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Critiques de Shaun Tan (244)
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Là où vont nos pères

C'est un livre magique. Tout d'un coup, je suis obligée de chercher à comprendre, alors je regarde partout. Le même sentiment que celui qui est dans un endroit qu'il ne connaît pas et qui doit à tout prix s'adapter.
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Là où vont nos pères

Un magnifique album sans mot mais qui dit tant de choses sur l'exil par son graphisme tout en subtilité...à la fois réaliste et poétique.
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Là où vont nos pères

4ème de couverture: Pourquoi tant d'hommes et de femmes sont-ils conduits à tout laisser derrière eux pour partir, seuls, vers un pays mystérieux, un endroit sans famille ni amis, où tout est inconnu et l'avenir incertain ? Cette bande dessinée silencieuse est l'histoire de tous les immigrés, tous les réfugies, tous les exilés, et un hommage à ceux qui ont fait le voyage.



Mon opinion: gros gros coup de coeur!!! Dans cette BD magistralement dessinée, Shaun Tan nous livre une histoire singulière (celle d'un homme qui émigre dans un autre pays dans l'espoir d'une vie meilleure), et tellement universelle à la fois, partagée par des milliers d'individus qui par leur force de vie sont prêts à tout pour vivre, être libre, être heureux.

Par un dessin d'une grande qualité et très onirique, Shaun Tan rend hommage à tous ces voyageurs en se faisant le conteur de leur histoire! Ce qui est d'autant plus époustouflant, c'est qu'il n'y a aucun texte dans cette BD! Tout passe par l'image! Par une maîtrise parfaite du dessin et du découpage, Shaun Tan nous livre un récit bouleversant d'émotions! On passe des heures à regarder ces planches qui nous livrent tant de messages et regorgent de détails dans cette couleur sépia si douce et nostalgique !



C'est simplement magnifique!



Vraiment chers lecteurs, c'est un gros coup de coeur pour moi alors je n'ai qu'un conseil: lisez-le!
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Là où vont nos pères

Le graphisme est très joli et la couleur sépia ajoute au thème difficile d'un parcours d'un émigrant vers un nouveau pays.



Certains passages m'ont touchée et puis j'ai eu quelques incompréhensions quant à l'histoire, un manque de connaissance sans doute de ma part, une culture différente de la mienne, je n'ai pas encore toutes les clefs. Cet album reste cependant touchant de par son thème : l'émigration, traitée certes avec poésie et délicatesse mais pourtant si violente.
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Les lois de l'été

Les illustration sont celles d'un maître ne la matière; mais que dire du texte ? Quel genre de philosophie, de morale l'auteur veut-il faire passer quand il nous dit: "Respecte toujours les lois. Surtout si tu ne les comprends pas." J'avoue ma perplexité devant ce conseil et aussi devant cette avalanche de critiques dithyrambiques pour ce livre ...
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Là où vont nos pères

Voyage d’un homme à la recherche du bonheur dans ce roman graphique exceptionel qui, sans dialogues, vous touchera sans même vous le dire.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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L'arbre rouge

Un magnifique album aux superbes illustrations pour évoquer les périodes où le moral n'y est pas... les jours où tout semble aller de pire en pire, où on passe à côté des beautés de la vie. Des phrases très courtes à côté des grandes illustrations en double page sur lesquelles le petit personnage triste et déprimé qui ne sait plus pourquoi il vit va terminer sa journée sur une merveille.
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Là où vont nos pères

Le livre est "là où vont nos père" écrit par Shaun Tan.

Cet album parle d'un père de famille qui part pour un pays sans sa femme et sa fille.

C'est une très belle " histoire". Cette bande dessinée silencieuse est l'histoire de tous les immigrés , tous les réfugiés, tout les exilés et un hommage à ceux qui ont fait le voyage.
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Là où vont nos pères

Shaun Tan est fils d'immigrés. Natif de Perth, en Australie, sa mère est d'origine irlandaise.S a famille a rejoint l'Australie depuis plusieurs générations. Son père, d'origine malaisienne, n'est arrivé que dans les années 60. Sans doute un certain mystère entoure les raisons qui l'ont poussé a quitter la Malaisie. Il a laissé une vie derrière lui pour en commencer une nouvelle en Australie.

Le voyage, et l'arrivée, dans l'histoire familiale acquièrent une dimension mythique à l'échelle familiale. Évoqués parfois, mais jamais vraiment exprimés. Dans son livre, Shaun Tan tente de traduire cette période fondatrice pour beaucoup de familles: l'arrivée dans cet ailleurs que l'exilé espère accueillant.

Les raisons du départ sont souvent troubles. L'ambiance est menaçante, mais presque irréelle. Il faut fuir quelque chose d'effrayant mais indicible. Il n'y a plus d'avenir. Il faut se déraciner, quitter son foyer pour trouver là où un avenir est possible. Un père doit quitter sa famille pour tenter sa chance ailleurs. Et espérer pouvoir la faire venir lorsqu'il sera prêt.

Une fois débarqué, c'est la découverte d'un monde étrange, dont il ne possède pas les clés de compréhension. Il va lui falloir apprendre. Prendre sa place. S'intégrer à ce nouveau monde.

Le propos de l'auteur tend clairement vers un travail de mémoire. Mais il ne s'agit pas de mémoire au sens historique historique. Son propos se situe du côté de le mémoire familiale.

Cette mémoire-là ne prétend pas à l'exactitude. Elle préfère une vision fantasmée.

La reconstruction d'une épopée ordinaire, à hauteur d'homme.

Elle est à la fois personnelle et universelle.

Finalement, ne sommes-nous pas tous des immigrés? Pour traduire tous ses aspect, Shaun Tan opte pour une séries de procédés narratifs et graphiques qui rendent son livre assez unique.

Tout d'abord, l'aspect mémoriel est traduit par une palette de couleur essentiellement sépia. Le réalisme et la grand régularité des cadrages rappelle in consciemment les photos jaunies que l'on peut retrouver dans les greniers. Pour insister sur l'universalité du sujet, le livre est muet et les personnages anonymes. Shaun Tan dote aussi ses personnages de physionomies métissées, mélange de caractéristiques ethniques comme pour ne pas se placer dans un contexte historique précis. Enfin, le livre adopte le point de vue du migrant. Il n'est donc pas représenté comme un personnage exotique débarquant dans un mode correspondant aux codes du lecteur. Au contraire, le personnage principal est habillé d'un complet et d'un pardessus complètement neutre alors que le monde qu'il aborde apparaît luxuriant et exotique: faune et flore inconnues, architecture délirante...

Un homme normale qui débarque dans un monde neuf et inconnu.

Ce retournement de perspective permet au lecteur de se glisser dans la peau de l'exilé.

Le parti-pris le plus étonnant de Shaun Tan reste sans doute sa vision fantasmée de l'exil. Mais, encore une fois, elle résulte de la volonté de représenter l'immigration comme élément fondateur d'une nouvelle vie. Une arrivée, une nouvelle vie qu'on imagine meilleure. Alors, les aspects négatifs de l'exil sont à peine évoqués. Aucune trace de racisme, de persécution, de xénophobie.

Mais son propos est ailleurs.
Lien : http://labdmemmerde.blogspot..
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La chose perdue (1DVD)

Une BD visiblement faite pour amener à se poser des questions : dans quelle sorte de société vivons-nous ? Qui décide et où est le pouvoir ? Qu'est ce qui est important et qu'est-ce qui ne l'est pas ?

Une BD donc pour ceux qui savent encore regarder et voir ce que la plupart ont cessé de voir. Voir par exemple qu'au delà de l'étrangeté évidente de la chose perdue, il y a tout autour l'évidence d'un monde totalitaire désormais banalisé où tout ce qui n'est pas dans la norme, tout ce qui est "différent", n'a plus droit d'existence, n'est littéralement plus visible. Shaun Tan. a laissé ça et là sur son album quelques points de repère, pour les obtus ; la tête de la statue néo-stalinienne remplacée par une télévision, des étiquettes au dos de l'album avec la devise du "BUREAU FÉDÉRAL DE LA CENSURE : illuminare prohibitus". Ou encore "la pensée du jour offerte par l'état : C'EST LE Marché QUI DÉCIDE". Mais bah, rien de quoi s'inquiéter sans doute ....
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La chose perdue (1DVD)

Alors que Shaun se balade pour continuer sa collection de capsules, il remarque « une chose ». Elle est là, mais personne ne semble la remarquer, alors qu'elle est différente. Intrigué, Shaun va la rencontrer. Personne ne la demande ou ne fait remarquer sa disparition. Shaun va tenter de l'aider.



Découvert en France en 2007 avec Là où vont nos pères, Shaun Tan suscita la curiosité puisque sa bande dessinée ne comportait pas de texte. Depuis quelques temps, Gallimard jeunesse nous fait le plaisir d'éditer et de traduire les œuvres de cet artiste unique. Avec La Chose Perdue, nous découvrons le livre illustré (datant de 2000), mais aussi le film d'animation qui remporta l'Oscar du meilleur court-métrage 2011.



L'univers de La Chose Perdue se déroule dans une grande ville industrielle. Tout y est organisé, formaté, numéroté. Partout des signalisations pour indiquer où vous êtes, quoi faire. Les tuyaux, câbles de différents diamètres sont omniprésents. Chaque personne à une tâche à accomplir. Les adultes/travailleurs n'ont pas le temps de rêvasser, « trop occupés à autre chose ».



L'auteur joue sur la bizarrerie à plusieurs niveaux :



-Un monde ultra-industrialisé, croulant sous l'administration (tout est étiqueté : Bureau Fédéral de...).



-Une chose rouge, moitié organique (tentacules), moitié mécanique, qui ne s'exprime que par des sifflements et des tintements de clochettes.



-Shaun, un adolescent qui collectionne les capsules.



Avec ce mélange, Shaun Tan nous entraîne dans son monde fait de bizarreries, de créatures fantasmagoriques. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Certes, mais le trait doux et les couleurs apaisent ce sentiment. A la fin de l'histoire, le lecteur est ému. Touchant et plein de poésie, La Chose Perdue permet, sans morale aucune, de se demander : « Et si j'allais flâner aujourd'hui ? ». Prendre du temps, laisser agir l'imagination, avant que le réel ne nous accapare.



On se doit de saluer la traduction et le travail de maquettage du livre. Sur les pages de garde, des croquis préparatoires de l'histoire servent de fond. Au-dessus, 77 capsules avec pour chacune, une illustration différente de la science (mathématique, physique, mécanique). A l'intérieur, chaque fond de page est un ensemble « bordélique » de cours de mécanique. Un travail titanesque pour l'auteur, mais aussi pour les équipes de Gallimard. Pour le lecteur curieux, il prendra plaisir à tourner le livre dans tous les sens.







Livré avec le livre, le DVD salué aux derniers Oscars. Le court-métrage vient de commencer que déjà nous sommes subjugués. La précision des traits, le contraste, l'animation sont magnifiques. La musique et les bruitages sont particulièrement efficaces. Je vous recommande de monter le son pour vous en rendre compte. L'adaptation est très fidèle, les auteurs ont trouvé quelques trouvailles du plus bel effet (le générique de présentation, les oiseaux sur la plage). Pour les plus curieux, ils pourront voir une partie du travail réalisé sur ordinateur, ainsi que la version commentée du court-métrage par Shaun Tan. C'est là le seul reproche de ce sublime objet : la narration est en anglais. Si le film est sous-titré, les bonus en sont dépourvus. Même si ça reste compréhensible pour la moyenne, certaines subtilités échapperont à la plupart.



La Chose Perdue est un magnifique livre. Il n'est pas étonnant que Shaun Tan soit récompensé du prix commémoratif Astrid Lindgren. Encore mal connu en France, il est indispensable de la découvrir. Merci encore à Gallimard pour ces éditions.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Lost and found

En Résumé : J'ai de nouveau passé un très bon moment de lecture avec la lecture de Lost & Found regroupant ces trois petites histoires. L'auteur arrive a faire passer des messages vraiment poignant et émouvants avec ses images et quelques phrase et ne laisse pas indifférent le lecteur. De plus ces trois histoires traites de sujets vraiment profonds et sérieux. Shaun Tan est vraiment un auteur et illustrateur à découvrir.



Ma Chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Contes de la banlieue lointaine

En Résumé : Voilà une nouvelle plongée dans l'univers de Shaun Tan plus que satisfaisante et qui nous offre un voyage des plus magiques, originales et parfois un peu triste dans cette banlieue pas tout à fait comme les autres. Les dessins de l'auteur sont toujours aussi soignés, magnifiques et émouvant complétant parfaitement les histoires. Seul petit reproche certaines histoires m'ont paru beaucoup plus travaillées que d'autres, mais rien de bien dérangeant. Un livre à découvrir pour petits et grands.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Là où vont nos pères

Très bonne œuvre sur l'exil.

Cette bande dessinée est sans texte et pourtant l'histoire et

l'émotion passe terriblement bien... j'ai été scotché du début à la fin.

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Là où vont nos pères

Au commencement de ce récit sans paroles, je pensais que nous aurions droit à l'histoire d'un Européen parti découvrir l'Amérique pour tenter d'y trouver une autre vie.

Et puis, même si l'idée est bien là, on se rend compte très vite que l'on se situe dans un autre univers, science-fictionnel.

Mais quel magnifique album, qui parle directement au coeur et à la mémoire de l'humanité.

On pense bien entendu aux grandes migrations vers les Etats-Unis et autres grandes terres à peupler (en l'occurrence, l'auteur est australien et fils d'immigré malaisien), à Ellis Island...

Chacun emporte dans ses valises une partie de sa vie et de ses souvenirs, découvrant sur place une toute autre manière de vivre, rencontrant en travers de son chemin de nombreuses barrières, à commencer par celle de la langue. Mais heureusement, le récit est très humaniste et le personnage central pourra compter sur la solidarité de son prochain.

Une bande dessinée qui a amplement mérité son prix du meilleur album à Angoulême en 2008.
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Là où vont nos pères

Cet album est un très beau récit silencieux sur l’immigration. L’univers imaginé est fantastique mais les préoccupations et sentiments des personnages sont très réalistes. Les illustrations sont splendides et valent tous les mots. Cet album sans parole est magnifique et très touchant.
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Contes de la banlieue lointaine

Shaun Tan est un artiste australien que j’ai découvert au hasard de mes ballades sur la toile et dont l’univers poétique et bizarre m’a totalement conquis. Il a écrit et illustré plusieurs albums, pour la plupart traduits en français, que certains nommeront « jeunesse » mais qui pour moi n’ont ni âge ni étiquette : Là où vont nos pères, La chose perdue, Cigale, etc.



À travers 15 petites histoires dont certaines ne dépassent pas le paragraphe, il nous embarque pour une belle traversée en terre de rêves où le quotidien s’accommode comme il peut d’une bonne dose d’extraordinaire ❤️.



Là, vous demanderez conseil auprès du buffle d’eau. Vous pourrez aussi voir votre quotidien morne à travers les yeux plein d’émerveillement d’Eric. Un peu plus loin, vous croiserez, avec un peu de chance, le scaphandrier japonais. Et vous pourrez apprendre ce que deviennent ces poèmes jamais murmurer à quiconque. Plein d’autres histoires vous attendent entre ces pages, prêtes à germer dans votre imaginaire et envahir votre quotidien. 🌱🌟
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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Là où vont nos pères

J'ai lu Là où vont nos pères après mon mari, qui m'a dit s'être "trompé à la médiathèque, [il] voulait du texte".

Je viens de finir ma première lecture et de découvrir Shaun Tan en pas plus de 15 minutes. J'ai pleuré, j'ai souri, je me suis inquiétée,... Je ne suis habituellement pas réceptive aux univers fantastiques dans mes lectures, mais ici les allusions imaginaires sont criantes de symboles, ça m'a émue et j'ai vécu le temps (trop court) de ma lecture dans les chaussures abîmées des grands voyageurs de l'immigration.

Shaun Tan met en lumière par la poésie sa vérité sur ce que peuvent ressentir ces vivants qui fuient vers un monde différent, espérant y trouver du mieux, au mieux du moins pire. Que c'est beau.
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Cigale

Tout comme l'"Alguier imaginaire", Cigale est de ces albums jeunesse accessibles aux adultes. En effet, Shaun Tan nous plonge dans un univers du travail particulièrement interpellant, impersonnel, anonyme, déshumanisé, gris plus que sombre, où chaque employé semble enfermé dans son petit casier comme poulets en batterie. Et dans ce récit, Cigale ne chante pas ! Pendant 17 ans, elle a travaillé avec assiduité, sans être rétribuée et arrive à la fin de sa « carrière ». Dans son langage robotisé, elle résume en 4 phrases ces 17 ans d'exploitation. Cette brièveté proche du haiku et la robotisation du langage, soulignée par les « tic-tic-tic » de Cigale, renvoient à une totale déshumanisation du travailleur. Shaun Tan l'évoque par des illustrations pleine page particulièrement angoissantes, grises, labyrinthiques, proches de l'op-art. Cigale n'a droit à rien, n'étant pas humaine … et l'illustration d'un gris minéral (excepté 2 pages) nous le fait particulièrement bien ressentir. Ici aussi, le minimalisme visuel correspond à une grande puissance du message.

Par contraste, les deux pages colorées, exubérantes, pleines de végétation, de couleur, de lumière, sont vibrantes, vivantes, comme un autre univers, antidote au gris minéral et impersonnel.

Une fois de plus, à travers un récit que l'on pourrait lire comme une fable, Shaun Tan se révèle excellent observateur et critique de notre société, capable de partager ce regard critique avec tous les lecteurs, quel que soit leur âge, grâce à la puissance éloquente de ses illustrations.
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Là où vont nos pères

Très bel illustré (sans texte) sur l'immigration, thématique retranscrite ici dans un univers fantastique, poétique mais inquiétant.



Nous y suivons un père de famille, contraint d'immigrer dans un pays lointain et méconnu, en laissant derrière lui sa femme et sa fille. Arrivé en terre inconnue, cet homme devra s'adapter, ira de surprises en surprises, de rencontre en rencontre.



Les dessins sont sublimes, la mise en page originale, les couleurs fades façon sepia renforcent la mélancolie de l'histoire. L'absence de texte laisse une grande place à l'interprétation et à l'imaginaire.

L'ensemble entraîne le lecteur dans un voyage bouleversant mais plein d'espoir quant aux facultés d'adaptation de chacun.



Un ovni graphique à découvrir absolument !
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Au début de l'histoire, qu'emballe l'homme dans un chiffon pour le mettre dans sa valise ?

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