AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Sébastien Fontenelle (Autre)
EAN : 9782895963486
120 pages
Lux Canada (20/08/2020)
3.25/5   8 notes
Résumé :
Quotidiennement, des agitateurs prennent d’assaut les tribunes pour attiser colères identitaires et passions xénophobes. Leur brutalité verbale, qui vise principalement les «migrants» et les «musulmans», rappelle la violence de ceux qui, dans la première moitié du siècle précédent, vilipendaient les «métèques» et les «juifs». De la même façon que les droites d’antan vitupéraient contre le «judéo-bolchevisme», leurs épigones fustigent l’«islamo-gauchisme», qu’ils ass... >Voir plus
Que lire après Les empoisonneursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Les Empoisonneurs, c'est un tout petit livre, mais astucieux et efficace, car il n'y a pas besoin d'écrire pendant des pages et des pages pour démontrer que la vie politique française garde un fond d'extrême-droite. C'est ce que propose donc de faire Sébastien Fontenelle chez Lux avec cet ouvrage sous-titré « antisémitisme, islamophobie, xénophobie ».

Nationalisme, identitarisme : le rejet de l'Autre
En effet, ces trois dimensions (« antisémitisme, islamophobie, xénophobie ») renvoient au même fantasme qui veut que pour une société fonctionne, il faudrait qu'elle soit le plus homogène possible, que ce soit culturellement, ethniquement ou religieusement. Or, cette vision très réduite de la politique est celle de l'extrême-droite et nous sommes dans une période où elle est largement défendue. Bien sûr, on pourrait prendre l'approche numérique : les représentant.e.s du « Rassemblement National », de la « Droite Populaire », de « Valeurs Actuelles », de « Boulevard Voltaire », de « Génération Identitaire » (désormais dissoute) et de quantité d'autres de la même famille politique (la droite légitimiste constituant le bloc le plus réactionnaire) occupent les plateaux des médias mainstream presque autant que les autres droites (libérale ou orléaniste et conservatrice ou bonapartiste). On pourrait également aborder la multiplication des menaces de plus en plus concrètes de ce que certains appellent « l'ultradroite », mais qui n'est qu'une version armée des idéologiques nationalistes, voire fascistes, que nous avons déjà connues. Ici, le choix de l'auteur se porte davantage sur les mots, sur des événements littéraires symboliques, mais symptomatiques d'un climat bien malsain.

Légitimation médiatique
Par la voix ou la plume d'écrivains portés par un milieu bourgeois qui s'autosatisfait, ce sont autant de Zemmour, de Finkielkraut ou de Camus (Renaud, hein, pas Albert !) qui sont légitimés alors que leurs propos véhiculent le pire des rejets xénophobes et devraient être condamnés pénalement (heureusement, parfois, c'est bien le cas : Zemmour est un exemple de délinquant multirécidiviste). Or, leur vision des choses est celle qui est la plus mise en valeur par les médias dominant du début du XXIe siècle par la « fait-diversion », la constante recherche de buzz et la focalisation sur des thématiques accrocheuses à base de peur sécuritaire et attisement d'un identitarisme sectaire, on parle désormais de « zemmourisation » tant les interventions d'Éric Zemmour, faciles, non sourcées ou non prouvées (rappelons qu'il n'est pas du tout historien, alors qu'il s'en donne les airs), font désormais école pour des générations d'anciennes figures médiatiques (Jean-Claude Dassier, Ivan Rioufol par exemple) ou de jeunes figures montantes (. le pire est même que, « zemmourisation » des discours ou non, l'émotion est de toute façon à géométrie variable : l'antisémitisme, par exemple, est abject certes, mais l'est médiatiquement moins si c'est un antisémitisme bourgeois, là ça en deviendrait presque pardonnable (l'exemple de Yann Moix en 2019 est alors un cas d'école). Enfin, cela fait plaisir de lire un ouvrage qui fait clairement le lien entre les attaques contre les prétendus « judéo-bolchéviques » du début du XXe siècle et celles contre les prétendus « islamo-gauchistes » du début du XXIe ; le parallèle est si évident que c'est aberrant de ne toujours pas le voir constamment rappeler. À chaque fois, le groupe religieux associé au groupe politique n'est qu'un prétexte pour construire une « anti-France » qu'il faudrait abattre au plus vite de peur qu'elle soit une cinquième colonne pour un ennemi qui nous assaille… Même si ces pensées sont rarement produites directement par les médias mainstream, en revanche ils ont la possibilité de les mettre en valeur en déplaçant la « fenêtre d'Overton », en les légitimant encore une fois. C'est malheureusement classique comme propagande, mais comme quoi, il y a toujours besoin de la réexpliquer.

Les Empoisonneurs est donc un ouvrage qui ouvre de bonnes pistes de réflexion en posant les cadres de pensées identitaires qui nous sont trop souvent imposés et contre lesquels il convient de lutter.

Commenter  J’apprécie          210
Sébastien Fontenelle est journaliste à Politis et a déjà écrit plusieurs essais sur le monde médiatique (« Les briseurs de tabou » ; « Les éditocrates 2 : le cauchemar continue »). En 2020, le chroniqueur revient avec un nouvel (bref) ouvrage sur la progression inquiétante de la xénophobie et de l'islamophobie dans les médias. Des phobies qui, entre autre, s'appuient sur un argument jugé imparable pour les défenseurs du « grand remplacement » et de la fermeture des frontières : les musulmans, en sus de leurs nombreuses autres « tares » seraient antisémites. La vision que l'on a des partisans de l'extrême-droite s'en trouve alors inversée : d'agresseurs des croyants d'une religion, les voilà devenus défenseurs des pratiquants d'une autre. Or, et c'est le propos du livre, tous ces « penseurs » qui vilipendent à longueur de temps les migrants et l'Islam sont les premiers à faire preuve d'une étonnante complaisance dès lors que les intellectuels qu'ils affectionnent se mettent à leur tour à tenir des propos antisémites et à sombrer dans le révisionnisme. Parmi ces figures phares de l'extrême-droite, qui usent à la fois d'islamophobie et d'antisémitisme, on retrouve par exemple la journaliste italienne Oriana Fallaci (autrice d'un pamphlet abject sur ces immigrés qui seraient « l'avant-garde d'une invasion »), mais aussi l'auteur Renaud Camus (à qui on doit le concept en vogue de « grand remplacement »), ou encore d'Ivan Rioufol, « journaliste » au Figaro (qui se lamente sans cesse qu'on ne peut plus rien dire en France… et ce sur tous les plateaux et dans tous les journaux). Et le pire, c'est que les saillis et écrits de ces pseudo intellectuels sont repris par d'autres « penseurs » qui estiment que, si la forme est parfois un peu trop crue, le fond, lui, est pertinent. Sébastien Fontenelle se penche notamment sur le cas de deux figures médiatiques incontournables depuis des années : Eric Zemmour et Alain Finkielkraut. Invités à donner leur avis partout, se targuant de défendre « la » France, « la vraie », et multipliant les propos xénophobes et islamophobes les plus abjects, ces deux personnalités ne cessent de vanter les mérites d'intellectuels d'extrême-droite, sans paraître être choqués par l'antisémitisme latent de leurs écrits. de même que réutiliser la rhétorique des pires pamphlets anti-juifs des années 1930 à l'encontre des musulmans ne paraît pas les tourmenter outre mesure.

Le journaliste insiste également sur la complicité plus ou moins avouée des grands médias et des maisons d'édition dans cette progression de l'islamophobie, ainsi que du retour de l'antisémitisme. Visiblement, qu'un individu prénommé Mouloud ou Ahmed tienne des propos antisémites est inacceptable (et c'est vrai), mais qu'une maison d'édition se lance dans la réédition des pires textes de Céline ou Maurras (« Bagatelles pour un massacre », notamment) , ou qu'une chaîne de télévision diffuse un appel à la guerre civile et au massacre en direct, cela ne pose de problème à personne. L'auteur revient aussi sur les tentatives de la part de l'état de rendre hommage à certaines de ces figures controversées, et au tollé que ces initiatives ont heureusement provoqué parmi l'opinion publique… et dont se désolent les Finkielkrautet consorts qui chantent sur tous les tons que, décidément, « on ne peut plus rien dire ! ». le fait qu'il s'agisse d'auteurs ayant collaboré avec les nazis et qui ont tenu des propos atroces sur les Juifs ne semblent, ici, pas les gêner… de toute évidence la censure ne s'applique pas à eux, puisque Zemmour et ses émules peuvent tranquillement appeler à la haine contre les étrangers et se lancer dans du révisionnisme (en expliquant que le régime de Vichy a sauvé les Juifs français) sur les plus grandes chaînes d'info sans que cela ne dérange personne ou presque. Même chose concernant les tueries de masse qui, lorsqu'elles sont perpétrées par des suprématistes blancs, laissent d'abord place à un silence gêné, puis parfois carrément à une mise à l'honneur du tueur (on se souvient de Richard Miller, éditeur chez Gallimard, vantant la « perfection formelle » du massacre perpétré par Anders Breivik à Oslo en 2011). D'ailleurs, même dans les journaux qui s'indignent de cette ascension ahurissante de l'extrême-droite dans le champ médiatique, on ne se prive pas de vanter les qualités du dernier livre de Finkielkraut ou Camus. Là encore, on pardonnera la forme parfois trop violente, sans que le fond ne fasse l'objet d'une remise en question. Qui ne dit mot… Enfin, l'auteur revient sur le parallèle entre l'accusation de « judéo-bolchevisme » à la mode dans les années 1930 et celle d'« islamo-gauchisme » aujourd'hui, l'occasion de rappeler que, malgré les raccourcis ou parallèles fumeux, « le rouge » reste bel et bien l'ennemi principal du « brun ».

Sébastien Fontenelle signe avec « Les empoisonneurs » un petit pamphlet très réussi qui vise à démontrer que les xénophobes qui vilipendent l'Islam tout en paraissant prendre la défense des Juifs, sont en fait les premiers à s'accommoder d'antisémitisme et de révisionnisme dès lors qu'ils émanent de penseurs dont ils affectionnent les thèses. La complicité des médias est également pointée du doigt (et à raison), de même que celle de maisons d'édition ou d'hommes politiques qui n'éprouvent de toute évidence aucune honte à évoquer avec bienveillance des gens comme Maurras ou Pétain. « Empoisonneurs », le mot est bien trouvé, et, compte tenu des débats qui agitent les médias en cette rentrée 2020, ces derniers n'ont pas fini de sévir.

« Une fois de plus, Alain Finkielkrault, qui selon Mathieu Dejean de l'hebdomadaire Les Inrockuptibles « reprend à son compte la théorie du « grand remplacement » de Renaud Camus », ne conteste nullement le fond d'un propos xénophobe – mais préférerait que son auteur se montre plus précautionneux lorsqu'il exprime son intolérance. »
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          101
Les scélérates actualisations de la haine des « métèques »

Un petit livre sur le racisme et les populations ciblées, les agitateurs xénophobes et leurs soutiens complaisants, les passions identitaires et xénophobes, la haine et ses expressions verbales, la brutalité des mots d'aujourd'hui contre les « migrant·es » et/ou les « musulman·es », la violence d'hier contre les « métèques » et/ou les « juifs/juives » (sans oublier la négrophobie et la haine des Rroms…), les tueries masculinistes et racistes…

« EN L'ESPACE DE DEUX DECENNIES, la haine, on l'aura compris, a été largement normalisée. Entre le tout début des années 2000 et le moment où ces lignes sont écrites – dans le confinement de la fin du mois de mars 2020 –, les vociférations visant les migrants et les musulmans ne sont pas seulement devenues affreusement banales : elles sont, désormais, systématiquement valorisées dans la presse et les médias »

Je choisis de mettre l'accent sur le dernier texte « Duplicité ». Sébastien Fontenelle rappelle que Eric Zemmour, « plusieurs fois condamné pour provocation à la haine raciale », est toujours chroniqueur dans la presse écrite et animateur de télévision, qu'il vient de participer à une convention de la droite identitaire, qu'il « parle d'armée d'occupation », et « assimile explicitement les musulmans aux nazis », sans oublier l'appel à « restaurer la France catholique éternelle ». Que cette intervention abjecte a été reprise sur une chaine d'information en continu appartenant à un grand groupe du Btp ne semble pas étonner. Un délinquant, provocateur à la haine raciale, auquel certains, dont le si peu honorable Alain Finkielkraut, continuent à dérouler le tapis rouge…

L'auteur revient sur l'occultation des « anathèmes altérophobes », le soutien apporté à Renaud Camus – propagandiste raciste du « grand remplacement » -, l'excitation des passions chauvines, la rhétorique xénophobe, les hantises de « fanatiques d'extrême-droite », les accusations d'antisémitisme contre les anti-raciste mais ni contre les chantres du gouvernement Pétain, ni contre les fascistes et l'extrême-droite identitaire, ni même contre les tueurs et massacreurs bien réels en Allemagne, en Norvège ou ailleurs, « Aujourd'hui comme hier, cette haine des Juifs va de pair avec celle des étrangers, mais aussi, désormais avec celle des musulmans »…

Un ensemble de courts textes sur les altérophobies, les louanges faites à Louis-Ferdinand Céline et son Bagatelles pour un massacre, l'acceptation de l'antisémitisme et d'un « bréviaire de la haine », les emprises éditoriales pour empêcher les débats publics, Renaud Camus et « les collaborateurs juifs », les clichés antisémites, le déni de la « peste brune », Oriana Fallaci et son animalisation des « fils d'Allah », le soutien d'Alain Finkielkraut à ses diatribes et l'invention de la « nouvelle Inquisition antiraciste », la défense de négationnismes notoires, l'affirmation d'un « anti-antiracisme », les contrevérités et les affabulations d'Hélène Carrère d'Encausse, le retournement des faits et les procédés bien orwellien, la « France musulmane » de Renaud Camus et les fantasmes de substitution de population, Eric Zemmour et le racisme comme « résistance à un absolutisme de type stalinien », la soi-disant interdiction de discuter de la « Shoah », les célébrations envisagés de Louis-Ferdinand Céline, la ritournelle sur « la puissance inégalée du lobby juif », le tueur antisémite et islamophobe Anders Behring Breivik, le « grand remplacement » de Maurice Barrès à Renaud Camus, la Pléiade et Pierre Drieu de Larochelle, la « parabole fasciste » et l'« antisémitisme incroyable », l'exonération des écrivains de « leurs obsessions d'extrême droite », le complotisme, les ritournelles islamophobes, les faits divers inventés, « Mais pourquoi s'embarrasser de la vérité, quand le mensonge permet d'entretenir dans l'opinion la peur d'un « grand remplacement » ? », la provocation à la haine, les propos qui donnent la nausée, les trumpistes, la droite extrême et le « pas globalement antisémite », les suprémacistes blancs de Charlottesville et leurs soutiens, la relativisation des génocides et des crimes contre l'humanité, la fête à Charles Maurras, l'anti-france, les mensonges et leurs diffuseurs, les passages racistes à l'acte et la dénonciation des anti-racistes, la « civilisation » et le « peuple européen, blanc et chrétien », les « juifs intellectuels » en « collabos » du « bienpensisme » antiraciste, la haine renouvelée envers des intellectuel·les se considérant ou considéré·es comme juif…

Le combat contre le racisme ne peut se diviser, laissant des un·es et des autres dans l'oubli ou l'invisibilité. Sébastien Fontenelle insiste sur « la duplicité des apprentis sorciers qui prétendent lutter contre l'antisémitisme en prêchant ou en tolérant la xénophobie et l'islamophobie ».

J'ajoute que la « gauche » y compris la gauche d'émancipation devrait aussi balayer devant sa porte, faire le bilan de ses coupables silences face aux déclarations et actes racistes contre des communautés réelles ou imaginaires, au nom quelque fois d'un soi-disant universalisme bien abstrait et cachant mal son refus de l'égalité pour toustes…

Je n'oublie pas non plus, la géométrie variable des appellations – expatrié·es souhaitables pour les citoyen·nes français·es ou européen·nes, migrant·es pour les autres populations non souhaitables ; le silence sur les colonisations – dont des colonisations de peuplement – organisées hier et aujourd'hui par l'Etat français…
Lien : https://entreleslignesentrel..
Commenter  J’apprécie          00
Quand j'ai acheter Les empoisonneurs ... je m'attendais a lire différentes horreurs dites et faite par tous les antisémites, islamophobe, xénophobe et autres anti-sociaux du monde et d'avoir en plus des commentaires de l'auteur sur la manière d'éradiquer ces comportements, la manière dont ces "coquins" se font rabrouer ou non, etc. Mais j'ai été déçue et pas qu'un peu.
En fait je triche un peu et j'écris ma critique alors que je ne suis qu'à la moitié de cet essai mais jusqu'a présent je ne retrouve qu'une série d'histoire de gens plein de préjugés et de haines des autres sans voir une seule piste de solution ou d'option positive proposée par l'auteur Sébastien Fontenelle. Bien sur, ont comprend bien qu'il n'est pas en accord avec tous ces dérangés mais il n'y a quand même rien de plus qu'une suite sans fin d'histoire horrible. Et comme je ne suis pas (et de très loin) le public cible que vise tous ces gens qui ne veulent que mépriser tout le monde, je n'apprécie pas particulièrement être obliger de lire tout ça. J'ai bien assez d'écouter les nouvelles!
Commenter  J’apprécie          30
Embêté...je suis très embêté avec ce bouquin...
Je m'attendais à une analyse de fonds, une explication des ressorts du racisme, de la xénophobie ou de l'antisémitisme...bref une réflexion poussée sur ces poisons et leurs vecteurs de dissémination...Hélas, ça c'est malheureusement limité à des ruades trop colorées politiquement à mon goût, à des attaques ad personam systématiques... que ces attaques soient justifiées ou pas n'en n'est même plus la question mais leur récurrence et ce qui semble être le seul angle d'attaque de ce livre le déforce.. C'est très dommageable car le sujet est évidemment éminemment important et d'actualité et un travail s'impose pour contrer ceux qui parlent de « grand remplacement » ou autres foutaises de ce genre...
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
EN L’ESPACE DE DEUX DECENNIES, la haine, on l’aura compris, a été largement normalisée. Entre le tout début des années 2000 et le moment où ces lignes sont écrites – dans le confinement de la fin du mois de mars 2020 –, les vociférations visant les migrants et les musulmans ne sont pas seulement devenues affreusement banales : elles sont, désormais, systématiquement valorisées dans la presse et les médias
Commenter  J’apprécie          00
la duplicité des apprentis sorciers qui prétendent lutter contre l’antisémitisme en prêchant ou en tolérant la xénophobie et l’islamophobie
Commenter  J’apprécie          00
Mais pourquoi s’embarrasser de la vérité, quand le mensonge permet d’entretenir dans l’opinion la peur d’un « grand remplacement » ?
Commenter  J’apprécie          00
Aujourd’hui comme hier, cette haine des Juifs va de pair avec celle des étrangers, mais aussi, désormais avec celle des musulmans
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Sébastien Fontenelle (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sébastien Fontenelle
AGORA - Les empoisonneurs
UPOP Marseille
autres livres classés : IslamophobieVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (23) Voir plus




{* *}