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Critiques de Roxane Marie Galliez (111)
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Le pêcheur d'étoiles

Le Pêcheur d'étoiles... magnifique titre qui laisse rêveur. Je plonge le nez dans ce petit livre et, soudain, j'ai un parfum d'enfance qui me revient, telle une madeleine de Proust. Début des années 80, je dors chez mes grands-parents. Alors que 7 heures sonnent à l'église du village, un rayon de soleil entre par les volets de bois et commence à inonder la pièce. Je me lève et me dirige tout doucement vers l'armoire dans laquelle se trouve un gros livre à la couverture verte. Je plonge dans ces histoires de fées, de princes charmants et de vilaines sorcières qu'ont su si bien compiler les frères Grimm... Au bout d'une heure ou deux d'enchantement, je repose le bouquin et je me prépare à une belle journée...



Voilà l'effet que m'a fait ce petit conte philosophique. Oui, j'ai bien dit philosophique. Car la magie est là pour donner à réfléchir. Barbar, le personnage principal, évolue sous la prose poétique de Roxane Marie Galliez. Son parcours initiatique n'est pas de tout repos et l'on a de l'empathie envers ce dernier. Pourtant, il fera des erreurs qui auront de graves conséquences. L'être humain est obstiné. Il ne veut pas écouter les conseils... Ça vous rappelle quelque chose ? Oui, nous sommes tous des "Barbar".



Quelle plume, mes aïeux ! C'est admirable ! Je suis ressortie de ma lecture comme je ressortais de mon bouquin de contes il y a une trente-cinq ans en arrière : le sourire aux lèvres. J'ai découvert cet écrivain de talent grâce au blog d'Eve-Yeshe et je l'en remercie. J'ai vraiment adoré ce texte qui, n'ayons pas peur des mots, fait du bien.
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Merci, Miyuki !

Mais que cet album fait du bien après avoir lu un livre assez lourd en émotions ! Je risque de ne pas être très objective car je suis une fan inconditionnelle des écrits de Roxane Marie Galliez et j’apprécie vraiment Miyuki, cette petite fille si bien illustrée par Seng Soun Ratanavanh.



Ce petit personnage, comme tous les jeunes enfants, est curieux et pose mille questions à son papy qui est d’une patience d’ange. Cette fois, lorsqu’elle le voit méditer, elle veut en faire autant. Mais comment faire comprendre cette pratique à sa petite-fille ? C’est ce que vous découvrirez en lisant cet album…



Je suis ressortie de ma lecture plus zen qu’avant de l’avoir commencée. Les couleurs pastels sont apaisantes, de même que les dessins, facilement compréhensibles pour les jeunes lecteurs et charmants pour les yeux des plus vieux. J’ai reconnu dans le texte des thèmes chers à Roxane, thèmes qu’elle met toujours en valeur avec le talent qu’on lui connaît.



Alors, si vous êtes stressé(e), fatigué(e) ou que vous avez juste envie d’une lecture douillette, n’hésitez pas !
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Juste avant l'automne

Encore un merveilleux texte de Roxane Marie Galliez qui, décidément, nous gâte ! Rappelez-vous... Le Pêcheur d'étoiles, petit conte philosophique qui m'avait marquée. Ici, à travers ce roman à trois voix (Antoine, le mari, Reine, l'épouse et Ariane, la maîtresse), on est à la fois loin du conte et tout proche. Car le pêcheur s'était rendu compte qu'il n'aimait pas sa femme et faisait tout un parcours initiatique à la recherche du bonheur. Que font nos trois personnages ici ? Au final, la même chose. C'est peut-être en faisant des erreurs que l'on trouve sa voie.



"Juste avant l'automne" est un titre évocateur, un titre ayant un double sens. En effet, il y a la saison, bien sûr, très présente, mais il y a également l'automne de la vie, l'automne de sa destinée. Quelle puissance évocatrice dans le style, quelle poésie dans la plume ! Roxane Marie Galliez joue avec nos sentiments dans cette histoire somme toute (et malheureusement) banale d'un couple qui se déchire sous fond d'adultère. Comment sublimer le quotidien...
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Au lit Miyuki

J’avais vraiment aimé le premier album, "Attends Miyuki" ; inutile de vous préciser ma joie lorsque j’ai eu celui-ci en main.



Cette fois, nous assistons à un moment difficile pour les enfants, pouvant devenir cauchemardesque pour les parents : le coucher. Généralement, ils tentent toujours de retarder le moment, quand ils ne le rendent pas insupportable. Et la petite fille n’échappe pas à la règle. Elle n’est pas dans le deuxième cas de figure, non, mais elle se cherche des excuses, des choses à faire avant de rejoindre son lit. On admirera d’ailleurs la patience de son grand-père qui, en homme sage, fait tout pour rendre ce moment serein.



Les textes sont toujours d’une délicatesse remarquable. Les dessins sont harmonieux et bien trouvés. Leur association font de cet album un magnifique objet que parents et enfants pourront lire afin de dédramatiser le moment du coucher.
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J'ai laissé mon âme au vent

C'est beau, c'est simple, c'est émouvant, c'est doux, c'est apaisant, c'est poétique, ça, c'est pour le long poème q'un grand-père adresse à son petit-fils.

C'est fin, c'est coloré, c'est épuré, c'est suggéré, c'est magnifique, ça, c'est pour les dessins.

Rien à critiquer, je lui mets sans hésiter cinq étoiles. Un livre jeunesse que malgré mon âge certain, j'emporterais sur mon île déserte. Bravo à Roxane Marie Galliez et à Eric Puybaret pour ce petit bijou pas très cher (14,50 €,) aux

Editions de la Martinière.
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Attends Miyuki

Merci à Babelio et aux éditions La Martinière Jeunesse...



Les derniers rayons de la lune d'hiver laissent leur place à un soleil encore timide. Le jardin s'éveille. Délicatement. Pieds nus et déjà levée, Miyuki s'empresse d'accueillir le printemps les bras et les yeux grands ouverts. Impatiente, elle pousse son grand-père à vite se lever afin de profiter de cette toute première journée de printemps. Sur les chemins de terre, ils saluent les fleurs, les cerisiers et les herbes. Mais, encore ensommeillée, une fleur paressait. Peut-être lui manquait-il de l'eau, une eau pure et fine pour la réveiller. Aussitôt, Miyuki décide de partir à la recherche de l'eau la plus pure...



À pas feutrés, l'on suit les déambulations de la jeune Miyuki au cœur de cette nature en plein éveil. Mais, partie à la recherche de cette eau si précieuse, la jeune fille n'oublie-t-elle pas de contempler la nature qui l'entoure. Voilà un conte qui plaira à tous. Plein de sagesse, cet album tout en délicatesse fait la part belle à la nature, à la contemplation et au temps qui passe. D'un côté, le texte finement travaillé, fleuri et poétique; de l'autre, le dessin, en pleine page, raffiné, doux, élégant, presque fragile, dans les tons clairs. Un très bel album...
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Attends Miyuki

Quel album ! Très doux au toucher, avec de belles pages en papier glacé richement illustrées... Et quel texte, quelle puissance ! Pfffiou, je l'ai lu ce matin, au petit-déjeuner, avant de partir travailler, ce qui m'a mis du baume au cœur.



Cette petite Miyaki, comme tous les enfants de son âge, veut tout, tout de suite. Elle désire ardemment que, en ce premier jour de printemps, toutes les fleurs de son jardin soient écloses. Mais une petite fleur joue les prolongations. Le grand-père, qu'elle a tiré du lit pour venir contempler la nouvelle saison, lui explique que tout ne va pas au même rythme et que la petite fleur attend de l'eau pure pour s'ouvrir. Il n'en fallait pas plus pour que la petite fille parte à la recherche de l'onde magique.



Si Miyuki doit apprendre la sagesse et la patience, j'avoue que je n'en ai pas eu, de mon côté, et que j'ai dévoré tout de go cet album. Ce conte philosophique, à l'adresse des enfants et de celui qui sommeille en chacun de nous, est magnifique, tout simplement.



Un grand merci aux auteurs pour ce délicieux moment de lecture.
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La danse de l'aube

Voici la suite du Pêcheur d’étoiles, ce conte philosophique qui m’avait tant plu et dont j’attendais la suite avec impatience. Vous noterez déjà ce choix des titres qui n’est pas sans laisser penser à une écriture majestueuse. Il me suffit de les lire pour avoir déjà la tête ailleurs, partir, m’évader, retrouver le monde magique de Barbar et d’Aube. Et c’est de cette dernière dont il va surtout être question ici.



Souvenez-vous, dans le premier opus, nous avions quitté le pêcheur désemparé. Ce phénicien avait suivi sa quête sans se rendre compte qu’il faisait du mal à côté de lui. Et son Amour, le seul, le vrai, l’unique, était parti. Nous retrouvons donc Aube, puisqu’il s’agit bien d’elle, dans un état épouvantable. Elle ne le montrait pas vraiment si mes souvenirs sont bons mais elle est capable d’éprouver des sentiments, de se lâcher, de les exprimer ! Bon, je n’en dis pas plus pour ne rien dévoiler…



J’ai retrouvé avec délice cette écriture poétique que j’apprécie tant dans les écrits de Roxane Marie Galliez, les messages implicites (ou non) que véhicule ce conte, l’humanité qui s’en dégage, même s’il s’agit ici de personnages allégoriques.



Que dire ? Lisez-le et vous m'en direz des nouvelles !




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Les énigmes de Borgia : Jeux de logique et réci..

J'ai eu la chance et la joie de gagner ce magnifique livre. Il est d'ailleurs rangé dans ma bibliothèque, parmi les beaux livres, et non dans les piles que j'ai un peu partout dans l'appartement (si tant est qu'une pile puisse être rangée). C'est pour dire !



J'ai retrouvé ici Roxane Marie Galliez, dans un style bien différent que ce qu'elle nous a présenté jusqu'à présent. Les différentes casquettes lui vont à merveille ! J'admire toujours les écrivains qui peuvent tout écrire sous n'importe quelle forme sans se répéter. Non seulement ce n'est guère évident mais cela démontre un talent certain.



Quelle bonne idée d'avoir fait cohabiter ainsi le ludique et le culturel ! Inutile de se dire que ce livre ne concerne que les jeunes d'ailleurs (euh, je vous rappelle qu'il s'agit des Borgia, hein ! A ne pas mettre entre toutes les mains quand même !). J'avoue avoir flanché sur certains jeux et regardé la réponse ! Ajoutez à ceci des illustrations soignées et vous avez la recette du livre à avoir coûte que coûte.



Vous cherchez encore un cadeau pour Noël ?
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Le pêcheur d'étoiles

Sur les rives d’or de la Phénicie, Barbar attend l’aube. Il réfléchit dans la l’obscurité de la nuit et se demande s’il est heureux et où se situe le bonheur, à l’intérieur de soi, à l’extérieur… il va voir son ami Petrus qui vit en ermite dans la montagne car il a bien compris que lui avait trouvé le bonheur dans la solitude et la méditation.

Petrus lui conseille de se demander s’il est un sédentaire ou un nomade, ce qui est déjà une première piste que Barbar va explorer en quittant son village pour aller explorer le monde. Il rencontre un géant, le fauconnier qui se dit chef d’orchestre de l’Univers et lui fait survoler son village dans une machine et lui confie une plume. Il prend alors conscience de l’immensité du monde qui l’entoure notamment de l’océan et peut-être sa place est-elle là ?

Il va rencontrer ainsi différents personnages qui lui font découvrir le monde : Baal le potier, le prieur, le marchand d’or dont il épouse la fille et le pêcheur d’étoiles …



Ce que j’en pense :



Ce petit récit est en fait un conte philosophique, une leçon de sagesse. Barbar au fil des expériences apprend la vie, l’immensité de l’univers, à construire quelque chose de ses mains, il apprend aussi la patience et la confiance (lorsque quelqu’un lui commande 1000 pots qu’il exécute sans savoir si l’acheteur reviendra les chercher.

C’est le premier livre de Roxane Marie GALLIEZ qui me passe entre les mains et je remercie vivement Babelio et les éditions Aethilla pour ce magnifique cadeau. En effet, ce livre est à déguster, chaque chapitre est une leçon de sagesse, simple, sans se prendre pour un gourou.

Le texte est très bien écrit, les mots chantent, c’est un long poème en prose dont on ne veut et ne peut pas sortir, car on reçoit ici des leçons de vie. Ce texte va m’accompagner au cours de ma vie par sa profondeur et sa simplicité. L’auteure passe en revue tous les enseignements de la méditation et on retrouve des points communs avec la philosophie Zen.

Il est joliment préfacé par Christian BOBIN et présenté avec une couverture qui incite à la méditation, au calme mental. Encore une auteure que je vais suivre car son itinéraire, sa réflexion me plaisent car ils sont proches des miens.

et plus sur mon blog je n'arrive pas à publier le message en archives !!! vive l'informatique
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Les Orangers de Tahiti

Grâce à l'opération Masse Critique jeunesse, Babelio et les éditions Balivernes, que je remercie infiniment, m'ont offert un superbe moment de lecture avec ce livre qui sent bon le soleil et l'escapade au bout du monde.



Joli conte au parfum polynésien, Les Orangers de Tahiti, nous présente Anani, la plus belle jeune fille de son village. Vénérée de tous et particulièrement de son père, cette héroïne n'a pas vraiment pour elle les qualités de coeur qui font rêver les petites filles. C'est une beauté certes, mais son orgueil et son arrogance la rendent exécrable. Arrivée en âge de se marier, elle refusera sa main à tous les prétendants qui vont se présenter devant elle, y compris le roi. Malheureusement, la beauté n'excuse pas tout et Anani paiera pour son insolence. Victime d'un sortilège qui la transformera en arbre, privée de ses plus beaux atouts, condamnée à l'immobilité, Anani devra apprendre à aimer pour retrouver la liberté qu'elle chérit tant...



J'ai vraiment craqué pour ce livre jeunesse. Ces 40 pages sont un pur bonheur. Dès que l'on se plonge dans l'ouvrage, on est happé par cet univers coloré et ces illustrations magnifiques, de quoi donner à nos chères têtes blondes l'envie de découvrir la Polynésie, destination de rêve par excellence.

De plus, l'histoire est très belle. Sans vraiment se démarquer dans sa construction par rapport à un conte pour enfant plus classique, le contexte dans lequel se déroule l'intrigue apporte un vent de fraîcheur et d'exotisme au genre. Avec comme événement de base les fêtes du Heiva et la récolte des fruits qui se déroulent chaque année à Tahiti, l'auteur nous offre une jolie légende sur la manière dont sont apparus les premiers orangers sur l'île sans oublier bien sûr la morale qui va avec et qui colle avec l'ensemble. C'est tellement bien fait que même en étant adulte j'aime bien re feuilleter le livre de temps en temps, histoire de m'évader un peu vers cette contrée qui m'est encore inconnue et pourtant me fascine. Ce livre m'a plu et mérite d'être découvert donc je lui met 5 étoiles de notation et qui sait, peut être que vous aussi vous succomberez aux parfum des orangers de Tahiti.

A lire!

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J'ai laissé mon âme au vent

"Ce n'est plus moi qui t'offrirai des friandises

Mais dans ta mémoire, j'ai placé d'autres gourmandises

Mange la vie

Mords dedans



Moi, j'ai laissé mon âme au vent

Je me sens plus léger maintenant

Je peux à chaque instant voyager

Partir, revenir, c'est amusant



Tu ne peux pas m'attraper

Tu ne peux pas me tenir

Mais si tu fermes les yeux

Tu peux toujours me sentir"



Un texte magnifique qui évoque la disparition d'un être cher. Un grand-père qui n’est plus s’adresse à son petit fils. Son discours déborde de tendresse et d’amour. Malgré la douleur les mots apaisent. C’est poétique sans être larmoyant, l’enfant comprend que ceux qui partent peuvent laisser des traces indélébiles et que la vie continue, toujours. A la fin du livre, un sachet de graines d’immortelles : « On les plante, on les voit naître, grandir et ne jamais périr… ». Tout est dit.



Les dessins sont somptueux. Des doubles pages comme autant de tableaux dans lesquels le regard se perd avec bonheur. Un ouvrage parfait pour parler de la mort avec les enfants. Il en existe bien d’autres, du célèbre « Au revoir blaireau » au « vintage » « Une chanson pour l’oiseau » en passant par le plutôt glauque (du moins je trouve) « Dimanche noyé de grand-père ». Mais ici les trésors de douceur et de poésie déployés par les auteurs donnent une dimension et une force uniques à cet album. Un petit bijou.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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J'ai laissé mon âme au vent

Un superbe album plein de poésie et de douceur sur le thème de la perte d'un être aimé. Un grand père décédé souffle un magnifique poème à son petit fils qu'il regarde grandir de loin tout en lui souhaitant le meilleur. Les dessins doux et flous plein de détails cachés renforcent la poésie et la nostalgie du texte.
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Les Orangers de Tahiti

Avant de commencer cette critique, je tiens a remercier Babelio pour son opération masse critique ainsi que les éditions Balivernes pour l'envoi du livre et leur confiance.



Les orangers de Tahiti est pour moi un vrai coup de coeur. Déjà l'album est magnifique, les couleurs chaudes sont une vraie invitation au voyage. On y découvre une autre culture, et petits et grands seront enchantés.



Coté texte maintenant, l'écriture est très belle et poétique. L'histoire s'ouvre sur ces mots :

"On raconte, mais je ne sais pas si c'est vrai, qu'a Paea, sur les terres chaudes de Tahiti, vint au monde une enfant plus brillante que l'aurore. On l'a dénomma Anani.

Elle grandit dans l'affection de tous et surtout dans l'amour de son père. Il n'avait de cesse de lui répéter que le soleil et la lune auraient pu briller en même temps sur la terre, ils n'auraient pas eu l'éclat de sa fille.

Son teint était étonnamment clair et ses cheveux si longs et si soyeux, que même nue, elle paraissait vêtue. Sa chevelure était rousse, comme un feu sauvage, la couleur de ses yeux était incomparable : entre le vert et le bleu, et ses lèvres étaient aussi charnues que la papaye des vergers.

Anani était belle. Elle le savait, mais elle savait aussi que beaucoup d'hommes voulaient la posséder et la garder. A cause de cela, Anani refusait de se marier.

"Je ne veux pas d'un homme qui me garde comme un bijou dans un coffre. Je veux être reine et n’obéir a personne, pas même au roi". "





C'est donc dans un vrai conte a l'univers enchanteur qui s'offre a nous lecteur. Et comme dans tout conte, il y a une morale : La jeune héroïne est d'une grande beauté mais bien trop fière et orgueilleuse. Elle a donc été punie et je pense qu'elle a compris la leçon.



En tout cas dans l'avenir, quand je mangerai une orange, peu importe qu'elle soit de Tahiti ou non je penserai a l'amour qui unit Anani et Hagaroa
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Attends Miyuki

Joli album, joli objet à la fabrication très soignée : le beau papier mat rappelle celui pour origami et le grand format met très bien en valeur le dessin. C'est bien par ses dessins, d'ailleurs, que cet album se distingue avant tout. Seng Soun Ratanavanh a pris le parti d'utiliser un graphisme au trait noir et blanc très sobre, où s'insèrent des aplats très colorés, aux motifs de papiers japonais. le clin d'oeil à l'art de l'origami se conclut d'ailleurs très joliment dans la page où Miyuki navigue sur la rivière dans une grue en papier. C'est aussi tout un pan du vocabulaire de l'art japonais qui est convoqué ici à travers, par exemple, l'apparition d'un crapaud ou d'un lapin. le dessin apporte en outre une touche d'onirisme qui n'apparaît pas d'emblée dans le texte, notamment lorsqu'on voit Miyuki perchée sur deux immenses crayons de couleurs ou grimpant sur une échelle rouge géante pour aller rejoindre les nuages.



Je suis un peu moins emballée par le texte. Certes, l'histoire de cette petite fille pressée de voir éclore une fleur parlera aux enfants en abordant les thématiques de la patience, de la nécessité de prendre son temps pour regarder autour de soi. Un sujet qui devrait d'ailleurs faire réfléchir autant les parents que leurs bouts de chou... Mais j'ai trouvé que tout ça manquait un peu d'originalité, qu'on ne retrouvait pas dans le texte l'inventivité du dessin.



Néanmoins, c'est un livre qui vaut la peine d'être lu et regardé, qu'il sera sans doute agréable de retrouver de temps à autre, parfois juste pour le plaisir des yeux. Ça peut être aussi un bon medium pour faire découvrir aux enfants les arts décoratifs. Et on ne peut nier que l'éditeur a cherché à délivrer un ouvrage de qualité.







Masse Critique Jeunesse
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J'ai laissé mon âme au vent

Une poésie apaisante, on retrouve, en lisant ce livre de jeunesse, une certaine paix au fond de soi, on sent les mots résonner comme un petit vent qui effleure nos oreilles puis on est envahis, effectivement pour ressembler un peu au grand-père, par une folle envie de s'envoler, de laisser de côté toutes les lourdeurs de son corps et de son âme, de déguster simplement les mots et leur candeur...



Vraiment beau à lire!





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J'ai laissé mon âme au vent

Critique effectuée dans le cadre de Masse Critique – Merci à Babelio et aux Editions de la Martinière Jeunesse.



Ce livre plus particulièrement destiné aux enfants (mais aussi à chaque adulte resté connecté à son enfance), se présente comme un poème graphique de toute beauté.

Il a pour but d’appréhender le thème du deuil, sous la forme d’un message qu’aurait laissé un grand-père à son petit-fils après sa mort, mais son propos peut dépasser les personnages, et résonner pour toute personne, jeune ou moins jeune, confrontée à la mort d’un proche quel qu’il soit.

C’est ainsi du moins que je l’ai appréhendé personnellement, car j’ai choisi ce livre dans la liste proposée par Babelio parce qu’il traitait de ce thème auquel j’ai été confrontée récemment.

Le format relativement imposant du livre offre au regard des pages aérées, des illustrations de grands espaces qui signent l’infiniment grand tandis que les personnages, humains ou animaux, semblent petits, comme faisant partie d’un tout qui les dépasse. Cette illustration du « on est bien peu de choses » est très réussie, car les couleurs employées sont plutôt vives, contrastées, dénuées de toute angoisse.

Souvent domine le bleu, bleu du ciel, qui peut virer au vert d’eau en épousant l’horizon, bleu de la mer, comportant des nuances en volutes et en souffles, pour s’achever dans la dernière illustration en un crépuscule ou une douce aurore, selon l’interprétation de chacun.

Peu de phrases inscrites dans ces illustrations qui occupent toutes deux pages entières, je pense que cela favorise une lecture à voix haute de la part du parent et la liberté pour le regard de l’enfant de se perdre et rêver dans ces décors de grands espaces mais jamais totalement inhabités.

Le petit garçon ressemble à Harry Potter, et les auteurs nous proposent pour figurer l’absence du grand-père des réincarnations possibles, sans messages lourds et appuyés. Tout est joliment suggéré, un chat, une mouette, un dauphin, la brise qui caresse les cheveux, un oiseau, l’océan, et pour finir, un voilier à grandes voiles blanches filant doucement vers l’horizon.

Ces images sont très apaisantes, suggèrent une idée de lenteur, de pérennité. Pas de message religieux, juste l’idée de la trace de quelqu’un disparu qui nous a aimé pour qui sait regarder. Ici, s’agissant de la mort d’un grand-père, l’idée qu’il a préparé son départ est suggérée, mais le livre peut être bienfaisant dans le contexte d’un décès soudain.

Je n’ai pas d’autre expérience de lecture de jeunesse sur ce thème mais ce livre m’a paru atteindre son but, dans sa simplicité, sa brièveté, sa légèreté. Il peut trouver sa place dans toute bibliothèque et on y reviendra avec plaisir, oui, on peut employer ce mot.

Pour ma part, les couleurs des illustrations correspondent à ma sensibilité, elles sont très lumineuses, franches, excluant toute idée de mièvrerie qu’auraient pu susciter (toujours selon ma propre sensibilité) des couleurs pastels par exemple.

J’ai eu la sensation difficile à expliquer que les couleurs mangent le livre, qu’elles continuent au-delà du matériel de l’ouvrage, qu’il y a un « autre part » au-delà du conte.

Sur la dernière page est collé un sachet de graines d’immortelles à planter après la lecture si on le souhaite.

Mon regard n’est pas celui d’un enfant, mais je peux ajouter que les bibliothécaires de mon quartier m’ont dit que ce livre avait un grand succès et faisait l’unanimité auprès du jeune public (et des adultes), particulièrement pour la beauté de ses illustrations.


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La naissance du printemps

En cette veille de Noël je tiens à remercier sincèrement Babelio qui avec sa masse critique Jeunesse m'a offert ce bel album et les Editions Balivernes pour ce cadeau et les petites attentions supplémentaires (marques-page et carte).



J'ai déjà eu l'occasion de lire Roxane Marie Galliez dans l'album " Au lit Miyuki " où l'écrivain était associée à un autre illustrateur c'est ICI



Cette auteure j'ai eu aussi le plaisir de la suivre quand elle éditait à titre gratuit un magazine sur internet qui se nommait "Cocoon" et qu'elle ne réalise plus hélas... Mais je vois qu'elle fait plein de chose.



Mais revenons à cet album, à l'heure de l'hiver qui a sonné dimanche 22 décembre, je me plongeais dans la naissance du printemps !



Dans des tons doux et des illustrations tout en poésie d'Eric Puybaret, j'ai accompagné Orithye dans l'apprivoisement de Borée le vent pas si violent.



Un instant de douceur et de poésie où la nature et l'amour sont au cœur de toutes naissances.



Un bel album à offrir pour faire scintiller les yeux des petits enfants à Noël

même si les jouets sont sans doute déjà emballés...

Ou à la naissance du printemps !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Le pêcheur d'étoiles

Sur les rives d’or de Phénicie Babar attend l’aube …Ce conte merveilleux, c’est tout d’abord la quête de Babar quant à sa place dans le monde, la recherche du bonheur et de la raison d’être. C’est aussi, l’endormissement, le déni, parce qu’il n’a pas su, pas voulu, aller au bout de sa démarche. C’est enfin le sursaut, l’éveil, mais Babar saurât il trouver et saisir son étoile ?



Un grand merci au programme Masse Critique et à l’auteur, Roxane Marie GALLIEZ, qui m’ont permis de découvrir ce conte, empreint de poésie et de philosophie, formidablement bien écrit. Un conseil, lisez le d’une traite, pour que l’effet dure bien longtemps après avoir refermé l’ouvrage. Je ne me serais pas naturellement tourné vers cet ouvrage, moi, lire un conte…, je m’oriente généralement vers des « lectures utiles » (je me détends, pas toujours, mais j’apprends !). Cette découverte m’amène à penser que je suis peut être enfin prêt pour plus de légèreté, de douceur et de rêve … prêt à chercher et saisir mon étoile ?! …
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Au lit Miyuki

Quel plaisir de retrouver Miyuki, un an après le premier album "attends miyuki" ! Ce nouveau titre s'illustre comme le précédent par son graphisme oriental, ses couleurs chatoyantes et un discours poétique. Une belle histoire de complicité entre une grand-mère et la petite miyuki sur les rituels du coucher et les plaisirs simples du quotidien. On ne se lasse pas de cette ambiance fraiche de debut de printemps !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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