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3.65/5 (sur 64 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Alexandrie (Italie) , le 07/12/1955
Biographie :

Pino Cacucci (né à Alexandrie, au Piémont, en Italie en 1955) est un écrivain, scénariste et traducteur italien.

Pino Cacucci a grandi à Chiavari, s'est installé à Bologne en 1975. Au début des années 1980, il a vécu à Paris et à Barcelone. Par la suite, il a beaucoup voyagé en Amérique latine et surtout au Mexique où il a habité de longues périodes.

Il a publié de nombreux livres de fiction et des essais. Il a également une activité particulièrement intense comme traducteur.

Source : Wikipédia
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Bibliographie de Pino Cacucci   (16)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Pino Cacucci : Demasiado corazon
Au Mexique, depuis Celestun dans le Yucatan, Olivier BARROT présente le livre de Pino CACUCCI "Demasiado corazon", édité par Christian Bourgois. Un roman noir traduit de l'italien par Benito MERLINO. Images d'une ville mexicaine.

Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Deux taches obscures dans la rue ensoleillée attirèrent son attention: des gendarmes surgis à l'angle du trottoir d'en face se promenaient en jouant avec leurs matraques. Jules serra son baluchon sous son bras et se mit à marcher tête basse, rasant le mur. Avec son aspect de crève-la-faim, ils l'auraient coffré pour vagabondage. "On a le droit d'avoir faim, pensa t-il, mais à condition que ça ne se voie pas."
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Diego est comme ma vie: un lent empoisonnement sans fin, entre joies d'une intensité sublime et abîmes de désespoir angoissant.
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Mais quand Jacques Cousteau était encore un jeune explorateur des mers et essayait de planter un petit harpon dans le corps des baleines pour pouvoir suivre à distance leurs voyages grâce à un émetteur, dans deux cas au moins la baleine « piquée au vif » est revenue en arrière et a puni les scientifiques en envoyant en l'air leur dinghy. En une occasion, peut-être que la « piqûre » avait été plus douloureuse et subie après que la baleine s'était approchée avec une curiosité affectueuse et joviale, celle-ci a serré sous sa nageoire le collègue de Cousteau qui l'avait frappée et l'a traîné avec elle assez longtemps pour lui faire croire que sa dernière heure était venue. Puis, magnanime, elle l'a laissé partir et une fois à la surface, alors que le pauvre malheureux respirait jusqu'à s'en faire éclater les poumons, elle est restée à le regarder comme pour lui demander s'il avait compris la leçon. Les baleines ont la faculté de discernement, elles savent différencier un être humain d'un autre, et de temps en temps il semble qu'elles veuillent nous apprendre comment être au monde
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Les Toltèques s'unirent aux Mayas, en les convertissant toutefois au culte de Quetzalcóatl, qui demandait notamment à ses fidèles de fréquents sacrifices humains. Il semble également qu'ils prenaient très au sérieux le jeu, si du moins l'on se fie au bas-relief sculpté sur le mur qui délimite le terrain de pelote: le capitaine de l'équipe perdante a la tête tranchée, et cette tête est cérémonieusement tenue par un joueur de l'équipe adverse.
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Yucatan dérive du mot maya ciu-than, qui signifie: "Nous, on ne vous comprend pas." C'était la phrase que les Espagnols avaient le plus entendue, des Espagnols qui étaient venus ici aussi à la recherche de l'or, sans en trouver une once. Et devant leur réaction violente, les Indiens n'avaient eu que le temps de dire: "Nous n'arrivons pas à vous comprendre..."
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Sa longue tradition d'accueil des vaincus dépend certainement d'une histoire où les vrais héros, les figures mythiques, sont toujours des vaincus. de Moctezuma à Cuauhtémoc, à Villa et Zapata, les chilangos ont toujours montré un grand respect pour "la noblesse des vaincus", et un mépris viscéral pour l'arrogance des vainqueurs.
(L'auteur parle de la ville de Mexico, les "chilangos" en sont les habitants)
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Aivly ferme les yeux avec un geste évasif, comme pour dire qu'il n'y a pas besoin d'explications. Puis me regarde, hésitante. Je l'embrasse brusquement. Au début elle reste raide, puis je la sens se détendre, respirant longuement contre ma poitrine. Il eût mieux valu que je ne sente pas son parfum. Je fourre son nez dans ses cheveux, respire et pour un peu je ne laisserais son odeur s'échapper de mes poumons, je ne la laisserais pas s'en aller, elle, qui maintenant me tient par les hanches. Juste un instant. Une étreinte si forte qu'elle semble définitive. Elle se détache, le regard baissé.
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- Ah, pauvre Mexique : si loin de Dieu et si près des États-Unis.
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Parce que dans la petite boîte que la soldate porte sur l'épaule, il y a ses restes. « Tania la Guérillera» est de retour dans la Cuba qu'elle aimait tant, solennellement inhumée au mausolée de Santa Clara, à côté d'Ernesto et d'autres compagnons de la dernière aventure. Restes arrachés à la boue de la Bolivie, enfermés dans de petites boîtes d'acajou, et ramenés jusqu'ici, sur l'île qui a perdu sa magie mais pas sa dignité, dans ce bâtiment majestueux, cyclopéen, dont probablement Tania et Ernesto auraient ri comme des gamins dissipés, s'ils l'avaient vu ailleurs dans le monde, et destiné à quelqu'un d'autre. Je ne peux pas nier que tout cela soit très poignant, qu'une sensation d'orgueil modeste, de douleur singulière, "d'emotión compartida" flotte dans l'air, et c'est aussi sans doute parce que je vois tant de gens en pleurs, pour la plupart des vieux, des gens du même âge que les guérilleros auxquels ces os ont appartenu : ils resteront toujours jeunes dans leur souvenir parce qu'ils moururent dans les marécages de Bolivie avant l'âge de quarante ans. Maintenant, même les yeux de la belle soldate brillent, et je ne crois pas que cela soit dû au soleil ni à l'humidité de l'air caraïbe.
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En quittant la vallée d'Ajusco, el valle de los gallos, je pense à ce passage d'un roman de Carlos Fuentes où un personnage dit : "On ne peut pas raconter le Mexique. On doit croire au Mexique. Avec passion, avec rage, avec un abandon total..."
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