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Critiques de Sophie Bienvenu (96)
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La princesse qui voulait devenir générale

En cette période de fêtes, j’ai (enfin) pu trouver un peu de temps pour lire ! J’ai reçu ce roman jeunesse, illustré, il y a quelques temps. Je remercie d’ailleurs Babelio ainsi que la maison d’édition pour cet envoi. Un livre que je pensais pouvoir lire entre deux heures de cours, mais l’emploi du temps s’étant alourdi de manière considérable avant les vacances scolaires, que j’ai finalement du remettre cette lecture. Je vous propose donc de découvrir, en cette fin d’année, ce petit livre, une curiosité qui ravira petits et grands…



Emma est une princesse. Son père, le roi, ne se prive pas pour lui rappeler que, lorsqu’on est une princesse, certaines choses ne se font pas, comme partir au combat ! Pourtant Emma est obstinée et veut devenir générale. Contre l’avis de son père elle part à la rencontre des différents peuples pour leur demander de bien vouloir devenir ennemis afin qu’elle puisse devenir générale. Va-t-elle parvenir à trouver des ennemis ?



Au-delà d’une histoire pour les enfants, c’est une réflexion sur, non seulement, l’acceptation de l’Autre et de ses différences, mais aussi sur la paix et la constitution de la société. Grâce au personnage de Emma, enfant qui découvre le monde, les clichés sociétaux sont remis en cause. J’ai été particulièrement sensible à l’usage du passé simple – qui, il faut bien l’avouer, tend à disparaître de la littérature, jeunesse comme adulte – et à l’humour omniprésent dans ce livre. Les clins d’oeil à la chanson française ne m’ont pas laissée de marbre non plus ! Un livre à lire aux enfants que vous connaissez: le ton employé est celui d’un conteur qui s’adresse à son public.
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Traverser l'autoroute

Je suis une fan inconditionnelle de Sophie Bienvenu. Je l'ai découvert grâce à " et au pire, on se mariera" et je suis tombée sous le charme de sa plume, de ses mots, et de ses personnages.



Ma Belle-mère me sait fan et m'a envoyé sa BD.



Whawouw!!!



Pas grande fan des dessins, peu précis, cela me perturbe les quelques premières pages. Ensuite, le Papa et son ado " con" m'embarquent avec eux dans leur vie "plate".



Maudit que tout le monde peut se reconnaître dans cette histoire. On court tellement après le temps, l'argent, ses rêves et ses illusions qu'on ne regarde plus les bonheurs simples d'avoir une famille en santé, une maison, une job pis une situation.



Alors qu'il suffit de se poser quelques minutes et de regarder autour de soi pour voir toutes ces petites choses du quotidien qui peuvent illuminer nos journées.







A lire!!!!!!!!
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Traverser l'autoroute

Une famille québecoise ben ordinaire, mais qui semble un peu au bout du rouleau en termes de communication : on ne se parle pas trop, et quand on se parle c'est pour exprimer déception, amertume et agacement.

Le grand ado, affalé devant son écran, n'est clairement pas l'enfant dont ses parents rêvaient.

Et pourtant une autoroute, un vacherin et un chien vont créer le moment magique, l'étincelle qui va faire jaillir le meilleur de chacun et ramener de la chaleur humaine dans cette famille, de façon à la fois drolatique et attendrissante.

Un joli album, dans lequel j'ai beaucoup aimé les illustrations pleines d'humour.

Challenge Bande dessinée 2022
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La princesse qui voulait devenir générale

Ce livre est un des meilleurs que j'ai lu! C'est assez drôle et en même temps sérieux, ce qui me prend pour que j'adore un livre autant que j'ai aimé celui-ci.
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Et au pire, on se mariera

C'est l'histoire d'une ado de 13 ans, Aïcha qui n’arrive pas à se trouver, un peu dérangée. Un père absent qui a disparu… Aïcha se n’a pas de points de repères et se rattache à sa rencontre avec Baz, bien plus âgé qu’elle, elle en tombe amoureuse et se met en tête que lui aussi ! Sa vie tourne autour de Baz, jusqu’au moment crucial…

Un livre au langage très cru, un amour dérangeant…

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Et au pire, on se mariera

Roman lu dans le cadre d'un masse critique. Au début je dois avoué que j'ai eu de la difficulté a embarqué, c'est un monologue, chose que je n'ai jamais ou presque lu donc oui déstabilisé au début mais tout de même j'ai vite été accroché. C'est un sujet dur (pédophilie, viol, meurtre) qui est abordé a travers les paroles tout aussi dur a lire quand on voit que ça sort de la bouche d'une enfant de 13 ans.



Un roman qui serait surement impossible a lire par quelqu'un qui ne comprend pas notre joual québécois mais après avoir lu le livre, je le sens nécessaire, pas sur utilisé. Le roman montre une réalité peut-être un peu exagéré des milieux les plus pauvres et défavorisé (je dois avouer ne pas connaître personnellement) et ça nous amène a nous questionné sur notre société, où est-ce que vont nos jeunes?



J'ai beaucoup aimé même si c'est un sujet difficile, j'ai lu le livre en 2 ou 3 jours, il est difficile a lâcher et a oublier également.
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Traverser l'autoroute

C'est une règle essentielle : il ne faut jamais traverser une autoroute quand on est à pied. C'est mortel. Pour autant, cela ne va pas empêcher notre héros ,un père de famille déprimé par la routine, de le faire pour pouvoir sauver une pauvre bête. J'avoue ne pas avoir crû à cette énorme imprudence commise même si c'est pour la bonne cause.



La lecture s'est révélée parfois un peu pénible à cause des expressions québecoises qui ne sont pas vraiment comprises par les français de souche. Une traduction aurait été un minimum. Mais bon, on parle bien la même langue d'où une économie substantielle pour l'éditeur souhaitant garder un côté authentique même si le scénario n'est pas crédible.



Pour le reste, c'est une sorte de crise pour sortir de la banalité quotidienne. Un père va tout faire pour renouer le contact avec un fils adolescent qu'il a perdu de vue. C'est un conflit de génération. Fort heureusement, il y a des choses qui peuvent rapprocher comme un animal de compagnie.



C'est une lecture qui s'est révélée assez plaisante au final dans un style graphique semi-réaliste assez dynamique. C'est assez sympathique mais sans plus.

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Chercher Sam

J'ai adoré ce roman bien trop court! J'ai adoré les aller-retours entre le temps passé et présent de Mathieu. Nous comprenons progressivement pourquoi, la rue, est maintenant son domicile...J'ai adoré toute l'importance donné à Sam, cette chienne pitbull, qui a une sensibilité quasi humaine et une présence tranquille qui irradie.

J'ai un peu moins compris la nécessité d'inclure Tom à la toute fin du roman...pour moi, il n'amène rien à l'histoire...mais bon c'est un infime détail.



C'est un livre très touchant. qui sera peut-être plus apprécié des amoureux des animaux mais, qui pourrait aussi montrer aux autres pourquoi les animaux peuvent être si importants dans la vie de beaucoup de personnes! Eh puis, la vie dans le rue, ça devrait tous nous toucher comme phénomène et ce livre nous y sensibilise de belle façon.



J'ai adoré savoir que cette histoire a été "validée" par un vrai Mathieu de la rue (malheureusement parti trop tôt...)
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Et au pire, on se mariera

Aïcha a 13 ans et vit avec sa mère à Montréal. Interrogée par une femme dont on ignore l’identité (assistante sociale ? psychologue ? journaliste ?), elle se raconte dans un long monologue à fleur de peau.



Avec une langue brute et gouleyante d’ado québécoise et avec une authenticité rare, elle nous parle de son enfance, de sa mère qu’elle déteste, de son quartier : « Dans Centre-Sud, quand c’est la fin du monde, tu meurs. Y a personne qui vient te sauver au dernier moment, le gouvernement, la police, ou je sais pas quoi. S’ils peuvent sauver du monde de la catastrophe, ça m’étonnerait qu’ils choisissent les pauvres, les tapettes, les putes et les drogués ! ».



Et surtout, elle parle de Baz. Baz, le jeune homme de 26 ans qui lui apprend pleins de choses sur la vie. Baz, le seul adulte qui ne lui parle pas comme une demeurée. Baz, le seul à l’aimer vraiment et dont elle est éperdument amoureuse.



On peine souvent à démêler le vrai du faux dans le récit de cet amour illicite, raconté avec une sensibilité exacerbée et tout en nuances. Aïcha a besoin d’amour et le cherche partout où elle peut le trouver. Que l’objet de cet amour ait le double de son âge ou qu’elle ne soit encore qu’une enfant, pour elle cela n’a aucune importance. Ils s’aiment, un point c’est tout. Et puis 13 ans, pour Aïcha, ce n’est pas si jeune ! « Ça a l’air de rien, comme ça, treize ans, pour toi qui en as genre… mille, mais pour moi c’est comme… toute ma vie. C’est long longtemps, toute une vie, même si c’est juste treize ans. »



Entre vérités qui dérangent et mensonges déguisés, rêves déçus et fantasmes d’une autre vie, Aïcha nous bouleverse, nous amuse, nous agace, nous questionne.



Un livre magnifique et dérangeant sur l’adolescence et ses illusions.

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Et au pire, on se mariera

C'est un roman écrit sous la forme d'un monologue, celui d'une adolescente racontant sa vie compliquée à une travailleuse sociale. C'est une histoire plutôt simple, mais c'est le récit que la jeune fille en fait qui rend le roman intéressant.



La narratrice, à la fois délurée et naïve, n'est pas fiable. Malheureuse et mal dans sa peau, elle enjolive sa triste réalité et passe son temps à changer sa version des faits. L'intrigue consiste donc à tenter de découvrir ce qui s'est réellement passé.



L'écriture, très "orale", est fluide et se laisse lire facilement. L'histoire, quoiqu'un peu prévisible, demeure très bien construite. J'ai passé un bon moment de lecture.
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Et au pire, on se mariera

J'ai dévoré ce livre en quelques heures. Ensuite je l'ai lu à voix haute pour mon Namoureux, deux plaisirs différents mais super agréable. Ce bouquin est un concentré d'amour d'émotion. Même si vous n'êtes pas familier du langage Québécois c'est d'une saveur pour tous :)
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J'etais un héros

Lecture très mitigée pour cet opus.

Malgré le thème très touchant et interpellant de l'alcoolisme et ses ravages.

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.



Les divers points de vue sont énumérés mais j'ai été perdue car un moment il est chez sa fille et en parallèle il était avec sa colloc : la séparation n'est pas claire et je n'ai pas du tout compris le mélange des deux situations.



j'ai rien compris la moitié du temps.



Je me demande encore ce que l'auteur a voulu nous transmettre comme message sinon que l'alcool c'est mal.



Bref, pas top.



Mais j'ai aimé les personnages, la fille, la colloc, le chat :)



Tout n'est pas mauvais, faites vous votre idée.



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Chercher Sam

Pour être honnête, j’avais très peur de lire ce livre, pourtant plébiscité par des libraires et des copines blogueuses amatrices de littérature québécoise : la simple idée qu’un chien soit un personnage important et surtout, soit en danger puisqu’il disparaît, la crainte que cela entraîne une souffrance intolérable pour le propriétaire du chien, toutes ces croyances nourrissaient une sérieuse appréhension. Sans rien m’en révéler mais en me rassurant un peu, Laetitia me l’a prêté et elle a bien fait, parce que ce court roman m’a procuré de l’émotion et le plaisir de lire un livre quasiment d’une traite, ce qui ne m’était plus arrivé depuis longtemps. (Il constitue mes plus belles lectures de ce début d’année, ça commençait à faire long.)



Si Sophie Bienvenu montre sans fard le quotidien d’un homme dans la rue à Montréal, ce n’est pas le propos principal de son roman : c’est cette relation intime entre Mathieu et Sam, une chienne pitbull dont on sent bien qu’elle est plus qu’un gardien ou un simple compagnon à quatre pattes. Sam est une bouée de sauvetage pour celui dont on découvre progressivement l’enfance, l’adolescence et la vie de jeune adulte : peut-être Mathieu prête-t-il bien plus de sentiments humains à sa chienne qu’elle n’en a naturellement, mais elle semble bien pleine de charme et de sensibilité, cette Sam, elle offre à son maître la chaleur et l’attention qui lui manquent cruellement. Coincé entre une mère qui se révèle une redoutable manipulatrice et un père dominé qui ne peut exprimer son affection, Mathieu, un garçon hyper-sensible, n’a pu avoir toutes les chances et tous les outils pour mener une vie adulte vraiment épanouie. Il a certes connu l’amour, auquel il était prêt à tout donner, mais aussi la déception, la solitude, la détresse. Et puis on sent que Mathieu ne se revendique pas le vrai propriétaire de Sam : on comprend pourquoi au fil de la lecture et c’est poignant.



La perte de son chien est la goutte qui fait déborder la vase mais au cours de sa quête pour la retrouver, on sent que Mathieu, le cabossé de la vie qui a connu bien d’autres pertes, n’a pas complètement perdu de son humanité, il est toujours ouvert à une porte, à un chemin qui, lentement, pourrait le faire sortir de sa nuit. C’est avec beaucoup de délicatesse, sans pathos, que Sophie Bienvenu trace l’errance de ce jeune homme à qui on a envie de souhaiter la pleine renaissance. Mon seul petit bémol – peut-être lié au fait que je n’ai pas lu de littérature québécoise depuis plusieurs mois – c’est que j’ai été un peu gênée par la langue : Sophie Bienvenu est d’origine belge, elle vit certes au Canada depuis longtemps mais pourquoi faut-il truffer le langage de Mathieu (qui est le narrateur du roman) de mots anglais qui ont leur équivalent en français ? Je comprends bien que Mathieu est plutôt d’une classe « populaire » et qu’il n’emploiera pas un langage soutenu mais quand même… Bon, ce n’est qu’un petit bémol qui ne bride aucunement l’émotion suscitée par cette belle lecture.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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J'etais un héros

Un homme alcoolique et mourant qui a perdu contact avec sa fille depuis près de 20 ans se demande s'il devrait la recontacter. Son histoire se promène entre ses souvenirs et deux scénarios qu'il se fait dans sa tête: l'un avec sa fille qui revient dans sa vie et l'autre sans sa fille.



J'ai une opinion mitigée sur ce roman. D'un côté, je trouve que les ravages de l'alcoolisme sont très bien illustrés à travers le cheminement des personnages. De l'autre, bien que j'apprécie l'idée originale d'entrecroiser plusieurs versions selon les décisions que pourraient prendre Yvan, le fil est parfois difficile à suivre.



Par ailleurs, j'ai été ravie par les références, ici et là, aux actualités et faits divers des dix dernières années, comme par exemple, la victoire de Yan à l'émission La Voix, l'émission québécoise de cuisine, la pénurie d'enseignants, etc.



Par contre, un passage m'a estomaquée et j'ose espérer que les gens d'aujourd'hui ne pensent plus comme cette grand-mère lorsqu'ils se retrouvent face à des situations de violence conjuguale. Je vous laisse juger par vous-même de cet extrait.



'' T'as bien dû faire quelque chose, je peux pas croire. Faut que tu retournes chez vous, qu'est-ce que les gens vont dire?'' Ma mère pleurait depuis notre arrivée. Entre deux sanglots, j'ai compris: '' je suis plus capable.'' J'ai entendu qu'on fouillait dans le kit-à-bobos que ma grand-mère gardait dans l'armoire à pharmacie et qu'elle sortait comme on exhibe un trésor si je m'éraflais le genous. Ma mère a émis un faible sifflement quand l'alcool a toucjé sa plaie. '' Tsé, faut avouer que t'es pas la plus facile à vivre...'' (p. 121)



Bref, il y a de belles forces dans ce roman, comme la manière dont le thème de l'alcoolisme est exploité et les références aux actualités et faits divers récents mais le sens de l'histoire est un peu difficile à suivre.















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Chercher Sam

BAM! voilà comment je décrirais le sentiment en refermant ce bouquin.

JE conseille à tous de lire la préface après le bouquin car je trouve que cela dévoile bien trop l'histoire et laisse entrevoir la fin qui plus est.

Mais cette préface est super touchante et le livre au complet aussi.

Rien à voir avec son premier: " Et au pire on se mariera" qui était d'une excellence rare aussi.

Celui-ci est un récit vrai, bourré de fatalité, de réalité qui fait mal partout mais tellement touchant et sincère.



A lire sans attendre.



Merci Sophie.
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Chercher Sam

Son premier roman, "Et au pire, on se mariera" (La Mèche), finaliste au Prix littéraire des collégiens en 2013, était dur, cru, violent. Et bouleversant. "Chercher Sam" l’est tout autant.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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Et au pire, on se mariera

Reçu dans le cadre de masse critique, je n'avais aucune attente face à ce roman, et je ne connaissais pas non plus Sophie Bienvenu. Bien qu'au départ, le fait que ce soit un monologue me déplaisait, j'ai pris une pause et j'ai vu, en lisant la précédente critique, que c'était tout le roman. J'ai décidé de poursuivre la lecture et j'ai bien fait. Le monologue est nécessaire et ponctue le rythme du roman à l'aide de nombreux points de suspension. Le sujet est rude et est d'autant plus palpitant qu'il est décrit par la naïveté et la spontanéité d'une adolescente. Bien sûr, celle-ci se plaint et on se questionne à savoir pourquoi une personne (travailleuse sociale, policière) l'interroge. Bref, un monologue fort intéressant et une belle découverte. Merci aux éditions La Mèche.
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Traverser l'autoroute

Un album agréable, illustré par la dessinatrice de Betty Boob, dont nous apprécions toujours autant le trait ! Il sera aisé de s'identifier aux personnages, qui sont un reflet d'une partie de la société : un père qui a perdu son âme rock'n roll de jeunesse pour s'enliser dans une routine rassurante, un adolescent qui n'a pas encore les mêmes préoccupations que les adultes, et un couple qui ne se déteste pas mais qui ne s'aime plus aussi follement qu'avant. Et ces caractéristiques creusent l'écart entre les générations qui ne parviennent plus à se comprendre et à se supporter. La narration alterne les points de vue du père et du fils ce qui nous permet de connaître leurs pensées, leur psychologie, ce qu'ils pensent l'un de l'autre. Même si les thématiques ne sont pas forcément réjouissantes, l'album est bourré d'humour ! Et, chose surprenante, tout le récit est en québécois, ce qui nous donne l'occasion de découvrir de nouvelles expressions !
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Chercher Sam

Mathieu et Sam sont inséparables. Lui, l’homme sans domicile fixe et elle, la pitbull. Ils ont partagé des douleurs innommables et sa chienne a été la meilleure bouée de sauvetage au monde.



Sans elle, Mathieu se serait noyé, asphyxié par ce monde qui ne veut pas de lui. À errer dans les rues de Montréal, il se perd dans ses souvenirs, ses démons remontent à la surface et quand Sam disparait, c’est toute sa vie et les choix qu’il a dû faire qui reviennent le hanter. Retrouver Sam devient une nécessité, un acte de survie.



J'ai reçu ce livre d'une amie québécoise et je l'ai savouré. J’ai attendu quelque temps avant de le découvrir et j’en suis sortie chamboulée, les yeux pleins d’eau, comme ils disent là-bas…



Je ne sais pas ce qui m’a touchée le plus… Mathieu et son histoire ou la langue de Sophie Bienvenu ?

Ses mots empreints d’accent canadien ont une force d’évocation intense, « Sam, câlisse, j’ai frette!« . Si quelques expressions ont été plus compliquées à comprendre, la plupart permettent une réelle immersion dans le tréfonds de l’âme. Mathieu se livre sans concession et nous lecteurs nous l’accompagnons dans sa quête que l’on espère heureuse.



J’ai envie d’écrire que l’auteure a tout compris des sentiments humains. Tout y est d’une façon juste et sensible: l’amitié, l’amour, la tendresse, la jalousie, la solitude (qui est décrite de la plus belle des manières), l’empathie, l’espoir… Ce roman m’a offert en si peu de pages tout ce que je recherche quand j’ouvre un livre.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Et au pire, on se mariera

Je l’ai trouvé au hasard et j’ai tellement aimé le résumé qui en avait été fait que je l’ai ACHETÉ (oui, c’est assez rare pour que je le note en capitales).

Voici ce que j’ai lu et qui m’a donné tant envie (un peu différent de celui de Babelio) :



"A qui Aïcha confie-t-elle le récit de son enfance troublée, dans un monologue écorché vif ‘ A treize ans, Aïcha traîne dans les rues mal famées du Centre-Sud de Montréal, où elle préfère de loin la fréquentation des prostituées à celle de ses camarades ou, pire encore, de sa « salope de mère ». Dans une langue qui surprend par sa crudité, avec une infinie justesse de ton, Sophie Bienvenu se garde de tout jugement polémique et dresse le portrait sans fard d’une adolescence incandescente, qui rappelle par sa franchise et sa spontanéité à fleur de peau celle d’Holden Caulfield dans l’Attrape-Coeurs. Et au pire, on se mariera est l’histoire d’un amour dérangeant, criminel, portée par la voix d’une enfance enragée. « C’est ce genre d’histoire-là ». Sophie Bienvenu signe ici son premier roman."



Donc bon, je ne me suis pas trompée, j’ai kiffé. J’ai adoré !

C’est un style tout particulier auquel on est forcé de sourire même si le fond est dur… très dur.

Mais ce roman n’est pas que ça, il a certes un ton mais également une personnalité et une ambiance qu’on ne voit que peu et qui est assez géniale !
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
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