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4.31/5 (sur 69 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 16/03/1988
Biographie :

Journaliste scientifique spécialiste de la santé, ex-animatrice à Radio France, Sabrina Debusquat est également militante féministe.

En septembre 2017, son enquête J'arrête la pilule (Les Liens qui Libèrent, poche J'ai Lu) fait grand bruit et lance un véritable débat public autour de l'impact sur la santé des hormones de synthèse et de la charge contraceptive, encore majoritairement assumée par les femmes. En 2019, son manifeste féministe "Marre de souffrir pour ma contraception" (couplé au #PayeTaContraception et à une pétition signée par 28 000 citoyen.nes) propose d'agir concrètement pour des contraceptions sans effets indésirables.

Elle informe régulièrement ses lecteurs sur des sujets encore méconnus du grand public, particulièrement concernant la santé des femmes ou les droits des patients. En décembre 2014, par exemple, elle était la première journaliste française à dévoiler l'existence des violences gynécologiques (enquête Nexus, novembre 2014, "La médecine est-elle violente envers les femmes ?").
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Focus Info Sabrina Debusquat - " j'arrête la pilule " La journaliste Nidhya Paliakara a reçu une confrère, Sabrina Debusquat, dans son Grand Angle du JT sur TV5Monde. Sabrina Debusquat est l'auteur de "j'arrête la pilule" paru le 6 septembre. Son livre de 300 pages est le fruit d'une année d'enquête sur le sujet de la contracteption féminine. Son enquête questionne, - sans juger du bien fondé de la contraception féminine - les dangers probables, réels et méconnus, de la pilule contraceptive sur le corps et l'environnement.


Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Bien que de nombreuses féministes refusent de l’entendre, cette remise en question est avant tout opérée par les femmes elles-mêmes. En arrêtant la pilule, en mettant fin au tabou des règles ou en dénonçant les violences gynécologiques, une nouvelle génération de femmes nous bouscule avec un féminisme sans concession. Leur façon d’exiger que leur intégrité corporelle et leur opinion ne soient pas des options force à constater que cela n’était pas totalement le cas jusque-là.
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Un phénomène immuable semble persister à rendre nos vies complexes, douloureuses, incompréhensibles et en même temps magiques, inattendues, palpitantes. Notre compréhension des choses est comme un horizon qui s’éloigne à chaque fois que nous nous avançons vers lui, pour ne jamais totalement se dévoiler.
Et si, finalement, l’essentiel pour commencer à vivre pleinement était d’accepter cela sans amertume ? Peut-être, un jour, l’humanité aura-t-elle la chance de se rapprocher de cette ligne d’horizon pour distinguer le tout de manière intelligible. En attendant, nous pouvons nous accrocher à cette certitude : l’amour, la joie et le bien-être que nous offrons aux autres et à nous-mêmes ne sont jamais vains.
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Sabrina Debusquat
Les femmes modernes sont tiraillées. [...] et font taire violemment leur désir de maternité pour favoriser leur carrière. Parce qu’elles étudient, se trouvent trop jeunes, ou manquent de moyens financiers (mais rarement par pure envie), elles reportent, étouffent, différent. Le désir refoulé entre alors en conflit avec la contraception et menace son efficacité.

Cette lutte contre soi-même, qui dure parfois plus d’une décennie, est usante. Comme de nombreuses femmes, j’en ai fait l’expérience. [...] Pendant les derniers mois j’oubliais de la prendre près d’un jour sur deux. Inconsciemment, je la rejetais. J’avais fortement envie de maternité mais ce n’était absolument pas le moment pour moi au vu de ma précarité professionnelle et des sacrifices sur ma vie privée que me demandait mon emploi. Chaque mois, je m’angoissais énormément et finissais par faire un test de grossesse pour être sûre de ne pas être enceinte. Même si je n’osais me l’avouer, je vivais avec délice ce moment où je pensais être enceinte. À l’époque, mon corps et ma tête luttaient sans cesse. Je ressens bien moins cette ambivalence aujourd’hui. Le fait de pouvoir faire un enfant là, tout de suite, si j’en ai envie, a totalement désamorcé ces désirs inconscients. Paradoxalement, en passant aux méthodes naturelles, je suis moins « protégée » mais plus libérée. Et surtout parfaitement consciente. C’est un point dont aucune étude scientifique ne pourra vous parler. Cela fait partie de ces choses impalpables mais qui se révèlent d’une importance cruciale.

Pour moi, comme pour de nombreuses femmes, arrêter de leurrer son corps chimiquement, c’est aussi apprendre à arrêter de se leurrer soi-même.
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Ce livre ne vous prend pas pour des idiots. Il n’est ni magique, ni une méthode miracle. Seuls le temps et l’expérience vous permettront d’arriver à un « taux de réussite instinctive » élevé. Mais c’est à la portée de chacun. Si vous partez du néant, c’est-à-dire que vos pensées collent à celles du JT de TF1/France 2/M6, que vous croyez encore aux promesses des politiciens ou au fait que le chanteur Dave soit hétérosexuel, je ne vous cache pas qu’il y a du boulot... mais c’est faisable !
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[...] on l’oublie facilement dans notre société moderne. On ne nous a pas élevés comme ça. On fait tout pour nous en détourner. Pourtant l’esprit, votre esprit, celui qui habite votre boîte crânienne, a une utilité, je vous le jure ! À longueur de journée on voudrait nous faire croire que cela n’a pas tant de valeur que ça, que d’autres vont s’en occuper à notre place, des experts qui « savent » mieux que nous et qui vont nous guider. Résultat : vous déléguez chaque partie de votre existence à des spécialistes.

Le psychologue vous guide dans votre marasme intellectuel, lui-même embourbé dans le sien, le médecin vous traite tout en souffrant lui-même d’un surmenage tel qu’il en oublie sa propre santé, les experts médiatiques ès terrorisme/politique/économie s’adressent à nous comme s’il était naturel que nous nous rangions à leur avis alors que certains ne sont là que sous l’impulsion d’un désir narcissique de briller qui les pousse à nuancer leurs opinions selon là où le vent tourne.

Bref, vous vous laissez guider. Vous remettez sans arrêt votre vie et vos pensées entre les mains de gens qui n’ont de légitimité que parce que vous leur en prêtez.
Or, qui de mieux que vous pour savoir ce dont vous avez besoin pour être heureux et en bonne santé ? Je vous le demande.
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Quoi qu’il en soit, nos existences sont ainsi faites que le bonheur n’y est pas un état permanent. Tout y est très complexe, imbriqué, mystérieux... Ce qui rend la vie magique, inattendue, palpitante la rend aussi douloureuse, révoltante et souvent incompréhensible.
Pour toutes ces raisons, et malgré de grands principes auxquels nous sommes tous soumis, une méthode qui marche pour l’un ne conviendra pas à l’autre.
C’est aussi simple que cela, et c’est la raison pour laquelle ce que je vous propose ici n’est pas une méthode. Ce sont des clefs pour aller chercher les solutions en vous. Pour vous remettre au centre du processus. Apprendre à vous écouter et créer sur mesure le mode de vie qui vous convient. Un mode de vie malin, heureux et décomplexé pour allier vie moderne et tranquillité d’esprit. Un mode de vie qui ne vous obligera pas à aller vivre dans une yourte en Ardèche, à vous lever aux aurores alors que vous êtes déjà épuisé ou à pratiquer des régimes alimentaires extrêmes.
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Je l’affirme donc haut et fort : la théorie qui consiste à dire qu’il n’y a pas de vérité est plus anxiogène et sclérosante qu’autre chose. Elle nous pousse à ne plus penser, à tout accepter, et surtout, à ne plus agir, puisque rien n’a plus de sens. Or, comme nous ne pouvons vivre en permanence dans cet état d’incertitude et de doute, cela revient à laisser à d’autres le soin de penser à votre place.
Certes, il est des personnes fantastiques et éveillées, qui font grandir notre monde et nos pensées, mais aucun être ne détient LA vérité, aucun être n’a un raisonnement sans faille. Même si un spécialiste peut avoir un avis très intéressant sur un sujet, personne ne peut prétendre détenir « la clef ultime ou universelle». Il y aura toujours une erreur, une nuance non saisie. À partir de là, gardez toujours en tête que la personne en face de vous, malgré l’admiration sans borne que vous lui vouez, peut avoir autant raison que vous ; ni plus, ni moins.
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Sabrina Debusquat
Vous êtes peut-être irréprochable sur l’écologie ou la souffrance animale, mais par ailleurs vous êtes peut-être un gros crétin. Vous pouvez être « monsieur super-écolo », et en même temps hyper-misogyne. Vous pouvez être « madame décroissance » et parallèlement faire souffrir vos enfants parce que vous êtes incapable de les écouter comme il faudrait. Ce que je veux dire par là, c’est que vous ne pouvez pas aller bassiner les autres sur les défauts que vous leur trouvez alors qu’eux-mêmes ne vous titillent pas sur vos faiblesses. Aimeriez-vous qu’un de vos amis poste sans arrêt sur votre mur des vidéos /articles sur la parentalité ou le sexisme pour vous faire prendre conscience de vos comportements ?
Nous avons tous des choses différentes à nous apporter, alors pour ne pas briser ce lien il faut rester tolérant. Ne pas être d’accord n’est pas un crime, savoir échanger calmement est un cadeau qui n’a pas de prix.
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Vous êtes peut-être irréprochable sur l’écologie ou la souffrance animale, mais par ailleurs vous êtes peut-être un gros crétin. Vous pouvez être « monsieur super-écolo », et en même temps hyper-misogyne. Vous pouvez être « madame décroissance » et parallèlement faire souffrir vos enfants parce que vous êtes incapable de les écouter comme il faudrait. Ce que je veux dire par là, c’est que vous ne pouvez pas aller bassiner les autres sur les défauts que vous leur trouvez alors qu’eux-mêmes ne vous titillent pas sur vos faiblesses. Aimeriez-vous qu’un de vos amis poste sans arrêt sur votre mur des vidéos /articles sur la parentalité ou le sexisme pour vous faire prendre conscience de vos comportements ?
Nous avons tous des choses différentes à nous apporter, alors pour ne pas briser ce lien il faut rester tolérant. Ne pas être d’accord n’est pas un crime, savoir échanger calmement est un cadeau qui n’a pas de prix.
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Ces témoignages permettent de prendre conscience des concessions, voire des sacrifices, que font les femmes pour assumer la charge contraceptive. Le « prix de l’égalité », en quelque sorte. Et ce n’est pas un phénomène isolé ou mineur, comme on le croit trop souvent. Ces effets sont une réalité pour la majeure partie des utilisatrices de la contraception hormonale. Sur la durée de prise, une utilisatrice va souvent subir au moins un effet secondaire, la plupart en subiront plusieurs. Et si certaines femmes perçoivent immédiatement des effets secondaires, de nombreuses autres ne les découvrent que par hasard lorsqu’elles arrêtent la pilule. En effet, les effets secondaires des hormones se manifestent souvent si progressivement que les utilisatrices ne se rendent pas compte que leur pilule en est la cause.
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