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Critiques de Shaun Tan (244)
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Là où vont nos pères

Là où vont nos pères est un titre évocateur du même acabit que là Où le regard ne porte pas....



On s'interroge indéniablement. Il est question ici d'immigration. Les pères quittent leur famille pour aller gagner de l'argent dans un pays plus riche mais pas forcément plus accueillant. L'absence de dialogue ne m'a absolument pas dérangé.



Je pensais ressentir de l'émotion quand ce père de famille abandonne son épouse et sa petite fille mais il ne s'est rien passé. Je suis pourtant un émotif. Les images me semblent de véritables oeuvres d'art figées et immobiles. On voit des ronces surgir de nulle part et on a peu d'explications sur ce monde qui ressemble au nôtre mais qui est radicalement différent.



Bref, on retrouve l'ambiance de Ellis Island avec ses vagues d'immigrants. Cependant, il y a des situations tellement fantasmagoriques qui ont certainement une réelle explication mais que je n'ai pas pu analyser avec mon sens de la rationalité. Ce décalage m'a paru oppressant et m'a rebuté d'autant que je m'attendais à lire un véritable chef d'oeuvre.



J'ai relu ce titre deux ans après et je remonte ma note. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ... Que s'est 'il passé pour en arriver là ? J'ai acquis tout d'abord une plus grande maturité dans la lecture des oeuvres. Par ailleurs, je fais souvent une analyse comparative. Il y a quantité d'oeuvres malheureusement pas satisfaisantes. Ici, les critères de qualité semblent remplis. Ce jeune auteur a su livrer une partition tout à fait originale et même dans le style.



Ce que je n'arrivais pas à comprendre, je le perçois beaucoup mieux. Ainsi, l'étrangeté de ce monde qui ressemble aux USA est une projection de l'hostilité et d'un décalage dans ce que peut ressentir ou percevoir un immigrant. L'inconnu peut prendre différentes formes ...



Une oeuvre atypique et différente qui mérite lecture puis réflexion.
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Là où vont nos pères

Ton sépia, dessin photoréaliste, petits carré ou page entière, pas de bulle, le minimum suffit pour raconter une grande histoire.

Une famille prise dans les tentacules d’un pays pauvre, l’immigration et l’espoir en second chapitre. L’homme qui doit passer toutes les formalités pour pouvoir travailler. Aucun pays n’est montré directement et ça n’a pas d’importance, c’est une histoire universelle et intemporelle. Tout est à découvrir, les coutumes, la langue et sa barrière… et pourtant il n’y a aucune bulle, tout passe par le dessin. La guerre est présente, sur quelques pages, et pourtant j’en ressens toute sa puissance tout comme le soleil qui illuminent la suite et la page des saisons qui passent.

Une certaine féérie plane sur ce nouveau lieu, la faune sauvage semble moins menaçante que l’ombre de tentacules de la précédente. L’ambiance est magnifique, la grande ville est onirique, tout ce que j’adore en originalité et créativité.



Pour moi c’est un coup de cœur.
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Là où vont nos pères

Cette bande dessinée un peu spéciale (elle ne contient pas de texte) est tout simplement magnifique.



On suit un père de famille qui émigre dans une contrée lointaine, à la recherche d'un lieu plus sûr et accueillant que sa patrie. Sur place, il découvre une ville complètement différente de celle dans laquelle il vivait. Tout lui est totalement étranger : la langue, la nourriture, les animaux domestiques,...



Cet album n'a pas de texte, car il n'en a nullement besoin. Les illustrations sont ultra-puissantes, elles racontent l'histoire et suscitent l'émotion du lecteur bien mieux que des mots. Certaines images m'ont coupé le souffle. Shaun Tan a un talent fou pour dessiner des expressions et sentiments sur les visages des personnages. Ils semblent tellement réalistes !



"Là où vont nos pères" est un bijou que je pourrais admirer indéfiniment.
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L'arbre rouge

L'arbre rouge, c'est une lumière dans la nuit, une tache de couleur dans la grisaille, un élan de vie au coeur des objets sans âme. Cet album dépeint les différents états intérieurs d'une petite héroïne broyant du noir et courbant l'échine et qui découvre finalement ce fameux arbre rouge.



Les illustrations sont stupéfiantes, effrayantes et belles à la fois. On reste sans voix! J'ai fini la lecture des couleurs pleins les yeux et avec l'ombre de phrases résonnantes dans mes oreilles. Pour tous les âges!!
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Là où vont nos pères

Il y a des lectures qui nous marquent, ces lectures avec des thématiques fortes, des concepts innovants, des personnages marquants,...

Mais il y a aussi ces lectures qui restent en tête sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

La ou vont nos pères est dans cette catégorie. Il est difficile de ne garder qu'un seul élément, c'est une oeuvre entière, une oeuvre complète qui viens nous chambouler et dont il est difficile de rester indifférent.
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Là où vont nos pères

Un homme fuit son pays, une contrée grise hantée par un mal mystérieux pour une nouvelle vie dans un pays aussi prospère que déroutant pour les nombreux immigrants qui y arrivent en masse. L'homme laisse derrière lui son épouse et leur petite fille, espérant les faire venir plus tard à leur tour, une fois qu'il se sera installé et aura trouvé les moyens de gagner sa vie. Il doit tout apprendre des coutumes et habitudes de ses nouveaux concitoyens, passer au crible des services sociaux, trouver du travail, seul dans un environnement d'abord hostile, puis, de plus en plus amical et maîtrisé. Notre homme est en effet aidé dans son cheminement par d'autres immigrés qui l'accueillent et lui raconteront tour à tour les raisons de leur exil dans ce nouveau monde, transportant avec eux la mémoires de pays rongés par la guerre, la pauvreté ou la dictature, et comment ils y ont trouvé la stabilité et le bonheur. Cet album est très particulier. Entièrement muet, il est composé de dessins très réalistes qui décrivent cependant un univers onirique, les décors aux teintes sépias imitent d'anciennes photographies tout en construisant une géographie imaginaire. Le territoire où s'installent les protagonistes ressemble ainsi à une version fantasmée des États-Unis, pleine de symboles et de constructions étranges, fourmillant de petits animaux hybrides, protecteurs et compagnons de la population des infortunés. L'ensemble constitue une véritable claque visuelle servie par un profond humanisme que je recommande vivement.
Lien : https://leventdanslessteppes..
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Cigale

Un album fort et déroutant sur de nombreux thèmes actuels, aliénation par le travail, harcèlement des minorités... Les images sont magnifiques et c'est aussi pour ça qu'elles sont aussi dérangeantes. Bref lisez le il est indescriptible.
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Là où vont nos pères

On commence le thème de janvier par le voyage poétique et onirique de nos pères émigrants avec cette jolie bande dessinée, primée au festival d’Angoulême.



L’histoire sans texte d’un père quittant femme et enfant pour trouver du travail là où on peut lui en offrir est portée uniquement par les magnifiques dessins en noir et blanc ou sépia de l’auteur. Son trait de crayon est doux. Chaque image est une caresse pour les yeux, même dans l’univers futuriste pseudo industriel de ce pays universel « où vont nos pères ».



Je joins quelques photographies des planches. Après, c’est une histoire de goût. On est sensible ou non à son art.
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Là où vont nos pères

Chef d’œuvre !

Magnifique ouvrage au message aussi fort que simple qui saura vous faire réfléchir sur le sort des immigrés et des réfugiés. Vu l’actualité, c’est à lire d’urgence ! A mettre entre toutes les mains ….

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Là où vont nos pères

« Là où vont nos pères » de Shaun Tan est une bande-dessinée « coup de poing », entièrement construite sur la suggestion. Une bande-dessinée qui remue, qui dérange, qui déroute. Du génie à l’état pur. Une œuvre muette – que l’on regarde davantage qu’on ne lit – mais hautement expressive, d’une puissance d’évocation rare. Une œuvre qui fait appel à l’imagination et à la compréhension du lecteur.



Attirée par sa couverture magnifique et originale, mais intimidée par l’absence de dialogue et ce graphisme obscur – mais de toute beauté – j’ai fini par me laisser aller et découvrir ce titre exceptionnel. Dès les premières pages j’ai été subjuguée et envoûtée par chacune des cases et par les émotions poignantes qu’elles dégagent. Elles sont simples, mais intenses et terriblement efficaces. M’attardant sur chacune d’entre elles, j’ai été très rapidement prête à accomplir le voyage que je m’apprêtais à faire sans le savoir et à plonger dans l’inconnu. L’ambiance sombre, pesante et austère est à l’origine de l’impression dérangeante d’étrangeté que ressent le lecteur. Quelque chose lui échappe, quelque chose qu’il ne parvient pas à saisir ni à comprendre de prime abord. Il n’a pas d’autre alternative que celle de continuer, d’avancer pour découvrir de quoi il retourne.



Nous suivons un homme qui, pour échapper à une lourde menace, quitte sa famille – sa femme et sa petite fille – s’éloigne volontairement de son foyer, immigre le cœur lourd dans un lieu inconnu et effrayant, peuplé d’étranges créatures. Un univers à la fois féérique et onirique mais terrifiant dans lequel il n’a pas sa place. Il est seul, perdu, sans repères. Sans rien. Ses premiers pas sont hésitants, il avance à tâtons, mais il est contraint de s’adapter rapidement car les conditions sont difficiles et reconstruire sa vie en partant de zéro est un douloureux défi. Au fil de ses différentes rencontres des amitiés se tissent, des langues se délient et racontent leur propre histoire, et notre homme va peu à peu réussir à tracer son chemin, retrouver l’espoir… Cette bande-dessinée est une magnifique, poignante et étonnante métaphore de la vie des immigrants.



Le graphisme est bouleversant. Les tons gris / sepia donnent naissance à une ambiance oppressante. La construction est ingénieuse, l’auteur joue habilement avec des effets de zooms avant et arrière et varie la taille des cases en passant d’un extrême à l’autre. De cette manière, on peut être au plus près de l’histoire, coller au personnage et l’instant d’après s’éloigner, prendre du recul. Être à la fois observateur et acteur.



Les cases sont claires et explicites, le lecteur parvient sans mal à suivre le déroulement de l’histoire. Il ne persiste qu’un petit soupçon d’incompréhension générale, qui permet de laisser libre court à l’interprétation du lecteur. Je me suis sentie sollicitée par ce récit, au contraire d’un simple témoin passif il m’a semblé avoir une réelle présence, comme si je faisais partie intégrante de l’histoire de cet homme. J’ai pénétré son intimité, sa peur de l’inconnu, ses doutes, ses manques, et puis j’ai assisté à sa reconstruction…



Une des œuvres les plus déroutantes et puissantes que j’ai lu cette année ! C’est profond, subtil, poétique, époustouflant et intense !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Là où vont nos pères

Dessiné dans des teintes sépia, comme si l'histoire oscillait entre rêve et réalité mais aussi entre passé et présent, cette bande dessinée «muette» est l’histoire de tous les immigrés, tous les réfugiés, tous les exilés.



C’est l’histoire d'un homme qui quitte sa femme et sa fille pour s'embarquer vers un nouveau monde. Il découvre alors la terre promise avec ses bizarreries et au fil des rencontres, il réapprend à vivre.



Dans ce travail de mémoire et de réflexion sur l'immigration, l'identité et les racines, les thèmes de la difficulté d'adaptation, du langage, de la pauvreté et des difficultés de l'intégration ne sont pas exposés clairement mais sont ressentis par le lecteur au fil de ces pages oniriques dont il ne ressort pas indemne.
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Là où vont nos pères

Entièrement muette, cette bande dessinée se veut un hommage à tous les migrants du monde. On y suit l'aventure d'un jeune homme qui quitte femme et fille pour s'élancer dans la grande aventure de l'émigration. Aprés un voyage en train et bateau, il rejoind sa destination, étrange et impressionnante.

Tout le talent de l'auteur est de nous transmettre, à travers des dessins absolument somptueux, les impressions que peuvent ressentir les migrants à l'arrivée dans un pays étranger. Celui-ci peut être les Etats-Unis, l'Australie ou d'autres encore car la bande dessinée ne se passe pas dans un "vrai" pays, mais seulement dans un Ailleurs fantasmé et chargé de mystère qui représente tous les eldorados du monde. Une très belle bd.
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La chose perdue (1DVD)

Le narrateur a égaré ses histoires, il va donc nous parler du jour où il a trouvé la chose perdue. Collectionneur de capsules de bouteilles, il lui arrive lors d’une quête sur la plage de lever la tête par hasard, et c’est là qu’il voit… La chose perdue. Personne d’autre ne l’aperçoit cet énorme objet planté sur le sable et qui ne fait rien ! La chose s’est tout de suite montrée amicale, ils ont même joué tout l’après-midi. Mais quelque chose ne va pas, forcément. La chose est tout de même perdue. Au soir, personne ne vient la réclamer. Alors que faire, sinon demander l’avis de Pete qui a un avis sur tout ? Mais Pete ne sait pas non plus et se résigne : il y a des choses perdues, voilà tout. Alors le narrateur ramène la chose chez lui. Ses parents ne la remarquent même pas. Alors, il a fallu la leur montrer, bien évidemment. Concert d’exclamations : « elle a les pieds sales », « elle a peut-être toutes sortes de maladies ». Une seule solution selon les hautes autorités parentales : ramener la chose au point de départ. Hors de question, bien sûr. La chose dormira dans la remise et mangera… ce que notre héros pourra bien lui donner. Mais elle a toujours l’air bien perdue. Personne ne la réclame dans le journal. Un petit encart cependant fait état d’un endroit pour les choses dont on ne sait que faire : le Bureau fédéral du Bric-à-brac. Mais au bureau, la chose est encore plus triste. Le bâtiment est si gris et si sombre ! Une petite voix attire l’attention de notre narrateur. Elle lui indique que laisser ici une chose à laquelle on tient équivaut à la perdre à tout jamais. On lui remet une carte, et il choisit de se rendre dans cet endroit où la chose aura peut-être une chance d’exister. Elle en est satisfaite. Notre héros retourne à sa collection de capsules. Et voilà, pas de morale, pas de fin. Telle est l’histoire de la chose perdue et de ses nouveaux amis : sans doute pas réellement à leur place, mais ravis d’y être ensemble. Voyons-nous vraiment les choses perdues ?



Un voyage onirique à suivre sans se poser de question. L’essentiel ici est de se laisser porter par le dessin, les mots, les idées et d’aller, avec le narrateur, à la découverte de l’étrange, du différent, du bizarre même. Peut-être nos rêves en seront-ils différents. Originalité et idées novatrices sont sans aucun doute les principales qualités de cet ouvrage. Les pages sont belles à regarder. Les dessins de fond de page donnent l’impression que le livre a été écrit sur le carnet d’un scientifique. Très bel objet à collectionner. De plus, le narrateur s’adresse directement à son lecteur. C’est suffisamment rare pour que les enfants se sentent interpelés par ce livre et ne le lâchent plus.


Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Là où vont nos pères

Là où vont nos père est un récit muet, couleur sépia, au trait fin et précis, du voyage d'un homme vers l'inconnu.

C'est également le voyage d'un père qui laisse sa famille pour trouver du travail ; c'est l'histoire plus générale de tous les hommes qui sont contraints, ou ont étés contraints, de tout laisser pour chercher du travail ailleurs pour améliorer le quotidien de leur famille.

C'est la rencontre vers un pays qu'on doit découvrir, des hommes et d' une culture qu'il faut comprendre, d' un passé qu'il faut accepter.



Cet homme quitte donc sont pays et traverse la mer pour arriver dans une Amérique imaginaire subitement magnifiée car nouvelle. Tout est étranger pour lui comme pour nous lecteur, qui découvrons au fil des images les hommes, la nourriture, les animaux, les transports, la langue et d'autres choses encore.

Un beau livre à offrir en période de fêtes.... qu'on se le dise!
Lien : http://downinthestreetbelow...
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L'arbre rouge

A lire et relire en cas de coups durs. Des illustrations magnifiques qui décrivent à merveille les phases de doutes que tout le monde traverse.

Pas réellement un album jeunesse, ou alors pour les enfants suicidaires :).
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Là où vont nos pères

absolument magnifique poétique et merveilleux : quel talent Monsieur Shaun Tan!!
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L'arbre rouge

Difficile d'expliquer à une enfant de trois ans et demi ce que peut ressentir son papa depressif.



Je remercie vivement les responsables de la section jeunesse de ma bibliothèque municipale de m'avoir orientée vers ce magnifique livre qui avec un texte plein de sensibilité et des illustrations magnifiques décrit très justement (parole de malade !) la difficulté que reprèsente parfois la vie quotidienne pour une personne atteinte de depression.



Un livre qui va sans doute beaucoup nous aider en attendant de voir pousser un jour ce bel arbre rouge chez nous ...



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L'arbre rouge

Les éditions Gallimard jeunesse ont eu la formidable idée de rééditer L’Arbre Rouge album d’un illustrateur de talent : Shaun Tan qui depuis 1996 fait les beaux jours des livres pour enfants et jeunes adultes. Déjà auteur des Contes de la banlieue lointaine et de là où vont nos pères Shaun Tan nous propose un album extrêmement original et pourquoi pas l’écrire : Un chef d’œuvres. Dès les premières pages ont se laisse emporter par la qualité picturales, par la sensibilité du trait, son héroïne se réveille un matin sa chambre envahie de feuille noire, elle décide alors de sortir de chez elle et traverse quinze tableaux, reflets de son vague à l’âme, sans jamais se départir de son énigmatique sourire, elle va ainsi parcourir un monde qui lui est à la fois familier mais aussi hostile.

Tout au long de ce périple, des textes très courts accompagnent le lecteur, on est touché par cette histoire pleine de poésie, de délicatesse. À la fin la petite fille … Non je ne vous dirai pas la fin de l’histoire allez donc vous-même la découvrir, vous y retrouverez votre âme d'enfant.



L’arbre Rouge

Shaun Tan

Traduit de l’anglais par Anne Krief

À partir de 10 ans

Gallimard jeunesse

13.90 Euros



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Là où vont nos pères

Le thème de l’exil traverse la littérature et le temps. Inexorable. C’est des récits qui me submergent, ces fuites vers un ailleurs pour sauver sa peau et ses os, trouver refuge pour sa famille dans l’espoir d’une vie meilleure.

J’ai beau avoir lu , j’ai beau avoir écouter, j’ai beau avoir imaginé ce qu’il me coûterait de tout laisser, l’exil reste une terre fantôme habitée de monstres et de terreur.

Et voilà que je tombe sur cet album dans le bac Divers de ma médiathèque. Divers, comme un fait. Je tourne la poésie des premières pages et c’est un tsunami onirique.



Un père quitte sa femme et sa fille pour un long voyage de l’autre côté d’un océan. Un miroir de l’arrivée des migrants à Ellis Island.

L’ombre rampe dans son pays.



Shaun Tan exacerbe les maux des déracinés dans une succession de portraits croisés. C’est un hommage silencieux d’une beauté qui redonnent aux migrants, à ces femmes et ces hommes sans terres, une identité.

L’auteur mêle imaginaire et réalité dans une poésie qui fout par terre. Au fil des planches , il sculpte l’humanité à voir , à s’en faire déborder les yeux , à se souvenir précieusement et à chérir.
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Là où vont nos pères

Magnifique BD aux illustrations époustouflantes. L�sence de texte nous fait voyager dans un tel silence qu’il en décuple les émotions. C𠆞st un message fort que nous délivre l𠆚uteur, un hommage à tous les migrants et leurs sacrifices pour survivre face aux atrocités humaines.
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