Et bien ça n’a pas fonctionné…… Ce type de roman n’est décidément pas pour moi. L’ennui, le manque total d’intérêt, aucune sympathie ni empathie pour les personnages et même parfois un agacement, un sentiment de voyeurisme dans une histoire qui ne m’intéressait pas.
Ce premier roman, sûrement en partie autobiographique, se divise en deux parties. Dans la première Pauline Delabroy-Allard retrace la rencontre avec Sarah, le coup de foudre, une attirance foudroyante et dans la deuxième la maladie, l’absence.
Tout démarrait pas trop mal même si j’ai toujours un peu de mal à m’immiscer dans l’intimité d’un couple, d’avoir tous les détails. L’écriture est vive, plaisante, fougueuse par moment mais bon cela tourne vite en rond, au fil des pages j’ai l’impression de toujours lire la même chose.
Puis dans la deuxième partie, ennui profond, mais qu’allait-elle faire à Trieste (et moi par la même occasion). Je me suis complètement désintéressée de l’histoire, du devenir des personnages. Je n’y croyais pas, pas de crédibilité dans cette femme qui abandonne tout, qui perd tout, qui oublie sa fille, sa vie….. A deux pages de la fin j’ai failli abandonner.
J’ai pensé à plusieurs reprises que l’autrice ne trouvait pas d’issue à son histoire, elle tâtonne, tente plusieurs options, puis reviens en arrière, nous parle inlassablement de ses journées, identiques, copiées-collées.
A la différence de Ma dévotion où, même si les personnages m’avaient agacée, j’avais aimé l’écriture, la construction, le style mais où j’avais déjà hésité sur mon sentiment en fin de lecture.
Je n’en dirai pas beaucoup plus. Il y a apparemment des lecteurs pour ce genre de romans et ce n’est qu’un avis personnel qui ne l’empêchera pas de continuer sa route mais il a au moins le mérite de me confirmer mon manque d’intérêt pour ce genre de littérature.
Un livre est une rencontre, celle-ci a été un rendez-vous manqué.
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