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Citations de René de Obaldia (132)


 
 
La surface la plus passionnante
de la terre, c'est pour nous le visage
humain.

Lichtenberg

p.28
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Ceux qui dorment agissent et participent à l'évolution du monde
Héraclite
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J'appartiens à ce partie d'opposition qui s'appelle la vie
Balzac
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On commence à se sentir jeune à cinquante ans et alors il est trop tard.
Pablo Picasso
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Une seule chose est nécessaire : tout.


Chesterton
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Le poète entre dans le temps par effraction; il l'abolit.
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Le temps ne coulait pas, le temps, comme pris dans les hélices des ventilateurs, tournait en rond... Quel ennui!
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Mon âme, ma petite âme, mon âmelette.
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On ne dira jamais assez la beauté du désert. Sauvagerie étale.
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Le salon d'un château. Très vaste : plusieurs personnes peuvent, selon la place qu'elles occupent, converser entre elles sans se mêler à d'autres entretiens.
Différents groupes de sièges et petites tables sur lesquelles reposent en désordre journaux, livres, revues, illustrés.
Au fond, à gauche, une grande cheminée. Non loin, la porte. Panneau de livres, quelques portraits glorieux.
Au premier plan, un canapé, quelques chaises. Une table dont le prétexte est de supporter in immense vase gorgé de fleurs.
Boiseries apparentes au plafond.
Au lever du rideau, Mme de Tubéreuse se trouve au premier plan en compagnie de Mr et Mme Hassingor. Tout à fait au fond, le docteur de Suff et Jonathan parlent ensemble.
A proximité de leurs maris, Mmes de Suff et Jonathan....
(lever de rideau de l'édition parue à "l'Avant-Scène" en 1960)
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Bang! plus de sergent, plus de Bidard, plus de Poirel, plus de Bisiaux, plus de Chopin; un grand trou noir. Et moi qui détale, qui détale comme un furet... Je fais au moins vingt mètres quand je m'aperçois que je n'ai plus de jambes. Merde, mes jambes, que je crie en me retournant! Trop tard, elles étaient restées dans le trou, les salopes.
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Les cuisses de Colette

Les cuisses de Colette
Sont douces au toucher
Comme des cacahuètes
Qu’on aurait épluchées.

Je n’aime pas sa tête
Ses yeux demi-pochés
Son oreille en cuvette
Son nez en arbalète
Sa bouche endimanchée.

Mais j’aime bien ses cuisses
Si douces au toucher.
Pendant le Saint-Office
L’un près de l’autre assis,
Ma main vient s’y chauffer.

De profundis, ad te Domine, clamavi !

Que c’est doux ! Que c’est doux !
Plus doux qu’une souris
Que le cœur de l’été,
Du miel et du saindoux !

Dans le rang d’à côté
(Ma main enfouie
En cette blanche obscurité),
Madame la Baronne d’Auxerre
Qui ressemble à un dromadaire
Me sourit.
C’est sa mère !

Madame la Baronne d’Auxerre
Madame la Baronne sa mère
Madame est servie
Madame très très bien avec le Bon Dieu
Très très bien avec son âme
Madame
N’y voit que du feu

- Retire ta main de là
Me dit Colette, tout bas !
Mais elle serre, elle serre
Avec la force du tonnerre
Ma main se trouve emprisonnée
Ainsi qu’un missionnaire en Nouvelle-Guinée.

- Retire ta main de là, petit garçon,
Ce ne sont pas des façons !
Mais elle serre à tout casser
Elle serre comme un Canaque !
Mes doigts craquent
Mes doigts sont tous fiancés
Je ne peux plus les retirer

Elle serre, elle serre
A tire-larigot,
Oh ! le bruit de mes os !

Gloria in excelsis Deo !

Dommage que Colette
Soit pas très belle en haut.
Mais qu’importe la tête
Quand le bas donne chaud !

Pour caresser ses cuisses
Je donnerai comme un rien
Desserts et pain d’épice
Et tous les paroissiens.

Entre ces deux poissons
Dont le sang est humain
Je laisserai ma main
Jusqu’au dimanche prochain.

Ah ! Colette, Colette !
Que la vie est agreste !
Et que mon cœur est leste
Et que l’Enfer est loin !
(Madame la Baronne se signe en un grand geste)

Ite missa est
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C’est ma fonction de crier, monsieur : je suis poète !
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Le vin met, entre les hommes et le monde, une merveilleuse marge de sécurité.
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Hassingor, prenant une cigarette et l’allumant : Vous ne fumez jamais ?
Christian : Si, quelquefois, aux premières communions, aux enterrements…
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On y rencontre tant de monde ! Tant de monde qu’on finit par ne plus voir personne. Ce n’est pas un cocktail, c’est une corrida.
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L’intelligentsia actuelle tend à démystifier notre temps ; à mon sens, il serait beaucoup plus fécond de le re-mythifier.
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J'espère, pour vous tous, que l'auteur du scénario n'a pas prévu bêtement ma mort derrière cette porte".
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La beauté plus la pitié, c'est ce qui
approche le plus une définition de
l'art.

Vladimir Nabokov

p.73
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Qui naît pointu ne peut mourir
carré.

Tchouang-Tseu

p.72
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