AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.64/5 (sur 308 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meaux , le 25/06/1977
Biographie :

Philippe Charlier est un médecin légiste, un anatomo-pathologiste et un paléopathologiste français, né dans une famille bourgeoise. Son père est médecin de campagne, sa mère est pharmacienne.

À 10 ans, Philippe Charlier fait sa première fouille près de la maison familiale, et y trouve un crâne.

Titulaire du baccalauréat à 16 ans et demi, Philippe Charlier rêve de devenir archéologue. Mais ses parents préfèrent l'inscrire en médecine. Obéissant mais obstiné, le jeune homme suit en parallèle des cours d'archéologie et histoire de l'art à l'Institut Michelet, tout en passant ses étés sur des sites de fouilles.

A 35 ans, Philippe Charlier est docteur en médecine, docteur ès-sciences (éthique) et docteur ès-lettres (École pratique des hautes études, IVe section).
Il est aujourd'hui maître de conférences des universités et praticien hospitalier (MCU-PH) dans le service de médecine légale de l'Hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches (AP-HP, UVSQ). Il est également chercheur au Laboratoire d’Éthique Médicale de l'Université Paris 54. Il dirige une équipe pluridisciplinaire travaillant dans les domaines de l'anthropologie médico-légale, du diagnostic rétrospectif, de la paléopathologie et de la pathographie. En revanche, depuis l'été 2013, Philippe Charlier ne fait plus partie du service de médecine légale du CHU de Garches (Hauts-de-Seine), dirigé par le professeur Lorin de la Grandmaison .

Initiateur et organisateur des colloques internationaux de pathographie à Loches, Bourges, Saint-Jean-de-Côle et Bergues (dernier colloque en mai 2013), ses travaux ont porté sur l'étude des restes de Richard Cœur de Lion, d'Agnès Sorel, de Foulque III Nerra d'Anjou, de Diane de Poitiers, des fausses reliques de Jeanne d'Arc, et de la tête présumée d'Henri IV. À ce titre, il est surnommé par la presse « l'Indiana Jones des cimetières ».

Philippe Charlier est également connu du grand public pour avoir participé à plusieurs émissions de télévision sur l'Histoire, notamment Secrets d'histoire sur France 26, Sous les jupons de l'Histoire sur Chérie 25, et sur la médecine, notamment Le Magazine de la santé sur France 5. Il coécrit et présente une série documentaire, Enquête d'ailleurs, coproduite et diffusée par Arte en 2013 et 2015.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Philippe Charlier   (50)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Que sont les yokai et les yurei ? Réponse en images avec Philippe Charlier, auteur de "Fantômes yokai" (Hazan), premier recueil illustré dédié aux fantômes japonais. Philippe Charlier est médecin légiste, archéologue et anthropologue. Maître de conférences des universités et praticien hospitalier, il dirige le Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie à l'université de Paris-Saclay/UVSQ. Spécialisé dans les rituels autour de la maladie et de la mort, il a écrit plus d'une trentaine d'ouvrages sur l'anthropologie funéraire, les fantômes, les zombis et les vampires. En savoir plus https://www.hachette.fr/livre/fantomes-yokai-9782754113618

+ Lire la suite

Citations et extraits (214) Voir plus Ajouter une citation
Autrement dit, pour déclarer un décès, deux témoins suffisent. Il n'est pas nécessaire de faire médicalement examiner le corps, ce qui ouvre la porte à toutes les irrégularités : l'officier d'état civil ne demande aucune justification médicale ou scientifique de l'état de mort du sujet. Deux membres d'une famille souhaitant se débarrasser d'un parent gênant peuvent ainsi le poudrer à l'aide d'un hokor, puis déclarer faussement mort leur proche, et en faire un zombi sans être inquiétés par qui que ce soit.
Cet article, comme le reste du Code civil haïtien, a été adopté en 1826 ! Si l'on peut comprendre qu'en cette première moitié de XIXème siècle, le nombre de praticiens était suffisamment faible pour qu'on soit obligé de se passer d'eux pour déclarer un décès, il est possible de dire que la situation a vraisemblablement changé en ce début de XXIème siècle. Une spécialité nouvelle est apparue (la médecine légale), d'autres sont venues complétées le champ des possibilités permettant - théoriquement - de diagnostiquer avec certitude un décès : anesthésie, réanimation, toxicologie. Il existe en effet de nombreuses circonstances mettant u individu en état de mort apparente, de telle sorte qu'il puisse être considéré par autrui comme décédé alors que ses fonctions vitales ne sont qu'au ralenti : prise de toxiques (hormis la tétrodotoxine, il faut compter les bêtabloquants - des médicaments qui diminuent la pression artérielle et le rythme cardiaque - et les barbituriques), les troubles métaboliques (hypoglycémie profonde, hypothyroïdie), l'hypothermie,le locked-in syndrome (ou accident vasculaire cérébral au niveau du tronc cérébral, une maladie bien décrite par Jean-Dominique Bauby dans son autobiographie, Le Scaphandre et le Papillon), et les troubles psychiatriques comme la nécromimie où certains patients "jouent à faire le mort".

Chapitre : Des zombis au tribunal
Commenter  J’apprécie          190
La mode du paranormal et de l'occulte trouve sa source au XIX e siècle, en réaction au rationalisme, au positivisme et au scientisme global. La science -alors en plein développement - tend à expliquer toutes choses, la technologie domine peu à peu la nature, maîtrise la matière et décuple les capacités de l'homme… Mais le spiritisme se nourrit aussi des inquiétudes populaires au sein du monde occidental et des brusques changements politiques qui ont abouti de façon diffuse à des révolutions politiques.

P 66.
Commenter  J’apprécie          160
Mais, on l'a vu, le vocable zombi peut recouvrir des réalités bien différentes : le "vrai" zombi, fruit de pratiques toxicologiques et de sorcellerie, un zombi qui présenterait un caractère social (avec un changement d’identité plus ou moins volontaire, facilité par ce véritable problème d'identité et de tenues des comptes d'état civil en Haïti), et enfin le zombi à connotation presque psychiatrique (pathomomie, nécromimie, personnalité multiple et notamment d'individu ayant connu la mort).

Chapitre : Des zombis au tribunal
Commenter  J’apprécie          150
"Cet ouvrage est aussi le résultat de multiples rencontres et innombrables échanges fructueux. La recherche scientifique est et se doit d'être objective ; justement, ces recherches ne sont pas le résultat d'un travail solitaire dans un laboratoire, mais celui d'une équipe pluridisciplinaire qui implique un sain et nécessaire dialogue entre les différents intervenants. Certaines des études décrites ci-après ont pu réunir jusqu'à une trentaine de chercheurs, dont quelque uns n'étaient jamais intervenus en médecine légale." (P. 14)
Commenter  J’apprécie          140
Pas de journée sans que des églises chrétiennes n'accumulent les prêches antivaudou. Certaines simulent des cas de possession où la victime déclare "avoir un loa dans la tête", "être le diable", "être Lucifer", et autres folklores caricaturaux qui, pour Erol Josué, assujettissent le peuple et continuent de "zombifier la société", établissant une forme de néocolonialisme dont témoignent les églises qui poussent "comme du maïs" sur l’île. C'est ainsi qu'un des sites majeurs de l'histoire du vaudou en Haïti (mais aussi de l'histoire même de la nation) a été touché de plein fouet par cette crise conscience : un arbre des esclaves avait été élevé à Bois-Caïman le jour de la cérémonie du 14 août 1791 ; c'est au cours de cette cérémonie magico-religieuse que des esclaves réunis autour de la mambo Cécile Fatiman ont bu le sang d'un cochon noir égorgé pour se rendre invulnérables face aux balles des colonisateurs. Cette cérémonie est à l'origine de la flambée insurrectionnelle qui a abouti à la création de l'Etat haïtien, établissant du même coup le vaudou comme religion protectrice de la révolution du peuple tout entier. Or, cet arbre extrêmement symbolique a été coupé il y a quelques années par des fanatiques chrétiens sous prétexte qu'il "hébergeait le diable", puis des églises ont été construites sur le site même pour le décontaminer.

Chapitre : Dans le péristyle d'Erol
Commenter  J’apprécie          120
"Les textes anciens indiquent peut-être la voie à suivre, mais pas la voie suivie au quotidien." (P.115)
Commenter  J’apprécie          140
"En attendant que la situation se débloque, la tête du "bon roi Henri (IV)" repose depuis bientôt trois ans dans le coffre fort d'une banque parisienne. Un bien triste sépulcre." (P. 197)
Commenter  J’apprécie          130
"Mon ami, je t'ai envoyé quérir pour me venger de mon mari qui m'a battue. Mon ami, il faudrait que tu le tues et mettes à mort, car aussi bien je n'aurai jamais bien avec lui. Il dit aussi qu'il me tuera.
- Mademoiselle, ne vous en souciez plus, car je le tuerai bien.
- Mon ami, tu me feras un grand plaisir"
(Dialogue rapporté lors du témoignage d'une femme de chambre dans une affaire criminelle datant de 1532.)
Commenter  J’apprécie          121
On le voit, les études sérieuses sur les cas de zombi sont rares. Certains universitaires nord-américains, assez facétieux, se sont servis de ce mot comme d'une figure de style pour étudier sur le plan neurologique les altérations liées à l'état de faible conscience ou de mort cérébrale. En 1997, la publication dans le Lancet - journal médical de réputation mondiale - d'un article portant sur trois cas de zombis examinés médicalement par un psychiatre anglais et son homologue haïtien (Charles Douyon) a fait l'effet d'une bombe dans le milieu scientifique. Après des investigations de terrain, des examens cliniques et complémentaires (scanner et confrontation génétique avec les autres membres de la famille, par exemple), les praticiens ont pu clore trois dossiers sélectionnés avec des diagnostics divers : schizophrénie catatonique (pour la patiente "FI") correspondant très vraisemblablement à Francina Ileus vue plus haut) ; lésions cérébrales postanoxique avec épilepsie séquellaire ; usurpation d'identité.

Chapitre : D'autres zombis... morts ou vifs
Commenter  J’apprécie          110
Bâtiment mal connu des Parisiens, naguère située « hors de la ville », la Chapelle expiatoire est désormais au cœur de la capitale française, dans ce que l’on a coutume d’appeler « les beaux quartiers ». Seul monument à vocation « royaliste » de Paris, en son sein repose un curieux assemblage humain. Derrière ses murs, des inconnus et des « célébrités » historiques. Des ci-devant, comme des nobles. Régicides et royalistes. Des amis et des ennemis de la Révolution française, tous unis dans le repos éternel. Tout ce petit monde regroupé dans un bâtiment dédié au roi martyr et à son épouse, les grands absents du lieu, qui, eux sont inhumés à Saint-Denis !
Commenter  J’apprécie          92

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Charlier (481)Voir plus

Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..