Citations de Sébastien Fontenelle (19)
Le gouffre où l’État engloutit chaque année plusieurs milliards de francs dans un système dont l’efficacité reste à démontrer est donc soigneusement dissimulé par les bénéficiaires de cet assistanat.
L’anti-antisémitisme d’un Finkielkraut ou d’un Taguieff est une posture, doublée d’une imposture.
Les masques sont tombés. Voici venu le temps de la démagogie infecte, qui « ose » enfin énoncer les pires saloperies. Le temps d’une levée générale des scrupules. Le temps où les intellectuels de régime rendus fous par leur impunité peuvent impunément cracher des mots immondes.
Ces choix, où la fin justifie donc des moyens qui ne s'embarrassent guère de morale, fonde une politique dont les promoteurs affirment qu'elle permet à la France d'assurer notamment son indépendance militaire.
Comme souvent quand la réalité des faits, têtue, refuse de se plier à son argumentation, Finkielkraut bascule, dès lors, dans un monde fantasmatique où se meuvent des adversaires (imaginaires) à sa (dé)mesure.
Le débat public est, en France, d'une rare cruauté. (9)
La presse, en dépit de cette perfusion d'argent public, continue de s'enfoncer dans une crise due, principalement, à la désaffection d'un lectorat qui ne se reconnaît plus dans ses contenus. (47)
L'éditocratie, quand elle devrait, pour regagner peut-être un peu de crédibilité, affronter enfin la double révélation de sa fragilité (financière) et de sa tartufferie (journalistique), reste plutôt confite dans son corporatisme prébendier – et redouble même son arrogance. (95)
Si l'insignifiance avait un visage, on lui donnerait spontanément celui d'Alain Duhamel.
C’est ici l’une des toutes premières apparitions de l’un des théorèmes les plus imbéciles de l’histoire des idées. En vertu de ce théorème, la moindre critique du gouvernement israélien devient, d’abord, de l’ « antisionisme », puis, d’un coup de baguette magique, de l’ « antisémitisme.
EN L’ESPACE DE DEUX DECENNIES, la haine, on l’aura compris, a été largement normalisée. Entre le tout début des années 2000 et le moment où ces lignes sont écrites – dans le confinement de la fin du mois de mars 2020 –, les vociférations visant les migrants et les musulmans ne sont pas seulement devenues affreusement banales : elles sont, désormais, systématiquement valorisées dans la presse et les médias
Aujourd’hui comme hier, cette haine des Juifs va de pair avec celle des étrangers, mais aussi, désormais avec celle des musulmans
Mais pourquoi s’embarrasser de la vérité, quand le mensonge permet d’entretenir dans l’opinion la peur d’un « grand remplacement » ?
la duplicité des apprentis sorciers qui prétendent lutter contre l’antisémitisme en prêchant ou en tolérant la xénophobie et l’islamophobie
Les journaux ne se soucient pas assez du lecteur. On écrit trop souvent pour ses confrères, pour le pouvoir politique, économique, voire pour les publicitaires, et l’on a tendance à s’adresser à un lecteur qui présente la particularité d’être un homme blanc, de plus de 50 ans, ce qui exclut l’essentiel de la société française du lectorat potentiel. » Une part très conséquente des aides publiques va à des publications qui contribuent peu à l’instruction des français comme Télé 7 Jours, Télé Star, Télé Loisirs ou Télé Z, au lieu d’une « presse citoyenne de qualité.
Dénoncer la marchandisation du monde conduit bien souvent à se contenter de défendre les services publics nationaux ou d’en appeler à l’élargissement de l’intervention étatique. Quel que soit son bien-fondé, cette revendication reste sur le terrain de l’adversaire en se refusant à mettre en cause un antagonisme précisément constitué pour faire du marché la règle et de l’État l’exception. Cette position, qui conçoit l’État comme le lieu de résistance à l’envahissement du marché, justifie doublement la division du travail entre marché et État, puisque c’est reconnaître à chacun une sphère qui lui serait « propre ».
Alors que l’État consacre 1,2 milliards d’euros au soutien à la presse, la diffusion des titres les plus aidés est en recul.
Pour les nouveaux antijuifs, tous les malheurs du monde s’expliquent par l’existence d’Israël.
L’avenir de la haine est dans leur camp et non dans celui des fidèles de Vichy.