AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sandrine Kao (32)


Je me complais dans ce drame, j'ai besoin qu'il soit arrivé quelque chose à mon père, besoin de faire son deuil, besoin d'expliquer pourquoi il n'écrit pas, ne répond pas, ne revient pas. Evidemment qu'il pourrait ne pas être mort, être tout simplement allé chez quelqu'un, chez sa maîtresse par exemple, ce qui justifierait le fait qu'on ne l'ait pas retrouvé chez lui. Mais je préfère ne pas le savoir. S'il ne veut plus revenir, pour moi, il n'existe plus ; pour moi, c'est comme s'il était mort.
Commenter  J’apprécie          160
Je n'arrive à rien avec des personnages humains ! C'est trop concret, trop réel...Et si je gardais les lapins et qu'il leur arrivait de sacrés pépins ? Et s'ils se faisaient tous bouffer un par un ?
Commenter  J’apprécie          110
Bonjour qui a écrit tout ça sur le banc que mange Alexandre tout les jour .
Merci de me repondre
Commenter  J’apprécie          80
J'avais beau avoir rejoint la bergerie, je faisais toujours partie des plus faibles sur lesquels les loups jettent leur dévolu. (p.45)
Commenter  J’apprécie          50
Ca semblait être une constante dans les familles asiatiques : rien n'est jamais vraiment dit, surtout pas les sentiments.
Commenter  J’apprécie          32
le mot "fou" en chinois se compose de la clé signifiant la maladie et du caractère "vent". Comme si la folie était une maladie dans laquelle le vent dérangeait l'esprit...
Commenter  J’apprécie          31
Je me sentais comme un oiseau en plein hiver, qui aurait oublié de migrer mais qui chantait malgré tout. 
Commenter  J’apprécie          30
Peut-être que le fait de raconter à cette vertu de mettre en lumière ce qui ne va pas, et de l'expulser de soi ?
Commenter  J’apprécie          30
La seule solution que j'avais trouvée, c'était de l'éviter. Je devenais parano. Je croyais distinguer sa silhouette partout. Je commençais à avoir des comportements étranges aux yeux de mes copines (...) Parfois, je me retournais brusquement, parce que j'avais la sensation qu'il était là, juste derrière moi. Où que j'aille, j'avais le sentiment de me jeter tout droit dans la gueule du loup. Je n'arrivais plus à faire semblant que tout allait bien. J'alternais entre un réelle peur d'être à nouveau confrontée à lui et l'impression que je dramatisais les choses (...).
Commenter  J’apprécie          30
Je m’applique à rester discrète, en me cachant sous d’amples vêtements : je porte quasiment toujours le même pull, très large et tout déformé. Les manches recouvrent mes mains, mais je tire encore dessus, avec une préférence pour la gauche, un peu plus longue.
Commenter  J’apprécie          30
De toute manière, qu'on soit étranger, gros, laid, boutonneux, ou même sans défaut visible, les gens trouvent toujours de quoi se moquer.
Commenter  J’apprécie          30
Oui, c’est courant que l’on se moque de moi et de mes traits typés d’Asiatique. Il arrive que des inconnus me ricanent au nez en me traitant de « chinetoque » dans la rue, sans même connaître mes origines. Ou bien ils tirent le coin de leurs yeux, prennent un accent idiot en ânonnant des « ching, chang, chong ». Je les laisse dire, ce ne sont que des abrutis qui s’ennuient. En même temps, avec tout ce qu’on entend aux infos, comment pourrait-on avoir une bonne image des Chinois ? On dit sans cesse qu’à cause d’eux les entreprises sont délocalisées, qu’ils ne respectent pas les droits de l’homme, qu’ils ne protègent pas l’environnement, qu’ils s’enrichissent dans le commerce et son trop nombreux... Ça fait peur. Pourtant, la plupart n’y sont pour rien, victimes d’un gouvernement qui encourage la productivité à tout prix, sans se soucier des inégalités. Et puis, on oublie que les pays occidentaux eux aussi sont passés par là pour se développer. Que la recherche effrénée du profit a de lourdes conséquences, quel que soit le pays.
Commenter  J’apprécie          30
Dans nos petites coquilles de noix, nos grottes improvisées, blottis les uns contre les autres, nous traversons les vagues, contre vents et marées.
Commenter  J’apprécie          20
Mes origines, je n'en faisais pas tellement cas, ça se limitait au chinois que tu essayais de m'apprendre... Maintenant, je comprends qu'elles font partie de moi, qu'elles me définissent tout autant que mes passions et mes envies. elles sont ma force. Mon histoire. Et disent qui je suis réellement.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, je me demande si l'infortune de notre famille ne vient pas de là, de toutes ces fillettes délaissées ou abandonnées... Comme si une malédiction nous frappait dès qu'on touchait du doigt la maternité.
Commenter  J’apprécie          20
« Un jour, on se rend compte qu’on piétine. Que les chemins pris n’ont pas abouti. Qu’il y a sans doute une autre voie, plus facile, plus belle, sur laquelle on ne tomberait pas. Où se trouve-t-elle? On sent la caresse du vent… Devant soi, sûrement. »
Commenter  J’apprécie          20
« Parfois, on se demande si on n’aimerait pas avoir une autre apparence, avoir l’air plus… l’air moins… Peut-être faudrait-il changer d’air tout court? Ou juste relever la tête… Autour de soi, tout est métamorphosé. Se pourrait-il qu’on soit aussi transformé? Un peu sûrement, car l’air se meut sans cesse, comme la couleur du temps. »
Commenter  J’apprécie          20
De toute façon, dans leur couple, ça n'allait déjà plus. Alors, au lieu de profiter de ces moments où nous étions enfin réunis, nous restions silencieux, dialoguant à peine. Il m'ébouriffait les cheveux, se contentait de me sourire et de me rapporter un jouet. Un père comme ça, je n'en veux pas.
Commenter  J’apprécie          20
Les gens, ils ne font pas la différence entre les Vietnamiens, les Laotiens, les Cambodgiens, les Chinois, les Japonais, les Coréens : pour eux, ce sont tous des "chinetoques". Ou des niakoués, des noiches, des bridés, des bols de riz, des bouffeurs de chien... Alors, moi qui suis originaire de Taïwan, n'en parlons pas ! Personne n'est capable de dire où ça se trouve ni ce que c'est.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, je me demande si l'infortune de notre famille ne vient pas de là, de toutes ces fillettes délaissées ou abandonnées... Comme si une malédiction nous frappait dès qu'on touchait du doigt la maternité.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sandrine Kao (329)Voir plus

Quiz Voir plus

Le banc

Quel le héros du livre ?

Medhi
Alex
Bobo

4 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Le banc de Sandrine KaoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}