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Critiques de Roukiata Ouedraogo (134)
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Du miel sous les galettes

J'avais repéré ce livre à la bibliothèque, attirée par la couverture, et j'ai été ravie de pouvoir le recevoir grâce à une Masse Critique privilégiée.



Ce roman autobiographique est construit comme une série de flash backs depuis la vie actuelle de l'autrice. Comédienne, elle a été choisie pour être marraine de la francophonie et cette mission lui vaut quelques moments de stress et de mondanités racontés avec humour.



J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie de cette famille, tenue en haleine par le récit de leur péripéties. L'ambiance et le cadre de vie de ce village de l'est du Burkina Faso dans le début des années 80 sont rapportés avec délicatesse et tendresse. Les aléas de l'administration, la corruption, la coutume de l'excision, la difficulté du quotidien n'ont sûrement pas beaucoup évolué malheureusement.



Ce que je retiens surtout de cette lecture c'est la charge perpétuelle et épuisante qui repose sur les femmes qui doivent tout porter, supporter : à l'image de la couverture avec le bébé en pagne, allégorie du portage qui ouvre et ferme le propos de l'autrice.

Je recommande ce livre qui permet de découvrir un autre monde culturel avec justesse.
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Du miel sous les galettes

Du miel sous les galettes est le premier roman d'une femme qui a de nombreuses cordes à son arc car Roukiata Ouedraogo est à la fois chroniqueuse, comédienne, actrice, ancienne maquilleuse et j'en passe!



Dans ce texte elle rend un vibrant hommage à sa mère, femme à la volonté de fer, qui a du se battre bec et ongle pour laver l'honneur de son mari et le faire sortir de prison mais également pour subvenir aux besoins de ses enfants. Le portrait touchant qu'elle fait de cette maman forte et sensible nous entraîne au Burkina Faso.



La lectrice que je suis n'a pas pu résister aux odeurs des plats, aux couleurs des tissus, à la touffeur ambiante, aux orages à la saison des pluies... j'ai été entraînée malgré moi dans ce voyage au cœur d'un pays que l'autrice dépeint avec amour et fierté. Mais dans ce livre il est également question de rivalité, de corruption, d'excision, de quoi nous rappeler que le monde ne tourne pas toujours très rond et qu'il est important de garder les yeux ouverts sur l'humanité. D'observer la vie "à hauteur d'homme", comme le dit l'autrice à plusieurs reprises.



Du miel sous les galettes est un récit intime et touchant. Très accessible. Il peut parfois paraître simple mais il est en réalité profond. Il dépeint avec justesse toute la force et la volonté des femmes d'Afrique et d'ailleurs.

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Du miel sous les galettes

Du miel sous les galettes est le premier roman de la comédienne et chroniqueuse Roukiata Ouedraogo.  Elle nous emmène au Burkina Faso sur les traces de son enfance, entourée de ses 6 grands frères et sœurs. Elle y raconte la vie quotidienne sous le soleil de plomb ou les pluies diluviennes. Elle raconte aussi l’injustice de l’arrestation de son père et la lutte de sa mère pour libérer celui-ci et réussir à nourrir sa famille. C’est un hommage de l’autrice à ses racines et plus particulièrement à sa mère qui est indéniablement une femme forte et puissante.



Le récit se construit à partir d’allers-retours entre le présent et le passé (les années 80-90).  Dans le présent, la narratrice est marraine de la Journée internationale de la Francophonie et on va vivre cette journée presque minute par minute. Dans le passé en revanche, on balaye plusieurs années à Fada N’Gourma où la narratrice a grandi. J’ai trouvé l’écriture et la narration très fluide ; les descriptions ne sont pas trop longues et suffisantes pour réussir à se représenter le quotidien dans un pays qu’on ne connaît pas. J’ai été particulièrement touchée par l’épilogue du roman mais je ne peux vous en dire plus. 😉



En bref, ce fut un petit coup de cœur pour ce roman doux et lumineux à l’image de sa couverture.  Il y a tout de même un point qui me questionne : J’avais cru comprendre, par la 4eme de couverture que ce roman était autobiographique mais la narratrice se nomme Yasmina Sankaké dans le passé et dans le présent c’est bien R. Ouedraogo qui est marraine de la Journée internationale de la Francophonie !
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Du miel sous les galettes

Un bon moment de lecture à travers les yeux de l'autrice qui nous raconte à la fois, son enfance au Burkina et sa vie de comédienne en France. On s'attache beaucoup à cette petite fille ainsi qu'à sa maman qui fait preuve de beaucoup de courage, de détermination et de force. Cependant, j'aurais aimé que les émotions soient retranscrites de manière plus profonde car l'histoire le permettait.
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Du miel sous les galettes

Roukiata Ouedraogo est nommée marraine de la Journée Internationale de la Francophonie. Cette journée, et ce qu'elle représente, va la replonger dans la nostalgie de son enfance au Burkina Faso.

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Avec ce retour en arrière, nous découvrons le soleil, les traditions, la nourriture, les vêtements, les voyages en car, les voisins... mais, surtout, la famille de l'autrice : son père, travailleur assurant la sécurité de tous, sa mère, commerçante indépendante veillant sur ses sept enfants dont la dernière, notre narratrice, est constamment perchée sur son dos.

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Elle nous raconte alors un événement qui marquera profondément la maisonnée : son père, injustement accusé de vol. L'équilibre familial se retrouve disloqué à cause d'un système judiciaire bancal et arbitraire. La matriarche, la baronne, prend alors les choses en main. Hors de question d'abandonner ! Avec sa benjamine sur le dos, elle va se battre comme une lionne pour sauver sa famille.

☀️

"Du miel sous les galettes" est emprunt de chaleur, de force, de courage, mais aussi de douceur et d'amour. Quand la tragédie frappe, il faut serrer les rangs et ne rien lâcher. Il faut continuer pour ceux qu'on aime. C'est ici un hommage percutant à cette mère courageuse qui a permis à tous d'avancer et à sa fille de devenir celle qu'elle est.
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Du miel sous les galettes

Ce roman se passe à Fada N'Gourma, au Burkina Faso, terre de l'auteure où elle a vécu toute sa jeunesse et qui en est source d'inspiration.

L'histoire démarre avec l'arrestation du père de famille, fonctionnaire, accusé de détournement. Son salaire faisait vivre la famille, l'argent récupéré de la vente des objets ramenés d'Abidjan vient en complément. La mère va donc prendre le relais. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour assurer le quotidien et pou cela elle vendra des galettes sur le pas de sa porte et pour faire libérer son mari, à l'égo démesuré qui par ailleurs refuse de parler, n'hésitant pas à aller à Ouagadougou, la capitale, à trois jours de distance. Elle ne se plaindra jamais, devra lutter dans un univers patriarcal. Elle gardera la tête haute, fière de ses enfants qui respectent sa douce autorité.



A travers ce roman d'une très grande qualité et très bien écrit, l'auteure rend un très bel hommage à sa mère et plus largement aux femmes qui se battent en toute discrétion et luttent à leur façon pour donner le meilleur à leurs enfants.



C'est un gros coup de coeur que j'ai découvert grâce aux éditions Slatkine et Cie que je remercie.
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Du miel sous les galettes

J'ai dévoré ce roman autobiographique à l'écriture fluide et délicate. J'ai réchauffé ma peau sous le soleil africain et senti l'odeur des galettes me chatouiller le nez.



J'accroche dès le départ au récit poignant et touchant de l'auteure. Le récit d'une femme forte faisant preuve d'abnégation à toute épreuve.



J'aime découvrir cette famille et ses coutumes. J'apprécie la manière dont l'auteur nous conte son histoire avec des yeux d'enfants, collé au dos de sa maman puisque c'est ainsi qu'un enfant est porté au Burkina Faso.



J'ai passé un très bon moment en compagnie de cette famille malgré les épreuves endurées.

Une belle leçon de vie et de courage.



Un très bon premier roman que je vous conseille.

En attendant cet exemplaire continue son périple belge.





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Du miel sous les galettes

Pouvoir se glisser dans les souvenirs de la petite Roukiata, dès le plus jeune âge alors qu’elle est encore portée dans le dos de sa maman, c’est ce que nous propose cette jeune femme pleine de répartie, aujourd’hui connue pour ses chroniques radiophoniques. L’histoire familiale ainsi contée nous rapporte l’évènement traumatisant qui est venu chambouler leur vie. Son père va être emprisonné pour un acte qu’il n’a pas commis. Cette injustice aura des conséquences sur chacun des membres de la famille, en particulier sa mère qui se retrouve seule du jour au lendemain sans argent, avec sept enfants à élever. Tout cela est porté par une femme courageuse et déterminée qui saura trouver en elle les ressources pour maintenir le cap. L’écriture est tendre et on ne peut que ressentir le profond amour qui lie toute cette famille. C’est dans l’adversité que se révélera la force de chacun. Une plume simple et lumineuse alors que les chapitres alternent une double temporalité. On retrouve la jeune femme que l’on connaît ici en France. Comédienne, humoriste, elle est alors invitée comme marraine de la Journée internationale de la francophonie pour y lire la fameuse dictée. Entre présent et passé, une belle histoire se tisse dans ce récit authentique qui fait la part belle à la femme africaine, pleine de ressource et de bon sens. C’est aussi dans l’épilogue que se dévoile plus intimement ce qui fait d’elle la femme qu’elle est, cela m’a émue et profondément touchée. L’atmosphère est très bien rendue, j’ai eu l’impression d’être là-bas, à leur côté. On comprend mieux la notion de famille élargie, d’entraide, de solidarité mais aussi la lourdeur de l’administration, la corruption, la pauvreté. Une approche douce et tendre de la vie des burkinabais, de leurs rêves, de leurs espoirs. Un livre qui a su m’emporter avec lui loin de l’hexagone. Bonne lecture.




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Du miel sous les galettes

Avec ce récit largement autobiographique, Roukiata Ouedraogo rend un hommage appuyé à sa mère, qui a porté sa famille à bras le corps pendant de nombreuses années.



Arrêté pour un vol qu'il n'a pas commis, Monsieur Sankaké passe plusieurs années en prison. Son épouse doit se débrouiller seule pour élever ses sept enfants, dont la petite dernière, Yasmina. Elle décide de vendre des galettes sur le pas de sa porte. Durant des années, elle va se battre pour faire sortir son mari de prison et assurer le quotidien de la famille.



A l'occasion de la journée officielle de la francophonie, dont elle est la marraine, Roukiata Ouedraogo se replonge dans ses souvenirs d'enfance. C'est l'occasion pour elle de porter un regard sans concession sur le mode de vie occidental aussi bien que sur les pratiques de son pays, le Burkina Faso : corruption, injustice, excision, place de la femme dans la société, décalages culturels entre France et Afrique. Beaucoup d'humour aussi dans ce récit et un regard tendre et admiratif sur cette femme courageuse.
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Le petit mari

J'ai beaucoup aimé lire ce livre.



Un conte africain qui nous parle des conditions de la femme dans certains pays d'Afrique.



C'est l'histoire de Saly, une femme veuve et moderne qui pendant un mois va essayer de s'affranchir de toutes les traditions archaïques qui l'entourent.



Un conte léger et agréable à lire sur l'émancipation et la liberté
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Du miel sous les galettes

Du miel sous les galettes nous raconte une histoire de corruption et d'injustice qui est un prétexte pour nous faire connaître la vie quotidienne au Burkina Faso. Les relations familiales, les rapports avec l'administration, tout est bien raconté en détail pour nous faire vivre le Burkina en immersion.

Le récit est entrecoupé par des épisodes parisiens où l'auteure participe au sommet de la francophonie. Je ne vois pas bien le lien avec l'intrigue originale, même si l'auteure fait référence à sa jeunesse.

Quant à la fin où l'auteure décrit les circonstances et les conséquences de son excision, ça sort de nulle part et c'est sans aucun rapport avec le récit. Bien sûr que c'est un sujet qui mérite d'être dénoncé, mais pourquoi ici ? Au moins ça aurait pu faire partie des chapitres relatant sa jeunesse.

Au final ce livre est très décousu, la description de la vie au Burkina est très intéressante, mais les épisodes parisiens n'apportent rien et le chapitre sur l'excision tombe comme un cheveu sur la soupe.
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Ouagadougou pressé

A l’heure où Roukiata prépare ses bagages pour rentrer passer l’été à Ouagadougou. Entre les cadeaux à faire pour toute la famille, les souvenirs des remarques entendues les fois passées, les cousines qui se pointent pour donner un lourd bagage à colporter, ce n’est pas de tout repos. Là bas on l’appellera sûrement encore Petit Modèle, et on la considérera comme une étrangère française. Et c’est toute son enfance qui remonte à la surface.



Avec beaucoup d’humour, Roukiata Ouedraogo nous parle de sa famille, de son père ultra sévère surnommé Chien Méchant quand il s’oppose farouchement aux prétendants venant frapper à la porte, nous parle de sa jeunesse avec amies et sorties clandestines, puis de son arrivée en France où l’Afrique se retrouve dans le XVIIIe arrondissement à Château Rouge. Les dragueurs sont à l’affût mais ils n’ont qu’à bien se tenir !



Elle n’est dupe de rien et nous fait beaucoup rire. Une histoire rythmée, enjaillée tout en étant pleine de vérités. Très bel album !
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Du miel sous les galettes

Aussitôt reçu, aussitôt lu ! Et je suis ravie d'avoir pu faire cette découverte grâce à Babelio, c'était un très bon moment de lecture.

Du miel sous les galettes est le premier roman de Roukiata Ouedraogo publié en 2020. Dans un style d'écriture simple, on baigne dans les péripéties de la famille Sankaké à Fada, au Burkina Faso. C'est dans le quotidien de Djelila, Hamado et leurs sept enfants que nous sommes plongés. Roukiata a aujourd'hui une trantaine d'années et vit en France où elle est comédienne. Alors qu'elle révise son discours et s'apprête à dicter la grande dictée de la Francophonie, elle replonge dans ses souvenirs d'enfance au Burkina Faso et nous entraîne dans son voyage. On découvre à travers ses yeux d'enfants sa vie là bas, celle de ses frères et soeurs, et surtout celle de sa mère à qui elle rend un merveilleux hommage. Famille plutôt aisée, elle va rencontrer des difficultés lorsqu'Hamado, le père de famille sera emprisonné à tort. C'est Djelila qui va s'occuper seule de ses sept enfants et trouver des moyens pour toujours subvenir à leurs besoins tout en se battant pour faire libérer son mari innocent. Malgré quelques passages à la fin que j'ai trouvé très romancés, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il se lit d'une traite! Une fois commencé, on ne veut plus lâcher cette famille très attachante et cette mère que l'on admire autant que sa petite dernière. Je ne peux que recommander cette lecture, cette belle lettre d'amour à une mère courage.

Je me suis aperçu après l'avoir terminée que j'avais aussi lu le roman graphique Ouagadougou pressé de la même autrice que je recommande aussi, pour son humour et sa légèreté. Que d'écrits agréables pour cette personnalité que l'on a envie de connaître et dont on se sent déjà proche grâce à ses livres.
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Du miel sous les galettes

Merci à mes copines dénicheuses de pépites pour ce sublime roman. Sortie l’an dernier, je le lis avec un peu de décalage mais un réel plaisir: les livres ne sont pas périssables.



L’histoire débute alors que Yasmina est encore tout bébé et découvre le monde « à hauteur d’hommes », fixée dans un pagne, sur le dos de sa mère. La famille Sankaké vit paisiblement: Hamado est agent des services financiers dans la fonction publique et Dejlila, tout en étant l’heureuse mère de 7 enfants, fait commerce de pagnes, plats...tout ce qui peut être utile aux femmes de Fada N’Gourma. Leur vie est rythmée par l’école des enfants, le travail jusqu’à ce fameux matin ou deux hommes viennent arrêter Hamado: il est accusé de détournements de fonds.



Un récit qui nous plonge dans l’enfance de son autrice, Roukiata Ouedraogo, et nous fait découvrir son pays (Burkina Faso), ses coutumes et le drame qui a bouleversé son enfance. Ce roman rend surtout hommage à Djelila, sa mère, une femme forte, qui ne ménage pas ses efforts pour faire sortir son mari de prison, subvenir aux besoins de ses enfants et continuer à leur donner l’accès à l’éducation. Quel personnage! J’ai aimé sa sagesse, sa détermination et tout l’amour qu’elle porte à ses enfants, l’espoir qu’elle leur insuffle.

La plume de de l’autrice est fluide, remplie de douceur, d’humour et nous embarque à la découverte de ce pays. J’ai eu l’impression d’être sur le dos de Djelila et de sentir l’odeur des galettes de mil qu’elle confectionnait chaque matin... Une lecture qui m’a remplie de couleurs, de douceur et de sérénité. A découvrir si vous ne l’avez pas encore lu!
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Du miel sous les galettes

L’autrice, attachée dans le dos de sa mère par un pagne, raconte son enfance au Burkina Faso avec beaucoup de tendresse, d’humour et de nostalgie. L’histoire est faite de souvenirs de sa famille et sa fratrie dans la misère et dans la cohésion et aussi de bribes de Roukiata adulte, comédienne et marraine de la Francophonie. Ce livre est un hommage à sa mère, une femme forte et courageuse, un pilier pour sa famille. Un coup de cœur pour ce roman touchant, plein d’amour et de couleurs !
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Du miel sous les galettes

Récit auto-biographique et hommage à ces mamas africaines qui représentent à la fois la colonne vertébrale économique et probablement l'avenir de ces sociétés des pays du sud.



Dans ce roman, au style plaisant à lire, on prend connaissance de la réalité d'une société corrompue, où le droit est bafoué, mais où des femmes et des familles tiennent bon dans la débrouille et la fierté.

L'auteur ne fait pas de discours politique et a un regard ému vis-à-vis des conditions de vie de son enfance. Ce récit est d'autant plus fort quand on prend connaissance du parcours que l'auteure a parcouru pour parvenir jusqu'à ses conditions d'existence actuelle.

Magnifique message d'espoir pour les jeunes générations de son pays.





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Du miel sous les galettes

(...)

Du miel sous les galettes (2020) est le premier roman de la comédienne, humoriste et actrice française d’origine burkinabè Roukiata Ouedraogo (1979). Elle livre dans ces pages le récit largement autobiographique de sa petite enfance marquée par l’arrestation et l’incarcération de son père et rend un bel hommage à sa mère qui, avec beaucoup de force et de courage, a su mener de front sa vie de mère de famille nombreuse et appauvrie et son combat inlassable contre une administration corrompue.



Alors qu’elle s’apprête à prononcer un discours à l’OIF en sa qualité de marraine de la Journée internationale de la Francophonie, Yasmina Sankaké repense à sa mère qu’elle admire et chérit profondément. C’est l’occasion pour elle de se remémorer les premières années de sa vie et les événements qui ont brutalement et à tout jamais altéré la vie de sa famille.



Benjamine d’une fratrie de sept enfants, Yasmina n’a que six mois lorsque son père, un fonctionnaire de Fada N’Gourma, est dénoncé et arrêté de façon arbitraire au domicile familial. S’ensuit alors une période extrêmement difficile pour sa mère qui doit désormais subvenir seule aux besoins de sa famille nombreuse, tâche d’autant plus difficile qu’elle est devenue une paria infréquentable.



Mais qu’à cela ne tienne! Si elle doit, par la force des choses, renoncer aux tontines et à ses activités commerciales lucratives en Côte d’Ivoire et au Mali, elle n’a pas l’intention de baisser les bras pour autant. C’est ainsi qu’en femme avisée et entreprenante elle met sur pied une micro-entreprise consistant à cuisiner et vendre des galettes devant son domicile. Parallèlement, elle remue ciel et terre pour faire libérer son mari, n’hésitant pas à entreprendre de très longs et coûteux voyages jusqu’à la capitale.

(...)

Malgré l’ampleur de la tragédie qui frappe la famille Sankaké, Du miel sous les galettes est un récit lumineux, empreint de douceur, de tendresse et d’amour.



Roukiata Ouedraogo brosse le beau portrait d’une femme mue par l’amour infini qu’elle porte à sa famille et raconte le formidable combat d’une épouse et d’une mère, sa force, sa détermination et sa résilience pour faire face à l’injustice et aux nombreuses difficultés qui perdurent bien après la libération. Et que dire de cette fin bouleversante et de cet épilogue engagé?

(...)


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Du miel sous les galettes

🍯Roukiata Ouedraogo nous conte l’émouvante histoire de la famille Sankaké au Burkina Faso, à Fada N’Gourma plus exactement. On ne peut s’empêcher de penser que cette histoire est vivement inspirée de la sienne.⁣



🍯Un livre plein de sens où la figure maternelle est d’une détermination explosive, d’une résilience sans nom. A travers sa plume douce et vive, Roukiata insuffle de la poésie dans ce roman où la lutte face à l’injustice profonde règne.⁣



🍯La famille Sankaké va devoir faire face à une injustice quand le père est emprisonné, à tort.⁣

C’est face à une administration « injuste et sourde » que la mère (la Baronne) va se battre corps et âmes pour sa famille et surtout pour la libération de son mari.⁣



🍯La Baronne va permettre la survie de la famille grâce à la vente de ses délicieuses galettes. Son commerce lui permettra aussi de faire de nombreux périples vers la capitale pour solliciter à qui de droit pouvant libérer son époux.⁣



🍯C’est depuis le dos de sa mère que la benjamine de cette grande fraterie va accompagner sa mère dans son périple et sa bataille. C’est aussi depuis le dos de sa mère qu’elle nous raconte à hauteur d’homme sa précieuse histoire de famille.⁣



🍯Mille mercis aux éditions @slatkineetcompagnie, à @vleel_ et @roukiataouedraogo pour cette unique découverte!
Lien : https://www.instagram.com/La..
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Du miel sous les galettes

Du soleil à perte de vue, « du miel sous les galettes » est une belle leçon de vie. Roukiata Ouedraogo délivre le sucré d'une galette au miel. Métaphore d'une enfance, madeleine de Proust. La voici, enivrée de tract, à Paris pour des interviews et lire face au public, la grande dictée de la Francophonie. Il faut dire que le parcours de Roukiata Ouedraogo est atypique. Surdouée, sachant déjà lire et faire des multiplications, elle se retrouve en classe, la plus petite et déjà très volontaire, remarquée dans son village de Fata N'Gourma au Burkina Faso. Ancienne élève du Cours Florent côté France, brillante, à la limite du Burnout, elle multiplie les comédies et les tournées. A l'aube du XXI ème siècle cette jeune femme est engagée. Elle propulse au monde entier ses origines, ses expériences et dévoile l'idiosyncrasie de son pays, étant chroniqueuse sur France Inter également. Ce récit apprenant détient plusieurs tiroirs. Sa mère Djelila volontaire, battante, digne, élève seule durant de longs mois ses jeunes enfants. Son mari étant en prison par erreur. Accusé de détournements de fonds, fonctionnaire d'état dans un pays en proie à une justice bafouée. La corruption règne et les coups bas sont multiples. Hamado est le bouc émissaire. Sa femme va oeuvrer au maintien de ses enfants par une éducation d'orfèvre, mais stricte, rigoureuse et sans compromission. Se frayer un passage entre les difficultés et la solitude, la pauvreté et la ténacité. Elle va confectionner des galettes dans un abri de fortune. Chercher la vérité. Pourquoi son mari innocent est en prison. le faire libérer après des batailles, des requêtes. Sa force de caractère est un levier. le miel sous les galettes est une parabole. Quoi qu'il arrive, ne pas perdre l'espoir. Quoi qu'il advienne, le sucré gagne sur l'amertume. Ce récit éclairant dévoile un pays contrebalancé. Les coutumes et les rites sont de mise et l'excision en fait partie malgré tout l'amour que porte une mère pour sa petite fille. Roukiata Ouedraogo dénonce cela. Et pourtant, elle est cette enfant, la plus petite que sa mère a blotti contre elle, paravent contre les affres et les adversités. « Du miel sous les galettes » est vivifiant, nécessaire et beau. Les messages sont des parchemins pour construire un lendemain meilleur en humanité. Publié par les Editions Slatkine & Cie.
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Le petit mari

Un très beau roman qui nous offre la connaissance sur une culture loin de nos vies d'occidentaux. J'ai aimé découvrir leurs traditions même si elles semblent impensables à vivre de mon statut de femme Européenne et de tous les droits qui en ressortent.

Toute la richesse de la littérature, c'est aussi cela...vivre des histoires de vie issues de cultures qui dépassent nos frontières.

La sagesse de Saly a su toucher mon cœur de lectrice et elle y restera pour un long moment.



Un instant de lecture court (163p) mais intense ! L'auteur nous offre un texte très fort que je vous invite à découvrir.



Résumé :

Elle a un mois pour reconquérir sa liberté.

Actrice et humoriste, Roukiata Ouedraogo est l'auteur de Du miel sous les galettes, son

premier roman (Slatkine &Cie, 2020), repris chez Pocket. Chroniqueuse sur France Inter

(C'est encore nous), ambassadrice de la francophonie, Roukiata est surtout une très grande

conteuse.

Dans son nouveau roman, qui se déroule dans un petit village qui ressemble à

celui où elle a passé son enfance, la romancière raconte l'histoire de Moussa le malchanceux

dont l'unique champ est piétiné par du bétail, et qui meurt ensuite, deux fois foudroyé. Saly,

sa jeune veuve, mère de deux enfants, femme libre et moderne, décide de s'affranchir d'une

règle ancestrale commune aux religions du Livre : l'obligation d'épouser un des frères du

défunt, ou, à défaut, d'être reniée. Son beau-père lui laisse un mois pour se décider.

Ce roman est l'histoire de ce mois d'affranchissement et d'émancipation, le cheminement de

Saly vers la liberté.
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