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Citations de Sandrine Kao (32)


Même si on ne peut être premier, on se doit d'essayer.
On se remue, on sue, pour ne pas être distancé. On se résigne à abandonner…
Quand soudain…
Par une voie détournée, on peut aussi parfois arriver au même résultat.
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Je n'en pouvais plus de ressasser en boucle mon impuissance, le fait que j'avais été incapable de dire à ce type d'arrêter, que je l'avais laissé faire, que je l'y avais encouragé, en quelque sorte. Avec fureur, je me relevais, je me promettais de me venger, de lui faire comprendre par n'importe quel moyen qu'il devait cesser. J'essayais de me rentrer dans le crâne que ce n'était rien, qu'il fallait relativiser : je n'avais été ni violée ni agressée, ses mains n'avaient même pas été en contact direct avec ma peau, il ne m'avait jamais menacée ni provoquée verbalement.
Pourtant, j'avais mal. Je me sentais fragile : quelque chose semblait brisé à l'intérieur de moi.
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Des bohémiens, précisa sa soeur. au sens littéraire du terme, du mouvement de la fin du XIXe siècle auquel se rattachaient Rimbaud, Verlaine, une vie au jour le jour dans la pauvreté et dans la recherche d'un idéal artistique.
- Oh toi, n'en rajoute pas, on croirait m'entendre... l'interrompit Alicia. Tu ne supportais déjà pas d'avoir une porte sans loquet ; là, tu n'auras même plus de chambre !
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Voilà un aspect que les enseignants ne prenaient jamais en compte dans les énoncés de problèmes : l'inclusion des données sociales.
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-Ah, t'es de Thaïlande ! a répliqué Yann.

- Ben non, ducon, si je venais de Thaïlande, ce n'est pas parce que le nom commence par le même son que c'est le même pays !

- Ah oui, Taïwan comme dans made in Taïwan !
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Autours de moi, déjà, les regards changeaient. Je ne passais plus inaperçue, on me remarquait. Petit à petit, j'ai adopté les attitudes de Flora et Léa, suivi de leur façon de s'habiller, de se maquiller, de se tenir; j'ai mimé leurs gestes et essayé de leur ressembler. J'étais toujours aussi mal dans ma peau, mais j'arrivais désormais à ne pas y penser. J'avais intégré un groupe de filles branchées. J'étais donc devenue moi-même une fille branchée. Qu'il était bien vu de fréquenter. Au bras de qui l'on pouvait se montrer.
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Quand j'étais auprès d'elle, chaque jour était plus palpitant ; j'oubliais ma retenue, je m'affirmais, j'étais épanouie. J'aimais son exaltation, son enthousiasme : elle était la vague, et moi le galet, doux, poli, qu'elle entraînait dans son courant. (p.17)
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C'est vrai que je manque de courage. M'élancer me fait peur. Me balancer m'effraie. Plonger me terrifie. Je courbe l'échine, je me recroqueville, je me roule en boule...
C'est si facile, une galipette...
Voilà, ma vie sera telle une galipette : je courberai le dos, j'avancerai en roulant sur les événements de la vie, sans jamais lever la tête, et j'arrêterai d'avancer dès que je rencontrerai un obstacle sur ma route.
Ça ne me dit pas vraiment, une vie pareille !
Moi aussi je veux pouvoir décider de ma vie, la prendre en main, réussir à aller là où j'ai envie et ne pas simplement me laisser porter.
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Rien n'égale la douceur de se blottir l'un contre l'autre, à écouter le remous de nos coeurs comme le jeu des vagues.
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Les jours de pluie était intenables. Emmanuelle n'imaginait même pas passer l'hiver dans ces conditions. Et voir toujours autour de soi la misère sans rien pouvoir y faire était insupportable.
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Dans le ciel bleu, les nuages filaient. Le vent faisait chanter les branches de l'orme et s'envoler des feuilles qui terminaient leur course en glissant sur les plis de la couverture restée au sol. Agathe suivit des yeux les vagues du tissu et se laissa porter par ce remous pour prendre le large. Elle serra le lapin encore un peu plus fort et abandonna là Tony, avec ces créatures merveilleuses et ses histoires plein la tête, en lui souhaitant qu'elles comblent ce grand vide qu'elle ressentait elle-même.
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Pourtant, si l’on avait pas cherché à nous comparer, on m’aurait trouvé plein de qualités. Maman aurait que je faisais un peu de dessin, comme elle, et que j’avais un joli coup de crayon. J’aurais montré quelques croquis et les adultes se seraient exclamés :
- Quelle enfant sage et souriante ! Et c’est une artiste en plus, comme sa maman ! Bientôt, elle nous fera d’aussi beaux tableaux.
Mais il y a ma sœur, alors je passe inaperçue.
Et quand je suis avec Sophie et Élodie, c’est pareil. Je semble insignifiante. C’est sûr qu’avec elles ; ça ne me valorise pas. Les garçons ne remarquent qu’elles.
Quoique, Sophie, on finit par la trouver grande gueule.
Et Élodie, elle est déjà prise, tout le monde le sait.
Alors, quelqu’un pourrait bien se tourner un peu vers moi ?
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