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Critiques de Rihito Takarai (178)
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Seule la fleur sait, tome 1

A propos de l'ensemble de l'oeuvre :



Une histoire très touchante et des personnages attachants à la psychologie fine. L'humour occupe une place particulière, spécialement porté par le professeur Tsujimura, qui tranche avec les questionnements profonds de Misaki et Arikawa.



Loin de l'excès d'érotisme souvent caractéristique du genre, on touche ici quelque chose de très poétique et de beaucoup plus équilibré. L'intrigue est très bien construite, avec un rythme cohérent. Si j'aurais apprécié prolonger le plaisir, je n'ai ressenti ni longueur, ni manque.
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Graineliers, tome 1

Ce premier tome de "Graineliers" s'avère une excellente surprise. Les dessins sont très beaux, avec trois personnages masculins qui se distinguent, Lucas Anglade, Abel Guivarche, son meilleur ami, et Gilles Nicolas, stratège dont on ignore les motivations mais qui risque de leur donner du fil à retordre. C'est surtout l'histoire qui est intéressante ainsi que l'univers de fantasy dans laquelle elle prend place : on paie en francs et en sous (choix du traducteur ?) dans un cadre occidental qui fait penser à la France du 18e siècle, mais avec un intérêt pour les plantes, notamment la mystérieuse amarantite. Dans ce monde, les graineliers sont les seuls habilités à effectuer des recherches et à cultiver les plantes. Se greffent d'autres mystères, le principal concernant Lucas. Une série qui s'annonce intéressante.
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Seven days, tome 2

Voici le final d'une semaine mouvementée pour Yuzuru et Seryo, dont nous suivons le cheminement en dehors du cadre scolaire cette fois. Le dessin est toujours aussi agréable, et le dénouement, bien que prévisible, tient la route. Ce manga fut pour l'occasion d'élargir mes horizons et surtout, de rompre en visière avec mes préjugés. Car nous observons une analyse sérieuse de l'évolution des sentiments des personnages. Tous deux sont assaillis par le questionnement métaphysique inhérent aux adolescents qui découvrent le premier émoi ("Est-ce que je vais souffrir?", "Serai-je à la hauteur des attentes de mon/ma partenaire?", "Comment évolurai-je?"). Dans le tome précédent, nous avions pu voir l'éveil des sentiments amoureux et leur croissance chez Seryo et Yuzuru. Dans ce second opus, nous franchissons un cap puisqu'ils font plus ample connaissance, et par la même occasion quelques découvertes. Car ce sont deux mondes différents qui s'ouvrent l'un à l'autre. Les tensions s'affirment et croissent, tout comme leurs sentiments. Qui aurait cru que cette question lancée avec impertinence ("Tu veux sortir avec moi Seryo?") aboutirait à de tels péripéties? Car si les débuts furent plutôt faciles, la fin de la semaine s'annonce orageuse, et les nerfs des deux soupirants sont sévèrement mis à l'épreuve: il faut songer au futur. L'anonymat au profit de la sérénité, ou l'amour pour poursuivre à deux l'aventure, au mépris des autres épreuves qui pourraient se présenter? En ce qui concerne le coup de crayon de l'auteur, il est toujours aussi soigné et délicat; les paysages urbains ont un cachet années 1980, les visages sont doux et expressifs. Ce qui me plaît le plus dans l'intrigue, est le fait que pas un seul instant, on ne sombre dans quelque chose de mièvre à l'eau de rose; c'est avec beaucoup de réalisme que l'auteur aborde la croissance des sentiments des deux lycéens.
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Graineliers, tome 1

[...]Ce premier tome est loin de m’avoir convaincu.



Le début de l’histoire est plutôt confus, l’auteur ne prend pas assez de temps de présenter l’univers.[...] j’ai trouvé toute l’histoire un peu tirée par les cheveux, le postulat de départ ne m’ayant pas convaincu. [...]

Malgré un univers trop mal présenté, il y a quand même une histoire qui donne envie de savoir ce qu’il va advenir de nos personnages [...]
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Graineliers, tome 1

Un 1er tome excellent. J'aime beaucoup le dessin et l'histoire et très intéressante. Il me tarde de lire la suite !
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Graineliers, tome 1

Lucas Anglade vit dans un monde dans lequel il existe des graines qui ont des pouvoirs, seuls les Graineliers sont autorisés à les produire. C’est donc dans l’illégalité que Lucas les fait pousser pour les vendre. Tour bascule dans la vie du jeune homme, lorsque des gardes de la société débarquent chez lui pour arrêter son père qui, lui aussi, fait pousser des graines sans en avoir l’autorisation. Le père demande alors à son fils de s’enfuir avec des graines spéciales…



J’ai voulu découvrir ce titre par curiosité et je n’ai pas été déçue car je l’ai beaucoup aimé. Ce premier tome nous introduit doucement dans ce monde peuplé de graines avec des pouvoirs. Certaines sont accessibles à tous quand d’autres sont interdites ou accessibles aux plus riches. J’ai trouvé le concept intéressant et j’ai hâte d’en savoir plus sur ce monde dans les prochaines tomes. Beaucoup de mystère entoure ces graines et de nombreuses questions sont soulevées. Une chose est sûre l’univers est original.



Lucas est un personnage rebelle qui n’a pas peur de défier l’ordre établi. Les bouleversements qui vont survenir dans sa vie et les nouvelles rencontres qu’il va faire font prendre à l’histoire une trajectoire pleine de mystère. Ce premier tome nous permet de faire sa connaissance ainsi que celle de son entourage et ses futurs amis/adversaires sont également mis sur l’échiquier. Les personnages de Rihito Takarai ne manquent pas de charisme et ils sont aussi intrigants que l’histoire qui se déroule sous nos yeux.



J’ai été séduite par le style graphique de Rihito Takarai. J’ai aimé le soin avec lequel l’auteur dessine ses personnages, leurs traits, leurs expressions mais aussi le monde dans lequel ils évoluent. Le manga est visuellement beau et ça ne peut qu’être qu’un point fort. Le tout donne au titre une ambiance poétique et toute douce, on sent le calme avant la tempête.



Le premier tome des Graineliers est une belle surprise. J’ai beaucoup aimé découvrir son univers, ses personnages et le mystère qui plane autour des graines et de leurs pouvoirs. J’ai hâte d’en savoir plus.
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10 Count, tome 5

Enfin !!! Le mystère sur le passé d Kurose est levé ! Il était temps ! Du coup, je comprends beaucoup mieux son comportement vis-à-vis de Shirotani. Le truc que je me demande maintenant, c'est est-il vraiment amoureux ou fait-il cela uniquement par culpabilité ? Ou un peu des deux. Mais du coup, il parait plus humain, moins antipathique que ce qu’il veut bien montrer car finalement, lui aussi cache une blessure. Bref, la tournure des événements, les révélations faites donne une autre facette à ce tome. Et comme toujours depuis le début de ce manga, je ne me lasse pas de la qualité des dessins.
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10 Count, tome 4

Enfin, on arrive aux moments où on commence à comprendre pourquoi Shirotani a cette phobie et pourquoi Kurose est si intéressé par Shirotani. Du coup, l’histoire avance un peu plus. Et surtout, ils vont tous deux prendre conscience de certaines choses mais si pour cela ils se seront quelques peu blessés au passage. Mais cela en vaut peut-être le coup. Je verrai ça dans le prochain tome.
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Graineliers, tome 1

Je connaissais déjà un peu la mangaka Rihito Takarai pour son yaoi 10 Count (terminé en six tomes chez Taifu Comics) que j’ai bien aimé, mais qui à mon sens était un peu gâché par le coté yaoi. Je me souviens que les deux premiers tomes étaient géniaux, et qu’à la fin du deuxième tome, la mangaka s’excusait de ne pas avoir mis de scènes de sexe, mais qu’elle allait se rattraper. Cela avait donné lieu à des tomes 3 et 4 quasiment sans aucun scénario. Par chance, les tomes 5 et 6 avaient un peu redressés la barre. Il me tardait donc de voir ce qu’allait donner son nouveau manga, un shonen dans lequel elle ne serait pas obligée d’inclure des scènes yaoi pour satisfaire son éditeur et/ou ses lecteurs.



Et là, quelle joie de retrouver tout le talent de Rihito Takarai ! Dès le premier tome de Graineliers, il y a tout ce que j’aime chez elle. De superbes dessins, des personnages attachants, une situation déjà bien complexe, un petit humour parfaitement dosé, et surtout une ambiance vraiment enchanteresse.



Nous sommes ici dans un univers de Fantasy, dans lequel existe des milliers de graines qui sont au coeur de la vie de chaque habitant. Elles sont la ressource principale de ce monde et leurs usages sont très variés. On pourrait, dans d’autres récits, assimiler cela à de la magie. D’ailleurs, il me semble bien qu’une graine sert même à faire du feu et d’autres à faire de l’alcool. Mais voilà, toutes les graines ne se valent pas et tel un minerai, il y a divers niveau de rareté, allant de graines très précieuses que seul les riches peuvent se payer, aux graines communes accessibles à tous.



Il existe également des graines interdites, les Délétères qui si elles sont avalées par un humain peuvent le transformer en un être mi-humain mi-végétal. Pour le moment, nous n’avons pas encore vu comment cela se présentait, mais l’idée est vraiment bonne. L’interdiction de ces graines semble cacher quelque chose, et c’est là qu’on en vient au titre de ce manga !



Car les Graineliers, ou plus précisément « l’Organisme National d’Etudes et des Recherches des Graineliers » travaille sur la culture et l’étude des graines les plus rares et traquent également celles et ceux qui useraient de graine Délétères.



C’est dans ce contexte que nous suivons Lucas et Abel, deux jeunes hommes qui souhaitent devenir Graineliers. Un peu naïf au début, Lucas va se révéler vraiment intéressant. Il est un peu tête brulée, et n’hésite pas à vendre certaines graines rares, flirtant souvent avec la légalité.



Je ne vous en dirait pas plus sur l’histoire, mais vous vous en doutez un peu, notre cher Lucas, va avaler des graines interdites (je ne spoile rien en vous disant ça, la couverture était très claire sur ce point ^^)



Avec Graineliers, Rihito Takarai pose un univers très riche qui n’est pas sans rappeler Made in Abyss ou L’atelier des sorciers avec une richesse visuelle et un monde vraiment très développé. Le petit plus sympa, c’est la coté français du titre, puisque la mangaka s’est inspiré de notre beau pays pour les noms des personnages, l’architecture des villes, la monnaie etc…



J’ai tout de même un bémol et un regret. D’une part, l’absence totale de femmes dans ce volume, hormis une petit fille. Tous les protagonistes principaux sont des hommes. On sent que la mangaka vient du milieu yaoi et que d’instinct elle utilise des personnages masculins. Et je regrette également la parution très lente de ce manga, puisqu’il a commencé en 2014 au Japon, et qu’il ne compte à ce jour que trois tomes (toujours en cours de parution). Le tome 2 est sorti en 2016 et le tome 3 en 2018. J’espère que maintenant qu’elle a terminée 10 Count, la mangaka va se concentrer à fond sur Graineliers, car l’histoire est passionnante et l’on veut donc lire les tomes suivants *-*



Ma note : 17/20


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Seven days, tome 1

Avec sa couverture apaisante et délicate, Seven days Monday-Thursday m'a très vite attiré. Il s'agit du premier manga shonen-ai (ce qui signifie que le manga met en scène une romance platonique) que j'ai lu, et il me laisse de très bons souvenirs par son histoire certes simple, mais débordante de réalisme et de subtilités. Toji Seryo est un lycéen désinvolte très populaire: chaque lundi, il accepte de sortir avec une fille pendant une semaine dans l'espoir de nouer une relation durable et stable. Cependant, le jeune homme s'avère malchanceux. Son comportement intrigue Yuzuru Shino, âgé de deux de plus que Seryo, qui lui propose de sortir avec lui pendant une semaine. Tout me plaît dans ce manga: l'intrigue, la densité psychologique des personnages, le coup de crayon de l'auteur... cet ouvrage dresse le bilan des problèmes sentimentaux auxquels se heurtent les adolescents et ce, quelle que soit leur orientation sexuelle: on retrouve le questionnement métaphysique, les interrogations au sujet de la perception que l'autre à de nous, la peur de souffrir et de faire souffrir, celle de s'engager, l'envie de plaire et d'être aimé. Les portraits des deux adolescents sont d'ailleurs très bien dressés: d'un côté, nous avons Yuzuru, impulsif, spontané, impétueux et obstiné, de l'autre, nous avons Seryo: plus terre à terre, calme et sérieux, il est le parfait contraire de Yuzuru. Très complémentaires, ces deux personnages évoluent très bien côte à côte. Le graphisme est très doux et correspond très bien au climat du manga. Les paysages sont très agréables à contempler, et les regards des personnages capturent très bien leurs sentiments. Je crois que ce manga m'a appris une belle leçon d'éducation sentimentale du fait de sa portée, et je prends souvent plaisir à le relire de temps à autre.
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Fleur et sens

Fleur et Sens est un one shot qui suit et précède « Seule la fleur le sait » (dont vous pourrez trouver ma chronique dans la section manga). C'est un magnifique opus en deux parties.



Le résumé correspond à la première partie, qui raconte l'histoire émouvante et déchirante de deux jeunes hommes, Motoharu et Akira. Deux amis d'enfance qui s'aiment depuis toujours mais n'ont jamais osé se le dire. Jusqu'au jour où Motoharu se révèle, et avoue ses sentiments à son camarade, qui le rejette en lui affirmant avec tristesse et dépit qu'il ne le considère que comme un ami.



Pour tout dire, tout sépare ces deux jeunes hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Akira enfant est passionné par les magnifiques fleurs du grand jardin de Motoharu et ne peut s'empêcher de se tenir aux grilles pour les contempler. Il provient d'une famille relativement pauvre, alors que Motoharu est le fils du propriétaire d'une grande clinique. Pourtant, quand Motoharu aperçoit Akira devant chez lui, il lui propose d'entrer dans le parc avec lui pour observer les fleurs de plus près. Intimidé, Akira, féru de botanique malgré son jeune âge, finit par accepter. Depuis ce jour, les deux garçons ne se sont plus quittés, trouvant mille manières de se voir en cachette.



Akira est aussi timide et réservé que Motoharu est enthousiaste et extraverti. Quand Motoharu enfant embrasse son ami sur la joue, celui-ci rougit, mais pourtant, des années plus tard, quand il lui révèle son amour pour lui, Akira le rejette tout à fait et les deux amis se séparent pour ne plus se parler ni se voir… jusqu'à ce que Motoharu, bien décidé à ne pas renoncer, s'inscrit en section botanique à l'université. C'est donc là qu'il va retrouver Akira, et tenter de renouer avec lui. Quelle est la raison véritable du rejet de son ami ?



Cette histoire est tragique, mais terriblement touchante. Sincèrement, elle m'a mis les larmes aux yeux. Nos deux amis sont voués à être séparés par la fatalité d'un poids des traditions contre lequel ils ne peuvent pas se battre. Akira, par respect pour sa famille, doit faire face à un mariage arrangé depuis des années. Les deux amis accepteront-ils ce lourd destin, auquel ils aimeraient échapper ? « Enfuyons-nous ensemble. » « Ne t'en va pas. » « Toutes ces phrases surfaites de films ratés, que nous n'avons pas eu le courage de prononcer. Sans doute étions-nous trop adultes pour ne pas les souffler… et pas assez pour les réaliser et en prendre les responsabilités. » Je crois qu'à lire ces mots, mon coeur a bien failli s'arrêter, et qu'à voir se dérouler les pages de ce manga, mes yeux se sont remplis de larmes. L'histoire est très courte, mais tellement intense et belle qu'elle est à vous en couper le souffle. Et à vous laisser une boule dans la gorge.



Pourquoi dis-je que cette histoire précède « Seule la fleur sait » ? Je vous laisse le découvrir par vous-même, mais un indice : les noms des personnages pourraient vous rappeler quelque chose… En tous les cas, cette histoire est à ne pas manquer, une page de poésie magnifique qui ne pourra pas vous laisser indifférents. Et la scène érotique est aussi belle qu'intense, pas très détaillée, mais merveilleuse, simplement.



La seconde partie de ce manga est une petite suite toute douce et toute lumineuse de « Seule la fleur sait ». On y retrouve Misaki et Arikawa vivant ensemble dans la grande maison de Misaki. Ils ont tous les deux une vie active, chacun d'eux travaillant dans sa branche. Leur vie est un long fleuve tranquille, remplie de tendresse et d'amour.



Mais Arikawa a décidé de présenter Misaki à sa famille… Imaginez notre cher Misaki, si timide et discret, face à l'exubérante famille de son amoureux. A devoir révéler la vérité sur son lien avec lui, sachant que, jusqu'à présent, ils n'ont fait qu'affirmer qu'ils étaient colocataires… Non, la situation ne peut que le faire mourir d'embarras, et il fait promettre à Arikawa de ne pas révéler la nature de leur lien.



Cette partie est remplie d'humour et de légèreté. La rencontre entre Misaki et la famille d'Arikawa est riche en rebondissements, et oui, on verra Misaki déguisé en très jolie fille ! ;-) Ça vaut le coup d'oeil ! Mais comme rien n'est jamais téléphoné ou inutile, avec Rihito Takarai, même cette scène cocasse déclenchera chez les deux amis un dialogue émouvant…



Enfin, la chute de cette petite histoire est extrêmement touchante. Je ne vous en révèlerai évidemment rien, je vous invite à filer la découvrir. Mais je peux vous le dire, s'il n'est pas toujours évident de rajouter une petite suite à une histoire merveilleuse aussi bien finie que « Seule la fleur sait », le défi a été ici relevé haut la main.



Un détail m'a amusée, un petit couac de traduction. Je lis souvent les mangas en anglais (même si celui-ci est un vrai bijou en français), et les traducteurs y gardent les titres qui qualifient les personnes. Pour simplifier, nous avons « san » pour les personnes plus âgées, et « kun » pour les plus jeunes. le japonais est très codifié, et je comprends qu'on ne les utilise pas dans les versions françaises, mais ici il y a eu un tout petit passage que les lecteurs français n'ont vraiment pas dû comprendre : il s'agit d'un moment où les deux personnages, qui se nomment, il faut le savoir, par leur nom de famille (le prénom d'Arikawa est en vérité Yôichi, et celui de Misaki, Shôta), tentent de réfléchir à comment ils en viendraient à s'appeler l'un l'autre s'ils étaient mariés. Misaki a du mal à imaginer appeler Arikawa par son prénom, ce à quoi Arikawa lui répond « si tu as du mal à m'appeler par mon prénom, tu peux essayer de me trouver un surnom, tu sais ? Ou bien me vouvoyer ou m'appeler « monsieur » ». Suite à quoi il rajoute : « monsieur Misaki, je vous ai toujours aimé. » Et là, on a une petite mention expliquant qu'Arikawa est né en Février alors que Misaki est né en Avril. Ce qui ne veut rien dire dans ce contexte évidemment… Alors qu'en japonais, il est évidemment fait mention de « Misaki kun », qui serait différencié de « Misaki san » si Arikawa, l'aîné des deux, venait à porter le nom de son ami après un mariage… Bref, ce n'est qu'un détail, mais sur le coup ça m'a marquée. ;-)



Une chose que j'aime énormément dans les mangas de Rihito Takarai, c'est la beauté de ses dessins (dont je ne me lasse pas, ils sont juste magiques !) et sa façon bien à elle de mettre en scène les passages érotiques. C'est souvent très osé, mais à la fois très doux. Ici tout comme dans « Seule la fleur sait », les deux scènes érotiques (une par partie) sont de jolis bijoux remplis de tendresse, très esthétiques. Cependant, ces mangas restent déconseillés pour un public non averti, même si cette série est classée en 14+. A mon avis ce n'est pas gênant et ça peut être tout à fait adapté pour des adolescents, mais il est bon malgré tout d'être au courant que ces passages sont assez… intenses.





Pour finir sur une petite touche de douceur, je dirais que Misaki et Arikawa, pour moi, c'est une grande histoire d'amour, poétique, savoureuse, légère, qui fait du bien au coeur et ne peut pas vous laisser indifférents. Si vous n'avez pas lu « Seule la fleur sait », je vous invite à commencer par là, et si c'est déjà fait, n'hésitez vraiment pas à découvrir cet opus bonus… Je puis vous assurer que vous ne le regretterez pas… au contraire !



Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
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The bride of the fox spirit

J'avoue avoir été surprise par ce manga car je m'attendais à quelque chose de plus épicé que cette jolie bluette.

Shin est un jeune garçon sans le sou, SDF et sans travail. Il est un peu au bout du rouleau et prêt à tout pour manger ou presque alors lorsqu'il découvre de la nourriture sur l'autel d'un temple, il craque. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que son ascendance lui confère certains pouvoirs, un kotodama qui transforme certaines de ses paroles en actes écrits. C'est ainsi qu'il se retrouve marié à l'esprit renard Ginrei, ce que celui-ci ne va apprécier qu'à très petite dose.



Ginrei, est un esprit renard et donc comme l'animal du même nom est-il rusé et légèrement fourbe dans sa manière d'être. Alors voir ainsi s'envoler sous son nez son mariage avec la belle Meno qu'il convoite depuis 400 ans n'est pas sans lui déplaire fortement.



Meno, pour sa part, est une magnifique princesse renarde. Leur noce devait signer une paix entre deux clans importants et l'intervention dans celles-ci de Shin la pousse à formuler un ultimatum. Si dans un délai donné ils n'ont pas réussi à faire disparaitre le lien qui les unit, elle le dévorera.



Cela nous donne une brève idée de l'état d'esprit de Shin et de Ginrei lorsqu'ils partent en quête des personnes qui pourront les aider. Et dans cette quête nous allons croiser des Dieux, assez surprenants dans leurs caractéristiques physiques et morales pour donner une touche d'humour facétieuse mais aussi d'autres personnages de la mythologie asiatique comme le lapin de la lune.

Les sentiments confus de Shin pour Ginrei forment la base même de ce manga que j'ai malencontreusement pris pour un yaoi. Ils sont exprimés de façon candide et surtout non reconnus par aucun des protagonistes. Ce qui en fait un manga attendrissant et malicieux.



Le scénario somme toute basique est cependant magnifiquement orchestré par les illustrations de Rihito TAKARAI.

Moi qui suis une fan des démons renards, de la mythologie japonaise et des mangas sur les Omnyoujis on peut dire que ce petit manga de 200 pages m'a tout de même ravie.



Je m'attendais à une histoire d'amour entre hommes je l'avoue et je me suis fourvoyée mais leur relation reste cependant suffisamment ambiguë pour donner des scènes cocasses et les aventures qu'ils vont partager sont elles aussi intéressante même si cela restera simple et gentillet.



Ce manga allie touches d'humour, légendes et un brin de malice. Composé de plusieurs historiettes, il reste un bon divertissement grâce à la patte de l'illustratrice. Je remercie donc les éditions Taifu Comics pour cette découverte qui m'a fait passer un bon moment de détente.
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10 Count, tome 4

En dépit d’un rythme lent, qui prend le temps de s’attarder sur les états d’âmes de ses personnages, le manga de Rihito Takarai se révèle une nouvelle fois fort réussi.
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10 Count, tome 2

Si le premier tome était placé sous le signe de la tendresse et de la retenue, celui-ci est clairement empreint de sensualité, et d'une certaine crudité qui en devient pourtant, sous la plume de la génialissime Rihito Takarai, très belle.



La relation entre les deux protagonistes prend un nouveau tournant, et s'approfondit, tandis que Shirotani commence à se perdre dans ses émotions et sensations...

Pour ma part, j'adore découvrir Kurose sous un jour à la fois passionné et sadique, plein d'amour et de désir pour celui qui n'est plus tout à fait son patient. On découvre peu à peu l'histoire de Shirotani (enfin, à ce stade, on en est surtout aux suppositions), et il devient, à travers le prisme de cette relation intense naissante, encore plus attachant. Parce que plus humain. Son abandon, bien qu'encore un peu réticent, face à Kurose, le sublime.



Bref, je suis toujours autant sous le charme de ce manga, décidément passionnant et magnifique, tant pour ses graphismes que pour son histoire et la psychologie de ces personnages.
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Seule la fleur sait, tome 2

Arikawa et Misaki se rapprochent petit à petit dans ce deuxième et avant dernier tome, mais vont-ils aller jusqu'au bout, sachant que le créateur du collier revient à la charge ? Misaki va-t-il réussir à mettre toute sa confiance dans un Arikawa qui se pose de plus en plus de questions ? D'ailleurs Arikawa n'est pas le seul à s'en poser !



Moi aussi, j'en ai des tas et j'ai trouvé pas mal de réponses dans ce tome-ci, qui révèle une relation oh combien toxique. C'est la première fois que je vois ce thème dans un manga - j'avais déjà eu le thème dans Mal dans la peau de Ghislaine Bizot - et j'ai trouvé ça très intéressant et très bien amené, Rihito Takarai faisant la part entre l'amour et le désir, les orientations sexuelles de chacun de nos protagonistes, bref elle fait évoluer ce thème dans un contexte sain. Ce qui est agréable car on aurait très bien pu tomber dans les clichés du genre (syndrome de stockholm, ect...).



Avec ce thème, on en apprend plus également sur le passé de Misaki, la relation avec sa famille ou encore comment un étudiant vit dans une aussi grande maison tout seul. Et surtout, pourquoi n'a-t-il pas envie de la quitter et déménager alors qu'il a énormément de route à faire pour aller en cours tous les jours ? Autant de questions qui trouvent des réponses dans ce tome également.



Malgré un thème dur qu'est les relations toxiques, j'ai trouvé ce tome très mignon au niveau de la relation des deux étudiants, car ici ils vont se retrouver séparés parce que Arikawa tombe malade - rien de grave - , ce qui est la première fois où ils ne vont pas travailler ensemble au labo de botanique, ce qui va mettre Misaki dans tous ses états. C'est beau, et amène une certaine douceur dans cette histoire.



La conclusion de ce tome me donne envie de me mettre au troisième tome au plus vite !
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10 Count, tome 2

Deuxième tome aussi beau que le premier. Kurose essaye sans trop brusquer Shirotani à laisser aller ses émotions et ce n'est pas facile à cause des phobies de ce dernier. Le premier tome m'avait touché à cause de la rupture brutale autant pour Shirotani que nous mais je suis soulagée de la continuité de leur histoire.
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10 Count, tome 1

Très beau manga, j'ai aimé la finesse des dessins ainsi que l'histoire. L'homme et ses phobies qui s'attachent bien plus qu'il ne le faut à son psy. C'est très doux et émouvant.
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Seven days, tome 1

Seven Days est le premier manga de Rihito Takarai, que j'ai découvert récemment dans Ten Count, un yaoï publié chez Taïfu Comics. Ayant beaucoup aimé son travail, mon amie Delphine m'a prêté quelques-uns de ses titres. A la différences des derniers travaux de Rihito, Seven Days est un shônen-ai (ça reste une autre histoire entre garçons, mais sans scènes de sexe), en somme une belle entrée en matière pour qui veut découvrir le genre.



On y trouve donc Yuzuru et Tôji, deux lycéens. Tôji est réputé pour dire "oui" à la première fille qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. S'imaginait-il que Yuzuru lui ferait cette demande? Yuzuru de son côté, s'imaginait-il que son cadet allait accepter ? Et si cette fois-ci Tôji tombait enfin amoureux?



Cela peut paraître comme une banale histoire d'amour pour adolescent, mais on s'attache très vite aux personnages avec qui on va vivre cette semaine et l'évolution de leur relation. Chaque chapitre représente un jour, on suit donc réellement l'évolution jour après jour. Et c'est beau ♥



Côté graphisme, c'est magnifique ! Les cases sont parfaitement découpées et sont bien agencées, c'est totalement fluide. Le trait est fin et il y a un jeu de clair-obscur qui rend très bien dans ce manga. En somme, ce premier manga pour Rihito Takarai est une réussite !
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Seule la fleur sait, tome 3

Attention, les choses sérieuses commencent avec la fin de la série.

Finis les bisous, on passe à l’étape supérieure, ce troisième tome est d’ailleurs classé en yaoi.



J’ai par moments été surprise des réactions des garçons.

Autant la réticence de Misaki peut se comprendre, autant la facilité avec laquelle Arisawa réussit à accepter la situation est parfois déconcertante.

Mais heureusement qu’il est là, avec tout son amour pour les tirer tous les deux vers le haut.



Même Kawabata finira par comprendre et accepter ce qu’il est. Tout est bien qui finit bien.



J’ai adoré faire un bout de chemin avec ces deux jolis personnages. C’est doux, c’est beau et je garderai leur histoire un moment avec moi.



C’est peut être un peu déstabilisant de passer d’un coup à quelque chose de plus explicite, mais l’évolution de leur relation sera restée logique jusqu’au bout.
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10 Count, tome 1

Voici la nouvelle série tant attendue de Rihito Takarai ! Comme toujours, c'est un réel plaisir de retrouver son trait et son ambiance douce, calme, une atmosphère flottante autour des personnages principaux.



10 Count est une liste de dix choses à faire pour Shirotani, afin de se soigner de sa maladie, sa phobie des microbes. Il ne touche rien de ce qui appartient aux autres et ne les laisse pas toucher ses affaires. Il ne mange jamais dans un restaurant ou même boit un jus de fruit. Il ne prend jamais le métro, ne touche ni ne supporte d'être touché par d'autres. Il porte des gants en permanence et se lave les mains constamment à s'en faire saigner, à se les abîmer.



Malgré tout, Shirotani ne le vit pas mal. Il accepte cette maladie et remercie son patron d'être aussi compréhensif avec lui. Pourtant, un jour, un psychologue rencontré par hasard, lui propose une thérapie gratuite. Ses raisons, quoiqu'un peu prévisibles, ne seront dévoilées qu'à la fin de la liste qu'il lui a demandé de respecter. Intrigué par le jeune homme, Shirotani va apprécier sa compagnie et faire des efforts pour se sortir de cette maladie.



Connaissant le style de l'auteur, j'ai été un peu surprise de voir que l'histoire passe aussi vite. J'aurais en effet cru que, comme à son habitude, elle aurait pris le temps de faire s'accomplir chacun des points de cette liste (cf : Seven Days). Et pourtant, dès la fin du tome 1, la liste est presque achevée. Le point 10, inconnu, est même devinable dès le début et l'histoire va probablement suivre ce dernier point, le plus important dans la vie de tout homme. Sûrement que la suite de la série prendra une tournure plus romantique quasiment absente dans ce premier tome mais dont on devine la présence et dont, inévitablement, on a envie de soutenir Shirotani, de le voir pouvoir aimer librement, sans sa phobie. De même, il me tarde de découvrir quel traumatisme a déclenché cette répulsion des microbes, dont l'auteur nous divulgue quelques extraits par-ci par-là.

Pour finir, je parlerai de Kurose, l'étrange psychologue au comportement nonchalant et zélé. Il semble parvenir à créer des miracles auprès de Shirotani, lui venant en aide probablement par intérêts sentimentaux et, pourtant, il ne cesse de le repousser dès qu'il s'approche d'un peu trop. Son personnage n'est pas encore bien mis en profondeur dans cette première partie mais il donne envie d'en connaître davantage.



Un début qui promet une suite encore plus intéressante.
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