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Critiques de Roger Smith (119)
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Le Piège de Vernon

Bienvenue en Afrique du Sud terre de tous les contrastes, de toutes les violences, de toutes les injustices.



Au travers d'une intrigue relativement mince, et qui a du mal à montrer son véritable objectif, c'est le contexte social violent que Roger Smith tente peut-être de mettre en évidence.



Bien que l'écriture soit, à l'image du contexte, alerte, très imagée et trop souvent crue, l'intrigue peine à se mettre en place. Les personnages m'ont semblé dans l'ensemble trop caricaturaux, et les situations un peu trop exagérées. J'ai comme l'impression que l'auteur ne savaient pas trop où allaient ses personnages, et notamment Vernon.





Ancelle, septembre 2019
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Blondie et la mort

Un livre coup de poing où tout pue la charogne et le sang. Il y a ce tueur éventreur, Piper, condamné à perpette mais qui veut ramener « son épouse » dans sa prison, pour couler des jours heureux en le violant. Il y a ces gangs noyés dans une drogue qui ronge la cervelle des collégiens. Seuls surnagent presque l’ex-flic mercenaire et la blonde Américaine, mannequin à la vie de pute de luxe (qui tue son mari par réflexe, comme un juste retour des choses, ce qui est un démarrage de roman assez génial), mais ne serait-ce que survivre leur coûtera beaucoup. A ne surtout pas lire avant d’aller en vacances au Cap, pour peu qu’on ait cette idée saugrenue. Foutu pays. Il y a bien sûr des outrances et du gore racoleur, mais ça se lit au lance-pierres.
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Le Sable était brûlant

Voilà un thriller qui ne fait pas dans la dentelle : violent, sanglant et ne laissant aucune place à l’espoir. L’auteur nous entraîne dans un voyage en Afrique du Sud bien loin des guides touristiques.

Même si l’Apartheid est loin derrière eux et que le métissage est omniprésent, la population n’en a pas vraiment fini avec le racisme et la haine. Je ne connaissais rien de ce pays, mais renseignements pris, l’auteur n’essaie pas d’enjoliver la terrible réalité de son pays avec sa corruption à tous les niveaux, son extrême pauvreté pour une large population noire, sa violence, son déni du sida étatique certes disparu depuis quelques années, mais dont les ravages sont encore bien présents, ses meurtres en série notamment parmi les fermiers blancs, ses croyances et ses mœurs archaïques encore bien ancrées au sein de la population zoulou. Ne pas oublier non plus les seigneurs de guerre pour qui tuer est si facile et pour qui la vie des autres (femmes et enfants compris) ne représente strictement rien. Voilà un livre — pour ne pas dire un voyage — au bout duquel, on ne ressort pas indemne. À bon entendeur…
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Blondie et la mort

Point de vue lecture, à chaque fois que je pense avoir atteint un sommet dans la brutalité, je tombe sur quelque chose de pire. Ce roman s'élève à un niveau auquel je ne m'attendais pas. C'est cru, c'est noir, c'est vulgaire, c'est violent. Violent à la "Natural Born Killers". Ça va loin et pourtant, il existe à n'en point douter des endroits dans le monde où la population grandit dans des milieux où rien d'autre n'est envisageable.



"Blondie et la mort", ça se passe au Cap. Le Paradis, l'Enfer.

Entre quartiers de luxe et ghettos, il ne semble pas y avoir d'entre deux. Les gangs établissent un rapport de force, se disputent le territoire et surtout, les ressources. Trafic de drogues, d'armes, d'organes, d'humains...le vice semble infini. Au sein même de la bassesse, il n'y a pas de fond. Pour continuer à régner en maîtres, les pires crapules trouveront toujours quelqu'un à exploiter, sauront s'entourent des pires seconds. C'est la loi du plus fort. La loi de la jungle.



"Au début des années quatre-vingt-dix, avec la complicité d'une infirmière syphilitique, Doc pratiquait des avortements clandestins en charcutant les foetus avec des cintres. Après plusieurs décès suite à des complications, l'infirmière avait accepté de témoigner contre lui. Il avait été rayé de l'ordre des médecins et avait passé huit ans en prison qui avaient fait de lui un alcoolique avec la tremblote. Il rafistolait maintenant les membres de gang et, d'après les rumeurs, s'adonnait aussi au trafic d'organes. Il avait un doigt dans le trafic d'armes, la plupart achetées aux flics qui les confisquaient aux gangsters. Les flics les vendaient à Doc, qui les revendaient aux gros durs et passait le reste de son temps à extraire le plomb du corps des survivants."



Étrangement et étonnamment, malgré sa noirceur, ce roman reste plutôt bon. C'est rythmé, soutenu, sans temps morts.

Roxy, superbe jeune femme ayant épousé un trafiquant d'armes de deux fois son âge, mène une existence luxueuse et ne se mêle pas des affaires de Joe. Seule au monde, malheureuse en ménage, elle commet un acte qui la précipitera dans un tourbillon infernal, bien loin de se douter des conséquences et de tous les dominos que cela fera tomber. À son grand désarroi, contrainte de fuir, Roxy entraînera derrière elle son lot de poursuivants (et de cadavres).



Véritable scénario de film, il est presque essoufflant de suivre la cadence. On ne stagne pas longtemps au même endroit. Avec Roxy, personnage attachant et assez correct dans l'ensemble qui a seulement fait plusieurs mauvais choix dans sa vie, on court pour sauver notre peau. Parsemée de rebondissements imprévisibles, cette histoire est vraiment divertissante !



Entre personnages écorchés par la vie, misère, corruption, malheur, saleté, langage charretier, on rencontre des humains en quête d'espoir et de bonheur même si la chose semble bien inaccessible au point où ils en sont. À travers cette enfilade de bons et de méchants, il y a contre toute attente cet inspecteur absolument pas corrompu qui veut coûte que coûte mettre ceux qui le méritent à l'ombre. La vie est semée d'embûches pour tous. Autant on se divertit, autant on est révulsés.

C'est sanglant, bien écrit, très imagé, teinté d'un humour noir, aussi. Ce livre pourrait donner naissance à une excellente version graphique !



Ce roman m'a été envoyé par mon libraire car à l'achat de deux "Livre de Poche", un troisième était offert gratuitement. Je ne l'ai donc pas choisi moi-même, ce fût une surprise dans le colis. En bien, pour une surprise, ce fût toute une surprise ! Dans tous les sens du terme. Un auteur à découvrir !
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Blondie et la mort

Avec son premier roman "mélanges de sangs" Roger Smith nous avez scotchés et fait une entré fracassante dans le petit monde du noir et du polar. Gageant que ce second opus soit tout aussi réussi.

Mais alors que nous raconte Blondie et la mort



Dans la province du Cap, Roxy Palmer, une ancienne top-modèle, et son mari Joe, trafiquant d'armes, sont kidnappés par Disco et Godwynn. Alors que Joe est tué violemment, Roxy est poursuivie par ses ravisseurs et par Billy Afrika, à qui son mari devait une importante somme d'argent.



Une nouvelle fois il nous embarque avec lui dans les Flats, les townships du Cap, où le quotidien est rythmé par la guerre des gangs. Dans cette banlieue pauvre du Cap, à quelques kilomètres à peine du centre touristique de la deuxième ville d'Afrique du Sud, le crime règne en maître absolu. Il nous en fait une terrifiante description.

Là-bas les jeunes gens ont cette culture du gangstérisme et de la violence. Dans les Flats c'est un tel flot intarissable d'armes et de substances illicites que aucune autorité n’est arrivée à en venir à bout. Ici le mal trouve sa racine dans les inégalités économiques et sociales héritées du régime d'apartheid. Le gang devient une famille. Et s’ils sont redoutés, ils sont aussi admirés par des jeunes en situation d'instabilité et privés de toute espérance sociale.



Torture, meurtre et corruption c’est le lot quotidien de toute une génération. Et les personnages de Roger Smith sont à cette image, cruels sans une once de pitié mais ils ont peur aussi, car ici ils jouent les vies tous les jours que dieu fait. Avoir un tant soit peu d’humanité ici c’est crever à coup sur la gueule ouverte. Tuer avant de se faire tuer. Et pour rendre toute cette horreur, toutes cette violence le style cru, épuré et direct de Roger Smith est parfait. Juste factuel, sans surenchère, pas besoin ici la vie s’en charge elle-même. C’est sombre, c’est noir mais c’est beau. Et la nation actancielle ne fait as dans la nuance surtout quand même aujourd’hui tu es né noir.

Alors oui ce second essai de Roger Smith est réussi, tout autant que le premier. Il nous bouscule, nous percute, on s’en prend plein la gueule mais on n’en redemande car « Blondie et le mort » à l’instar de "Mélanges de sangs" est un immense coup de cœur, oui un uppercut en plein cœur !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le Sable était brûlant

Robert Dale est accusé d'avoir causé la mort de sa femme, maîtresse d'un entrepreneur corrompu, et de ses enfants lors d'un attentat déguisé en accident de voiture auquel il a échappé. A travers l'enquête sont décrites les luttes ténébreuses de racisme et de pouvoir sur fond de violence et de misère. La pitié et la rédemption n'y ont pas de place.

On retrouve dans ce livre du Deon Meyer.
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Au milieu de nulle part

Cela faisait un bail que je n’étais pas partie en ″balade‶ en Afrique Australe. Il me restait sous le coude le dernier Roger Smith ; je l’ai fait durer autant que je pouvais…

L’auteur n’écrit habituellement pas de série ; donc en principe, pas de personnage récurrent dans ses romans. Ici, c’est l’exception, nous retrouvons l’inspecteur Zondi déjà rencontré dans son premier opus. Cette fois, Zondi, très critique à l’égard du pouvoir post-apartheid corrompu, est au placard en attendant que son unité soit dissoute. Il est alors envoyé au milieu de Nulle part, dans une petite ville du Kalahari réservée aux blancs, pour arrêter un vieil Afrikaner responsable du meurtre d’un fermier noir.

Pendant ce temps, le président du pays, rien que ça, complètement ivre, tue sa femme, et intime à ses sbires de maquiller la vérité. Rentre dans le jeu, Joe en ancien flic sans histoire ‶fortement incité″ à présenter les choses de manière à ne créer aucune vague, et à ne pas compromettre le futur du chef d’état.

Forcément, il arrivera un moment où les deux enquêtes vont se découvrir des points de convergences. Mais avant tout, Roger Smith confronte deux Afrique du Sud : celle de l’Apartheid, et celle d’aujourd’hui, censée être plus juste, plus apaisée, plus égalitaire. Roger Smith, nous montre au contraire une réalité cruelle et plus violente que jamais. La situation du pays est difficile. À l’idéal et la sincérité des premiers dirigeants post-apartheid, ont succédé des responsables rongés par le vice, la cupidité prenant en otage un pays qui peine à trouver le chemin d’une démocratie apaisée.

Au milieu de nulle part de Roger Smith, traduit de l’anglais (Afrique du sud) par Estelle Roudet, chez Calmann Levy (Mai 2017, 350 pages), et au livre de poche (Mai 2018, 408 pages)

Roger Smith est un écrivain sud- africain.

Il a grandi à Johannesburg avant de s’installer au Cap, où il a rencontré sa femme Sumaya, originaire du ghetto des Flats.

Militant anti-apartheid, il a commencé par écrire des scénarios pour le cinéma, à réaliser des films pour la télévision et a été producteur.

"Mélanges de sangs" (Mixed Blood, 2009), son premier roman, a reçu le Deutschen Krimi Preis 2010 et fera l’objet d’un film avec Samuel L. Jackson dans le rôle de Disaster Zondi.

"Pièges et sacrifices" (Sacrifices, 2013) est son cinquième roman traduit en français.

Roger Smith est salué par la presse comme la nouvelle voix du roman policier sud-africain.

En 2012, il a publié "Vile Blood" sous le pseudonyme de Max Wilde. Il récidive avec "La vérité même" (The Truth Itself, 2017), un premier roman d’espionnage, publié sous le pseudonyme de James Rayburn.

Roger Smith vit en Thaïlande.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Blondie et la mort

A travers "Blondie et la mort", l'auteur nous plonge dans les Cape Flats en Afrique du Sud où meurtres et drogues entre autres, font le quotidien de ceux qui y vivent.

Ici, nous suivons différents protagonistes dont au début nous ne comprenons pas ce qui va les lier les uns aux autres, jusqu'au moment où les pièces du puzzle se mettent en place pour former alors un thriller décapant dans lequel, les scènes sont parfois très violentes voire horribles.

De plus, chaque retournements de situation est totalement inattendus et donc durant la lecture on s'attend à tout.

Le fait aussi que le passé des personnages nous est conté fait que l'on comprend certains agissements pour certains d'entre eux. Ainsi, j'ai ressenti une certaine compassion pour Disco malgré tout et, je me suis également attachée à Roxanne dit "Roxy" ou encore "Blondie".

Pour conclure, c'est une intrigue bien ficelée qui m'a fait découvrir une partie de l'Afrique du Sud qui m'était totalement inconnue auparavant. Bref, j'ai passé un agréable moment de lecture surtout après les cent premières pages quand le rythme s'accélère.
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Blondie et la mort

Je n’avais encore jamais lu Roger Smith, un auteur sud-africain, originaire de Johannesburg, qui dit de lui-même : « J’écris des romans policiers qui se passent en Afrique du Sud, l’un des pays les plus violents et anarchiques du monde. ». Je confirme...

Dès les premières lignes, les premières pages, nous sommes happés dans une tourmente de folie et de violence. Suite à un braquage qui tourne au fiasco, Roxy Palmer, une ex-mannequin, profite de la confusion ainsi créée pour se débarrasser définitivement de son époux. Malheureusement pour elle, son ex laisse derrière lui des dettes et autres embrouilles, ce qui va lui valoir d’être poursuivie par un mercenaire et de trouver sur son chemin le pire des psychopathes : Piper.

Dans un rythme effréné, l’auteur nous fait le portrait d’une Afrique du Sud en proie à la violence et à la pauvreté, au travers de la description de ses gangs et de ses Cape Flats, la banlieue pauvre du Cap. Ses qualités scénaristiques nous narrent avec talent une échappée belle à la Quentin Tarentino, avec son lot de furie et de sauvagerie, la fuite éperdue de cette jeune et jolie femme à qui on finit par tout pardonner.

J’en suis restée choquée mais bien tentée de poursuivre avec cet auteur et ses Mélanges de sang...

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Mélanges de sangs

Une langue travaillée qui permet une intrigue et un rythme rapides, sans perdre en profondeur et en couleur pour les personnages, en laissant une place bien méritée à l'Afrique du sud.
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Le Piège de Vernon

Toujours terrible, toujours parfaitement construit... Excellent roman noir, très noir.
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Blondie et la mort

Un polar terriblement noir et efficace. Là encore les destins se croisent et se percutent.
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Mélanges de sangs

Si vous aimez le noir c'est pour vous. Mais aussi un très intéressant (et très lisible) travail sur la psychologie des personnages.
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Mélanges de sangs

Voici un roman qui nous emmène en Afrique du sud au Cap exactement. Une histoire policière qui démarre très vite et qui se poursuit à une vitesse impressionnante, pas de temps mort ni de fin bâclée. J'ai beaucoup aimé ce roman et le style de Roger Smith. A conseiller.
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Blondie et la mort

Tres violent, sans doute à l'image des ghettos sud africains, mais sans imagination et avec un style qui se veut direct mais ne parvient qu'à être vulgaire. Tout est moche et crasseux !

L'intrigue embarque des personnages aussi pourris que dangereux, qui se cherchent pendant les trois quarts du livre, avant d'être éliminé violemment ! Des flics et des ex-flics, des gangsters des ghettos et de riches marchands d'armes, mais pas vraiment de suspens ni grand chose de crédible !

J'ai abandonné à la moitié du livre...
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Mélanges de sangs

Un livre rythmé bref incisif un vrai bon polar avec une intrigue une histoire cousue main mais credible qui vous donnera un vrai plaisir de lecture !
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Blondie et la mort

04/10/2017, BBC Afrique:

"Les Cape Flats ( quartiers pauvres) sont le théâtre d'affrontements sanglants, entre gangs rivaux, pour le contrôle de la drogue..."

11 morts, ce vendredi. Les autorités veulent faire intervenir l'armée...





N'ouvrez pas ce livre terrible ! Le sang ruisselle entre chaque page, la fumée du "tik" ( une drogue) s'en échappe et le "muti" a fait d'autres victimes...





"Muti": de la sorcellerie! " Les négros, les Africains croient que quand on récupère des membres sur une victime... encore vivante, ça donne un "muti" plus fort."

On paye une fortune pour le "muti", pour devenir riche, trouver l'amour, guérir du sida ou de l'impuissance.





Le mercenaire Billy Africa, un métis, a retrouvé Roxy, la femme de son "patron", pour récupérer l'argent qu'on lui doit...





Il veut sauver la famille de son ex co-équipier, Barbara, Shawn et Jodie, en payant un chef de gang, Manson...

Mais, Roxy a tué son mari...





Roxy (une ex mannequin) est la seule figure humaine, dans ce roman qui vous prend aux tripes. Ne le lisez pas, si vous êtes une âme sensible...

Un monstre, un psychopathe, Piper, s'est échappé de prison et il recherche Disco, son " épouse ". Le jeune Disco et Piper vont croiser la route de la belle Roxy...



Enfant, Piper avait fait brûler vif Billy...

Billy va déclencher une guerre des gangs, afin de ... sauver Roxy?
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Blondie et la mort

Un polar autour de la rédemption, dans un pays (l'Afrique du sud) où l'opulence et l'extrême pauvreté se côtoient au quotidien... essentiellement pour le pire. Assez classique dans sa trame, ce roman trash se distingue par l'impression qu'il laisse lorsqu'on referme ses pages, entre dégoût et culpabilité, qui collent presque aux doigts. Un livre radical, noir, sale, qui ne laisse pas beaucoup de place à l'espoir, avec l'un des pires "méchants" jamais rencontrés en littérature. Sans doute un cauchemar pour les agences de voyages !
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Blondie et la mort

De l’hémoglobine en veux-tu en voilà !



Je ne vais pas vous mentir sur un point : ça dégomme à toutes les pages et on ne fait pas dans la dentelle. Entre ceux qui finissent éviscérés pour avoir croisé le mauvais gars, celui qui ne rêve que d’une chose, retourner en tôle en vainqueur après avoir fait le coup du siècle, et celui qui stocke des cadavres dans son congélo, vous n’allez pas être déçus.



Ce qui est surtout intéressant chez Roger Smith, c’est qu’il parvient à emboîter plusieurs histoires en une seule sans que cela ne semble à aucun moment artificiel. C’est parfaitement, construit, maîtrisé jusqu’à la fin avec un fil conducteur qui semble pourtant très fragile : la découverte successive de plusieurs corps de femmes blondes décapitées. Quand je vous dirai que Roxy est blonde, vous aurez tout compris !



Un autre intérêt évident du roman, c’est une peinture au vitriol de la société sud-africaine contemporaine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’Apartheid est peut-être éradiqué mais que cela n’a pas pour autant gommé les différences sociales abyssales au sein de la population. On découvre également qu’une autre forme d’Apartheid s’est instaurée au sein même des populations autrefois exploitées et définie par le degré de « négritude ». En gros, un métis vaut moins qu’un noir africain. C’est à la fois assez perturbant et en même temps tellement révélateur de l’échec de nos sociétés, incapables de régler les problèmes sociaux et préférant instaurer la division afin de dissimuler leur échec.



En résumé, un bon polar à ne pas mettre, toutefois, entre toutes les mains et qui ne vous donnera pas forcément envie de passer vos vacances en Afrique du Sud.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Mélanges de sangs

Mon premier roman de cet auteur, et sûrement pas le dernier. J'ai bien aimé cette écriture fluide et nerveuse pour nous décrire cet univers ultra violent que sont les Flats. Les personnages sont nombreux, on passe de l'un à l'autre, c'est effrayant de noirceur. Les protagonistes semblent tous en sursis, on ose à peine les prendre en affection, tellement leur vie ne tient qu'à un fil, ou ce qu'il en reste, parce qu'ils traînent tous un passé plutôt chargé.
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