AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Rumaan Alam (27)


Vous ne saviez jamais quand c'était la dernière fois, car, si vous le saviez, vous ne pourriez pas continuer à vivre.
Commenter  J’apprécie          210
Il songeait qu'il lui arrivait encore de s'introduire en douce dans les chambres de ses enfants. Ils ne se réveillaient jamais au cours de ces visites nocturnes. On se dit que l'inquiétude prendra fin un jour. Quand ils feront leurs nuits, seront sevrés, sauront marcher, nouer leurs lacets, quand ils sauront lire, puis il y aura l'algèbre, le sexe, l'entrée à la fac, et alors on sera libéré, m'as c'est un mensonge. L'inquiétude est sans fin. L'unique tâche d'un parent est de protéger son enfant.
Commenter  J’apprécie          180
Mes enfants comptent sur leur téléphone pour leur dire le temps qu'il fait. Pour qu'il leur indique l'heure qu'il est, et tout ce qui se passe dans le monde. Ils ne sont plus capables de rien voir autrement qu'à travers ce prisme.
Commenter  J’apprécie          150
On se dit que si un holocauste se déroulait à l'autre bout du monde on en serait conscient, mais c'était faux. La distance le rendrait immatériel. Les gens n'étaient pas si connectés que ça. Des atrocités se produisaient en permanence, et cela n'empêchait personne d'aller manger une glace sur la plage, de fêter des anniversaires, d'aller au cinéma, de payer ses impôts, de baiser sa femme ou de s'inquiéter à cause de son crédit.
Commenter  J’apprécie          150
Cet appel était un soulagement. Elle voulait que ses collègues aient besoin d’elle, comme Dieu veut que les gens continuent à prier.
Commenter  J’apprécie          130
Parfois, quand il contemplait les siens, Clay était submergé par le désir de faire quelque chose pour eux. Je vous construirai une maison, je vous tricoterai un pull, ou tout ce qu'on attend de moi. Vous êtes pourchassés par les loups ? Je ferai un pont de mon corps pour que puissiez traverser ce ravin. Rien d'autre ne comptait à ses yeux, mais évidemment ses enfants n'en avaient pas réellement conscience car cela allait de soi, le contrat parental était ainsi fait.
Commenter  J’apprécie          110
"-Peut-être que la télé va revenir" Ruth essaya de paraitre optimiste.
-"Ou nos téléphones se remettre à fonctionner".
Amanda avait prononcé ces mots comme une prière. Les yeux baissés vers le plan de travail, elle remarqua, pour la première fois peut-être, la magnifique abstraction de la pierre. Elle ne semblait pas résistante ou solide, mais empreinte d'une beauté nouvelle. Ce n'était pas rien.
Commenter  J’apprécie          80
Le soleil brillait. C’était de bonne augure. Car les gens aiment transformer n’importe quoi en présage.
Commenter  J’apprécie          70
A ses yeux ce n'est pas le genre de maison où habitaient des noirs. Mais que voulait elle dire par la?
Commenter  J’apprécie          70
La voiture n’était pas assez récente pour être luxueuse, pas assez vieille pour faire bohème. Un objet de classe moyenne pour des gens de la classe moyenne, conçu pour ne pas déranger ni séduire, achetée dans un showroom avec des murs en miroirs, quelques ballons peu enthousiastes, et plus de vendeurs que de clients.
Commenter  J’apprécie          60
...les informations étaient là depuis le début, à leur disposition : la mort progressive des cèdres du Liban, la disparition des botos, ces dauphins d'eau douce, la renaissance d'une haine au parfum de guerre froide, la découverte de la fission, les embarcations remplies d'Africains qui chaviraient. Nul ne pouvait plaider l'ignorance autre que volontaire. Pas besoin de scruter la courbe pour savoir, pas même besoin de lire les journaux car nos téléphones nous rappelaient plusieurs fois par jour, et avec précision, la gravité de la situation.
Commenter  J’apprécie          50
Leurs corps savaient ce que leurs esprits ignoraient.Les enfants et les très vieux ont cela en commun. A la naissance, on comprend quelque chose du monde.Voilà pourquoi les tout petits affirment discuter avec les fantômes et perturbent leurs parents. Les très vieux commencent à s'en souvenir, mais peuvent rarement le formuler, et les très vieux, de toute façon, personne ne les écoute.
Commenter  J’apprécie          40
Clay alla chercher la clé.
(p.13)
Commenter  J’apprécie          30
Emmenez un enfant au parc, il ramassera un bâton. Une sorte de réflexe animal.
Commenter  J’apprécie          20
Rose n'était pas courageuse. Les enfants sont simplement trop jeunes pour savoir détourner le regard face à l'inexplicable.
Commenter  J’apprécie          20
L'art était impuissant à les protéger.
Commenter  J’apprécie          20
Vous vous êtes dit que vous pourriez loger ici ?
Amanda savait bien que ces gens voulaient quelque chose.
Mais c'est nous qui logeons ici !
(p.59)
Commenter  J’apprécie          10
[…] mais un ballet, ce n'est qu'un ensemble de petites choses plus ou moins organisées autour d'un thème qui n'a pas beaucoup de sens au départ." Comme la vie, songea Clay. Sans le dire.
Commenter  J’apprécie          10
Elle se tut. Un tel Bruit, comment l'accueillir, sinon en silence?
Commenter  J’apprécie          10
Il songe que le gouvernement envoyait des hélicoptères pour sauver les cinglés asociaux qui tenaient à vivre dans des montagnes sujettes au feux de forêt. Les gens voyaient ces incendies comme des drames, sans comprendre qu'ils constituaient une part importante du cycle de vie de la forêt. Ce qui était vieux brûlait. Les jeunes pousses grandissaient. Clay continua à rouler. Que pouvait-il fait d'autre ?
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rumaan Alam (392)Voir plus

Quiz Voir plus

Ascenseur pour le futur

Brett est en sixième en

1991
2015
2024

20 questions
130 lecteurs ont répondu
Thème : Ascenseur pour le futur de Nadia CosteCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..