Citations de Samantha Downing (75)
Elle me servit une tasse de café et posa du lait d'amande devant moi sans me proposer de sucre. On ne devrait pas en trouver chez Todd. Chez les adeptes du bio, le sucre avait aussi mauvaise presse que les cigarettes ou l'héroïne.
Son chemisier rouge vif aux coutures vertes m'évoque une tomate géante.
Un jour, ces films et ces photos seront tout ce qu'il vous restera de quelqu'un. Alors choisissez bien vos moments.
A l'heure du coucher, Millicent emporte ses deux ordinateurs dans la chambre. Elle les range chaque soir pour que les enfants n'en profitent pas pour discuter sur Internet avec des inconnus quand tombe la nuit. Personnellement, je pense que ce danger existe à toute heure du jour, mais je préfère ne pas m'en mêler.
- D'où vous vient cet amour des chiens ? me demande Grady.
- Tout le monde aime les chiens.
- C'est vrai.
Quand on se fait prendre, il n'y a parfois aucune autre issue que de camper sur ses positions.
Quiconque prétend ne jamais avoir pratiqué le « gaslighting » sur sa femme ou son mari est un menteur. (Dès que j’aurai compris ce qu’est le paslighmachin, je répondrai à cette affirmation !)
Il y a des femmes partout. Des jeunes, des vieilles, des grandes, des petites, des minces, des rondes. Elles sont dans tous les quartiers, dans toutes les boutiques et au coin de chaque rue. Je ne prête aucune attention aux hommes, seulement aux femmes, et ce depuis toujours. Quand j’étais plus jeune, la monogamie m’apparaissait comme un concept abstrait. Comment se priver de ces milliers d’opportunités ?
Évidemment, c’était avant de rencontrer Millicent.
C’est surtout moi qui ai changé. Je continue d’évaluer toutes les femmes que je croise, mais c’est différent. Je ne les vois plus en partenaires potentielles, en amantes ni en conquêtes. Je les vois selon leur correspondance avec le profil type d’Owen. Je les mesure d’abord selon leur taille, puis leur maquillage et leurs vêtements.
Il a fait croire à sa sœur que le psychopathe qui travaillait à l’épicerie du coin avait empoisonné toutes les mini-barres chocolatées. Le psychopathe en question était une armoire à glace, doux comme un agneau, mais mes enfants en avaient une trouille bleue. Jenna a cru son frère et lui a cédé toutes les sucreries prétendument empoisonnées. Millicent et moi n’en savions rien jusqu’au jour où Jenna s’est mise à faire des cauchemars et où l’on a retrouvé des emballages de mini-barres chocolatées dans la chambre de Rory.
- Briggs, tu as vu le film Usual Suspects ?
- Évidemment, pourquoi ?
- Je crois que j'ai interrogé Keyser Söze.
Elle est de ces citadines qui n'ont jamais rien vécu de grave et s'imaginent que le malheur n'existe que sur internet.
Voilà soudain ce qui se passe lorsqu'on reçoit une petite fortune. La vie nous apparaît sous un jour nouveau. La vie nous offre plus d'options, et plus on a d'options, plus on se sent libre.
Ce matin, il trouve son discours plutôt correct. Éloquent sans être trop verbeux. Compatissant, mais pas déprimant. Et surtout, il faut que ça ait l’air solennel. Après tout, il a une responsabilité envers les élèves et l’établissement. Ses mots ont un poids. Ils ont un sens. Il ne les emploie pas à la légère.
C'est ça, le mariage. Le vivre est une chose, l'observer de l'extérieur en est une autre.
Les couples qui croient bon de se raconter leurs moindres faits et gestes vont droit dans le mur ; cette montagne d'anecdotes s'accumule comme autant de déchets malodorants dont on ne sait plus comment se débarrasser.
Il n’était qu’un monstre. Un homme qui se focalisait sur des différends insignifiants avec ses collègues. Un homme qui voulait les punir de l’avoir agacé. Un homme qui empoisonnait leur café.
L’illusion ne dure qu’un temps.
Quiconque prétend ne jamais avoir pratiqué le « gaslighting » sur sa femme ou son mari est un menteur. (Dès que j’aurai compris ce qu’est le paslighmachin, je répondrai à cette affirmation !)
- Tu connais ton frère, disait-elle, légèrement cassante. Parfois, c’est un con. Mais un con attachant. (Tracy)
La violence commence toujours par une porte qui claque ou un coup de poing sur la table. Ça ne s'arrête jamais là.