Citations de Robert Jordan (290)
La Roue du Temps tourne, ses Ères se succèdent, laissant des souvenirs qui deviennent légendes. La légende se fond en mythe et même le mythe est depuis longtemps oublié quand revient l’Ère qui lui a donné naissance. Au cours d'une Ère que d'aucuns ont appelé la Troisième, une Ère encore à venir, une Ère depuis longtemps passée, du vent s'éleva dans la grande forêt appelée la Bois de Braem. Ce vent n'était pas le commencement. Il n'y a ni commencement ni fin dans les révolutions de la Roue du Temps. Pourtant c'était un commencement.
- Nous allons chatouiller quelques Aes Sedai sous le menton, secourir une tête de mule et faire monter sur le Trône du Lion une petite chipie. J'oubliais : voici Aviendha. Surtout, ne la regardez pas de travers, sinon, elle tentera de vous égorger et se tranchera probablement le cou par erreur.
L'aielle rit comme si Mat venait de faire la blague la plus drôle de toute l'histoire du monde.
Ses yeux noirs semblaient en mesure d'observer un champ de bataille sans s'émouvoir, si terrible que fût la boucherie, et ils l'avaient effectivement fait plus d'une fois.
Thom avait raison, à quelque nation qu'elles appartiennent, et en quelque circonstances que ce soit, un homme qui tentait de comprendre les femmes risquait d'y perdre la raison
Il laissa aller la source et le vide.. Et eu un spasme au moment où le saidin, en se retirant de lui faillit l'entraîner dans il ne savait quel gouffre. Puis la douleur et l'épuisement jusqu'à la contenus par le pouvoir, se déversement en lui.
Alors qu'il glissait de sa selle, il eut conscience que des visages de levaient sur lui. Des bouchée remuèrent, puis des mains se tendirent pour le rattraper ou au moins amortir sa chute.
Rien de plus triste qu'une bataille gagnée, à part une bataille perdue.
-Quelle plaie, les hommes! s'écria Egwene. Vous rêviez d'aventure, on vous en donne, et voilà que vous voulez déjà rentrer au bercail!
Si on se fie à ces prédictions, tu devras mourir pour sauver des imbéciles qui soupireront de soulagement en apprenant que tu as quitté ce monde. Franchement, je ne voudrais de ta vie, malgré tout le pouvoir sont tu disposes.
L'homme qui refuse de renoncer à son combat contre les ténèbres alors que son pays à depuis longtemps été détruit par le mal. Un seul homme pour tout un peuple... Un homme d'honneur..
Plutôt que de s'appesantir sur le moment présent- un vol àdos de lézard ,avec une Séanchienne dingue et un gamin dérangé -Mat préféra se concentrer sur ce qui se passait en bas.
Mais l'espoir c'est comme une corde qu'on lance à un noyé : s'il ne participe pas, ce n'est pas suffisant pour le sortir de l'eau.
La feuille vit le temps qui lui est alloué et ne lutte pas contre le vent qui l’emporte. Elle ne fait jamais de mal et finit par tomber sur le sol pour nourrir de nouvelles feuilles. Tous les hommes devraient vivre ainsi. Et toutes les femmes.
Dans la brume qui obscurcissait le ciel et la terre, les cavaliers, réduits à de simples silhouettes, semblaient voler dans un banc de nuages désormais plus sombres que la nuit. S’ils baissaient la tête, les jambes mêmes de leur monture ne leur apparaissaient plus dans ce brouillard d’encre.
Dans les guerres, mon garçon, des idiots tuent d’autres imbéciles pour des raisons stupides. On n’a pas besoin d’en savoir davantage.
Les rois ne pleurnichent pas , ils méditent sombrement.
Ce dont tu as besoin n'est pas toujours ce que tu veux.
-douce dame, je détesterai l'homme que tu choisiras parce que ce ne sera pas moi.Mais, s'il te rend heureuse, ce sera très vite mon meilleur ami.
Chaque fois que tu entendras le vent murmurer dans les branches en fleur d'un pommier, dis-toi que c'est ma voix qui souffle que je t'aime.
- A la guerre, mon garçon, des crétins tuent d'autres crétins pour défendre des causes imbéciles. C'est tout ce qu'il convient de savoir. Je suis ici pour l'art.
Quelle folie était-ce là? Cauthon se comportait comme un homme qui voit une flèche voler vers lui ,sachant qu'il n'a aucune chance de lui échapper.
-Ce foutu Matrim Cauthon est mon mari.C'est bien comme ça que vous dîtes?
Ce devait vraiment être un rêve dû à la fièvre.