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Critiques de Shin`ichi Sakamoto (379)
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#DRCL - Midnight children, tome 1

Cette nouvelle sortie de chez Ki-oon m’a beaucoup intrigué pour le coup. J’étais hyper curieuse de ce titre qui nous parle d’une réécriture de Dracula. Moi qui aime les réécritures, ça m’a donné encore plus envie de découvrir ce premier tome. Le résumé intrigue au premier coup d’oeil, on veut tout de suite en savoir plus. Et même si j’ai tout de même apprécié ma lecture, j’en ressors vraiment perplexe. J’ai aimé ma lecture mais en même temps, je ne sais pas, il manquait un truc peut être je ne sais pas mais j’ai ce sentiment au fond de moi qui me laisse perplexe!



Dans ce premier tome, au XIXe siècle, un vaisseau russe embarque d’étranges caisses remplies de terre. A son arrivée en Angleterre, le navire est une épave flottante et une créature mi-homme mi-loup s’en échappe. Quelques instants plus tard, des élèves du prestigieux établissement Witby assistent à l’attaque d’un camarade. Mina Murray tente de le sauver, mais échoue. Une réécriture de l’histoire de Dracula.



Graphiquement parlant, là je dois bien avouer que je n’ai absolument rien à redire là dessus! J’ai vraiment adoré le coup de crayon du mangaka. C’est la première fois que je lis une de ses oeuvres et ouais franchement visuellement parlant j’aime beaucoup son style de dessin! C’est un peu brut mais ça rend les visages, les émotions encore plus incroyables. Parlons de l’histoire maintenant, le fait que ce soit une réécriture de Dracula, j’aime beaucoup! Mais là où ça coince un peu c’est qu’en réalité pendant ma lecture, j’ai eu l’impression d’être un peu trop submergée par les informations à prendre en compte. Du coup je ressors de cette lecture en ayant l’impression d’être passé à côté de quelque chose, d’avoir manqué un truc et je ne suis même pas certaine d’avoir véritablement compris toute l’histoire. J’ai également eu l’impression qu’on le passait d’une chose à l’autre trop rapidement et je me sentais un peu perdue pour être honnête. Ça ne m’a pas empêchée d’apprécier ma lecture mais il manque vraiment le truc qui me fera complètement adhérer à cette histoire. J’ai tout de même hâte de découvrir le second tome, peut être que là ça sera différent, que je serais plus dedans. En tout cas, c’est une très belle oeuvre ça je ne dirais jamais le contraire et l’histoire reste très intéressante.



Je suis impatiente de découvrir le second tome pour voir si cette histoire évolue dans le bon sens pour moi. Peut être que ce n’est tout simplement pas pour moi ou que sais je. Je suis déçue parce que j’en attendais vraiment beaucoup et j’ai ce goût d’inachevé au fond de la gorge, j’ai vraiment eu l’impression que l’on passait d’une chose à l’autre beaucoup trop vite, alors que tout est lié finalement. Mais je sais pas j’ai eu le sentiment d’avoir beaucoup trop d’éléments à devoir prendre en compte.
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#DRCL - Midnight children, tome 1

Au final, ce premier volume de #DRCL midnight children est aussi déroutant que captivant. Si la construction décousue semble nous perdre durant la lecture, y revenir apporte davantage de fluidité et permet de concrétiser les promesses d'un manga ambitieux, et la nouvelle œuvre d'un maître à l'art personnel et inégalable. La dernière série en date de Shin'ichi Sakamoto n'a certainement pas fini de nous intriguer et de nous fasciner !


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Ascension, tome 1

Un récit initiatique sur un génie autiste de l'escalade.



Si on laisse de côté le côté beaugoss solitaire qui a un don incroyable, Ascension propose un premier tome qui plante un décors de lycéen classique avec des personnages tournés autour de l'escalade. Notre héros Mori fait preuve d'abnégation et est un têtu redoutable. Nul doute que cela va évoluer pour pouvoir faire face aux meurtrières montagnes.



Les dessins et le côté pédagogique pour les non-initiés de l'escalade en font quelque chose d'abordable et de précis.



Un bon premier tome !
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Ascension, tome 2

Dans ce tome 2 on retrouve notre héros solitaire qui contre toute attente commence à se faire des amis, et s'essaye à la grimpe en extérieur. Si le personnage de Yumi, gros cliché de la Schtroumpfette à sauver, est vraiment navrant... Ce tome est plus sympa que le premier, avec des dessins magnifiques de montagne, et me donne envie de lire la suite !
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Ascension, tome 17

Tome 14 à 17

On va donc suivre Buntaro qui va se lancer dans l'ascesnsion du K2 accompagné de Takemura. Et évidemment, les fantomes de l'ascension en groupe vont ressurgir pour notre héros qui va très vite se retrouver déboussoler par le comportement de son compère.

Le final de cette série est vraiment très bon et surtout dans la lignée de ce qu'est la série depuis les tomes 3/4. Débuté comme un simple shonen de sport, le titre a gagné en profondeur et surtout l'approche de cette différence quand on ne s'intègre pas dans une société, c'est très bien mené par l'auteur. Sans être larmoyant ou alarmiste, il y a un discours très sincère et réel sur la difficulté d'être compris quand on sort des normes.

Sakamoto se révèle être un dessinateur fabuleux et ascension ne fait que monter en puissance pour la partie graphique. Les décors n'en sont que de plus en plus somptueux avec des détails à n'en plus finir

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Ascension, tome 1

Tome 1 à 2

Ces deux premiers volumes sont complètement introductifs pour Sakamoto. Il installe petit à petit les différents personnages, les mystères autour de ce nouveau lycéen et l'enjeu de l'escalade, de la grimpe.

C'est une bonne introduction qui utilise les codes classiques des mangas de sports avec une rivalité, un perso doué et un perso acharné au travail, un passé trouble,...

Même si c'est une lecture agréable pour le moment, j'attends encore plus d'une oeuvre souvent présentée comme un chef-d'œuvre.

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Innocent, tome 1

Je ne peux qu'exprimer vivement mon amour pour ce manga qui est à présent devenu mon favori. Bien qu'il y ait un nombre considérable de libertés historiques, celles-ci ne rendent l'histoire que meilleure et passionnante. Charles-Henri est un héro attachant, que l'auteur sait nous faire apprécier malgré le gros côté pleurnichard qu'il lui donne. Cette lecture m'a fait me plonger dans le domaine des bourreaux, et a changé ma façon de les voir.



Le dessin est magnifique, réaliste. Les décors, expressions des personnages,... Tout dans cette oeuvre m'a conquise. Prenez garde toutefois, il est souvent très gore et certaines scènes sexuelles explicites sont présentes parfois, bien qu'un peu censurées au niveau des parties génitales. "Innocent" n'est pas pour les âmes sensibles.



Je conseille vivement cette série de Mangas, à lire avec grande attention.
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Innocent Rouge, tome 1

J'avais lu les premiers tomes de la série Innocent et l'avais beaucoup aimée mais n'étais pas allée jusqu'au bout faute de trouver les tomes suivants. Cette série en est la suite directe, il me manque donc une partie importante de l'histoire des personnages pour bien tout comprendre.



Les graphismes sont toujours aussi incroyables, hyper réalistes que ce soit dans les décors, les costumes ou les scènes plus sanglantes d'exécutions ou d'analyses anatomiques, avec des doubles-pages nombreuses qui s'observent comme des tableaux.



Côté histoire, j'ai donc été assez perdue, surtout au début, par la construction mêlant des flashbacks à des scènes plus ou moins rapides qui sautent d'un personnage à un autre. Difficile d'identifier tout le monde et de me rappeler le peu que j'avais lu ! J'ai surtout aimé le personnage du fils de Charles-Henri, qui porte son regard d'enfant sur le destin de sa famille, qu'il commence par rejeter mais va finir par apprendre à en voir le "bon côté". On apprend aussi à ses côtés que les exécuteurs ont de grandes connaissances en médecine, autopsies et interventions chirurgicales à l'appui, et on en saura plus sur les mises à mort de l'époque. Enfin, du côté du peuple, la colère monte, ça bouillonne lors des exécutions, et l'on apercevra, seulement furtivement, le jeune couple royal que forment Marie-Antoinette et Louis XVI...



J'ai un peu moins adhéré à cette suite mais je pense que c'est surtout dû au manque de repères que j'avais. J'essaierai de terminer Innocent avec de la poursuivre.
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Innocent, tome 2

Charles-Henri Sanson, 14 ans et héritier de la famille des exécuteurs royaux, a pratiqué sa première exécution en la personne de son premier et seul ami : Jean de Chartois.

L'expérience est traumatisante pour lui et pleine de honte pour la famille Sanson si bien que son père songe à faire un nouvel héritier.



Ce second volume confirme mon intérêt pour la série.

très intéressant du point de vu historique, attachant concernant les personnages et leurs situations et surtout, absolument abominable pour le comportement de certains personnages et la situation des pauvres à l'époque.

Bref, durant la lecture le lecteur passe par plusieurs émotions et c'est bien !

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Innocent, tome 1

Attention, cette chronique peut comporter quelques SPOILERS, je suppose...



C’est une fois de plus l’excellente revue Atom qui m’a incité à la lecture de ce manga de Sakamoto Shin'ichi, au sujet étonnant : la biographie, très libre et inspirée plus concrètement d’un roman (semble-t-il ?) japonais, d’un fascinant personnage de l’histoire de France, le bourreau Charles-Henri Sanson, le plus célèbre représentant d’une véritable dynastie d’exécuteurs des hautes-œuvres, et ceci parce qu’il a mis à mort, sur l’échafaud, près de 3000 personnes au cours de sa longue carrière – il faut dire qu’il était le bourreau en chef parisien durant une période particulièrement sanglante de l’histoire de France : la Terreur… C’est lui qui a tranché le col de Louis XVI – mais aussi celui d’Hébert, de Danton, de Desmoulins, puis ironiquement ceux de Robespierre ou Saint-Just… Parmi bien d’autres – et ceci sans même mentionner sa carrière antérieure à la Révolution et à la guillotine ; or il faut la prendre en compte également, car les noms fameux sont là aussi de la partie : Sanson a présidé (dans la douleur) à l’atroce supplice du régicide Damiens, décrit en long et en large en introduction du Surveiller et punir de Michel Foucault (comme le disait le grand philosophe Garth : « Si tu vomis, vomis là-dedans. ») ; il a également foiré, et c’est peu dire, l’exécution déjà passablement « problématique » (quel euphémisme…) dans son principe même de Thomas Arthur de Lally-Tollendal… et, en parlant d’exécutions, et même de supplices, « problématiques », on ne saurait oublier le cas invraisemblable du chevalier de La Barre ! Ces deux dernières affaires, précisément, ont avivé le courroux de Voltaire, et j’en avais déjà causé sur ce blog, il y a longtemps de cela… Mais ce ne sont là que quelques noms fameux qui ont traversé l’histoire – le reste, à ce stade, des statistiques ? Au regard de l’histoire peut-être – mais, sur l’échafaud, il en allait sans doute autrement...







Aucun doute : c’est un très bon sujet pour une BD – inattendu de la part d’un auteur japonais, peut-être, mais pourquoi pas ? En soulignant d’emblée que Sakamoto Shin’ichi, pas exactement un inconnu, n’avait pas l’intention de livrer un manga particulièrement scrupuleux au plan historique (et ce n'est probablement pas un problème) – même en s’appuyant sur une documentation parfois précise et en faisant appel à une liste impressionnante d’historiens japonais pour veiller à ce qu'il ne raconte pas n'importe quoi non plus : on en trouve la liste, ainsi que celle des assistants, dans une sorte de générique en fin de volume – c’est qu’il y en a, du monde, qui a bossé sur Innocent ! Et ça se sent au final, notamment au regard du graphisme, œuvre collective qui fait largement appel aux technologies informatiques, pour un résultat de toute beauté…







Ce premier tome introduit le personnage du jeune Charles-Henri Sanson, sous le règne de Louis XV. Le garçon, aux traits efféminés et à la longue chevelure qui vole au vent (un peu trop à vrai dire, et j'y reviendrai…), déteste sa condition, et redoute son avenir : il ne veut pas devenir bourreau ! Et il souffre de ce que tout le monde le rejette… Les Sanson sont appointés par le roi depuis plusieurs générations, leur statut est tout ce qu’il y a d’honorable – mais on les craint, et la superstition est de la partie… Le très émotif Charles-Henri en vient à se rebeller ; son père, Charles Jean Baptiste, le troisième bourreau Sanson, en vient, lui, à supplicier son propre fils, la chair de sa chair (il en conclut qu’il se supplicie donc lui-même…), pour contraindre l’enfant timoré à admettre qu’il n’a de toute façon pas le choix. Il s’agit dès lors de faire son apprentissage – ce qui passe aussi par le rôle « social » des Sanson : on les craint, mais, lors de fêtes suintant la décadence, des aristocrates peuvent leur demander de faire la démonstration de leurs talents… Et si l’adolescent Charles-Henri se résout petit à petit à devenir un bourreau comme son père et son grand-père et son arrière-grand-père avant lui, il n’en est pas moins porté à se rebeller contre ceux qui ne font que trop peu de cas de la vie et de la mort, et pas seulement celles des hommes. Et quand ce tome 1 se conclut (vague SPOILER les gens, attention si jamais…), Charles-Henri doit procéder à sa première exécution – celle d’un jeune homme de 14 ans, Jean de Chartois, dont il était tombé fou amoureux…







J’ai lu deux fois ce premier volume, avant d’en livrer la présente chronique – ceci… eh bien, parce que je ne savais pas exactement ce que j’en pensais. Il n’y avait qu’un point de certain : le dessin est vraiment très beau, même s'il ne plaira probablement pas à tout le monde. Comme dit plus haut, il fait appel à des outils informatiques, de manière marquée, et s’appuie souvent sur des photographies, pour un résultat extrêmement réaliste – ceci au fil de pages au découpage relativement sobre, mais très cinématographique, avec un montage complexe, des plans de coupe, comme des arrêts sur image, etc., souvent de manière « muette » d'ailleurs.







Ce « photoréalisme » vaut du moins pour ce qui est des décors, disons, et éventuellement les costumes, à ceci près que, là, Sakamoto Shin'ichi tend à en rajouter. Mais les traits des personnages demeurent très « manga »… et à vrai dire pas toujours pour le mieux, car, si on se fait au caractère geignard d’un Charles-Henri très pathos, très romantique même, précurseur aux mains bientôt ensanglantées d’un Werther ou d’un René, les longues chevelures animées d’une vie propre peuvent laisser davantage sceptique, et il en va probablement de même pour le parti pris homoérotique de la BD, qui se fonde sur des personnages de garçons androgynes au corps lisse et à la tenue extravagante totalement fantasmés. Ce qui est un peu déconcertant – même si pas forcément vain et certainement pas hors de propos : à vrai dire, ceci, associé bien sûr au thème même de la BD, et, dans ce premier tome, à l’emploi de la torture, a fortiori dans un contexte… intime (!), voire à quelques choix de « cadrage » qui, sans être le moins du monde pornographiques, jouent quand même de la chair exposée et des sécrétions corporelles, tout ceci donc, m’a inévitablement ramené aux écrits du marquis de Sade – un guide idéal pour cette période troublée !







Et qui offre un sacré contraste avec les rêveries amoureuses associant tout d’abord Charles-Henri et Jean de Chartois, et qui dégoulinent quand même un peu de niaiserie, si le désir plus ou moins refréné est bien d’emblée de la partie… Cette amourette, à vrai dire, était probablement ce qui m’avait un peu refroidi à la première lecture – dans le fond comme dans la forme. Jean de Chartois brillant de mille feux, entouré d’une aura de pure et divine lumière, qui récite des comptines en anglais tout en virevoltant gracieusement, dans les champs comme dans les salons, en secouant au ralenti sa crinière léonine, au point de la pub L’Oréal parfois, ben, euh… J’ai trouvé ça quand même un peu ridicule, hein.







Mais je suppose qu’il ne faut pas s’y arrêter – et que ce premier tome compense cette éventuelle lourdeur (qui n’en sera pas une pour tout le monde) en mettant en scène des idées bien plus intéressantes. J’ai tout particulièrement apprécié la fin de ce tome 1 – et pas seulement parce qu’elle met en scène l’exécution du pénible Jean de Chartois, hein ! Ce que je trouve très intéressant, ici, c’est la manière dont Sakamoto Shin’ichi rend la « vision » de Charles-Henri, l’outil trompeur qu’il a développé pour se montrer capable d’accomplir son horrible tâche – un procédé qui a quelque chose d’expressionniste je suppose : il voit le condamné comme un mannequin, de toile, de paille et de cordes – mais, en l’envisageant ainsi, c’est son monde entier qu’il bouleverse : toute la foule, cruelle et assoiffée de sang, qui se presse pour assister à l’exécution, est composée de semblables mannequins… et Charles-Henri lui-même en est un ! Cette scène est vraiment très forte, et très juste : là, la narration et le dessin se montrent brillants ensemble, et cette ultime séquence, avec son, euh… cliffhanger ? donne pour le coup pas mal envie de lire la suite.







Je ne sais pas encore si je suivrai la série jusqu’au bout (elle est terminée et fait neuf tomes, auxquels il faut ajouter un spin-off du nom d’Innocent Rouge, en cours de publication) ; d’autant que je ne peux pas prétendre avoir été totalement emballé par ce premier volume – je reste même encore un peu indécis, à vrai dire… Mais je suis suffisamment curieux pour désirer lire le tome 2, et je suppose que je verrai alors si je dois poursuivre ou pas.
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Innocent Rouge, tome 5

Une couverture noire, angoissante à souhaite avec une tête de squelette. Un graphisme toujours aussi magnifique, des plans sublimes, mais aussi certains qui mettent mal à l'aise. Aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale de la France, un jour idéal pour lire ce tome.

On est aux prémices de la révolution française, le peuple gronde de plus en plus et est aux limites d'exploser.

L'affaire du collier va encore plus tout envenimer et on suite sa mise en place.

On a des images de notre monde qui s'en mêle, et cette fois ci elles arrivent très justement, on sait qu'on parle du futur et ne dérange pas, bien au contraire. On a un peu ces fausses promesses aussi avec les états unis d'Amérique, la liberté, notre devise très belle mais loin de refléter le triste réalité : liberté, égalité, fraternité. On a la promesse d'un avenir meilleur, de choisir sa vie, son métier, ce qui reste vrai mais seulement en parti. Mais néanmoins il apparaît vite qu'on parle de l'homme en tant que mâle et que la femme reste négligée.

La fonction d'exécuteur est de plus en plus déprécie, on voit alors l'idée de la guillotine qui s'installe, pour couper net et faire moins souffrir. C'est atroce de se dire qu'on tournait des séances de torture en spectacle. Et les problèmes financiers qui touchent alors de plein fouet les Sanson.

A la fin, on voit la soeur et le frère qui vont sans doute s'associer pour combattre l'ennemi, on ne peut alors s’empêcher de sourire et de se dire que cela fait quand même plaisir à voir.
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Innocent Rouge, tome 1

La saga de la famille Sanson continue dans cette deuxième série. Comme pour la première, le dessin est sublime et on ne se lasse pas d’observer les cases.

Charles-Henri est finalement devenu son père et ces beaux idéaux semblent s’être envolés en exécutant de façon implacable sa tâche. Il forme son jeune fils à sa future tâche de bourreau. Mais l’enfant se montre récalcitrant et sensible (comme son père avant lui) face à son avenir. Il découvre cependant que si les mains de Sanson donnent la mort, elles donnent aussi la vie vu que la famille pratique aussi la médecine.

Marie-Josèphe, elle, poursuit sa quête d’émancipation et de vengeance. Les idées d’égalité transmise par Alain la touchent et elle s’implique pour renverser la royauté.

Ce personnage est le plus intéressant de la série, et elle ne cesse de défier les règles de son temps avec une haine et une violence qui mènera surement au chaos.

Un volume qui enchaine bien avec la série précédente et j’attends avec impatience l’arrivé de la Révolution pour voir les destins de chacun s’accomplir.


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Innocent Rouge, tome 5

Shin'ichi Sakamoto fait encore dans la grandiloquence dans ce nouveau tome d'Innocent qui se découvre d'abord avec une couverture sombre et gothique de toute beauté qui en fera frissonner plus d'un et qui donne de suite le ton.



On se rapproche de plus en plus de la Révolution et les oppositions politiques entre le frère et la soeur Sanson sont de plus en plus flagrantes comme l'atteste les chapitres d'ouverture. Entre une Marie-Josèphe qui a soif de changement, de pagaille et de sang, et un Charles-Henri qui n'aspire qu'à la paix et au maintien de l'ordre actuel, dur de voir ce qui va pouvoir les réconcilier. A travers eux, ce sont deux discours qui s'opposent, de ceux qu'on peut entendre à la veille de la Révolution et qui sont aussi incarnés ici par le roi Louis XVI et le charismatique fils de Damien. Cela donne des scènes dramatiques poussées à leur paroxysme par le talent graphique et métaphorique du mangaka qui se déchaîne dans les différentes allégories de la mort qu'il met en scène. Graphiquement, c'est saisissant. Scénaristiquement, c'est puissant. Historiquement, c'est de moins en moins juste et cela manque vraiment de nuances ^^!



Cependant, c'est au détour d'un événement imprévu de l'Histoire que le frère et la soeur vont se rapprocher à la fin de ce tome avec que l'auteur accélère encore le tempo pour nous presser aux portes de la Révolution afin de tester les idéaux et les ambitions de chacun. Charles-Henri va devoir faire des concessions et Marie-Josèphe apprendre à se juguler. Il me tarde de voir ce que cette alliance de circonstance va donner.
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Innocent, tome 8

Malgré les qualités de la série, je n'arrive pas à retrouver le plaisir des débuts. Les personnages se sont trop perdus depuis. Charles-Henri est devenu tout ce qu'il ne voulait pas devenir. Marie-Josèphe est perdue dans sa colère et son désir de vengeance. Je n'ai pas trop aimé non le côté caricatural du futur couple royal. Par contre, l'histoire est toujours aussi prenante.
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Innocent Rouge, tome 3

Ca fait mal, ça prend aux tripes et les images nous subjuguent. On nous rappelle des faits, qui sont pour la majeur partie d'entre nous bien connus et marquants.

Quand on a une vue d'ensemble, on est toujours aussi scandalisé par la noblesse, la royauté, sa façon de faire et de claquer de l'argent par les fenêtres (au détriment du peuple qui lui souffre) !

Il y a quelques substitutions à l'image des personnes de la cours (genre pantins, et chiens).

Des femmes ont fait des choix, atteindre une position sociale par le travail ou leurs charmes (qui peut être éphémère), mais rien n'est jamais sûr dans les 2, soumis au bon vouloir et à l'humeur de celui qui détient le pouvoir et l'argent.

Marie-Josèphe répond à l'invitation de Marie-Antoinette et la défie.

Même pour la royauté, elle est entourée de luxe mais où est la liberté ? Qui est vraiment lui même de eux, de la cours ?

On nous présente aussi 2 personnages à nous donner des hauts le coeur, un homme atroce, et une femme déchue qui tente de retrouver la noblesse, la vie qu'elle aurait dû avoir.

On va aussi revoir Charles-Henri Sanson et son fils.

Bref, ça prend aux tripes, ça reste réservé à un public mûr et averti, avec des scènes crus et de misère, et d'autres de luxe à tomber par terre.
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Innocent, tome 1

Lorsqu'un japonais, Shin'Ichi Sakamoto s'empare de l'histoire de France et plus précisément de la Révolution Française, on peut s'interroger sur sa façon de l'envisager mais étant une fan de Lady Oscar c'est avec fébrilité que j'ai plongé dans cette série en 9 volume (finie au Japon) qui retrace l'histoire du bourreau de Louis XIV, Danton et Robespierre, Charles Henri Sanson.



Il semblerait que Shin'Ichi Sakamoto ait été impressionné par ce personnage, Charles Henri Sanson, officiellement exécuteur des hautes œuvres de Paris pendant plus de 40 ans. Il faut dire que notre homme, en plus d'avoir exécuté de grands noms aurait donné la mort à plus de 3000 personnes.



Sakamoto nous offre le portrait d'un garçon sensible, en proie au rejet de la société de l'époque. Il faut dire que les bourreaux et leur famille étaient craints. La population les voyait comme porteur de grands malheurs si par malheur on les croisait ou pire on entrait en contact physique avec eux. Une tradition française existe encore : il ne faut jamais mettre le pain à l'envers sur la table (il était autrefois réservé au bourreau et ne pouvait se mélanger aux autres). Dans la version romancée de Sakamoto, Charles Henri souffre fortement de ce rejet, il n'aime ni la violence ni la mort qui suivent sa famille comme une ombre. Il souhaiterait échapper à son destin mais à l'époque il est compliqué de fuir le carcan imposé, même si la société est en plein bouleversement.



Sakamato prête également à notre héros des pulsions homosexuelles. Il va très vite s'éprendre d'un fils de comte ajoutant un poids de plus sur les épaules de ce garçon qui parait particulièrement frêle. On se dit qu'il ne survivra pas dans ce monde barbare mais toujours il se relève face à l'horreur, à l'adversité et on vibre.



Je ne vous parle même pas des dessins magnifiques en noir et blanc au crayonné élégant, sensuel qui nous donne de l'émotion rien qu'en les regardant. Ils ont un rendu photographique qui frise la réalité et retranscrivent magnifiquement la décadence et les heures sombres que vivaient les personnages à l'époque.





Un vrai, un grand coup de cœur !
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Ascension, tome 1

Quand j'ai vu la couverture, oh que je l'ai trouvée belle...

ça je m'en souviens bien... ( parce que ça fait quand même un bail que je l'ai lu celui-là )

Donc direct attirée (on dira ce qu'on voudra le coup de la couverture ça marche )

Et là.. oh une histoire d'alpiniste... et plissement de regard... Bon... ok... ( vous avez compris les histoires d'alpiniste c'est pas ce que préfère )

Et bin je me suis pelée le cul, je me suis gelée au fond de mon lit en même temps que lui... j'avais froid. Un froid du dedans du dehors...

Parce que certes une histoire de montagne et de ceux qui grippent dessus.. Mais vraiment ces gars là, dans leur tête... Je ne sais plus si c'est visible dés le tome un ... (je vous ai dit ça fait longtemps )...

Mais ouais dans la tête de ce gars, là aussi y fait froid... Fou... Mais oui parce qu'il faut être fou dans sa tête pour vouloir escalader les pires montagnes, les plus tueuses...

Et le dessin, souvenir de beauté, de finesse, de noirceur, de descente aux abimes, même si on monte dans le vent et le piolet à la main... Nan on fait que descendre dans l'interne, la folie de ce jeune homme (désolée me souvient plus de son nom )...

Un manga qui m'avait secoué à sa sortie et que j'ai suivit...

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Innocent Rouge, tome 1

Pour ce 1er tome de la seconde série sur la famille Sanson l'auteur a frappé très fort. Ce tome est excellent, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la première série, une histoire forte portée par des personnages puissants et avec un dessin magnifique. Aucun temps mort pour ce premier tome qui est clairement fait pour marquer le coup et attirer un nouveau public. Il est bien sûr préférable d'avoir lu la série de départ mais on peut lire ce tome sans avoir lu le reste.
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Innocent, tome 1

Une histoire poignant, violente, et parfois insoutenable. Âmes sensibles soyez averti, votre coeur risque de voler en éclat. Un trait de dessin sublime et détaillé au service d'une histoire puissante et efficace.



Chaque case est un véritable tableau fourmillant de détails, magnifiquement dessiné, c'est sublime. De plus les dessins restent cantonnés dans les cases avec des délimitations marqués et ne touchent jamais les limites des pages, là où les mangas occupent généralement tout l'espace disponible, ici leur espace est restreint. Ce qui illustrait parfaitement la position de Charles-Henri qui est ramener en permanence à son "héritage" et au rôle qui lui est assigné, sans aucune chance d'y échapper.



Le personnage de Charles-Henri m'a énormément touchée, ce destin tout tracé qui est en contradiction total avec sa sensibilité et son tempérament. Le déroulement de l'histoire est tragique et déchirant, les complots détruisant les innocents sur leur passage m'ont mis les larmes aux yeux et la rage au coeur pour ces injustices que l'ont voit impuissament se dérouler sous nos yeux.



Enfin bref...Plus qu'un manga, une oeuvre d'art. Chaque trait est magnifique, et l'intrigue est tout aussi bien menée et pensée que le trait est beau. Une coup de coeur assez inattendu qui mêle habilement politique, tragédie, noblesse et complots à une période sensible de notre histoire.
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Innocent, tome 8

On suit toujours Charles-Henri mais ici il est surtout question de l'arrivée de Marie-Antoinette au palais. On suit son mariage et son intégration ainsi que son évolution fulgurante en tant que première dame. Les graphismes sont toujours aussi impressionnants et d'un réalismes incroyables. Par moment, on se demande si les personnages ne vont pas sortir des pages. Les expressions se lisent sur les visages facilement. Les traits sont à la fois fins et ravissants et durs et laids. Les détails ne sont pas en restent. Ils montrent Paris tel qu'elle était à cette époque.



Concernant l'histoire, le mangaka montre le paradoxe excessif entre la royauté et le peuple. On y voit l'horreur qui se produit chez les petites gens, les drames entre les sous-fifres et la facilité et les ornements de la vie des plus puissants. On y voit une forme de rébellion. On y dénonce le dogme de l'apparence, l'abandon des enfants jeunes afin de conserver le pouvoir. C'en est parfois déroutant mais la vérité y est présente. On ne nous cache rien du tout. Les exécutions sont dessinées dans toutes leur horreur mais en maintenant les traits si doux caractéristiques de cette série. Ils adoucissent la mort comme a tenté de le faire Charles-Henri.



Pour l'évolution des personnages, chacun avance de manières diverses et variées. Charles Henri a mûri. Il a compris que pour l'instant il ne peut rien faire à son niveau à part soulager les coupables rapidement. Sa sœur est une rebelle qui a conservé une part de son innocence. Elle n'en reste pas moins dangereuse. Elle a soif de vengeance et rien ne peut l'arrêter. Elle est prête à tout pour parvenir à ses fins. Le futur roi est très sensible. Il est tombé sous le charme de Marie-Antoinette mais à quel point...Il est très humain mais également d'une naïveté très surprenante. Madame du Bary a plus de place dans l'histoire que je ne le pensais. Elle protège Charles Henri. Est-elle une bonne ou mauvaise personne? Aucune idée?



En bref, cette série m'impressionne toujours autant. Il reste un seul tome pour la première saison. J'ai hâte de le lire. On y apprend beaucoup sur l'époque et sur la science également en plus de l'histoire. En sachant que ceci est basé sur les carnets de Charles Henri qui ont été retrouvé, on peut se dire que ce manga se rapproche de la vérité.
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