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Critiques de Shigeru Mizuki (145)
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Vie de Mizuki, Tome 1 : L'enfant

Manga. Noir et blanc. Certains dessins sublimes de finesse comme des photos. Une biographie de l'auteur né en 1922 au Japon. Comme le XX siècle qu'il traverse : plat et calme. Long aussi.Un siècle quoi. Et rien à bouffer.
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Dictionnaire des Yôkai

Une référence sur les yôkai destinée aux amateurs et aux curieux. Une mine d'informations classé par ordre alphabétique ce dictionnaire reprend les légendes du Japon et leurs personnages mythiques. Les dessins de Mizuki sont très expressifs, un vrai plaisir pour les yeux.
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Vie de Mizuki, Tome 3 : L'apprenti

Nous y arrivons : L’Apprenti est le troisième et dernier tome de la monumentale Vie de Mizuki, autobiographie en BD du grand mangaka Mizuki Shigeru. Un sacré boulot… Le premier tome, L’Enfant, m’avait collé une immense baffe : indépendamment, c’était un chef-d’œuvre. Le deuxième tome, Le Survivant, m’avait sans doute un petit peu moins parlé, bizarrement car les événements qu’il narre, horribles, sont la meilleure occasion de l’ensemble de mêler la grande et la petite histoire, au travers d’un vécu très légitimement traumatique – cela restait une excellente BD, toutefois. Et L’Apprenti ? J’avais lu pas mal de retours le situant encore un cran en dessous, même si toujours plus que recommandable… Après avoir tourné la dernière page, je ne suis pas vraiment de cet avis : c’est au moins au niveau du tome 2.







Finalement, c’est à se demander si l’expérience tellement terrible de la Deuxième Guerre mondiale, avec ce qu’elle implique tout à la fois d’intimité et de distance, dans le cadre plus global d’une évocation très détaillée, très documentaire, parfois, des horreurs du conflit, expérience par nature au cœur de cette BD autobiographique, n’était donc pas celle qui s’accommodait le moins bien d’un traitement manga ? Ce qui à la fois tombe sous le sens... et ne veut rien dire. C’est peut-être un peu bête de présenter les choses ainsi – et cela nécessiterait du moins quelques développements supplémentaires ; mais à vrai dire je ne sais pas comment gérer cet aspect… Le rapport de Mizuki lui-même à ce qu'il raconte prohibe forcément toute critique qui se prétendrait « objective », ici.







Mais les épisodes antérieurs et postérieurs à la guerre bénéficient bien d’une relative légèreté, même s’il y a des moments très durs malgré tout. Surtout dans le premier tome, je suppose – avec le déluge de baffes ; ce troisième volume ne manque cependant pas de notes plus graves, fournissant son arrière-plan historique – ce qui inclut le tremblement de terre de Kobe, ou les attentats au gaz sarin par la secte Aum Shinrikyô, d’ailleurs contemporains ; mais Mizuki évoque aussi les Jeux Olympiques de Tôkyô, la « fin supposée » de l’hégémonie du PLD, etc. Cette relative légèreté autorise peut-être une lecture plus sereine – là où les séquences militaires, cauchemardesques, demandent davantage à être « digérées ». En fait, je tends à croire qu’il serait pertinent d’y revenir un de ces jours, maintenant que j’ai lu l’ensemble…







La gravité n’est donc pas absente de ce troisième tome, mais le ton demeure plus léger, oui – sans surprise : la situation précaire des mangakas comporte son lot de moments pénibles, mais qu’il est difficile de mettre sur le même plan que le cauchemar de la guerre de l’Asie-Pacifique, ses millions de morts ou la perte d’un bras… Mais, surtout, ce troisième tome a recours à une temporalité plus flexible que le tome 2, qui se montrait parfois extrêmement pointilleux dans l’évocation du déroulé de la guerre, presque jour par jour parfois : cette fois, mécanisme certes initié dans les dernières séquences du tome précédent, les ellipses sont nombreuses, et parfois très longues – car, si l’on débute en gros là où le tome 2 s’était arrêté, approximativement vers 1960, la BD s’achève dans les premières années du XXIe siècle (la dernière date explicitement citée est 2001, la BD est parue en 2005).







Ce qui a une autre conséquence. Ce troisième tome s’intitule L’Apprenti ? Mais Mizuki est bien loin de n’être qu’un apprenti tout du long – à moins bien sûr d’y associer un contenu métaphorique, ce qui se tiendrait, je suppose. Dans les premières pages, nous retrouvons notre mangaka, de moins en moins jeune (il a bien la quarantaine quand il commence à percer, ses collègues sont souvent bien moins âgés), et qui galère auprès des éditeurs de mangas, d’abord ceux du système des librairies de prêt, ensuite ceux des magazines. Mizuki s’étend (mais avec pertinence) sur sa situation très précaire, ni plus ni moins que celle de ses collègues cela dit : le travail acharné et qui paye mal, les commandes exigeantes qui ne sont finalement pas payées ni publiées, l’économie improbable de ces différents réseaux et l’absence d’une véritable protection juridique pour les forçats de la planche… À ce stade, Mizuki est encore L’Apprenti au sens le plus « strict ».







Mais ça ne dure pas éternellement : vers le milieu des années 1960, la situation de Mizuki change, car il se met à percer (notamment avec Kitaro le Repoussant). Sans transition aucune, l’apprenti mangaka devient le Maître Mizuki ! Le travail, pourtant, à l’en croire, n’en est pas moins dur et aliénant : Mizuki doit toujours bosser autant – dans les années 1990 encore il s’en plaindra ! Mais, s’il ne souffre plus, heureusement, de la précarité de ses années de galère, il doit faire face à d’autres difficultés – essentiellement la responsabilité à l’égard de ses assistants. Parmi lesquels quelques noms « célèbres », du moins pour qui s’y connaît véritablement en mangas, ce qui n’est hélas pas mon cas – mais il y a beaucoup de développements intéressants sur l’histoire de la BD japonaise, ce qui va au-delà de l’évocation de ces seuls artistes : Mizuki parle de l’édition, des débuts de la revue Garo, ce genre de choses. Là encore, il me faudra y revenir quand j’aurai davantage de bagage… Quoi qu’il en soit, d’une certaine manière, les assistants font partie de la famille du Maître : durant ses années de galère, nous l’avons vu se marier, puis avoir des enfants… Sans s’y étendre, ce n’était pas le propos : en fait, on a vraiment l’impression que la situation de ses assistants le préoccupait bien davantage !







C’est que Mizuki, comme dans les deux premiers tomes, ne livre pas exactement un autoportrait flatteur. Avec sa famille tout particulièrement (sa femme surtout, nulle romance dans toute cette histoire), mais parfois aussi avec ses assistants, il se comporte régulièrement en vrai connard. Mais, en même temps, demeure cette idée marquante du tome 1 que cela tient peut-être avant tout à ce qu’il était totalement inadapté socialement : Mizuki n’est pas méchant, mais insouciant au point du manque d’empathie… Apparent ? C'est ainsi qu’il se décrit, mais c’est peut-être pour partie un biais : comment quelqu’un d'aussi dénué d’empathie pourrait-il livrer une œuvre pareille ?







Cette ambivalence sera d’une certaine manière au cœur de la dernière partie de la BD. Car Maître Mizuki est désormais davantage en mesure de gérer son emploi du temps… Et il a la bougeotte. D’abord, il fait ce qu’il aurait dû faire depuis bien longtemps : il retourne, après plusieurs décennies, en Nouvelle-Guinée, d’abord accompagné de survivants japonais comme lui – des pages très fortes où l’on pèse tout le poids du traumatisme de la guerre ; mais il s’agissait surtout de retrouver la tribu qui lui avait sauvé la vie, sur la fin du conflit, alors qu’il se croyait condamné par la perte de son bras et par la malaria… Les liens persistent, les amis sont toujours là – et les voyages se multiplieront. Avec la tentation de fuir définitivement le Japon ?







Car il y aura aussi bien d’autres voyages ! Au Mexique, au Bhoutan, en Australie… Ce qui motive ces excursions ? Le désir fanatique d’en apprendre toujours davantage sur les yôkai ! Mizuki se présente comme quelqu’un qui croit sincèrement à ces créatures qu’il a contribué à populariser. Pour lui, il va de soi que les yôkai ne se trouvent pas qu’au Japon – il parcourt le monde en ethnographe, et ramène de ses voyages statuettes, masques, enregistrements sonores, qui l’immergent toujours un peu plus dans le monde des esprits…







Du lard ou du cochon, dans tous ces récits ? À l’étranger comme au Japon, les années plus sereines de Maître Mizuki, qui a pu remiser de côté la souffrance et la galère de la première moitié de sa vie, sont aussi et peut-être surtout l’occasion de raconter quantité de petites histoires souvent très drôles, et qui n'ont clairement pas grand-chose voire rien d'autobiographique : l’assurance garantissant l’accès au paradis (qui débouche sur une histoire de doppelgänger), la gestion rationnelle de l’adultère, les funérailles de son tigre de mère – mais aussi, donc, la possession par un yôkai affamé (la femme de notre auteur craignant qu’il ne la mange !), ou encore une excursion dans les pyramides aztèques après avoir dégusté des champignons… Tout cela est très drôle, oui – décousu, sans doute, la fin de la BD n’a peut-être pas la cohérence de ce qui précède, mais le résultat est très enthousiasmant, et tire le volume vers le haut. Jusqu'à ces dernières planches où l'auteur vieillissant sent la mort approcher, raison de plus de se renseigner sur les yôkai de par le monde...







Un troisième tome à la hauteur, donc – avec son ton spécifique, finalement. Même s’il y a des hauts et des bas sur les trois volumes, le fait demeure : Vie de Mizuki est une BD extraordinaire – et il me faudra lire sous peu d’autres œuvres du grand mangaka Mizuki Shigeru.
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Kitaro le repoussant, tome 1

Très bon manga relatant l'histoire de Kitaro, fils de mort vivant, dont le père l'accompagne sous la forme d'un oeil. Les histoires sont du type aventure horrifique et Kitaro, aussi repussant soit-il est souvent appelé à l'ade pour sauver un village d'une invasion de chats, de n vampires et monstres occidentaux(Frankenstein, sorcière...).Intelligent, riche, assez beau et plutôt rigolo aussi.Une référence.
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Hitler

le point de vue d'un japonais sur Hitler, présenté ici de façon réaliste, pas comme un monstre, sans prise de parti apparemment; comment un vagabond artiste raté, sans attraits particuliers, va devenir dictateur... C'est la carrière politique et l'entourage d'Hitler qui intéresse l'auteur, plus que le massacre des Juifs (évoqué en toute fin) et les changements pour le peuple allemand.
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MicMac aux enfers

Un Kitaro dans la lignée de la série, un peu plus sombre peut être mais toujours aussi agréable à lire.
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Kitaro le repoussant, tome 4





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NonNonBâ

Magnifique manga entre le fantastique et l'autobiographie. Il m'a fallu quelques pages pour m'habituer au style très particulier de l'auteur. Mais je ne regrette pas car l'humour et la poésie subtile de cet ouvrage m'ont énormément plu. Un grand coup de coeur.
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Vie de Mizuki, tome 2 : Le survivant

Toujours aussi bien.
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Vie de Mizuki, Tome 1 : L'enfant

Excellent comme toujours avec Mizuki. Dessins magnifiques, tendresse des personnages, récit où se mêlent lucidité et tendresse.
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Vie de Mizuki, Tome 1 : L'enfant

Cette autobiographie dessinée est admirable. J’avais déjà lu, apprécié et chroniqué des mangas de cet auteur : NonNonbâ (qui a reçu le Fauve du meilleur album du Festival d’Angoulême en 2007), Opération Mort et dernièrement Hitler. À part ce dernier les deux autres étaient largement autobiographiques. Cette Vie de Mizuki est donc l’aboutissement de ce travail de mémoire.



Shigeru dans ce premier opus nous narre l’histoire de sa jeunesse jusqu’à son départ au front dans les îles de Palaos pendant la Guerre du Pacifique, soit entre 1922 et 1943.

C’est une véritable découverte du Japon de l’entre deux guerre à laquelle nous assistons, Shigeru est sans complaisance avec l’enfant et le jeune homme qu’il fut : loin de cacher ses défauts, il sait les tourner en dérision et s’en servir de ressort dramatique. Personnage flegmatique, insouciant, parfois irresponsable, glouton, paresseux, Shigeru dépeint aussi les membres de sa famille avec sincérité. Mouton noir de la famille, Shigeru semble inapte à toute éducation, à tout travail, voire à toute vie sociale, à tel point que ses parents sont désespérés. Quel avenir est-il possible pour leur fils ? Puis vient la mobilisation pour l’armée.



Cette plongée intimiste dans le Japon de la première moitié du XX° siècle nous permet de visiter à nouveau des événements bien connus de notre histoire universelle (crise économique, guerres) avec l’originalité d’un point de vue décalé. Il est aussi éclairant sur les conditions de vie de l’époque et sur certains événements politiques japonais. Mais rien ne vaut la truculence et l’excellence de ses souvenirs d’enfance...



Encore une fois, grâce à un dessin humble et précis, Shigeru Mizuki, sait captiver son public et magnifier des histoires à l’apparence simple, en instillant de la magie dans les situations anodines.


Lien : http://legenepietlargousier...
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NonNonBâ

Un pan réimaginé de l'enfance de l'auteur, entouré de légendes japonaises à propos des yokaïs, sorte de démons du quotidien, maléfiques ou gentils. Shigeru enfant commence à comprendre le monde adulte et s'affirme tout en dessinant des mangas. On aurait envie qu'un 2eme tome sorte.
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Vie de Mizuki, Tome 1 : L'enfant

Comme le titre laisse présager, « La vie de Mizuki » est une oeuvre autobiographique. Si Shigeru Mizuki (Opération mort) s’est souvent mis en scène lors de ses précédents ouvrages, ceux-ci étaient chaque fois en partie romancés. A travers cette saga prévue en trois volumes le nonagénaire décide de nous raconter toute sa vie. Ce premier volet, sous-titré L’enfant, démarre à la naissance du mangaka en 1922 dans la préfecture de Tottori et se termine sur le front alors qu’il vient d’être appelé pour participer à la Seconde Guerre Mondiale.



L’auteur revient avec beaucoup d’humour et de réalisme sur son enfance passée dans la petite ville côtière de Sakaiminato avant de partager ses déboires sur le marché de l’emploi. Outre sa vie personnelle et ses relations familiales, cet album témoigne également de l’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire du Japon. Véritable témoignage de l’histoire de l’Ère Showa (1926-1989), ce récit dépeint avec brio la société japonaise de l’époque. L’auteur, qui a perdu le bras gauche durant la Seconde Guerre mondiale et a dû apprendre à dessiner de la main droite pour pouvoir témoigner de son histoire personnelle et de celle de son pays, propose donc une oeuvre à la fois personnelle et didactique.



Cet album permet également au lecteur de retrouver la vieille NonNonbâ (découverte dans le récit éponyme, qui a d’ailleurs reçu le prix du meilleur album à Angoulême en 2007) et ses histoires de Yokaï. L’auteur recycle d’ailleurs plusieurs pages de ses œuvres précédentes, faisant ainsi le lien avec ces ouvrages romancés. Visuellement le lecteur retrouve le dessin typique de l’auteur, avec un dessin plus réaliste lors des scènes de combats.



Indispensable si vous aimez Mizuki ou si vous avez apprécié Une vie dans les marges.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Hitler

Après NonNonBa (Fauve du meilleur album à Angoulême en 2007) et Opération Mort (Prix du Patrimoine à Angoulême, en 2009), deux formidables mangas chroniqués sur ce blog, voici une nouvelle histoire de Shigeru Mizuki : Hitler.



Shigeru Mizuki s’est attaché à faire une autobiographie d’un des plus terrifiants dictateurs de tous les temps. Cette entreprise colossale s’est avérée concluante. L’ouvrage est à la fois d’une rigueur historique remarquable et d’une construction admirable. Didactique, non dénué d’humour et de sens critique (il suffit de voir la façon dont est dessiné Hitler), cette biographie est aussi un livre d’Histoire de la première moitié du XX° siècle. L’un des principaux intérêts subsiste dans la grande part qui est donné aux évènements précédents l’avènement d’Hitler au pouvoir. Shigeru Mizuki donne ainsi une image étonnante d’Hitler, obnubilé par l’accession au pouvoir et d’un charisme inquiétant : l’homme attire et fait peur.



Les évènements suivant s'enchaînent, de la réalisation du rêve d’Hitler, aux alliances avec Mussolini et les japonais, de l’attaque des Russes, jusqu'à la chute de Berlin et les épisodes du bunker. On peut regretter que la Shoah ne soit que mentionnée à la fin : « ils laissaient derrière eux des montagnes de cadavres de juifs dans les camps de concentration. ». Ni la chasse aux juifs, ni les lois les concernant, ni même l’idée de la solution finale ne sont abordées autrement que par des mentions au cours du texte... Il n’est donc question que du portrait d’un chef militaire assoiffé de pouvoir et d’une certaine idée de l’Allemagne (« un empire qui durera mille ans »). Les questions géopolitiques priment sur les fondements idéologiques nazis.
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MicMac aux enfers

Un manga difficile à résumer tant il part dans tous les sens et tant il comporte de coups de théâtre, ce qui m'a donné des difficultés pour le suivre. J'ai néanmoins adoré son ambiance générale: une plongée dans le monde des yokaî, sortes de démons japonais, et leur irruption dans le monde des humains. Mizuki arrive, de plus, très bien à mêler cet élément traditionnel à une description du japon moderne dans lequel il vit, ce qui donne lieu à des scènes très drôles et absurdes, comme la tenue d'un débat télévisé sur l'existence des enfers ou le personnage d'un chanteur de variété un peu kitsch (comme on en voit dans les films de Kitano) contaminé par une plante vampire qui se fait osculpter par un médecin.
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Vie de Mizuki, Tome 1 : L'enfant

il y a des longueurs et certains passages sont trop répétitifs ou ennuyeux. […] Le rendu graphique est si particulier qu’il risquera malheureusement d’en repousser plus d’un. Si ce premier volume n’est donc pas extraordinaire, il a le mérite de présenter et d’expliquer les influences majeures du mangaka.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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Hitler

L'effet propre au dessin donne à l'oeuvre une force troublante en transformant Hitler en personnage - mais n'est-ce pas ce qu'avait déjà fait Chaplin ?
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NonNonBâ

(...)

NonNonBâ, c’est une petite grand-mère. Son récent veuvage l’obligeant à vivre misérablement, les parents de Shigeru lui offrent l’hospitalité. En échange, NonNonBâ seconde la mère de famille dans les travaux domestiques de la maison et l’éducation des enfants. Rapidement, une grande complicité unit la vieille dame et l’enfant. En s’aidant des situations auxquelles Shigeru est confronté, NonNonBâ va peu à peu lui faire découvrir le peuple des yôkai. Pour l’aïeule, chaque expérience est l’occasion de transmettre son savoir sur les traditions et croyances populaires. Un monde à la croisée de la réalité et du fantastique, où les superstitions et les légendes résistent encore dans les campagnes tandis que le Japon est plein essor industriel, économique... (années 1930). Un récit en partie autobiographique puisque l’auteur a puisé dans ses propres souvenirs, à l'image du petit Shigeru de l’histoire qui, passionné de le dessin, veut devenir mangaka.

(...)
Lien : http://k.bd.over-blog.com/ar..
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3, rue des mystères et autres histoires, tome..

Les croyances et autres superstitions japonaises nourrissent l’univers de Shigeru Mizuki. Dans cette suite du recueil de nouvelles "3, rue des Mystères", le célèbre mangaka poursuit son chemin sur les traces des yôkaï, des monstres et des fantômes issus des contes traditionnels japonais. La réalité est alors troublée par l’apparition du surnaturel où les humains deviennent des proies faciles et désemparées de ces esprits malfaisants. Mais l’intérêt de ces récits dessinés réside surtout dans l’incertitude permanente qui est laissé au lecteur quant à la présentation qui nous est donné de ce surnaturel. Est-il une réelle force extérieure dotée de règles et d’un fonctionnement propres ? ou bien n’est-ce pas tout simplement le fruit des névroses et troubles psychiques de tout ordre, qui occupent l’esprit des héros de chaque récit ? Il est vrai que les personnages (à noter l’un d’eux, Monsieur Yamada, qui revient à plusieurs reprises et qui est assez croustillant) naviguent dans un Japon des Trente Glorieuses en pleine mutation, propice aux angoisses d’une population en perte de repères et s’interrogeant sur l’avenir inquiétant que leur réserve cette société du progrès technologique et de la course à la productivité.
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NonNonBâ

J'ai lu cette BD qui a longtemps figuré dans ma liste d'achat potentiel et futur (liste toujours longue comme le bras d'ailleurs). Et grâce à la bibliothèque gracieusement mise à portée de tous par mon coloc, je me suis enfin trouvé le temps de le lire. Ce que j'en ai tiré, c'est que finalement il est plus que probable que je ne l'achète jamais.



Cette BD n'est pas mauvaise en soi, et je la rangerais même dans la catégorie des plutôt bonnes, mais elle souffre d'un défaut à mes yeux : elle nécessite une certaine connaissance et compréhension de la culture japonaise. Et d'autre part, je ne vois pas un réel intérêt à la relire, et donc par le fait même à la racheter.



C'est une sorte de découverte du folklore japonais des esprits et des yokai, mais pour peu que ce genre de choses ne vous intéresse pas, la BD n'a plus grand intérêt. L'histoire de ce petit garçon et de sa grand-mère mystique est touchante, et l'on sent tout l'attachement de l'auteur à cette petite vieille autant qu'a ses histoires. Mais pour le reste, je n'ai pas été particulièrement attiré par le folklore et les esprits présentés. Ils sont originaux, mais je n'ai pas vraiment eu d'intérêt pour eux jusqu'à la fin.



Cette BD est plutôt bonne, comme dit, mais je crois qu'elle n'est pas faite pour moi. Je n'en ai pas tiré une expérience inoubliable et j'ai déjà perdu de vue la plupart des créatures présentées dans les 400 pages de l'histoire. A réserver aux amateurs du fantastique et du folklore japonais en priorité, ou aux curieux des autres cultures.
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