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Citations de Pierre Desproges (964)


On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.
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Cigale Melba
Pour 6 personnes

Comptez une douzaine
de cigales (de La Havane,
ce sont les meilleures).
Enfoncez-les vivantes
dans un teckel que vous
aurez préalablement muselé
pour éviter les morsures.
Jetez le teckel dans un fait-
tout avec deux litres d'eau
salée. Quand l'eau frémit,
le teckel aussi.
S'il se sauve, faites-le
revenir avec un oignon.
A l'aide d'une écumoire,
chassez le naturel.

Attention : s'il revient
au galop, ce n'est pas un
teckel, c'est un cheval.
En fin de cuisson, passez
au chinois, ou au nègre
si vous n'avez pas de chinois,
servez très vite,
ne m'attendez pas.
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Je hais les taxis!

Il n'y a que deux sortes de chauffeurs de taxi :
ceux qui puent le tabac,
et ceux qui vous empêchent de fumer.
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Pierre Desproges
Les aspirations des pauvres ne sont pas très éloignées des réalités des riches
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Pierre Desproges
L’adulte ne croit pas au père noël ; il vote.
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Il faut rire de tout. C'est extrêmement important. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.
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Les colonels sont de grands enfants. D'ailleurs, dans "Pinochet", il y a "hochet".
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Chez l'opticien. Je n'avais pas de raison de me méfier de cet homme. C'était un opticien moyen, avec une tête d'opticien moyen. Vous savez, une de ces têtes d'une banalité hors du commun, une tête oubliable au-delà du raisonnable, une tête outrageusement ordinaire. [...]
- Bonjour, docteur, est-ce que vous avez des lunettes ?
Peut-être mon entrée en matière a-t-elle heurté l'amour-propre de ce plat imbécile. À l'instar du vieux Prévert qui disait "tu" à tous ceux qu'il aimait, je dis "docteur" à tous les hommes en blanc... J'ai déjà remarqué que ça énervait les boulangers.
Faites l'expérience. Au lieu de vous emmerder l'après-midi dans vos bureaux insipides, à vendre des moissonneuses-batteuses hydrauliques par correspondance à des ploucs illettrés, ou à apprendre par cœur la Constitution de la IVe dans les chiottes de Sciences-pot, sortez dans la rue pomper le bon air hydrocarbotchernobylesque. Entrez dans une boulangerie, entre deux fournées, à l'heure où cet artisan blême et farineux s'exhume de son pétrin pour venir expectorer ses calembours rassis d'ex-mitron sous le nez des ménagères. (J'en ai subi un, pendant dix ans, qui ne savait pas vendre un bâtard sans hennir : "Et un enfant sans père, pour la p'tite dame." Quelle dérision !)
Bon. Quand votre tour arrive, regardez le boulanger au fond des yeux, et lancez-lui gaiement : "Bonjour, docteur. Est-ce que vous avez du pain ?" Le mien, la première fois, ça l'a tellement troublé qu'il s'est mis à ranger ses miches en serrant les baguettes au lieu de faire le contraire.
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Les coiffeurs sont l’élément le plus totalement inutile d’une nation, avec les militaires, les académiciens, Julio Iglesias et les crottes sur les trottoirs. Et d’abord et surtout les coiffeurs pour dames. Car la femme n’est jamais plus belle que sortant de l’eau, le corps brillant d’eau claire et la chevelure collée de sel et d’embruns, prête aux plus folles étreintes : celles qui vous laissent, madame, échevelée.
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A mon avis, et mon avis est généralement l'avis auquel j'ai le plus volontiers tendance à me référer quand il m'arrive de vouloir objectivement savoir ce que je pense, à mon avis Brassens est la plus grande perte de ce siècle à la con où tout va de mal en pis depuis que Leonid Brejnev et Grace Kelly ne sont plus là pour nous guider vers le bonheur terrestre grâce à la haute tenue morale de leurs politiques expansionniste ou d'opérette.
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Allons enfants de la patrie, le jour de boire est arrivé.
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onjour, madame Paletot. Bous j'avez dou avoir dé la peine pour lé pétit chat, no ? demanda la servante ibérique en prenant son service. Et, devant la mine ahurie de sa patronne:-Quand yé ou fini dé débarracher la couigine, lé pétit chat lui l'avait foutu lé camp. Yé bite bite fait lé tour dou yardin. Loui pas là. Yé bite bite régardé dans la route. Santa Maria ! lé pétit chat l'était écrajé par oune boitoure, qué l'avait complétamente écrabouilé. Ma, comme l'était pas abîmé, yé lé rapporté lé pétit chat dans la couigine. Et pouis, moi yé pas boulou déranyé la madame, alors yé chouis retournée dans ma maichon.
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Pierre Desproges
Entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n'y a qu'une différence d'intention.
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Pierre Desproges
Instant fragile et sublime où les amants front contre front, bouche contre bouche, les yeux dans les yeux, les mains dans les mains, la zigounette dans le pilou-pilou, ne pensent plus qu'à ce bonheur ardent qui les transporte jusques aux cieux inconnus de la félicité, alors que leurs regards s'embuent de larmes et que leurs corps frémissent de là à là.
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Tenez, y a une coutume du spectacle qui me les gonfle singulièrement - et d'ailleurs c'est très bien que je vous en parle dès maintenant, tout de suite -, c'est...les rappels.
C'est totalement absurde, les rappels.
Enfin, écoutez, dans la vie normale, dans la vie courante, quand un type a fini son boulot, qu'est-ce qu'il fait ? Il dit au revoir, et il s'en va. Voilà. Il ne revient pas : enfin, on n'imagine pas un plombier, par exemple, resonnant à la porte, après avoir réparé une fuite, juste pour refiler un petit coup de clé de douze.

Accents toniques
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Pierre Desproges
Toute la vie est une affaire de choix. Cela commence par la tétine ou le téton et cela s'achève par le chêne ou le sapin.
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J'aime bien les histoires qui finissent mal . Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie .
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Pierre Desproges
Ma femme est très portée sur le sexe. Malheureusement, ce n'est pas sur le mien.
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Nous irons au Mexique pour voir trembler la terre quand les fêlés du ballon s'éjaculent des vestiaires.
Nous irons à Rio compter les enfants pauvres avant d'aller danser en bermuda résille.
Nous irons à Jérusalem comme à Berlin nous lamenter au pied du mur.
Nous irons au fond du désert compter les bouts d'hélicoptère oubliés cet hiver sous la poussière automobile.
Nous irons au fond des Carpates pour frissonner au loup-garou et voir s'enfiler les blattes dans le cimetière aux hiboux.
Nous irons à Tananarive, pour voir si ta nana revient.
Nous irons à Pekin pour bouffer chez Maxim's et pour voir si la Chine commence à s'habiller Cardin.
Nous irons au bout du monde ...
Nous n'irons plus au Liban, les cèdres sont coupé, les enfants que voilà ne savent plus chanter.

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Cet hiver, afin de m’épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j’ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de dire « Bonjour à tous», j’ai mis « Bonne année mon cul ». C’est net, c’est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire.
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