Roukiata Ouedraogo

Je suis ravie d’avoir découvert ce premier roman. Un premier roman magnifique, percutant et authentique. En effet, l’auteure nous conte une histoire vraie, ce qui rend cette lecture d’autant plus prenante. J’ai souvent eu la larme à l’œil car cette famille m’a beaucoup touchée. Ces personnes ont dû endurer des choses injustes, tristes et bouleversantes. Malgré ce qui les incombe, ils restent forts et combattifs, j’ai admiré leur courage et leur ténacité face aux épreuves de la vie. Les valeurs et messages véhiculés dans ce livre sont vraiment très beaux et nous devons prendre exemple sur ceux-ci. J’ai beaucoup appris grâce à ce témoignage et ces tranches de vies. On peut être amené à réfléchir sur nos conditions de vie, sur nous-mêmes et sur ce que l’on veut transmettre aux autres. Ce roman m’a bouleversé à divers moments jusqu’à l’épilogue où j’ai versé quelques larmes ! J’ai été touchée par les mots de Roukiata et son histoire. Merci infiniment pour cette belle lecture enrichissante !

Je ne connais pas l'humoriste ni la chroniqueuse mais l'auteure est vraiment sympa à lire. Une autobiographie très intéressante qui navigue de l'enfance de l'auteure à sa vie d'aujourd'hui. On peut mesurer le chemin parcouru et comment elle a du en baver. On peut saluer l’opiniâtreté de sa mère, sa force, son courage et sa bonté aussi. J'ai beaucoup aimé ce récit.

Burkina Faso. Lamine et Ella se rencontre dans un camp de réfugiés. Ils ne sont encore que des adolescents mais ils ont déjà vu plus d'horreurs que bon nombre d'adultes n'en verront jamais. A l'âge où l'on rêve, où l'on tombe amoureux, les deux adolescents doivent faire des choix lourds de conséquences. Rester pour Ella et créer une école de fortune afin de permettre aux enfants du camp d'apprendre à lire, à écrire et à compter. Partir pour Lamine, quitter sa famille, ses amis et surtout Ella pour tenter sa chance en Europe. Un parcours semé d'embuches, où le jeune Lamine va faire de multiples rencontres. Des personnes plus ou moins bien intentionnées vont jalonner son parcours.



A travers le personnage de Lamine, Roukiata Ouedraogo humanise ces hommes et ces femmes prêts à tout pour s'offrir et offrir à leurs proches une vie meilleure. Un voyage périlleux qu'ils entreprennent avec l'espoir d'un avenir plus doux. Et certains n'hésitent pas à profiter de la détresse des migrants pour s'enrichir. Des passeurs peu scrupuleux monnayent à prix d'or leurs services faisant notamment embarquer les migrants sur des bateaux de fortune qui coûteront la vie à nombre d'entre eux.



Ce roman met en lumière le terrible parcours des migrants qui doivent entreprendre au péril de leur vie un voyage des plus dangereux s'ils veulent s'offrir cette nouvelle vie dont ils ont tant rêvé. Pourtant une fois arrivés, les choses sont bien plus complexes qu'ils ne l'avaient espéré. Devenus sans papiers, travailleurs clandestins ou encore prostituées, bon nombre d'entre eux sombrent dans la drogue, seul moyen d'échapper à cette douloureuse réalité. Confrontés au mépris d'une partie de la population, certains ont heureusement la chance de croiser la route de personnes bienveillantes à l'image de Geneviève et Pierre qui vont tendre la main au jeune Lamine.



En parallèle, le lecteur découvre quelques bribes d'information concernant la projet d'école d'Ella notamment grâce aux appels téléphoniques que Lamine passe à ses amis restés au camp. L'amour, l'amitié, la solidarité et l'espoir sont au coeur de ce récit où Roukiata Ouedraogo aborde avec justesse un sujet dur mais nécessaire.

J'avoue que depuis quelques années, j'aime de plus en plus ces récits où l'on rend hommage à nos mères, où l'on vous raconte leurs actes héroiques (souvent passés sous silence parce qu'elles le font tous les jours?!👏).



Les odeurs, les sons, les images sont réputés pour déclencher des souvenirs (surtout ceux de l'enfance) et pendant que je parcourais tous les mots de ce récit, je suis retombée sur un vieux souvenir de mon enfance: une bouillie à base de céréales grillées 😋

Ella et Lamine se rencontrent dans un camp de réfugiés. Tous les deux ont 15 ans, l'âge de vivre leurs premières expériences. Mais ils n'ont pas le temps d'être des adolescents car ils sont confrontés à la dure réalité des camps de réfugiés. Partir ou rester. Les deux adolescents se séparent, Lamine part et Ella reste. Tous les deux ont des rêves, des projets, et savent que le chemin vers l'avenir va être semer d'embuches, d'obstacles difficiles à surmonter.



Ces deux récits de vie sont difficiles à lire, non pas à cause de l'écriture de Roukiata Ouedraogo, mais parce que ces histoires sont celles que milliers d'adolescents qui fuient leurs pays pour espérer rêver mieux. Il permet à nous, lecteurs, de réfléchir sur ces histoires que nous ne vivons pas.



C'est une excellente lecture, bien que très dure, elle est nécessaire et utile.

Voilà encore un livre dont il va être difficile de donner son avis.

Nous suivons Lamine et Ella, deux jeunes gens qui se sont rencontrés dans un camp après avoir connu la violence, la barbarie dans leurs villages respectifs. L'un va prendre la route pour tenter de trouver une vie meilleure ailleurs, dans l'espoir d'aider sa famille et ses amis au camp. L'autre va monter à partir de rien une petite école dans l'optique de redonner de l'espoir aux enfants et de leurs faire oublier les horreurs qu'ils ont vécu. Chacun arrivera-t-il au bout de son objectif ?

Une belle histoire qui nous parle d'une situation au combien complexe. Le récit de deux vies dont on entend au final très peu parler et dont on ne sait quasiment rien. Nous sommes donc face à un roman au sujet vraiment important, et qui peut être une base de travail.

Après...

En terme de littérature pure... Nous sommes face à un roman très factuel. L'écriture ne va pas nous transporter comme aura pu le faire celle de Zoulfa Katouh et son "Tant que fleuriront les citronniers". Et vu que le sujet est déjà difficile, si on accroche pas trop à l'écriture, cela peut être compliqué. Pour moi, ce sera vraiment un roman pour ceux que le sujet des migrants intéressent, pour ceux qui veulent commencer à réfléchir à la question. C'est un bon point de départ. Pour ma part, je n'ai pas vraiment accroché à cette écriture très factuelle, qui était, je trouve, parfois sans âme.

Un bel hommage à toutes les personnes qui quittent leur pays à la recherche d'un avenir meilleur.



L’histoire commence au Burkina Faso lorsqu' Ella et Lamine se rencontrent dans un camp de réfugiés. 15 ans, c'est l'âge des premiers émois, des rêves. Pourtant, ils vont devoir affronter la dure réalité de leur vie. Survivre ou partir ? Nos deux héros se posent déjà la question de leur avenir.



Le roman met en lumière la terrible aventure des migrants, humanisant leur expérience à travers le personnage de Lamine. Le périple qui le mènera de l'Afrique de l'Ouest à l'Europe tant idéalisée sera difficile : les frontières à passer, l'esclavage en Libye et la traversée dangereuse de la Méditerranée, les défis administratifs de l’Europe... Chaque épreuve pour Lamine est également une épreuve pour le lecteur.



L'écriture de Roukiata Ouedraogo est belle, délicate et poétique. Elle capture parfaitement les émotions, créant une atmosphère immersive qui renforce l'impact du récit. L’autrice aborde les thèmes universels de l'amour, de la haine et de l'espoir à travers les yeux de l'adolescence. La personnalité attachante des personnages principaux, Ella et Lamine, ainsi que leur désir ardent de s'en sortir, nous rapprochent d’eux.



L'autrice nous invite à réfléchir et à porter sur les migrants un regard humaniste, en opposition à nos préjugés. Dans une époque où l’immigration est utilisée à des fins politiques, "Un espoir rêvé" est un appel à l'empathie envers ceux qui sont dans l’obligation de partir vers un meilleur ailleurs. Pas de morale, mais un récit juste et émouvant, sobre et efficace. J’espère que les jeunes lecteurs seront touchés et apprécieront un peu plus leur vie confortable. Une belle claque pour chacun d’entre nous !

Un très belle découverte qui m'a fait penser à Aya de Yopougon, on retrouve un trait fluide et coloré. C'est drôle, les personnages sont truculents et attachants. Mais je conseillerais vraiment à ceux qui en ont la possibilité d'aller voir le spectacle de Roukiata Ouedraogo, "Je demande la route" que j'ai trouvé encore plus touchant que ce livre. On peut également lire son roman "Du miel sous les galettes" pour faire plus ample connaissance avec sa Maman. Evidemment, j'espère qu'il y aura une suite car je suis pressé de retourner à Ouagadougou!

roman graphique

Très coloré, nous fait voyager à travers le regarde d’une femme vivant à Paris et retrouve son pays d’origine.

très marrant, à plusieurs reprises je me suis retrouver à rire devant cette lecture.



lecture sympathique.

petit souvenir personnelle en lien avec un stage fait en Afrique beaucoup de similitudes avec cette lectures.

(LX971) Déçu par cet album qui m'est un peu tombé des mains, je l'avoue. Et pourtant, je m'en faisais une joie. Malgré ce concert de louanges faites aux deux autrices, j'avoue ne pas avoir retrouvé la justesse et la verve d'un Aya de Yopougon par exemple. Les couleurs sont chatoyantes mais les dessins me semblent trop proches du croquis. Plus qu'une chronique sur le Burkina Faso, j'ai vu se dessiner le décalage grandissant entre le Paris de "Petit-modèle", surnom donné à Roukiata Ouedraogo, et un là-bas truculent et exotique, celui un peu idéalisé de l'enfance. Aux Antilles, on parlerait volontiers de doudouisme. Si la BD prête à rire, sans doute, suis-je passé à côté. Dommage. Plutôt non pour le Prix BDz'îles.

(EL971) BD assez drôle. le fil narratif est particulier, fait d'anecdotes, de digressions, on passe d'une époque à l'autre, de Paris à Ouagadougou et aller/retour sans forcément d'ordre, ça change des récits classiques et ce n'est pas du tout dérangeant. On retrouve un peu l'univers des chroniques radio de Roukiata Ouedraogo. le lexique est riche d'expressions locales qui sont expliquées et c'est chouette à découvrir. J'ai passé un bon moment de lecture. Oui pour la sélection BD Z'Iles lycée.

(IK971) Album drôle, léger et de bonne facture! J'ai adoré l'introduction des expressions très connues en Afrique de l'Ouest. Un humour décalé et léger qui risque de plaire à nos élèves. Plutôt oui pour le Prix.

(SC971) C'est frais, drôle et cela permettrait éventuellement si besoin était "d'alléger" la sélection. Donc c'est oui pour le Prix niveau lycée.

(AFL971) Album drôle où Roukiata OUEDRAOGO nous retrace son enfance au travers de souvenirs qui reviennent alors qu'elle prépare ses bagages pour un retour vers sa ville natale...oui pour la sélection collège.

Une chouette BD, drôle qui m'a fait découvrir les coutumes, habitudes burkinabées, et surtout le tempérament des femmes ! Ah elles ne doivent pas se laisser faire, et elles n'ont absolument pas peur des hommes, de les envoyer balader...Quelques habitudes, tics de langages m'ont cependant échappé !

J'ai bien aimé cette lecture, la découverte de la vie au Burkina Faso dans les années 80 et 90. Le courage de cette maman burkinabè qui a sacrifié énormément pour sa famille. J'ai aimé la construction du récit entre passé et présent. Mais je regrette que les thèmes forts et important soient évoquées en deux p sur l'épilogue. C'est bien mais c'est court on reste sur sa faim

BD drôle et acerbe à la fois, c’est dans un esprit des Lumières que Roukiata livre une petite chronique de sa vie, sans embellir, sinon grâce au dessin d’Aude Massot, des petits tracas ou aléas du quotidien.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Assise en tailleur à l'ombre du tamarinier, j'ai écouté le récit d'une petite fille. Beau, enjoué, aussi tendre  et injuste que la vie, mais aussi fort que l'amour ! Du miel sous les galettes est de ces récits qui nous fait dire que tout est possible, que les rêves n'ont de limite que notre propre imagination. Ce livre est une ode à l'amour filial, à l'espérance, il s'en émane une myriade de parfums et de couleurs chaudes.

A decouvrir !