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Citations de Paulo Coelho (4380)


Je savais qu’à partir de ce moment j’allais connaître le ciel et l’enfer, la joie et la douleur, le rêve et la désespérance, et que je ne pouvais plus contenir les vents qui soufflaient des recoins cachés de l’âme. Je savais qu’à partir de ce matin-là l’amour serait désormais mon guide - un guide qui était pourtant la depuis l’enfance, depuis la première fois où je l’avais vu. Car je ne l’avais jamais oublié, même si je m’étais jugée indigne de me battre pour lui. C’était un amour difficile, avec des frontières que je ne voulais pas franchir.
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Sa perception a changé, et elle s’est mise à voir les mêmes choses que celles qu’elle entrevoyait quand elle était enfant - les univers parallèles qui peuplent ce monde. À ce moment-là, nous pouvons voir non seulement le corps physique, mais les émotions des personnes. On dit que les chats ont le même pouvoir, et je le crois.
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J’ai cherché le bonheur très longtemps dans ma vie – ce que je veux maintenant, c’est la joie. La joie, c’est comme le sexe : ça commence et ça finit. Je veux le plaisir. Je veux être contente – mais le bonheur ? J’ai cessé de tomber dans ce piège.
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[...] Tout ce qu'il comprenait en cet instant, c'était qu'il se trouvait devant la femme de sa vie, et sans la moindre nécessité de paroles, elle aussi devait le savoir.
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Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s'achève toujours par l'Épreuve du Conquérant.
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Tout ce que nous craignons, c'est de perdre ce que nous possédons, qu'il s'agisse de notre vie ou de nos cultures. Mais cette crainte cesse lorsque nous comprenons que notre histoire et l'histoire du monde ont été écrites par la même main.
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L'énergie de la haine ne te mènera nulle part; mais l'énergie du pardon, qui se manifeste à travers l'amour, transformera ta vie de façon positive.
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Et soudain, au milieu de la nef centrale, j'ai une révélation extraordinaire: la cathédrale c'est moi, c'est chacun de nous. Nous grandissons, nous changeons de forme, nous découvrons certaines faiblesses qui doivent être corrigées, nous ne choisissons pas toujours la meilleure solution, mais malgré tout nous continuons, essayant de nous tenir droit, correctement, de façon à honorer non pas les murs, non pas les portes ou les fenêtres, mais l'espace vide qui se trouve à l’intérieur, l'espace dans lequel nous adorons et vénérons ce qui nous est cher et compte pour nous.
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Il y a quelque temps, j'étais à Genève pour une série d'interviews. À la fin de la journée de travail, comme une amie avait annulé le dîner, je suis sortie me promener dans la ville. La nuit était particulièrement agréable, les rues désertes, les bars et les restaurants débordants de vie, tout paraissait absolument serein, en ordre, joli, et soudain...

...soudain, je me suis rendu compte que j'étais absolument seul.

Évidemment, j'avais déjà été seul très souvent cette année. Évidemment, quelque part, à deux heures d'avion, ma compagne m'attendais. Évidemment, après une journée agitée comme celle-là, rien na valait une promenade dans les rues et les ruelles de la vieille ville, sans avoir besoin de parler à personne, à contempler la beauté qui m'entourait. Mais la sensation qui est apparue était un sentiment de solitude oppressant, angoissant; je n'avais personne avec qui partager la ville, la promenade, les commentaires que j'aurais aimé faire.

J'ai attrapé le mobile que j'avais sur moi, finalement j'avais un bon nombre d'amis dans cette ville, mais il était trop tard pour appeler qui que ce soit. J'ai envisagé la possibilité d'entrer dans un bar, de commander un verre, j'étais quasi certain que quelqu'un allait me reconnaître et m'inviter à m'asseoir à sa table. Mais j'ai résisté à la tentation et j'ai voulu vivre ce moment jusqu'au bout, découvrant qu'il n'est rien de pire que de sentir que personne ne s'intéresse à notre existence ou à nos commentaires sur la vie, que le monde peut parfaitement continuer à marcher sans notre présence encombrante.

J'ai commencé à penser aux millions de personnes qui à ce moment-là se sentaient inutiles, misérables - si riches, charmantes, séduisantes soient-elles - parce que cette nuit elles étaient seules, qu'elles l'étaient hier et qu'elles le seraient probablement demain. Des étudiants qui n'ont trouvés personne avec qui sortir, des personnes âgées devant la télévision comme si c'était l'ultime salut, des hommes d'affaires dans leurs chambres d'hôtel, se demandant si ce qu'ils font a un sens, des femmes qui ont passé l'après-midi à se maquiller et à se coiffer pour aller dans un bar et faire semblant de ne pas être à la recherche d'une compagnie, voulant simplement se confirmer qu'elles sont encore attirantes; les hommes les regardent, engagent la conversation, et elles rejettent toute approche d'un air supérieur, car elles se sentent inférieures, elles ont peur que l'on ne découvre qu'elles sont mères célibataires, qu'elles ont un emploi minable, qu'elles sont incapables de parler de ce qui se passe dans le monde vu qu'elles travaillent du matin au soir pour subvenir à leurs besoins et n'ont pas le temps de lire les nouvelles du jours.

Des personnes qui se sont regardées dans le miroir et se trouvent laides, pensent que la beauté est fondamentale et se résignent à passer leur temps à regarder les magazines dans lesquels tout le monde est beau, riche et célèbre. Des maris et des femmes qui viennent de dîner et aimeraient causer comme ils le faisaient autrefois, mais il y a d'autres préoccupations, d'autres choses plus importantes, et la conversation peut attendre jusqu'un lendemain qui n'arrive jamais.

Ce jour-là, j'avais déjeuner avec une amie qui venait de divorcer et me disait: Maintenant, j'ai toute la liberté dont j'ai toujours rêvé. C'est un mensonge! Personne ne souhaite ce genre de liberté, nous voulons tous un engagement, quelqu'un qui soit à nos côtés pour voir les beautés de Genève, discuter de livres, d'interviews, de films, ou partager un sandwich parce qu'il n'y a plus d'argent pour en acheter deux. Il vaut mieux en manger la moitié d'un que le manger entier tout seul. Il vaut mieux être interrompu par l'homme qui désire rentrer vitre chez lui parce qu'ily a un grand macth de foortball à la télévision, ou par la femme qui s'arrête devant une vitrine et s'arrête au milieu de son commentaire sur la tour de la cathédrale - que d'avoir Genève toute entière à soi, tout le temps et toute la tranquillité du monde pour la visiter.

Il vaut mieux avoir faim que de reste seul. Parce que quand vous êtes seul - je ne parle pas de la solitude que nous choisissons mais de celle que nous sommes obligés d'accepter - c'est comme si vous ne faisiez plus partie de l'espèce humaine.

Le bel hôtel m'attendait de l'autre côté du fleuve, avec sa suite confortable, ses domestiques attentionnés, son service de toute première qualité, et je me sentais encore plus mal, car j'aurais dû être content, satisfait de tout ce que j'avais réussi.

Sur le chemin du retour, j'ai croisé d'autres personnes dans la même situation que moi, j'ai noté chez elles deux sortes de regards: arrogants quand elles voulaient feindre d'avoir choisi la solitude au coeur de cette belle nuit, ou tristes si elles avaient honte d'être seules.

Je raconte tout cela parce que je me suis souvenu récemment d'un hôtel à Amsterdam, d'une femme qui était près de moi, parlait avec moi, me racontait sa vie. Je raconte tout cela parce que même si l'Ecclésiaste dit qu'il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre, le temps pour coudre laisse parfois des cicatrices très profondes. Le pire, ce n'est pas de se promener dans Genève seul et misérable, c'est donner à une personne qui est près de vous l'impression qu'elle n'a pas la moindre importance dans notre vie.

Paolo Coelho, Zahir page 208
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En chacun de nous il existe un ange et un démon, et leurs voix se ressemblent beaucoup. Devant la difficulté, le démon soliloque et cherche à nous convaincre que nous sommes vulnérables. L'ange nous invite à réfléchir sur nos attitudes, et il a parfois besoin de s'exprimer par la bouche d'autrui.
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Il y avait quinze ans que la vieille Berta s ' asseyait tous les jours devant sa porte .
Les habitants de Bescos connaissent , ce comportement habituel des personnes
âgées : elles rêvent au passé , à la jeunesse , contemplent un monde qui ne leur
appartient plus , cherchent un sujet de conversation avec les voisins .
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Paulo Coelho
Plusieurs ont défini l’homme « un animal qui sait rire ». Ils auraient aussi bien pu le définir un animal qui fait rire, car si quelque autre animal y parvient, ou quelque objet inanimé, c’est par une ressemblance avec l’homme, par la marque que l’homme y imprime ou par l’usage que l’homme en fait.
Bergson, le rire
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"Quelle est la différence entre voir un film pornographique et faire l'amour ? le même qu'entre regarder une ville et essayer de savoir ce qu'il sy passe, aller dans les bars, emprunter des rues qui sont pas dans les guides touristiques, se perdre pour se trouver soi-même !"
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"Je ne veux pas changer, parce que je ne sais pas comment changer. Je suis désormais tout à fait habitué à moi-même. "
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"J'ai eu une impression de déjà-vu.
Cela arrive à tout le monde. C'est cette mystérieuse sensation d'avoir déjà vécu le moment présent. Pas besoin d'être magicien pour cela", plaisante Christina.
Non, bien sûr. Mais le déjà-vu va bien au-delà d'une surprise que l'on oublie rapidement, parce qu'on ne s'arrête jamais sur quelque chose qui n'a aucun sens. Le déjà-vu montre que le temps ne passe pas. C'est un saut dans une situation qui a été vraiment vécue et est en train de se répéter.
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Tout le monde n'a pas besoin d’être heureux en permanence . D 'ailleurs ,personne n'y parvient . Il faut apprendre à se colleter avec la réalité de la vie
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Cela peut paraître un livre superficiel, mais il faut voir au-delà et ne pas hésiter à emprunter l'un ou l'autre ( ou les deux ....) chemin(s) proposé(s). Comme souvent, Paulo Coelho nous propose de nous dépasser et de nous apprendre à voir au plus profond, au-delà des apparences.
Pour ceux qui accomplissent peu à peu leur "légende personnelle", ce livre est à lire !
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"J'aime, et cela suffit." Serait ce vrai?
Non, bien sûr. J'aime, mais en échange je veux quelque chose de concret-main dans la main, baisers, sexe ardent, un rêve à partager, la possibilité de créer une nouvelle famille, d'éduquer mes fils, de vieillir à côté de la personne aimée.
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...nous vivions une époque où l'esclavage était la seule manière de trouver le bonheur. Le libre arbitre exige une responsabilité immense, donne du travail, et apporte angoisse et souffrance.
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Le simple fait de paraître oblige l'être humain à se voir emprisonné inconsciemment de sa volonté.
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