Philippe Gourdin

Tes lignes bougent, Martin. C’est beau ce qui s’ouvre en toi. Avec ces derniers épisodes de ta vie si audacieux, tu as préparé ton monde de demain. Ta démarche est d’aller de l’avant et ne plus t’encrouter dans un quotidien sclérosé. Tu ne vis plus avec toutes les barrières ou les peurs qu’on peut se fabriquer soi-même, tu vis avec ton cœur et tes envies. Ça change tout. La vie va forcément t’apporter ce que tu attends. Et ce ne devait sûrement pas être cette femme évanescente. Trop différente. Trop éloignée de toi. Elle était un fantasme, une étoile. Mais les étoiles ne se décrochent pas. Elles servent à nous éclairer, à déposer de la lumière sur nos chemins. Et la vérité d’un jour n’est pas la vérité du lendemain. Une autre femme viendra sur ta route, j’en suis sûr. Ta vie mue et c’est là le plus important. C’est le nuancier de nos désillusions qui ouvre des portes. Je sais que certaines expériences nous arrivent à la seule fin qu’on les dépasse. Un proverbe africain dit qu’un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse. C’est ta forêt qui devient plus belle de jour en jour, Martin.

Celui qui a connu la pauvreté, la disparition d'un proche ou une maladie où il a failli perdre sa vie, celui-là regarde de haut les petites souffrances du quotidien.

Peut-être sont-ils seulement en train de passez à côté d'un bonheur que l'on ne mesure que lorsqu'on en est privé.

La vie serait si simple si on ne la rendait pas si compliquée.

On reçoit toujours beaucoup plus si l'on donne pour donner, pas pour recevoir.

Je souhaite également marquer les esprits en partageant une vision très personnelle et très « visuelle » du cancer. Il faut le prendre dans une approche « horizontale » et non pas « verticale ». Je m’explique…
Si un malade considère son cancer comme une fatalité, une espèce de malédiction venue du ciel et qui s’est abattue sur lui, il va subir, ne montrer que trop peu de résistance ; que faire contre une « malédiction » qui relève d’un destin accablant ? Si au contraire il regarde son cancer en face, qu’il le considère comme un obstacle, une épreuve sur son chemin qu’il faut regarder, considérer et affronter, il a alors cette vision « horizontale ». La maladie est certes là, elle empêche son avancée personnelle, mais le patient a conscience que derrière, il y a la route de la vie qui peut continuer. Il ne s’agit pas de s’amputer d’un avenir, il s’agit de le différer.

Je prends un goût à plonger dans les livres, à m'imbiber d'histoires, de réflexions, de citations. La lecture est un baume au coeur. Elle transpose ailleurs, tout en nous ramenant toujours à nous-mêmes au travers des réflexions des auteurs. C'est vraiment agréable.

Rien de bien ne se fait dans l'artificiel. Suis des chemins où tu es sincère et entier, pour toi et pour tes amis. L'authenticité supplantera toujours le paraître. Paraître c'est disparaître... C'est se perdre peu ou prou.

Il avait été authentique et n’espérait qu’une chose : qu’elle reste pour qu’il apprenne à la connaître et à toucher du doigt cette ombre de vie qui transpirait de sa personnalité.

Ce que le destin ou le hasard avait mis entre leurs deux vies était une aubaine, un miracle de ce monde si complexe et avide de positions contraires.

Il est des différences qu’efface la force des sentiments.
Les âmes fondues sont les plus beaux cheminements de vie.

On porte tous un sac à misères, mais nos âmes sont plus grandes que nous-mêmes

"Cette femme était la représentation des poussières d'émois que laisse un amour non abouti, mais qui a tant compté"

Et nous sommes finalement restés ensemble, en équilibre instable, avec la distance de croyants qui pratiquent leur culte sans foi, avec le déni d’une tumeur installée dont on refuse de reconnaître l’existence. Un cheminement à maux couverts.

Je n’allais pas te demander de m’aimer toujours, mais je te demande de toujours te souvenir de combien je t’ai aimée ce jour-là.

Maman je t'aime tellement tout le temps que je crois que je t'aime même entre les secondes .

Cherche l'homme de ta nuit plutôt qu'espérer l'homme de ta vie !

Il vivait comme il pouvait son existence. Son histoire. Une histoire qui ne faisait qu'attendre une autre histoire.

Les confidences dessinaient leur précieuse intimité qui n'attendait plus qu'une chose : disposer d'un avenir !

Il y a des textes qui vous laissent sur le cul !
"Double meurtre à Marrakech" n'est pas à proprement parler un polar comme on les connaît ou comme le titre laisserait penser.
C'est une histoire d'amour entre un homme et une femme, une enquête policière avec un commissaire marocain, une histoire familiale avec une jeune femme qui cherche à savoir qui est vraiment son père, un guide touristique sur le Maroc et une jolie dédicace au monde de l'équitation.

Voilà une vraie réussite !