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Citations de Paul-Loup Sulitzer (104)


"Le risque, dans l’éthique chrétienne, c’est parfois d’aimer jusqu’au Diable par charité aveugle. On en finit par provoquer des situations monstrueuses à partir de sentiments généreux"
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Paul-Loup Sulitzer
"Cessons de travestir le doute cartésien, qui fit la force de l’Europe, en une lâcheté mentale qui fait aujourd’hui la ruine de l’Occident" (Entretiens spirituels)
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Paul-Loup Sulitzer
"Le réel excède toujours les conditions du contexte. Ce qui arrive n’est jamais exactement la somme des facteurs et des causes impliquées. Le texte de la Bible porte cette marque" (Entretiens spirituels)
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Paul-Loup Sulitzer
"Les grandes religions ne sont pas forcément contradictoires entre elles lorsque leurs énoncés divergent : elles abordent la vérité sous tel ou tel angle. C’est le fait de croire qu’elles s’expriment toutes sous le même angle qui est une erreur : une erreur dans le regard du polémiste qui juge"
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"Je ne crois pas en la réincarnation. J’ai eu suffisamment de vies différentes en une seule pour croire qu’il en faille plusieurs à l’accomplissement de chaque être"
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"Si le Coran est plus vaste que la science, en faire une encyclopédie médicale ou un manuel de chimie me semble plutôt contradictoire"
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"De fait, l’antisionisme parachève l’antisémitisme en le politisant, en « lissant » une pulsion raciste. Or, dans l’absolu, l’antisionisme est un phénomène distinct de l’antisémitisme"
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"Les prophètes de la Bible sont des historiens en lévitation. S’ils n’ont pas les pieds sur terre, leur regard porte plus loin"
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- On va où?
- N'importe où.
- J'en rêvais.
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Un jour de Noël, il n'y avait pas temps à faire au DAY. Sauf imprévu.
- Si on assassinait le président des États-Unis, par exemple, ironisa Bernard Adler.
- Ça ne vaudrait pas la une du DAY. Nous autres du Queens, de Brooklyn et de Long Island n'accordons qu'une attention distraite à la politique étrangère.
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- Tu aimes l'Espagne ?
- J'aime tous les pays. Je ne suis d'aucun.
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Je suppose que l’on peut aussi bien commencer l’histoire ce 23 novembre au matin, vers onze heures trente, dans cette maison d’Old Queen Street, en bordure de Saint James Park, à Londres.
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Parmi les souvenirs d'une netteté étincelante que j'ai gardés de cette journée, il y a d'abord cette légèreté de l'air autrichien, ensoleillé et doux, embaumé des parfums d'un printemps en apparence figé pour l'éternité.
Ensuite seulement vint l'odeur.
Elle atteignit mes narines alors que nous étions encore à deux ou trois cents mètres du camp. Un grand charroi de camions bâchés nous contraignit à stopper et notre chauffeur improvisé en profita pour proclamer avec une détermination rageuse qu'il n'irait pas plus loin. Nous dûmes descendre et poursuivre à pied. L'odeur se fit plus perceptible, elle stagnait en nappes successives et immobiles. « Fours crématoires », dit Blackstock avec son traînant accent du sud, et le ton placide, cet accent même, dépouillèrent les mots de presque tout leur horreur. Nous passâmes les portes larges ouvertes. ....
....
sitôt le grand porche franchi, se perdait aussitôt dans une mer immense et muette de cadavres vivants, étrangement peu mouvante
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Kopp sourit malgré lui à cette image. Si Vanzuidermann livrait des informations, c'était par fatuité, pour un pichet de bière et sans même s'en rendre compte.
Mais du même coup il appartenait à la plus dangereuse espèce de traîtres, celle des cons.
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Hannah capte ce cri.
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Des travaux sur plusieurs sections de la chaussée obligèrent le taxi à s'engager sur des voies de déviation poussiéreuse qui souvent longeaient ces immeubles. Le chauffeur jura, s'en prit au gouvernement, à Dieu. Des bandes d'adolescents jouaient sur les bas-côtés, parmi les carcasses de voiture et les amoncellements d'emballages. Puis apparurent les prostituées. Kopp les vit se dandiner, montrer leurs cuisses et leurs seins, tirer la langue ou grimacer, lever le bras ou le doigt avec violence quand les voitures passaient sans s'arrêter. Il s'agissait de très jeunes femmes, des gamines. Il reconnut dans l'obscurité qui tombait les longue silhouette de Somaliennes, minces, oscillant sur leurs talons hauts. Qui contrôlait la santé de ses gosses à peine grandies ? Le virus se répandait, sans doute, dans ce grand désordre du monde où tout étais à vendre. Le plaisir comme les corps. Il ne lui parut plus impossible que des centaines, voir des milliers d'enfants aient disparu ici, en Europe, en Italie même.
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Leur but était de reconstruire un ordre du monde. Certains hommes, des « élus» pour utiliser le mot religieux, oeuvraient l'avènement de cet ordre là. Ils séparaient, entre les hommes, ceux qui pouvaient y accéder et ceux qui n'étaient que de la matière vivante. Les organes, cette chaire, pouvaient être utilisés pour que d'autres survivent.
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« L'humanité, expliquer le premier que lut Kopp, est un organisme vivant qui est semblable au corps humain, menacé par des dégénérescences qu'on peut appeler, concernant les civilisations, décadence. Chaque individu est une cellule de cet organisme-humanité, qui en compte donc plusieurs milliards. Si l'on veut que l'ordre règne dans l'organisme, autrement dit que le monde soit en bonne santé, il importe de diagnostiquer les cellules dangereuses, la prolifération des cellules malades, qui sont l'équivalent, pour l'humanité, de ce que le cancer est à l'homme. Il faut, si l'on veut sauver l'organisme, isoler, éradiquer ces cellules dangereuses. Et agir de même avec celles qui sont porteuses d'un virus. »
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Le destin, c'est le caractère.
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Soudain une voix ferme s’éleva : « Monsieur le président de la République « , et un silence total se fit. Il apparut, souriant, dans un costume crème, précédé de quatre gardes en noir. Oriane se rappela les paroles de son père : depuis qu’on a coupé la tête aux aristos , on ne rêve que de rois et de particules.
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