Spirou anime une conférence sur son dernier documentaire... tellement impressionnant que la salle se vide avant la fin. Sauf un individu qui s'est évanoui de frayeur. Ce personnage est médecin, spécialisé dans le hoquet, dont on sait qu'il peut être guéri par la peur. Or, ses patients sont atteints d'un hoquet incurable... mais peut-être qu'une expédition avec Spirou et Fantasio... ?
Un volume désopilant, superbe travail de Tome et Janry (que l'on retrouvera avec le P'tit Spirou). Un dessin à la fois soigné et énergique, un scénario plein d'humour et d'aventures... qui trouvera sa conclusion dans "La Vallée des bannis".
Commenter  J’apprécie         61
A part Franquin, mes auteurs préférés pour Spirou sont Tome et Janry, que j'ai découverts avec "La Frousse au trousse". Que ce soit au dessin ou au scénario, le duo fonctionne à merveille.
Aussi n'ai-je pas hésité une seconde en voyant la sortie du "Petit Spirou". J'en pleure encore de rire...
Commenter  J’apprécie         66
Critiques du film et de la BD du film:
Moi-même n'étant jamais fan du Petit Spirou.
Ceci est donc une critique de mon fils de 9 ans.
Il a mis 3 étoiles (2 pour la BD, 4 pour le film).
La BD: il apprécie moins celle-ci que toutes les autres BD de la collection car il aurait préféré beaucoup plus de "vignettes ou planches" d'aventures. Pour lui, il y a trop de textes à lire. Néanmoins, il aime bcp les couleurs, la "typo" des textes ainsi que le dessin (c'est le même que pour les autres aventures). Il y a même des histoires inédites (ce qui est important pour lui puisqu'il a une bonne mémoire photographique.
le film: le format est court. la concentration est donc au maximum. L'histoire est "rigolote", du suspense et de l'action (ce qu'il préfère!).
Un petit bémol pour le choix de 2 personnages: monsieur Mégot et L'Angélusse. Il ne les voyait pas comme ça dans les BD existantes.
Il a lu la BD avant le film.
En conclusion, il a passé un bon moment avec un de ses héros préférés.
Commenter  J’apprécie         60
Je dois bien avouer que j'ai été très peu sensible à ce road movie, cette course-poursuite après Cyanure, cette blonde platine bourrée d'électronique, créée par l'ancien chef de gare de Champignac... ressemblant fortement à Gotainer, même s'il s'appelle Caténaire, normal pour un chef de gare.
Dur, dur d'accrocher. Je n'ai pas pu larguer les amarres... déjà la question qui me tournait en tête était "comment peut-il se faire que l'on n'ait jamais vu ce personnage d'inventeur dans les 34 épisodes précédents?", et je n'ai pas non plus reconnu le village de Champignac. Cela m'a perturbé d'emblée et j'ai passé toute ma lecture à remettre tout en question. L'entreprise Roboc en elle-même et son implantation... cela sent trop le truc opportun. C'est dommage, car même dans Spirou et Fantasio, on a toujours eu un souci de vraisemblance (même si on reste dans de la BD humoristique). Ensuite, on a pas mal de rouages qui m'ont fait penser au Petit Spirou, avec un emprunt à Zorglub pour l'hypnotisme via la télévision.
Nous sommes en 1985. Terminator est sorti en 1984. On est en plein dans le sujet des machines omniprésentes et surpuissantes. Mais c'est mal traité, sans profondeur, superficiel, avec des lieux communs.
Je n'ai pas retrouvé la douce candeur des premiers albums, ni l'engagement politique d'autres tomes comme le Dictateur et le Champignon, ou QRN sur Bretzelburg, ni la fraîcheur des derniers albums... J'espère que les auteurs se sont bien amusés, rien de mémorable dans cette BD, en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie         60
Je n'ai pas été convaincue. J'ai eu l'impression que cet épisode était une recette sans âme : un peu de blues du policeman, un peu de sexe, un peu de rêve d'argent et d'évasion, des coups de feu. Une déception. Une seule chose m'a plu dans cet album, c'est la course-poursuite déjantée qui dure 7 pages.
Commenter  J’apprécie         60
C'est bien le premier album où la mère de Soda va se promener au parc. Quelle bonne idée ! en plus elle y prend goût, encouragée par son médecin, et tout cela pourrait aller le mieux du monde, si un truand n'avait pas justement mis sa tête à prix… en rapport avec la vie mouvementée de Soda, bien sûr. Pour le reste, on aura les habituelles scènes musclées, voitures percutées, coups fourrés et autres banalités de la vie agitée d'un policier à New York, dans un décor urbain qui va de sombre et pluvieux au vert ensoleillé de Central Park.
Commenter  J’apprécie         60
On avait laissé Martha et Joe dans un face à face haineux, flingues et sang, vengeance à fleur de peau. Le cardiologue est mort. Le tueur à gages aussi. Joe Telenko est grièvement blessé.
Et on se penche sur cet étrange indien, Dillon, aperçu fugacement dans les deux premiers tomes, chantant une berceuse.
C'est l'histoire d'une vengeance. Celle de Martha qui a perdu ses jambes. Celle de Joe qui a tout perdu. Celle de Dillon dont l'enfant a été écrasé par Joe Telenko le jour où il a, provoqué l'irréparable accident qui a aussi bousillé les jambes de Martha.
On suit le parcours de Dillon, depuis l'asile psychiatrique où il est interné pour un viol d'enfant qu'il n'a pas commis, jusqu'au salon de Joe et Martha... Va-t-il se venger...?
Thème classique du roman noir, la vengeance est difficile et finalement elle apporte peu de paix d'esprit à celui qui n'a vécu que pour elle. Ce troisième tome est un peu moins convaincant que les deux premiers, qui avaient placé la barre très haut et suscité de fortes attentes de la part du lecteur. Mais le dessin reste impeccable. Les deux dernière planches valent la peine...
Commenter  J’apprécie         60
Les Jambes de Martha, elle les as perdues lors d'un accident provoqué par la veulerie et l'ivrognerie de son mari. Ses jambes, à Martha, elles crient, elles hurlent vengeance. Bye bye une belle carrière de danseuse...
Alors que le tome 1, Le Coeur de Telenko, nous présentait la planification du meurtre de Martha par Telenko, le tome 2 nous montre la même situation de couple en délitement du point de vue de Martha.
Elle a lu le carnet intime de Telenko. Elle a vu l'arme. Elle sait utiliser son charme sur le cardiologue de Telenko... son charme et la lettre de la femme du médecin, qui annonce qu'il va la tuer... Chantage, pression, menace... tout est bon pour arriver à ses fins. Même pour retourner le tueur à gages "engagé" par Telenko pour la buter...
Bref, on ne s'ennuie pas. Il y a des tas de petits détails qui donnent une vraie vie à ce qui pourrait être le simple miroir du tome 1.
Et toujours cette atmosphère oppressante, noire, dure, glauque, servie par des dessins d'une force incroyable, imparable.
Commenter  J’apprécie         60
Je me suis bien amusée à la lecture de " Qui arrêtera Cyanure ?" car pour commencer je ne m'attendais pas à cette histoire !
Imaginez un peu : un gentil inventeur, ancien cheminot nommé Caténaire, adore créer des robots. Mais si certaines de ces créations sont franchement fort sympathiques certaines peuvent se révéler très dangereuses. Sa dernière invention est une androïde aussi belle que vénéneuse et elle n'a pas volé son nom. En effet Cyanure semble avoir comme objectif principal de semer le désordre à Champignac en détraquant entre autre les appareils électriques.
Le maire de Champignac est bien présent et ses envolées lyriques sont ma foi fort savoureuses...
Et pour une fois que le méchant est une méchante....
Commenter  J’apprécie         60
Non, non et non!
Ce Spirou est lourdingue, empêtré dans un salmigondis qui n'est pas fait pour cette série!
Les personnages sont ringards, à vouloir faire du "sérieux" et du "réaliste"
pour moi, le plus mauvais Spirou.
D' ailleurs, à la suite de ce navet, l' équipe scénariste/dessinateur de Spirou a changé.
Quant aux auteurs de ce triste épisode, ils ont continués à animer cette imposture même plus drôle de Petit Spirou.
Commenter  J’apprécie         60
Je conseille vivement cette bande dessinée, ou on rit pas mal.
Commenter  J’apprécie         60
Très peu de scènes grivoises dans ce septième album du Petit Spirou mais plus de gags mettant en scène grand-papy (entre autre avec et son amoureuse Gourmandine) ou M. Mégot (aaah, le gag sans parole à la plage de la page 20 !). On retrouve aussi beaucoup de tendresse dans la petite histoire du début autour des nounours en peluche, des enfants qui en ont trop et de ceux qui n'en ont pas.
Comme les précédents, un très bon album, facile à lire, simple à comprendre, avec plusieurs degrés de lecture et qui permet de passer un bon moment de gaieté.
Commenter  J’apprécie         60
La grande fille que je suis trouve matière à s'amuser avec cette littérature enfantine. Malgré l'avertissement qui ouvre l'album, ma situation de "croulante au-dessus de 8 ans" ne m'a pas empêchée de le lire de bout en bout. Le Petit Spirou est craquant mais M. Mégot et Mamie Calot tiennent pour moi le haut du pavé. "La sensibilitude presque femelle" du sexy prof de sport m'émeut. Mamie en string casse la baraque ! J'aime cette vision de l'enfance confrontée à des adultes grotesques, socialement autorisés à éduquer les petits et à leur servir de modèles bien qu'ils soient fort peu ragoûtants. Cela fait ressurgir des sensations d'enfance. C'est finalement une bande dessinée très réaliste.
Commenter  J’apprécie         60
Joe, Martha, Dillon....
3 personnes liées dans leurs destins et leurs desseins...
Joe veut tuer Martha, Martha veut se débarrasser de Joe, et Dillon a le même objectif que les 2 autres pour se venger.....
Cela sans compter les personnages secondaires tel Arthur du même acabit que les 3 autres...
Mais qui finira par y trouver son compte ? sa rédemption ?
Une œuvre remarquable, particulièrement bien dessinée avec une ambiance bien instituée dans un New-York de violence et de débauche....
J'ai aimé.
Commenter  J’apprécie         60
Voilà un nouveau et bel album du Petit Spirou !
Tout en gardant les grands classiques que sont Suzette, grand-papy, l'abbé Langélusse et Monsieur Mégot, l'album évolue avec son temps et aborde différents sujets : le drône, le climat, papy utilisant une tablette, la mode végane...
Et puis aussi l'un ou l'autre épisode plus "grivois" avec la maîtresse d'école.
Plus étonnant, un épisode avec une animalerie alors que ce genre de commerce est de plus en plus décrié.
Pas de gros fous rires à la lecture de cet album, mais j'ai tout de même passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie         50
Le début de l'histoire laissait augurer quelque chose d'intéressant. Puis à mesure, on se rend compte que c'est vraiment stupide comme idée. Un peuple de dinosaures organisé en société recueille un bébé humain tombé du ciel dans une capsule spatiale. Rien que ça ! Bon, vous me direz que cela commence comme Thorgal à quelques détails près. :)
Ces dinosaures se comportent d'ailleurs comme des humains. Ils veulent étendre un empire, croient à un dieu unique selon les peuplades, veulent asservir en esclavage d'autres sauriens. Cette transposition digne de Dinotopia a du mal à passer. Sincèrement ! Par ailleurs, la couverture ressemble au logo du film Jurassik Park.
Même si le dessin est plus que correct, le scénario va être extrêmement manichéen et sans véritable surprise. On peut passer son chemin même si on aime les dinosaures.
Commenter  J’apprécie         50
Durant mon enfance et mon adolescence, mes lectures se sont portées sur Tintin, Astérix et Lucky Lucke sans oublier les Picsou et autre Mickey Parade. Spirou n'était pas mon univers. En effet, je n'ai jamais été attiré par ce groom. Pourtant, je lisais de temps en temps son journal où était d'ailleurs abonnée ma grand-mère. En grandissant (un peu), j'ai continué à ignorer Spirou préférant d’autres bd. A noter que j’ai tout de même lu la reprise à savoir Une aventure de Spirou et Fantasio par... tout en appréciant les qualités de celle-ci.
C’est vrai que cela fait genre racler les fonds de tiroir mais il fallait quand même que j’avise le Petit Spirou. Pour l’époque, c’était divertissant de suivre les pitreries de ce petit garnement. Mais il est vrai que la concurrence a été rude avec lui avec l’arrivée d’un certain Titeuf qui a vite pris la place dans le cœur des gens. Il reste tout de même les nostalgiques d’une certaine époque aujourd’hui révolue.
Le petit Spirou a connu son heure de gloire. L’humour des gags reste très bon enfant. Cela se lit. Ce n’est plus certes ce qui se fait de mieux. Il y a un manque manifeste de subtilité. Cela me fait à peine sourire. On fait vite le tour avec toujours les mêmes clichés. Cependant, ce n’est pas ce qui se fait de pire.
Commenter  J’apprécie         50