R. Oncedor

Salut les Babelionautes

Je me suis offert ce beau livre relié de R. Oncedor mais j'ai eu du mal à le finir.

L'Univers s'inspire du Moyen Age mais avec une particularité le peuple est à la merci des succubes et autres esprits malins.

Alban a vu sa famille périr et il a juré de ne jamais devenir une proie. Misogyne et solitaire, c'est un tueur de monstres.

Pour ne pas succomber il va détruire sa beauté en se défigurant, mais cela ne suffira pas quand une démone maladroite est envoyé en mission par Lilith, la reine des succubes qui lui ordonne de le séduire.

C'est dommage mais je ne suis pas entré dans cette histoire et je crois que je le relirai dans une meilleure période.

🐱 Parlons d'abord de l'objet livre : en plus d'être un coup de cœur, c'est un chef-d'œuvre, comme tous les livres reliés de l'autrice. La couverture est magnifique, le jaspage également : on retrouve Greg, Pouet et Oupyre. Le livre contient, à la fin, un magnifique bestiaire commenté par Blanche, et parfois Cornélia. Il y a de plus des illustrations en couleur sur certaines pages, ça nous permet de mieux visualiser les créatures et personnages



🐱 Ayant lu le tome 1 en 2021, je n'ai pas eu de mal à me replonger dans l'histoire. On s'y retrouve vite et l'aventure commence directement. On découvre un nouvel endroit, la Strate, qui se dégrade de plus en plus.



🐱 Le récit m'a parfois brisé le cœur, surtout certaines scènes de maltraitance animale, mais aussi celles concernant le harcèlement. J'ai souvent eu envie de claquer des personnages pour leur comportement.



🐱 J'ai aimé suivre les deux sœurs dans cette nouvelle aventure. On voit bien l'évolution de Blanche et Cornélia entre le début et la fin du récit.

Bonne découverte !

Deuxième livre que je lis de cette autrice, après l'excellent Ours et La Renarde, je m'attaque à un roman dont je savais dès le départ que je n'étais pas le public cible. J'avais envie de me mettre au défi.

Par le Fer et le Feu est un drame dark fantasy qui met en scène une romance sombre entre une succube et un mercenaire.

L'écriture est toujours aussi bonne, l'autrice soigne son vocabulaire on est bel et bien dans un univers médiéval. L'idée de départ est très intéressante et très original.

Si j'ai été curieuse au départ, j'ai malheureusement trouvé que ça devenait redondant par la suite. J'ai eu dû mal avec la relation des deux persos alors que c'est le cœur du récit.

Ce livre peut être une bonne surprise à qui aime ce genre de roman, non seulement par son développement, mais aussi son originalité.

Même si je reconnais que Par le Fer et le Feu n'est pas le genre de livre que j'apprécie, j'ai passé un très bon moment. L'univers se tient jusqu'a sa fin et demeure bien construit. La fin est bien menée et réaliste.

Je suis roncedor depuis un moment sur les réseaux et lors d'un salon, j'ai enfin sauté le pas et acheté l'ours et la renarde et quelle magnifique surprise.



Déjà, parlons de cet intégrale qui est tout simplement magnifique, on voit le travail derrière de nombreux petits détails, les illustrations durant et la fin du livre nous permettent de s'immerger encore plus dans l'histoire.



Parlons maintenant de cette histoire, on est sur deux bons livres de 440 pages chacun divisé en deux parties pour nos deux personnages principaux.

La division du récit nous permet de faire des bons dans le temps et de grandement faire avancer l'histoire.



Nous suivons donc l'histoire de picta notre renarde et de auroq notre ours. L'histoire est vivante et entraînante, j'ai fini l'intégral en 5 jours.

Chaque personnage a son caractère et ses caractéristiques qui nous permettent de les identifier et de les différencier. Parfois attachant parfois tape sur le système, mais c'est ça qui fait la force de nos personnages.



Le world building et l'environnement du monde sont bien amenés et les différences de description nous permettent encore plus d'entrée dans cet univers.



Le seul point négatif que je pourrais noter, mais ça, c'est mon côté toujours plus, car justement, j'ai été emporté par cette histoire.

J'aurais voulu apprendre plus en détail l'histoire de la MAISON ainsi que ces origines.



Car au fil de l'histoire, je me suis plusieurs fois posé la question de l'implémentation de l'histoire, car nos renardes sont clairement inspirées des kitsune et nous en avons la preuve avec les illustrations alors que la maison elle avec sa" technologie" et sa représentation me fait penser à un HLM européen.

Alors qu'on aurait pu justement être dans un univers purement japonais avec une immense pagode.

C'est donc les deux points que j'aurais aimé voir être approfondis.





En résumé une excellente découverte avec une histoire palpitante et passionnante des personnages attachants.

Je vais maintenant me pencher sur les autres livres de Roncière qui me font encore plus envie après cette lecture.

Presque 900 pages en 6 jours, je crois que tout est dit.



Je sais même pas comment écrire cette review tellement cette dilogie est une pépite.



J'avais archi peur, au départ : j'ai craqué parce que matriarcat + autrice indé FR, mais "fantasy animalière" ça me refroidissait sérieusement. Je craignais que ce soit enfantin ou au contraire super cringe, et ce n'est ni l'un ni l'autre parce qu'en fait c'est juste une MASTERCLASS.



J'ai été embarquée très vite dans l'histoire et j'étais tellement absorbée que j'y pensais même quand je ne lisais pas ET CA M'A EMPÊCHÉE DE DORMIR (je crois que jamais ça ne s'était produit). L'écriture est très accessible mais elle est pleine de charme, les personnages sont creusés et crédibles, on n'a aucun mal à comprendre ce qui se passe et l'ambiance japonisante m'a semblée très réussie pour moi qui n'y connais rien.



J'ai ri à certaines répliques d'Auroq, mais genre vraiment RI, pas un p'tit gloussement poli qui dure 3 secondes – et c'est rare qu'un livre me fasse rire comme ça alors qu'à côté, tout est si révoltant. Sans surprise, j'ai pleuré, aussi, bref ce livre m'a complètement fait vibrer.



Je saurais pas comment vous le conseiller, j'ai l'impression de pas être capable d'argumenter correctement pour défendre cette pépite mais là-dessus, faut juste me faire confiance et foncer. Moi maintenant ma vie me semble vide sans cette histoire, voilà.



Un incontournable de la fantasy francophone, rien de moins.

Beaucoup de longueurs et peu d'action. Les personnages, bien que farfelus et originaux, ne m'ont pas semblé très crédibles, et je n'ai pas réussi à m'en sentir proche. La plume de l'auteure est fluide, et elle maîtrise admirablement les descriptions détaillées, les rendant vivantes et réalistes. Pourtant, malgré cet aspect positif, l'histoire ne m'a pas accroché, et je ne prévois pas de poursuivre avec les tomes 2 et 3.



Ni l'histoire ni les personnages ne sont suffisamment intrigants pour me donner envie de continuer. En revanche, je tiens à souligner la qualité des dessins, absolument magnifiques !



Je n'ai pas apprécié les personnages car je trouve que, au-delà de leur caractère, leurs réactions face aux situations sont souvent incohérentes. Par exemple, une des sœurs apprend qu'un garçon est responsable du probable assassinat des voisins de leur immeuble, mais est bêtement fascinée par ses abdos dès qu'il se retrouve torse nu...

De plus, bien que l'humour puisse être une force pour l'auteur, je trouve parfois que c'est trop poussé à l'extrême. Les blagues sont souvent des joutes verbales, où chaque personnage tente d'être plus piquant que les autres, ce qui devient gênant et agaçant à la longue (pour ma part).



Mon avis est mitigé car j'ai apprécié la plume de l'auteure mais pas l'histoire qui est racontée.

Je pense toutefois, que certains lecteurs pourraient apprécier l'humour et l'excentricité des personnages, mais pour ma part, cela n'a pas suffi à compenser les lacunes de l'intrigue et les incohérences et clichés des comportements des personnages.



En fin de compte, il s'agit simplement de mon avis personnel, basé sur mes expériences et mes préférences individuelles. Je ne prétends pas détenir la vérité absolue, ni affirmer que mes opinions sont supérieures à celles des autres. Je reconnais avec bienveillance que chacun a ses propres goûts et perspectives, et mon avis n'est qu'une contribution parmi tant d'autres dans le vaste panorama des opinions littéraires.

Il faut noter le petit plus du départ : les TW qui sont d’emblée annoncés par l’autrice. Pour ceux qui y sont sensibles c’est top.

En me procurant ce roman, je n’ai pas fait fait attention à son genre et encore moins lu le résumé. Je souhaitais avoir tous les romans de l’autrice, il devait donc faire partie de ma bibliothèque.

Et pour le coup je ne m’attendais pas à lire une romance « psychologique » mais plutôt une histoire où la quête me mènerait sur les champs de batailles.

La romance ce n’est pas trop mon truc MAIS dans ce roman on est à 100 000 lieux de la romance à l’eau de roses.

Dès le départ l’ambiance sombre et l’univers médiéval ont accroché mon attention. Une Dark fantasy avec un trope « enemies to lovers » ça pouvait le faire et ça l’a fait.

Au niveau des personnages, on retrouve des démons, des créatures mythologiques dont une licorne que j’ai malheureusement visualisée comme « mon petit poney ». Ne me demande pas pourquoi, j’en sais rien.

Alors si certains passages semblent une peu surréaliste concernant le comportement de la licorne, elle est juste exceptionnelle : déjantée, drôle, avec une répartie de fou mais aussi avec un mauvais caractère, possessive et parfois cruelle et sans pitié.

La quête de cette dernière est intrigante car on se demande tout du long si elle va y arriver.

Et cette fin … quelle violence! Je ne m’y attendais mais alors pas du tout mais ça ne dénote pas non plus avec le côté obscur du roman.

Un petit plus au début mais aussi un petit plus à la fin : l’autrice t’offre scène optionnelle … à lire ou pas!

« Par le fer et le feu » est une sorte de récit initiatique centré sur l’évolution psychologique d’un duo très atypique. Celui d’un chasseur de démons, Alban, et Iluth, une succube descendue sur terre pour s’emparer du cœur de ce même chasseur. Pour cela, elle se métamorphose en licorne. S’ensuit alors une longue quête semée d’aventures, où petit à petit, des liens très forts vont se tisser entre ces deux êtres aux antipodes l’un de l’autre, rendant leur tâche respective bien plus difficile…



L’aspect « psychologie des rêves » m’a beaucoup plu, d’autant plus qu’au fil des pages, la limite entre le monstre et la victime s’amoindrit considérablement, jusqu’à ce que parfois, elle s’inverse même. Ainsi, face à cette intrigue plus nuancée que manichéenne, on ne peut qu’être touché par ces deux personnages mais aussi partagé lors de leurs prises de décisions plus déroutantes les unes des autres. Effectivement on se prend tout de même d’affection pour des monstres, on les suit dans leurs échanges caustiques et leurs aventures sanglantes. Ils nous attendrissent, nous agacent et nous choquent.



Cette histoire de fantasy noire en déroutera, mais en convaincra également, plus d’un, avec la plume de R.Oncedor qui était très fluide et sarcastique à souhait. Elle a su me faire frissonner dans les moments les plus sombres, mais aussi rigoler avec une Iluth particulièrement hilarante comme peut en témoigner la chute…



N’attendez plus pour découvrir cette autrice qui revigore à coup sûr le genre de la fantasy !

🎭 On va au bal masqué ! Ohé ! Ohé ! 🎭



Avant de commencer, je veux souligner un truc au gros stabilo rose fluo : la beauté de ce livre relié 😱

La qualité est au rdv ainsi et le rendu des couleurs sur les illustrations est sublime 😍

Et en +, c'est de l'autoédition, les grosses ME devraient en prendre de la graine 👀 Bravo à R. Oncedor c'est du travail d'orfèvre 💜



Voilà c'est dit 😁



Par un étrange concours de circonstances, Blanche et Cornelia, se retrouvent avec 3 monstres (+ Greg😾) dans leur petit appart étudiant 😂

Ils font "quelques dégâts" (Arthas est pas si pire finalement) 🤣

Elles font connaissance avec 3 mecs pas cools...

Un les prend pour la SPA, un autre les traite comme des m€rdes et le 3ème les envoie ch¡er les 3/4 du temps 😂

Aucun respect, ça déboule sans prévenir et ça repart 3 mois avant de revenir pour remettre une couche sur leurs problèmes déjà bien nombreux 🙄



J'ai trouvé la 1ère partie un tout petit peu lente mais la 2ème rattrape largement le coup niveau rythme 🤣

J'ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage d'Aegeus 🤔 Le mec peut te dire qu'il t'aime bien le lundi et essayer de te buter le mardi 🙄 J'hésite entre lui faire un bisou ou le gifler...

J'aime BEAUCOUP Cornélia, c'est mon perso préféré pour l'instant 💜



J'adore que pour certain monstres, il y a une illustration en couleur pour nous la montrer, ça facilite l'immersion et la compréhension des descriptions si on est pas familier avec les cryptides 👍

Y'a même un bestiaire à la fin du livre qui récapitule tout, avec un dessin n&b de chaque bestiole type Pokédex 😁



C'était trop bien 👌

La plume est fluide, c'est assez drôle et y'a des monstres, je suis comblée 😝

Évidemment, je vous conseille fortement la lecture de ce livre parce que c'est vraiment un univers à découvrir 😁



J'ai hâte de lire le tome 2 💜



Si votre budget ne vous permet pas d'acheter la version hardback, sachez que les 2 premiers tomes sont disponibles en brochés 😉

J'avais eu un peu de mal avec le premier tome mais j'ai trouver celui-ci nettement meilleur. J'ai davantage accroché aux personnages et à l'univers. J'espère que le dernier tome va vite sortir parceque maintenant j'ai besoin de connaître la conclusion à toute cette histoire.

Après une entrée en matière assez explosive, je dois dire que j’ai eu du mal à trouver ma place tout du long du roman.

Mais si le travaille de recherche a dû être monstrueux (sans faire de jeu de mots) et la mine d’informations immense dévoilée par l’autrice, ça m’a parut justement un peu trop parfois.

J’ai eu du mal à voir où elle nous amenait, le but de l’intrigue malgré que tout ça semble totalement justifié quand on voit l’univers gigantissime qu’elle a créé.

Un univers complexe mais intéressant et original, surtout le déplacement dans le «temps ».

Pareil concernant les personnages que je n’ai pas vraiment imaginé comme les illustrations nous les montrent. Les filles m’ont paru beaucoup plus jeunes et Aegus par exemple beaucoup plus vieux et pas aussi beau.

Mon monstre préféré c’est Oupyre, j’en suis fan malgré la dangerosité de la bête.

D’un point vue de la plume superbe de l’autrice, l’alternance de « jeunesse » à « gore » est parfois déstabilisante mais on s’y fait vite.

Le must du must c’est le glossaire à la fin avec toutes ces magnifiques illustrations qu’elle a réalisé et qui m’a permis de mieux m’imprégner dans l’histoire. Et je fais ma gourmande mais j’aurais aimé une illustration des deux masques des filles.

Et cette fin et juste une promesse a une grande aventure dans le tome 2. J’ai hâte de le lire.

Une lecture originale, ça change à ce qu'on peut lire d'habitude mais ça ne m'a pas emballé. L'idée est bonne mais j'ai trouvé pas mal de longueur , leurs dialogues de sourds à s'insulter, se chercher sont vite devenus lassant. Iluth a finit par me taper sur les nerfs, parfois stupide et d'autre calculatrice de bas niveau...certains passages sont même pénible à lire de part leur lourdeur de niaiserie .

Il traînais dans ma PAL depuis plusieurs semaines, voir mois maintenant. Après une vidéo tik tok j'avais bondit pour l'acheter puis il avait pris la poussière dans ma bibliothèque. Je l'ai finalement sorti il y a quelques jours et j'ai dévoré chacune des pages.



J'ai ri, j'ai été émue par les personnages, leurs aventures et le passé d'Alban.



La fin du livre m'a brisé le coeur, mais les pages bonus l'ont raccommodée parce que je n'étais pas prête pour une telle fin entre eux.



Vraiment un coup de coeur pour ce livre qui avait prit la poussière.

Il s’agit d’un recueil de nouvelles dans un monde post-apocalyptique où l’on rencontre au fil des pages diverses créatures, modifiées ou non par les humains, entraînées au combat etc…



ʟᴀ ᴘʀᴇᴍɪèʀᴇ ɴᴏᴜᴠᴇʟʟᴇ ᴇsᴛ ᴇɴ ʟɪᴇɴ ᴅɪʀᴇᴄᴛ ᴀᴠᴇᴄ ᴍᴀsǫᴜᴇs ᴇᴛ ᴍᴏɴsᴛʀᴇs (sᴏɴ ᴏʀɪɢɪɴᴇ?), ᴇᴛ ᴊ’ᴀɪ éᴛé ʀᴀᴠɪᴇ ᴅ’ʏ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ ʟᴇs ɴᴏᴍs ᴅ’ᴇɴᴢᴏ ᴇᴛ ᴀsᴍᴀʀ, ᴀɪɴsɪ ǫᴜ’ᴀᴀʀᴏɴ ᴅᴀɴs ᴜɴ ᴀᴜᴛʀᴇ ᴄᴏɴᴛᴇxᴛᴇ. ᴇɴғɪɴ, çᴀ, ᴄ’éᴛᴀɪᴛ ᴀᴜ ᴅéʙᴜᴛ ᴅᴇ ᴍᴀ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ. ᴍᴀɪs ᴊᴇ ɴᴇ ᴠᴀɪs ᴘᴀs ᴠᴏᴜs sᴘᴏɪʟᴇʀ ᴅᴏɴᴄ ᴊᴇ ᴠᴏᴜs ʟᴀɪssᴇ ᴅéᴄᴏᴜᴠʀɪʀ ᴘᴏᴜʀǫᴜᴏɪ. ᴜɴ ᴄᴏɴsᴇɪʟ? ᴘʀéᴘᴀʀᴇᴢ ʟᴇs ᴍᴏᴜᴄʜᴏɪʀs ᴛᴏᴛ

ʟᴇ ᴍᴏɴᴅᴇ ᴅᴇs ᴄᴏᴍʙᴀᴛs ᴅᴇ ᴄʀéᴀᴛᴜʀᴇs ᴇsᴛ sᴀɴs ᴘɪᴛɪé, ᴇᴛ ʟᴀ ᴘʟᴜᴍᴇ ᴅᴇ ʀ.ᴏɴᴄᴇᴅᴏʀ ɴᴇ ᴘᴇᴜᴛ ǫᴜᴇ ʟ’ᴇɴᴊᴏʟɪᴠᴇʀ, ᴘᴏᴜʀ ᴍɪᴇᴜx ʟ’ᴀᴛᴛᴀǫᴜᴇʀ ᴘʟᴜs ᴛᴀʀᴅ. ᴊ’ᴀɪ ᴀᴅᴏʀé ᴍéᴍé ɢʀɪɢɴᴏᴛᴛᴇ, ᴇᴛ ᴍêᴍᴇ sɪ ᴊ’ᴀɪ ᴘᴜ ɪᴍᴀɢɪɴᴇʀ sᴀɴs ᴘᴇɪɴᴇ à ǫᴜᴇʟʟᴇs ᴇxᴛʀéᴍɪᴛés ᴀᴀʀᴏɴ éᴛᴀɪᴛ ᴘᴏᴜssé ᴘᴏᴜʀ ᴇɴ ᴀʀʀɪᴠᴇʀ ʟà, ᴊᴇ ɴ’ᴀɪ ᴀᴘᴘʀᴏᴜᴠé à ᴀᴜᴄᴜɴ ᴍᴏᴍᴇɴᴛ sᴀ ᴅéᴄɪsɪᴏɴ ʟᴀ ᴄᴏɴᴄᴇʀɴᴀɴᴛ.



ʟᴀ sᴇᴄᴏɴᴅᴇ éᴠᴏǫᴜᴇ ᴜɴ ᴍᴏɴᴅᴇ ᴏù ʟᴇs ᴀɴɪᴍᴀᴜx ᴅᴇ ᴄɪʀǫᴜᴇ sᴏɴᴛ ᴘᴇᴜ à ᴘᴇᴜ ʀᴇᴍᴘʟᴀᴄés ᴘᴀʀ ᴅᴇs ᴀᴜᴛᴏᴍᴀᴛᴇs ǫᴜɪ ᴀᴘᴘʀᴇɴɴᴇɴᴛ ʟᴇs ᴄᴏᴍᴘᴏʀᴛᴇᴍᴇɴᴛs ᴀɴɪᴍᴀᴜx ᴇᴛ sᴀᴠᴇɴᴛ ᴏʙéɪʀ ᴀᴜx ᴏʀᴅʀᴇs. ᴘᴀs ᴘʟᴜs ᴍᴀʟ ᴘᴜɪsǫᴜᴇ ᴄᴇᴜx ᴄɪ ɴᴇ sᴏᴜғғʀᴇɴᴛ ᴘᴀs ᴅ'êᴛʀᴇ ᴇɴ ᴄᴀɢᴇ.



ᴘᴜɪs ᴠɪᴇɴɴᴇɴᴛ ᴅᴇs ᴄᴏᴍʙᴀᴛs ᴅᴇ ᴊᴇᴜx ᴅᴇ ᴄᴀʀᴛᴇs ᴀɴɪᴍᴀʟᴇs ᴘᴏᴜʀ ʀᴇᴍᴘᴏʀᴛᴇʀ ᴅᴇs ᴠɪᴠʀᴇs, ᴜɴᴇ ᴛɪǫᴜᴇ ɪɴғᴏʀᴍᴀᴛɪǫᴜᴇ ᴅéᴠᴏʀᴇᴜsᴇ ᴅᴇ ᴍᴏᴛs, ᴜɴ ʀᴏʙᴏᴛ ǫᴜɪ sᴇ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠᴇ sᴀɴs ᴍᴀîᴛʀᴇ ᴇᴛ ᴄʜᴇʀᴄʜᴇ ᴜɴᴇ ʀᴀɪsᴏɴ ᴅᴇ “ᴠɪᴠʀᴇ”, ᴜɴ ᴄᴇʀʙèʀᴇ ᴅᴇ ɢᴜᴇʀʀᴇ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠé ᴅᴇs ᴀɴɴéᴇs ᴀᴘʀès, ᴜɴ éʟéᴘʜᴀɴᴛ ɴᴀɪɴ ǫᴜɪ sᴇʀᴛ ᴅᴇ ᴄᴏᴍᴘᴏsᴛᴇᴜʀ, ᴜɴ ʟᴀᴘɪɴ ᴍᴀɴɢᴇᴜʀ ᴅᴇ ᴘʟᴀsᴛɪǫᴜᴇ, ᴜɴᴇ ᴛᴏʀᴛᴜᴇ ᴛʀᴀɴsғᴏʀᴍéᴇ ᴇɴ ᴄʜᴀʀ ᴅ'ᴀssᴀᴜᴛ, ᴜɴ ᴄʜᴇᴠᴀʟ ᴅᴇ ᴄᴏᴜʀsᴇ ᴀᴄᴄɪᴅᴇɴᴛé, ᴅᴇs ᴄʜᴀᴜᴠᴇ-sᴏᴜʀɪs ᴛʀᴀɴsɢéɴɪǫᴜᴇs, ᴜɴ ᴄʜᴀᴛ ᴇᴛ ᴜɴᴇ ʀᴀᴛᴇ ᴅᴇᴠᴇɴᴜs ᴀᴍɪs ᴘᴀʀ ʟᴀ ғᴏʀᴄᴇ ᴅᴇs ᴄʜᴏsᴇs, ᴜɴ ᴇsᴄᴀᴅʀᴏɴ ᴅᴇ ғᴀᴜᴄᴏɴs ᴘᴀʀᴛᴀɴᴛ ᴇɴ ɢᴜᴇʀʀᴇ, ᴜɴ ʜᴏᴍᴍᴇ ʀᴇsᴛé ᴅᴀɴs ʟ'ᴏᴍʙʀᴇ, ᴜɴ ᴇɴғᴇʀ ʙᴏᴠɪɴ,



Tant de visions apocalyptiques futuristes (ou pas?) et d'usages déviants qui pourraient être faits des animaux, qui n'ont rien demandé.



Ma préférence va à L'Informatique, de par la construction de la nouvelle, bien qu'absolument toutes valent le détour. Plus ou moins longues, elles sont plaisantes à lire, bien que souvent tristes.



Un ouvrage bouleversant de par sa justesse et la souffrance qu'il retranscrit. Aucune date n'est donnée, et les sujets traités m'ont paru très actuels malgré leur apparence future.


Lien : https://www.instagram.com/p/..

Le premier coup de cœur de l'année ! Encore une masterpiece de R. Oncedor.



Parlons de l'univers tout d'abord. Il est riche en détails, travaillé, et cohérent. J'adore l'histoire de la Maison, cet édifice grandiose au décor japonisant, qui tutoie le ciel, aussi belle qu'étouffante. Celle de la Mine, aussi sombre que dangereuse. L'histoire de ces deux peuples, les Ours et les Renardes, qui se déchirent comme un vieux couple, n'arrivent plus à se regarder en face et à se faire confiance. Mais derrière cette rancœur, se cachent des sentiments et des désirs tout autre. Auroq et Picta sont à l'image de leur peuple respectif. Un ennemies to lovers to ennemies to lovers to... Bref. Vous avez compris.

J'ai beaucoup apprécié les échos à notre propre société.



Les personnages principaux et secondaires sont d'une justesse incroyable. Je les ai détestés et adorés dans le même temps. Ce sont tous des marionnettes de cette société finement décrite et de la Maison. Ce sont des victimes et des bourreaux. Et c'est très bien amené par l'autrice au fil du récit.



Quand je lis, je cherche avant tout des émotions et je n'ai pas été déçue. Ce roman m'a brisé le cœur, ce duo de personnages m'a émue autant qu'il m'a agacée. J'avais envie de les secouer et de les prendre dans mes bras pour les protéger. L'intrigue défile avec ses sous-intrigues qui donnent vie aux personnages secondaires de la Maison et de la Mine. Le lecteurice est entraîné dans ces récits de vie aussi touchants que difficiles, parce que, oui, cette duologie malmène ses lecteurices comme elle le fait avec ses personnages.

Les thématiques évoquées dans cette duologie (matriarcat, domination, sexisme, handicap, esclavage...) sont très bien exploitées et nourrissent très justement le récit.



Enfin, la plume de R. Oncedor est une fois de plus un sans faute. Accessible et fluide, belle et imagée. Le langage cru d'Auroq contraste avec celui de Picta, plus raffiné. Deux langages qui s'affrontent, s'amadouent, essayent de se comprendre. L'humour et le sarcasme d'Auroq, la retenue et le sérieux de Picta, cachant leur tendresse profonde. Ce récit était frustrant mais si beau.

Concernant la couverture de cette édition deluxe, je la trouve magnifique ! Celles de la version brochée le sont tout autant (je suis contente qu'elles soient incluses dans l'intégrale). Il y a aussi plusieurs superbes illustrations ainsi qu'un beau jaspage rouge (même s'il s'abime malheureusement vite). L'histoire est magnifique, mais le livre en tant qu'objet n'est pas du tout en reste !



Concernant la plume de R. Oncedor, je suis tombée sous son charme dès les premières lignes, un vrai coup de foudre littéraire ! Elle est fluide, agréable, immersive, joliment descriptive, à la fois pleine de douceur, de violence ainsi que de puissants sentiments.



Les Renardes vivent dans la Maison, un immense et magnifique édifice qui se perd dans les nuages et dont elles ne sortent jamais. Elles vivent dans le luxe, les soieries de leurs kimonos, l'or, les bijoux, les fruits exotiques. Toutes les jeunes Renardes étudient pour rentrer dans le corps de métier qui leur plait.



Les Ours vivent à la mine, dans les champs de tourbe et dans la forêt. Ce sont eux qui fournissent la Maison en matières premières. Une fois par an, les pères se rendent à la Maison avec un de leurs fils, pour l'y vendre en tant que domestique personnel, attentionné et fidèle d'une Renarde. Ce dernier a été spécialement éduqué pour répondre à leurs demandes.



Auroq, quinze ans, s'y retrouve alors que rien ne le destinait à y aller. Mais son attachement à son frère et sa haine de la Maison font qu'il refuse de le laisser seul là-bas, cependant bien conscient qu'il a peu de chances d'être choisi. Vous vous doutez bien qu'il le sera, sinon cette histoire n'existerait pas. ;-)



C'est ainsi qu'il va se retrouver lié à Picta, une gentille petite Renarde maigrichonne et boiteuse de huit ans, souvent moquée et maltraitée par ses camarades à cause de son handicap. Elle est naïve et assez faible en n'osant pas s'opposer à elles ni les dénoncer. Elle a néanmoins son petit caractère et est très attachante.



Auroq le rebelle refuse de courber l'échine face à la Maison, mais sa nouvelle "famille" sera-t-elle capable de lui montrer que toutes les Renardes ne sont pas à mettre dans le même panier ? Picta saura-t-elle adoucir la haine et la révolte qui grondent dans le cœur de l'Ours indomptable ?



Nous allons les suivre sur plusieurs décennies, alternant entre le point de vue d'Auroq et celui de Picta, entre rage et naïveté, entre violence et douceur, entre rusticité et raffinement. L'Ours s'adoucira-t-il au contact de la Renarde ? La petite fille prendra-t-elle du caractère au contact de son aîné ?



J'ai adoré le personnage d'Auroq et son caractère à la fois bourru, gentil, fidèle, mais aussi impulsif et violent. Son envie de liberté pour lui et les siens. Sa façon de renier ce qu'il ressent et de le cacher. C'est un Ours très ambivalent, capable du pire comme du meilleur, mais pas méchant. Enfin, sauf si quelqu'un touche à sa petite Renarde.



J'ai beaucoup aimé également le personnage de Picta. Au départ, c'est une petite Renarde gentille, douce, naïve et faible, bien que têtue et avec son petit caractère. Le handicap de sa cheville fait qu'elle est la cible des moqueries de ses camarades et de leur méchanceté. En grandissant, elle va prendre de l'assurance, du caractère et va moins se laisser faire. Elle va aussi s'arrondir, et devenir la cible des adultes également, pour qui la minceur et la beauté sont primordiales.



Leur relation à tous les deux est juste magnifique. On ressent leur attachement profond, les sentiments qui les animent, leur façon de lutter contre... Mais Auroq n'est pas à sa place dans la Maison, il le sait. Sa place est dehors, libre avec les siens, libres eux aussi de l'asservissement qu'ils subissent de la part des Renardes. Cependant, Picta est une Renarde. Jamais elle ne quittera la Maison, ni ne le laissera faire quoi que ce soit contre elle. À qui ira la fidélité d'Auroq ? Aux siens, où à la petite Renarde qui a irrémédiablement changé sa vie ?



L'univers de l'auteure est riche et bien travaillé. Chaque chose y a sa place, chaque détail est réfléchi, que ce soit au niveau des Ours, des Renardes ou de leur histoire. J'ai adoré le fait de me retrouver dans un univers japonisant, avec des animaux anthropomorphes. J'ai lu que ça a pu freiner des personnes, mais c'est au contraire quelque chose que j'aime beaucoup.



Elle abord aussi beaucoup de sujets, tels que les castes, le rejet de la différence, l'abandon parental, de trahison, mais aussi l'esclavage, la rébellion et la violence sous-jacente. Je vous le dis tout de suite, certaines scènes ou évocations de scènes ne sont pas pour les plus jeunes.



J'ai envie de vous raconter tellement de choses sur ce livre, mais j'ai l'impression, quoi que je dise, que je ne lui rend pas justice malgré toute ma bonne volonté... ^^'



Concernant la fin, je ne l'imaginais pas ainsi, mais je ne suis pas déçue pour autant.



En résumé, je termine 2023 sur un très gros coup de cœur, autant pour le livre objet, que pour la plume et l'histoire. Parce que cette histoire est une histoire de castes, d'esclavage, de famille, de rejet de la différence, de violence, d'envie de liberté, de rébellion, de trahison, mais aussi d'amour. C'est une histoire qui vous prend aux tripes, qui refuse de vous lâcher tout autant que vous refuser de la lâcher. Elle vous embarque dans son univers japonisant, autant magnifique que cruel, entre Ours et Renardes.



P.S. : Maintenant à chaque fois que je vois un renard ou un ours (télé, bijoux, peluches...), je pense directement et immanquablement à Picta et à Auroq. Ils me marqueront très longtemps et je sais que je me souviendrai très longtemps de ce roman.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..

Petit roman qui me fait de l'oeil depuis sa sortie, j'ai profité de ce début d'année pour le sortir enfin de ma pal et poua poua poua... Quel régal !



Je dois avouer que je ne m'attendais a rien de ce livre. La couverture me plaisait et le résumé était intriguant. Je ne m'attendais vraiment pas à cet univers si riche et bien tourné. Entre caste, serviteur et maîtresse, rébellion et univers différents, on a pas le temps de s'ennuyer.



Dans ce roman, nous suivons deux points de vue, séparé en saison. On commence avec Auroq, un ours vendu a la maison pour servir les Dames, des renardes. Il est plus âgé que la norme et doit son achat grâce à une chance incroyable. Mais est-ce vraiment une chance, quand on doit vivre dans un univers totalement différent du sien ?

On passe ensuite avec Picta, une renarde qui est tombé sous le charme de son ours a l'instant où elle l'a vue. Mais aimé un ours comme Auroq n'est pas aisé...



****



J'adore avoir deux points de vue différents. Ça permet vraiment d'avoir un univers plus construit, des personnages entier et complexe. Grâce à ça, on comprend que mieux le point de vue des deux héros et surtout, leurs agissements quand ont les vois a travers les yeux des autres.



L'écriture de l'autrice est exquise. Fluides, légère et parfois poétique, c'est un régal à la lecture. Elle a construit un univers riche et créatif, s'inspirant de tradition japonaise a certains points .



Bref, un premier tome comme je les aimes avec des personnages attachants et vivant. Je vous le conseille amplement

En ce moment, j'ai des coup de cœurs pour des registres qui ne sont pas du tout ma came, et ce roman en fait partie !



La romance ? C'est pas pour moi ! La fantasy ? Non plus ! L'ours et la Renarde ? Oh que j'ai adoré ! Comme quoi, ça aurait été particulièrement débile de passer à côté, juste pour une histoire de registre.



Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est la critique de la société que l'on retrouve divinement bien transcrite. Ici, le féminin domine et ce sont les ours qui sont réduits à leur rôle de reproducteurs. On pourrait penser que cette inversion des rôles est grossière, un peu vu et revu, mais pas du tout ! L'auteure a réussi son pari.



J'avais déjà lu cette auteure et je savait qu'elle était particulièrement douée pour créer un monde complexe et crédible. Une fois de plus, elle a fait ses preuves avec ce roman !

A peine reçu que je le lisais déjà en lecture commune. Énorme coup de cœur, je l'aurais lu d'une traite si il n'y avait pas eu le partage journalier. L'auteure à une plume si addictive, une écriture fluide qu'on ne s'ennuie pas pendant la lecture, avec chacun de ses livres elle m'entraîne dans des univers aussi addictifs les uns des autres.



On y retrouve l'ours Auroq qui se trouve être vendu à la mystérieuse Maison.



C'est un grand et mystérieux édifice, on en revient jamais une fois là-haut. Bijoux, soies et or sont au rendez-vous car y vivent les Renardes, des dames étranges qui règnent sur la fameuse Maison. Auroq refuse de se laisser faire, il veux à tout prix retrouver son frère vendu lui aussi. Sauf qu'il va avoir tout le temps avec lui une petite Renarde boiteuse et leurs vies vont êtres bouleversées au fils des années.



Entre l'amour et la trahison leur histoire pourrait mettre les deux peuples en danger.



Une magnifique intégrale que j'ai eu la chance de lire en relié avec des histoires courtes à lire après celle ci, énorme coup de cœur, si vous aimez les trahisons, les peuples mystérieux, la dystopie, la romance, la fantaisie je ne peux que vous recommander cette intégrale.
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L’Ours et la Renarde m’a été chaudement recommandé par une amie, mais j’étais un peu dubitative.

Le côté « animal anthropomorphe » me dérange généralement, probablement traumatisée par cette pub Orangina au début des années 2000 (les plus vieux savent…). Mais finalement, cet aspect n’est pas dérangeant, les personnages ne sont pas vraiment décrits comme des ours ou des renards. Ils ont certes des museaux et des oreilles pointues, mais ce ne sont pas à proprement parlé des animaux, dans le sens où déjà il n’y a pas d’humains, et où on serait plus proches d’espèces de fantasy ou de SF. Un peu à la manière des personnes chats dans Docteur Who, ce ne sont pas des chats mais des aliens qui y ressemblent. Les termes Ours et Renardes deviennent alors plus des allégories que des références aux animaux du même nom.



Le frein de l’anthropomorphisme passé, il faut dire que le roman est extrêmement bien écrit. La narration alterne les points de vue entre Auroq (Ours) et Picta (Renarde), et le style sait s’adapter en proposant un ton plus franc et familier pour Auroq, et plus soutenu pour Picta. Plus encore, le ton va murir en même temps que les personnages vieillissent (et perdent leurs illusions). Et si les thèmes abordés sont parfois durs, notamment dans les parties 3 et 4, l’auteur ne tombe pas pour autant dans le sale ou les détails crus pour chercher à choquer le lecteur.



Sans faire un résumé total du roman, j’ai préféré les deux premières parties où les personnages sont (plus ou moins) unis dans une cause commune, à savoir améliorer la vie des Ours, esclaves des Renardes. Mais Picta et Auroq ont malheureusement deux manières d’envisager une solution : la première cherchant quand même à garder le statut quo existant, avec des ours dans de meilleures conditions de vie mais toujours au service des Renardes, là où le second voit l’absolution dans la destruction pure et simple de la Maison, donc du système.

La partie 3 suit Auroq dans la mise en place de son plan, et le lecteur ne manquera pas de voir tout de suite son échec à venir, et ne pourra qu’assister à ce qui s’annonçait dès le départ comme un massacre. C’est la raison pour laquelle j’ai préféré la première moitié du livre, j’aurais préféré voir les deux personnages lutter ensemble pour une solution pérenne.

Si le roman ne finit techniquement pas mal, il n’est guère optimiste non plus, et voir le système changer de l’intérieur aurait été, pour moi, plus intéressant.



L’univers du roman est assez fouillé. L’auteur a suffisamment pensé son univers pour justifier l’usage des ressources, la hiérarchie de la Maison, et la main mise des renardes sur les ours, Ainsi, le système de caste Renarde/Ours est cohérent dans l’ensemble, même si en creusant un peu, on pourrait s’interroger sur la pérennité dans tel système pendant plus de 1000 ans. (Aucune Renarde n’a jamais essayé, par amour pour son ours, de changer un minimum les choses, vraiment ? Ou aucun Ours ne s’est jamais demandé d’où venait les bébés ours ? Même ceux littéralement élevés pour être vendu aux Dames?)...



En résumé, un roman très bien écrit, mais un brin frustrant à lire.