« Pour moi la musique est l’ultime aspiration du langage. Elle nous permet à nous humains, d’approcher Dieu, car elle montre l’au-delà de la vie. »
« La musique n’est mystérieuse que pour les gens qui réclament une explication. Musique et amour : aucune différence. »
Comment deux êtres blessés au cœur, marqués au plus profond d’eux par un deuil ancien, parviennent d’une part à se trouver, et à s’aimer ?
C’est la magie de ce petit roman tout en douceur, en poésie, caressé par le violoncelle de Bruno qui par miracle parvient jusqu’aux oreilles du lecteur. Que de belle
En peu de mot, Simon Van Booy réussi à donner une profondeur, et épaisseur à nos deux protagonistes. Hannah et Bruno, se sont enfin trouvés, et peuvent fendre l’armure, à défaut de cicatriser.
« Le chagrin est un pays où il pleut, où il pleut, mais où rien ne pousse. Les morts vivant ailleurs-habillés pour l’éternité des vêtements qu’ils portaient quand ils nous ont quittés. »
Roman polyphonique, qui tour donne la parole à l’une et à l’autre, et tisse avec beaucoup de délicatesse leur chemin, et donne corps à leurs souffrances enfouies. De superbes phrases sur la musique, et ce qu’elle apporte à Bruno… La musique de Bach qui s’impose dès les premières pages, le velouté des suites pour violoncelle…..en ce qui me concerne celui de Rostropovitch pour accompagner ce moment de lecture fort délicieux.
« Bach a écrit les suites pour violoncelle pour sa si jeune femme, c’était un exercice conçu pour l’aider à apprendre à jouer du violoncelle. Mais à l’intérieur de chaque note, il y a l’amour que nous sommes incapables d’exprimer avec des mots. »
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