouleversement écologique majeur — une montée des eaux dramatique et une élévation de la température moyenne considérabl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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Un goût de trop peu au sillage envoutant…

Peut-être les avez-vous déjà remarqué ces petits livres blancs de science-fiction comportant un dessin élégant en couverture ? Il s'agit de la collection « Une heure-lumière » des éditions du Bélial', six à sept nouveaux romans chaque année venant grossir les rangs de cet ensemble permettant à tout à chacun de lire de courts romans de SF, des novellas comme on les appelle souvent, situés entre la nouvelle et le roman classique. Comme l'explique @_Thalestris_ en préambule de sa liste créée spécialement pour présenter cette collection, « une heure-lumière, c'est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d'un milliard de kilomètres. Une distance supérieure à celle séparant Jupiter du Soleil. Ce qui nous emmène déjà très loin… », traduisant le fait qu'avec ces courts romans, tous ont autour de cent pages, il est possible au lecteur de lire d'une traite une histoire de science-fiction, lecture certes rapide mais cependant lecture qui fait voyager loin, dans l'espace et dans le temps, source de dépaysement, d'étonnement, d'émerveillement parfois, de prise de conscience très souvent.
C'est tout un art de faire court tout en sachant marquer les esprits et les nombreux prix que ces livres se sont vus attribuer – prix Hugo, prix Nebula et Locus - montrent que l'objectif est souvent atteint. Et chacun peut y trouver la SF qui lui plait ou qu'il souhaite justement découvrir, entre hard SF, utopie, dystopie, space-opera, planet-opera, voyage dans le temps, il y en a pour tous les goûts.


Dans un décor aquatique, une ambiance humide et chaude, « le choix » de Paul J. McAuley est une histoire d'amitié sur fond de bouleversement écologique majeur - une montée des eaux dramatique, la disparition quasi totale des espèces animales dont on parle désormais avec nostalgie et une élévation de la température moyenne considérable. Cette SF post-apocalyptique dans laquelle nous commerçons et négocions avec des extraterrestres dont on ne connait que les vaisseaux et capsules, met en valeur le futur écologique qui nous attend si nous ne faisons pas aujourd'hui certains choix. Il a le mérite également de se focaliser sur les laissés pour compte qui n'ont pas pu partir, ou n'ont pas voulu, partir notamment dans d'autres régions, voire sur d'autres planètes, et qui survivent comme ils peuvent au gré de l'élévation du niveau des eaux. C'est le cas de la mère militante de Lucas, jeune garçon de 16 ans, désormais malade, qui vit dans une caravane de fortune déplacée lorsque cela devient indispensable.

Au coeur de ce Norfolk anglais noyé sous les flots et écrasé de chaleur, la rumeur se répand : un Dragon est tombé du ciel non loin des côtes. Lucas et son meilleur ami Damian, sur leur petit voilier, entreprennent le périlleux voyage en quête du mystérieux artefact extraterrestre, avec en tête un espoir secret : décrocher la clé des étoiles…L'histoire montre que nos destins sont des colliers de choix incessants, perles égrenées conduisant à notre salut ou à notre fin.

C'est une lecture à la fois angoissante, nostalgique mais aussi étonnamment poétique qui dégage un charme singulier. L'eau et la brume qui souvent la surplombe du fait des températures élevées, créent une ambiance ouatée et mystérieuse. Emergent de l'eau des clochers d'église, des pylônes, des branches d'arbres noires abimées par des années d'embruns sales et d'infiltration d'eau de mer, entre lesquelles les deux amis se déplacent, se faufilent, étrange ballet caressé par de longues étendues d'herbes aquatiques, spectacle dont on devine les odeurs terreuses, le son des clapotis et des gouttes d'eau étouffé par le brouillard, le faseyement des voiles. Ce qui arrive aux deux adolescents est une histoire marquante touchant à l'intime, elle est narrée avec poésie et mystère.

« Ils entamèrent alors la traversée d'une étendue plus large, avec à bâbord la petite ville d'Acle étalée sur un modeste promontoire. Un clocher ayant perdu ses ardoises sortait de l'eau comme un phare squelettique, surmonté d'une croix polie qui semblait enflammée de soleil. Une rangée de vieux pylônes s'éloignait, la plupart très inclinés, avec dans leurs poutrelles des nids de héron, amas de petites branches blanchis par leurs excréments. Les pêcheurs avaient colonisé un des rares pylônes encore verticaux : on voyait des cabanes en bois flotté attachées à son support et une centrale houlomotrice en barils de pétrole déployée en-dessous ».


Au final cette nouvelle a un gout de trop peu tant l'histoire est envoutante mais la cicatrice qu'elle laisse en nous est réelle, une cicatrice rose et lisse en apparence mais dont on devine la texture fibreuse quand on appuie dessus.. L'art d'une nouvelle réussie !

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Une belle découverte grâce à trois amis Babelpotes @berni29, @HordeDuContrevent, @BazaR dans une collection «Une Heure-lumière du Bélial » reconnue pour ses superbes jaquettes et l'originalité de ses écrits. Cette édition permet de rencontrer des auteurs de SF dans un format proche de la nouvelle et du petit roman. L'exercice est difficile et donne souvent à l'écrivain qui s'y prête l'occasion d'obtenir des lettres de noblesse dans un genre qui se veut exigeant avec ses lecteurs. « le choix » de Paul J. McAuley ne déroge pas à cette règle en nous sortant une novella d'une qualité exceptionnelle.

Nous sommes dans notre monde où non seulement la montée des eaux a recouvert la moitié des côtes maritimes mais où des extra-terrestres nous ont aussi contactés dans le but d'exploiter nos richesses en échange d'une aide pour nous débarrasser de la pollution causée par notre malheureuse activité industrielle. Dans ce climat post-apocalyptique, nous suivons deux jeunes adolescents : Damian et de Lucas. Dans un décor digne du film Waterlord de 1995, ces deux amis sont à la recherche d'un artéfact Alien échoué sur une plage à proximité de la ville de Norfolk devenue à son corps défendant une Venise à l'anglaise.

A mi-parcours entre la fiction écologique et l'invasion extra-terrestre, Paul J. McAuley nous brosse avec beaucoup de précision une étude de la nature humaine qui essaie de survivre devant cette double menace. Malgré le format court, l'auteur arrive à nous dresser des portraits suffisamment précis de ses personnages au point de nous les rendre attachants. La sauce dramatique prend et la qualité des descriptions et des ambiances aquatiques qui l'accompagne, nous permet de plonger - au sens littéral du terme - dans un scénario vraiment original.

Vous l'aurez compris, en 80 pages, Paul J. McAuley réussit l'exploit de produire un petit roman possédant une abondance de détails. Tout y est, des personnages vivants, une atmosphère particulière, des sentiments forts, une approche écologique originale. Il nous livre aussi une vraie conclusion à son histoire sous la forme d'une réflexion sur notre nature humaine piégée dans un monde en fin de vie, où le choix deviendra un élément aussi diffèrent que déterminant pour nos deux héros…

Cette lecture est à mon humble avis une belle expérience pour les non- aficionados qui voudraient se frotter à un genre narratif souvent délaissé et qu'on nomme Science-Fiction.

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Ils sont amis depuis toujours. Ils ont seize ans ou presque.
Le choix est une novella qui nous invite à découvrir, dans un futur qui m'a semblé terriblement proche, deux amis, - car c'est une histoire d'amitié qui fonde ce texte, celle de Damian et de Lucas.
Récit de SF, avec une tragédie environnementale très forte en toile de fond, je savais que ce récit dystopique avait des choses à me dire....
Je n'ai pas été déçu.
La couverture sublime de ce petit livre invite déjà au voyage. Elle est la signature des éditions le Bélial dans cette très belle collection « Une heure lumière ».
Je l'avais commandé dans ma librairie préférée et l'une des deux libraires a eu un regard médusé en contemplant l'image de la première de couverture... Je venais de faire des émules alors que je n'avais pas encore découvert cette lecture...
J'ai aimé ce décor aquatique qui n'est pas sans me rappeler celui qui est mon paysage quotidien, la mer. J'ai la chance de la voir presque tous les jours... Je sais que l'océan est en danger. Chaque jour je m'en aperçois, ne serait-ce qu'en arpentant les chemins qui bordent le littoral. Mais au loin, mais dans les profondeurs c'est sans doute pire. La mer devient peu à peu le reflet de nos égarements.
Qu'en sera-t-il demain ? Après-demain ? Dans un monde futur lorsque le changement climatique, ses causes et ses conséquences se seront saisis de notre destin ? C'est peut-être ce paysage à peine futuriste qui nous est esquissé ici, un avant-goût amer de ce qui nous attend...
Lucas s'occupe de sa mère, ancienne passionaria d'un mouvement écologiste radical, souffrante, elle est confinée dans la caravane familiale. J'ai senti la douleur d'un combat presque perdu d'avance, à cause d'une menace qui semblait inéluctable, non pas forcément pesant sur les personnages de cette histoire, mais traversant les pages de cette histoire, revenant vers moi comme un uppercut, lecteur, citoyen d'une planète à la dérive, égarée dans sa trajectoire parmi l'immensité des constellations.
Au prétexte de cette histoire d'amitié déchirante, le récit nous fait découvrir un monde en proie à un bouleversement écologique majeur, - une montée des eaux dramatique et une élévation de la température moyenne considérable. Que peut-on faire alors ? On dirait que cela ressemble à ce qui nous attend incessamment sur certains territoires...
J'ai frémi à la lecture de ce récit car je voyais sous mes yeux le devenir d'un monde effroyable. La montée des eaux inéluctable venait jusqu'à moi par-delà le flot des pages... Jusqu'où peut-elle nous engloutir ?
En toile de fond de cette réalité terrible, j'ai adoré cette histoire d'amitié faite d'événements qui viennent entrelacer leurs liens, les éprouver...
Je n'ai pas été déçu par le contenu, ni son message. le récit de Paul J. Mcauley, dont le sujet m'a cependant laissé un peu sur ma faim, dit des choses essentielles qui m'ont davantage parlé sur le fond que sur la forme.
Est-ce cela la SF, ce qu'elle dit, ce qu'elle veut nous dire ? Alors j'oubliais brusquement ces extra-terrestres apparus presque sottement dans l'histoire, à travers leurs vaisseaux et leurs capsules, pour faire du négoce avec les terriens perdus éperdus dans cette tragique odyssée d'une humanité brusquement fragile et éphémère...
Alors dans ce cas, je veux de la SF, encore et encore, encore plus... Encore un peu plus loin, juste avant la montée des eaux, inéluctables, qui engloutira peut-être un jour des rivages, des îles, des maisons, des livres qui disent cela ou pas et nos enfants avec...
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Ce court et consistant petit roman situé dans un assez proche avenir déploie un Pitch assez simple sans être simpliste .
Pour ne pas dévoiler l'intrigue , je dirais seulement que la trame narrative tourne autour de la très édifiante question suivante : Comment éviter les ennuis ?
Ce thème est abordé avec le corollaire qu'il faut faire attention car souvent , quand on cherche , on trouve et parfois il vaut mieux ni chercher ni trouver !
L'environnement est celui d'une Angleterre toujours aussi sauvagement économiquement libérale , alors que des suites du réchauffement climatique, la montée des eaux ronge spectaculairement les côtes anglaises. Dans ce bords de mer , entre terre et eaux , où se déroule le texte , on voit que les acquis technologiques sont nombreux . Mais pourtant ils se déploient , avec modération dans le quotidien des personnages de ce livre .
Des extraterrestres sont arrivés et d'autres différents les ont suivis . Ils interfèrent significativement avec la civilisation humaine en général. Ils semblent pourtant ne pas rejouer la partition destructrice sélectionnée par les espagnols au contact des sociétés amérindiennes .
L'univers est devenu pour les habitants de la terre , un vaste terrain de jeux accessible aux hommes téméraires et argentés .Il existe en arrière-plan un réseau de mondes extraterrestres à parcourir .
En échange de la mise à disposition de technologies et d'autres friandises (gratuites ou non) , les invisibles gens d'outre-espace , s'installent durablement et sans conquêtes, aux confins du système solaire . Des objets extraterrestres sont aussi utilisés par certains des gouvernements de la Terre pour exécuter des taches difficiles , telle que par exemple la collecte du plastique dans les océans .
Certains milieux activistes sont très visibles dans le monde visité par ce roman .Leurs finalités sont variées et tournent autour de la lutte contre le réchauffement climatique , ou encore autour du rêve d'expulser les extraterrestres , qui corrompraient et mettraient en danger l'univers humain et ses sociétés fragiles .
L'avidité et la cupidité des individus comme celle des gouvernements ou celle d'autres institutions , est fréquemment un vilain défaut , qui apporte souvent des ennuis , pas toujours visibles à première vue .
Ps : de l'auteur il y a l'excellent roman : Les diables blancs , un des rares romans de SF sur l'Afrique.
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Paul J McAuley nous fait voyager dans un futur où la COP 21 a échoué, où les eaux sont montées et les espèces animales largement disparues. Une Terre qui a fait sa rencontre du 3ème type et qui commerce avec les extraterrestres sans que cela lui amène la prospérité pour tous. L'auteur focalise sur les laissés pour compte qui survivent bon an mal an, en particulier deux adolescents anglais, amis de toujours, qui décident d'aller jeter un oeil sur un vaisseau extraterrestres échoué sur une plage non loin de chez eux. Mis en contact avec une technologie extraordinaire, ils devront choisir ce qu'ils vont en faire.

Le futur que nous décrit Paul J McAuley est d'autant plus angoissant qu'il est plausible (les extraterrestres mis à part) en tant qu'extrapolation du comportement de nos sociétés. Il m'a donné une sensation d'amertume, d'échec d'avoir laissé un monde aussi dur à ces braves adolescents. Pourtant, l'auteur exprime une vérité rassurante dans un sens : ces jeunes, qui ont vécu leur courte vie dans ce monde et n'ont rien connu d'autres, y sont parfaitement adaptés et s'y comportement comme des adolescents. Ils plaisantent beaucoup entre eux, se taquinent, se lancent des défis et ont des rêves. Ils ne passent pas leur temps comme nous le ferions, en repensant avec nostalgie que « la vie était mieux avant ».

Les extraterrestres sont là, mais seulement en fond d'écran. Leur présence ne modifie guère le comportement des humains. L'auteur les met dans le décor mais s'intéresse avant tout aux rapports sociaux et à la psychologie des humains ; un abord que je trouve proche de Greg Egan ou Robert Charles Wilson.
Pourtant la curiosité vis-à-vis de ces extraterrestres jackaroo m'a titillé durant toute ma lecture. J'espère profondément qu'un éditeur français prendra le risque de traduire les deux romans publiés récemment dans le même univers : « Something Coming Through » (2015) et « Into Everywhere » (2016).

Deuxième texte de la collection « Une heure lumière » de l'éditeur le Bélial' que je lis, et deuxième réussite. Je n'ai plus qu'à continuer.
Je remercie beaucoup titiseb77 d'avoir pioché cette excellente novella dans ma PAL.
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critiques presse (1)
eMaginarock
27 septembre 2019
Cette novella n’est pas particulièrement remarquable mais se lit tout de même de façon agréable. Même si le texte n’est pas dénué de défauts, l’univers proposé par l’auteur est dans l’air du temps avec sa dystopie environnementale. Une lecture à faire entre deux textes plus riches.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Poussé par la marée et un vent vif, un amas d’herbe-bulle traversa le Flot durant la nuit pour s’échouer au nord de l’île. Lucas entreprit peu après l’aube de le ratisser pour aller le jeter, brouettée après brouettée, dans une des fosses à compost où il se décomposerait en un engrais liquide saturé de nutriments. L’adolescent redescendait ainsi, pour la trentième ou quarantième fois, le raidillon qui menait à la rive, quand il aperçut quelqu’un en train de marcher sur l’eau avec des gestes de skieur de fond : Damian, qui franchissait le bras de mer séparant l’île des citernes flottantes et cabanes en pilotis de la ferme crevetticole que possédait son père. Il était encore tôt, mais il faisait déjà chaud. Une superbe journée de septembre, sans le moindre nuage dans le dôme bleu du ciel.
(Incipit)
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Ils s'enfoncèrent ainsi dans la brume. Les petits bruits qu'ils produisaient paraissaient amplifiés, intimes. De temps à autre, Lucas passait la main par-dessus bord pour recueillir au creux de sa paume un peu d'eau qu'il goûtait. Il expliqua à Damian que l'eau douce se mêlait difficilement à l'eau salée: tant qu'elle restait douce, ils demeuraient sur la rivière et ne devraient de fait rencontrer aucun obstacle. Damian sembla sceptique, mais haussa les épaules quand Lucas le mit au défi de trouver un meilleur moyen de s'orienter dans ce brouillard sans s'échouer sur un banc de vase.
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La plupart des gens considéraient les extraterrestres comme des sauveurs sympathiques et bienveillants, les membres d'une vague alliance qui, en remontant la source de vieilles diffusions du feuilleton télévisé I love Lucy, était arrivé juste à temps pour épargner aux humains les conséquences de leurs astucieuses singeries. Une minorité bruyante ne voulait toutefois rien avoir à faire avec eux, doutait que leurs intentions aient quoi que ce soit d'altruiste, élaborait quantité de théories sur leurs véritables motivations. Nous devrions rejeter les solutions faciles et la magie des technologies de pointe qu'on ne comprend pas, au profit de la voie plus difficile consistant à garder le contrôle de notre destinée.
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« E.T. go home.
— Comment ça ?
— C’est ce qu’on écrivait partout, à l’époque. Y compris en lettres de trente mètres de haut sur la piste principale de l’aéroport de Luton. On a aussi creusé des fossés de la forme des lettres, dans les South Downs, on les a remplis de gazole auquel on a mis le feu. Ça se voyait de l’espace. Histoire de faire savoir aux inhumains qu’ils n’étaient pas les bienvenus… Que nous n’avions pas besoin d’eux. »

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Tu sais ce qui me manque le plus ? demanda Ritchy. Le porc. Le bacon et les saucisses. Le jambon. Il paraît que les Allemands essayent de cloner des cochons résistants à la grippe. Si c'est vrai, j'espère qu'ils vont se grouiller.
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