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Aude Massot (Autre)Roukiata Ouedraogo (Autre)
EAN : 9782377317752
176 pages
Sarbacane (06/10/2021)
3.86/5   74 notes
Résumé :
Une formidable galerie de personnages auxquels on s’attache, tout à la fois énervants, solidaires, drôles, cruels…

Dans sa petite chambre de bonne du 18e arrondissement, Roukiata fait son sac : demain, elle rentre chez elle, au Burkina Faso. Que prendre, que choisir, que laisser ? Comment faire plaisir à toutes et à tous, sans se faire totalement dépouiller ?… Entre jolis petits hauts colorés made in Paname Tati, que s’arracheront ses cousines, et le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Roukiata est née au Burkina Faso. Installée à Paris à l'âge de seize ans, elle a exercé différents jobs alimentaires en rêvant de devenir comédienne. Elle a réussi !
Dans cette histoire, elle s'apprête à rendre visite à sa famille restée 'au pays', et en préparant ses bagages, elle raconte à une amie des souvenirs de sa jeunesse en Afrique.
.
De loin, à la médiathèque, j'ai cru qu'il s'agissait d'un album de Marguerite Abouet & Clément Oubrerie, auteurs de la série 'Aya de Yopougon'. Alors, curieuse et gourmande, je me suis approchée, et j'ai vu que non : la scénariste est Roukiata Ouedraogo - une chroniqueuse de France Inter, que j'ai parfois écoutée. J'ai pris !
.
Aya est née en Côte d'Ivoire, et Roukiata est originaire du Burkina Faso (je découvre que ces deux pays ont une frontière commune), mais j'ai trouvé pas mal de similitudes dans les anecdotes sur les familles et le voisinage. Les pères sont 'légers', pour parler gentiment, mais prétendent tout contrôler ; les épouses portent beaucoup de choses sur leurs épaules ; les jeunes hommes sont les dignes héritiers de leurs ascendants mâles (dragueurs, beau-parleurs, un brin feignasses & portés sur les 'substances'...) ; les jeunes femmes aiment les fringues et se soucient de trouver un bon parti.
Je ne saurais dire s'il s'agit de clichés, puisque je ne connais aucun de ces deux pays.
Quoi qu'il en soit, même si la BD est parfois un peu naïve, elle fourmille d'anecdotes amusantes.
Les plus : le graphisme et les expressions locales.
Le moins : le bandeau complaisant de la copine/collègue Charline V. sur la couv'.
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Au hasard d'un salon BD, j'ai rencontré Aude Massot, la dessinatrice de ce Ouagadougou pressé qu'elle a cosigné avec Roukiata Ouedraogo et si  notre échange fut sympathique, je me félicite aussi d'avoir acquis cet album.
Je viens de passer un excellent moment à sa découverte.
Roukiata (petit modèle, comme on l'appelle au pays) vit à Paris et s'apprête à passer ses vacances dans son cher Burkina Faso.
Cet album nous propose une succession d'anecdotes autour de cette jeune fille.
Son quotidien, ses souvenirs, ses proches en Afrique, comme ceux et celles qu'elle côtoie ou croise dans sa vie parisienne.
C'est drôle,  c'est léger, agrémenté de petites expressions comme on aime en retrouver dans ce genre de Bande dessinée.
Si vous avez aimé Aya de Yopougon d'Abouet et Oubrerie ou Ting Tang sap sap de Vinck, Colon et Hermans n'hésitez pas ce Ouagadougou pressé est pour vous.
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(LX971) Déçu par cet album qui m'est un peu tombé des mains, je l'avoue. Et pourtant, je m'en faisais une joie. Malgré ce concert de louanges faites aux deux autrices, j'avoue ne pas avoir retrouvé la justesse et la verve d'un Aya de Yopougon par exemple. Les couleurs sont chatoyantes mais les dessins me semblent trop proches du croquis. Plus qu'une chronique sur le Burkina Faso, j'ai vu se dessiner le décalage grandissant entre le Paris de "Petit-modèle", surnom donné à Roukiata Ouedraogo, et un là-bas truculent et exotique, celui un peu idéalisé de l'enfance. Aux Antilles, on parlerait volontiers de doudouisme. Si la BD prête à rire, sans doute, suis-je passé à côté. Dommage. Plutôt non pour le Prix BDz'îles.
(EL971) BD assez drôle. le fil narratif est particulier, fait d'anecdotes, de digressions, on passe d'une époque à l'autre, de Paris à Ouagadougou et aller/retour sans forcément d'ordre, ça change des récits classiques et ce n'est pas du tout dérangeant. On retrouve un peu l'univers des chroniques radio de Roukiata Ouedraogo. le lexique est riche d'expressions locales qui sont expliquées et c'est chouette à découvrir. J'ai passé un bon moment de lecture. Oui pour la sélection BD Z'Iles lycée.
(IK971) Album drôle, léger et de bonne facture! J'ai adoré l'introduction des expressions très connues en Afrique de l'Ouest. Un humour décalé et léger qui risque de plaire à nos élèves. Plutôt oui pour le Prix.
(SC971) C'est frais, drôle et cela permettrait éventuellement si besoin était "d'alléger" la sélection. Donc c'est oui pour le Prix niveau lycée.
(AFL971) Album drôle où Roukiata OUEDRAOGO nous retrace son enfance au travers de souvenirs qui reviennent alors qu'elle prépare ses bagages pour un retour vers sa ville natale...oui pour la sélection collège.
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Ouagadougou pressé est une bande-dessinée autobiographique de Roukiata Ouedraougo. L'auteure partage à la fois des souvenirs de sa jeunesse passée au Burkina Faso et son quotidien à Paris au milieu de la communauté africaine. Derrière des anecdotes légères, on devine des sujets plus profonds : l'autorité du père, le rôle de la mère sur laquelle repose beaucoup de choses, la volonté (nécessité ?) de marier les jeunes femmes à un "bon parti", une idéalisation de la vie en France par la famille restée au pays... À l'image de la couverture, les dessins sont très colorés. Les dialogues quant à eux sont parsemés de nombreuses expressions locales. Un moment de lecture dépaysant.
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A l'heure où Roukiata prépare ses bagages pour rentrer passer l'été à Ouagadougou. Entre les cadeaux à faire pour toute la famille, les souvenirs des remarques entendues les fois passées, les cousines qui se pointent pour donner un lourd bagage à colporter, ce n'est pas de tout repos. Là bas on l'appellera sûrement encore Petit Modèle, et on la considérera comme une étrangère française. Et c'est toute son enfance qui remonte à la surface.

Avec beaucoup d'humour, Roukiata Ouedraogo nous parle de sa famille, de son père ultra sévère surnommé Chien Méchant quand il s'oppose farouchement aux prétendants venant frapper à la porte, nous parle de sa jeunesse avec amies et sorties clandestines, puis de son arrivée en France où l'Afrique se retrouve dans le XVIIIe arrondissement à Château Rouge. Les dragueurs sont à l'affût mais ils n'ont qu'à bien se tenir !

Elle n'est dupe de rien et nous fait beaucoup rire. Une histoire rythmée, enjaillée tout en étant pleine de vérités. Très bel album !
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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critiques presse (2)
BDGest
10 janvier 2022
Le dessin semi caricatural d’Aude Massot se révèle en phase avec le projet. D’emblée le bédéphile note la colorisation. Les jaunes, les rouges et les bleus, tous très vifs, sont posés en aplat et donnent le ton à l’album. Les personnages, bien que schématiques, ont beaucoup d’expressivité. Les décors s’avèrent rares, cela dit, ce n’est pas vraiment important ; cette bande dessinée de près de cent soixante-dix planches est faite pour être lue rapidement.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
12 octobre 2021
BD drôle et acerbe à la fois, c’est dans un esprit des Lumières que Roukiata livre une petite chronique de sa vie, sans embellir, sinon grâce au dessin d’Aude Massot, des petits tracas ou aléas du quotidien.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On l'appelait Qui-me-pousse parce qu'il raffolait d'une boisson très très alcoolisée, et quand il en buvait et qu'il était bourré, il titubait en avant et en arrière, tout en tanguant à droite puis à gauche, et en répétant sans arrêt : « Qui-me-pousse ? Qui-me-pousse ? »
(p. 110)
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- Mais Maman, c'est une radio photovoltaïque !
- Une radio voltaïque ? C'est quoi, ça ? Une radio spéciale pour la Haute-Volta ?
- Non, Maman, photovoltaïque, ça veut dire que ça marche à l'énergie solaire... tu n'as pas besoin de piles.
- Une radio sans piles ? Hum ! Dieu est grand mais le Blanc n'est pas petit ! Moi, je croyais que ça ne marchait pas, alors je l'ai donnée à Abdul le mécanicien pour qu'il la répare.
- Abdul, le gars qui répare les mobylettes ?
- Moi, je croyais que s'il peut réparer une mobylette, il peut réparer une radio. Non, je te jure, il l'a démontée et il m'a dit que tu as acheté une fausse radio... parce qu'il n'y a pas d'endroit pour mettre les piles. Alors je lui ai dit que mon fils n'offrirait jamais une fausse radio à sa mère et je l'ai traité de faux-mécanicien lui-même.
- Bon, elle est où la radio maintenant ?
- Bah ! Chez Abdul. En pièces détachées.
(p. 42-43)
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Mon père était tellement méchant qu'aucun garçon n'osait rentrer dans notre cour pour demander après moi.
Les jeunes du quartier ont fini par taguer sur notre mur : "attention chien méchant".
(90)
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Videos de Roukiata Ouedraogo (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Roukiata Ouedraogo
La librairie Point Virgule vous propose cette semaine de faire le point sur les nouveautés sorties cet automne en matière de BD. Du polar au récit intimiste en passant par l'humour, il y en aura pour tous les goûts.
- La saga des Bojeffries, Alan Moore & Steve Parkhouse, Komics initiative, 22€ - Mes mauvaises filles, Zelba, Futuropolis, 21€ - Saint-Elme, t1 La vache brûlée, Serge Lehman & Frederik Peeters, Delcourt, 16,95€ - Ouagadougou pressé, Roukiata Ouedraogo & Aude Massot, Sarbacane, 24€ - Quelqu'un à qui parler, Grégory Panaccione (roman de Cyril Massarotto), Le Lombard, 22,50€
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